Disclaimer : Rien n'est à moi, les persos sont à J.K. Rowling et l'histoire est à Danyliz.

Chap. 4 "Souvenirs"

- Miss Granger, la situation est plus sérieuse que ce que vous pensez. – Le professeur McGonagall mit en place ses lunettes.

- Je vous écoute professeur…

- Bien… la pièce, que j'ai découvert,… m'a montré des choses sur le futur… des choses très intéressantes.

- Comme un retourneur de temps ? – demanda Hermione.

- Miss Granger, si je m'en souviens bien, vous savez bien que les retourneurs de temps ne vont que dans le passé…

- Il y en a quelques-uns qui vont dans le futur, n'est-ce pas professeur ?

Le professeur McGonagall ôta ses lunettes, les nettoya soigneusement, et observa Hermione, qui lui souriait.

- Je l'ai lu dans un livre – continua la jeune fille – il est dit que c'est juste question d'un sort simple…

- J'avais oublié… – dit le professeur McGonagall en remettant ses lunettes. – je ne parle pas à n'importe quel élève, mais à la plus intelligente de tout Poudlard…

Hermione rougit légèrement. Elle avait toujours aimé que ses professeurs la complimentent, mais que son professeur favori le fasse était encore plus gratifiant.

- Alors… ? – questionna Hermione.

- Je ne crois pas que ce soit comme un retourneur de temps. Là, je ne pouvais pas intervenir, et c'était seulement des images rapides… pas un fait concret en soi.

- Je vois…

- Hermione… Peut-être que la question va vous paraître un peu personnelle, mais j'ai réellement besoin de connaître la réponse, pour savoir si ce que j'ai vu n'est pas si faux… Est-ce que… M. Potter… vous… intéresse ?

Hermione a été déconcerté par la question, et à tiquer, en même temps que ses joues prenaient un léger ton rose.

- B-bien sûr qu'il m'intéresse… c'est mon ami… - répondit nerveusement la jeune fille.

- Apparemment, je ne me suis pas exprimée clairement… je voulais savoir si vous sentez quelque chose de plus que l'amitié pour lui…

Hermione rougit totalement.

- J-je…

- Très bien, vous n'avez pas besoin de me le dire. – ajouta le professeur avec un sourire. – votre visage me le dit tout…

Hermione baissa la tête honteuse.

- Il n'y aucunes raisons pour lesquels vous devez vous attrister, Hermione… c'est normal que vous ayez ces sentiments… mais malheureusement ça me prouve que peut-être ce que j'ai vu dans cette pièce peut arriver.

- Est-ce que vous auriez vu quelque chose à propos d'Harry et moi ?

Le professeur McGonagall acquiesça.

- M. Potter vous estime beaucoup, mais… vous devez savoir que le seigneur des Ténèbres est revenu, et votre relation se fait plus difficile dans le futur…

- Notre relation ? – Hermione paraissait confuse.

- Oui… vous et M. Potter…

Hermione rougit à nouveau, et le professeur McGonagall sourit.

- Ne vous inquiétez pas, Miss Granger… mais il apparaîtrait que les jeunes filles qui tombent amoureuses des Potter, doivent souffrir…

Hermione regarda le professeur, confuse.

- Pourquoi dites-vous ça ?

- Il s'est passé la même chose avec Lily… Je dirai que c'est le destin, mais vous savez, je doute encore de ses choses-là…

- Est-ce que ça veut dire que dans le futur… Harry et moi… nous périssons ?

Le regard du professeur McGonagall redevient sombre, et elle acquiesce lentement.

- Il y a des fois, des choses que l'on ne peut changer… je sens que le fait d'avoir vu tout ça me donne l'opportunité de faire quelque chose… Vous serez la perte de M. Potter… pour le lien qui vous unira dans le futur.

- Comme c'est arrivé avec les parents d'Harry ?

- Oui… comme ça…

- Je vois… Et quelle est la solution ? – continua à demander Hermione.

- Que vous quittiez Poudlard… que vous ne reveniez plus…

Hermione resta de glace, sans pouvoir se déplacer ou articuler mot pour un moment.

- Je comprends que ça soit un choc très dur, Hermione… mais si vous voulez sauver M. Potter, et pas seulement lui, mais également tout le monde sorcier, vous devez faire cet énorme sacrifice… pour le futur de vos amis…

Hermione balbutia abasourdie, jusqu'à ce qu'elle ait trouvé finalement les mots adéquats.

- P-professeur… je ne comprends pas comme le fait que je n'aille pas à Poudlard peux éviter tout ce que vous avez mentionné… ça n'a pas de sens.

- Pour moi aussi, ça a été difficile d'assimiler, et croyez-moi, personne ne sais ce qu'il se passera dans le futur, mais je ne veux pas commettre la même erreur deux fois…

- La même erreur ?

- La seule raison pour laquelle je crois ce que j'ai vu, c'est parce que ça m'était déjà arrivé avant… lorsque j'étais assistante du professeur de métamorphose…

- Lorsque les parents d'Harry étudiaient à Poudlard ?

Le professeur McGonagall acquiesça.

- J'ai vu ce qu'il pouvait se passer avec Lily et je ne l'ai jamais averti… cette fois, je ne veux pas me tromper…

- Mais si vous les aviez avertis, alors Harry peut-être ne serait pas né… ça aurait tout changé, et peut-être que Voldemort n'aurait jamais été anéanti. – défendit Hermione.

- Oui, c'est pour cela que je me suis retenu, Albus… c'est-à-dire, le professeur Dumbledore m'a fait voir que peut-être c'était pour un bien… Mais à différence de cette fois, vous mourriez avant que finisse l'année scolaire à Poudlard… en septième année…

Hermione mit une main devant sa bouche, surprise.

- Excusez-moi… professeur, je vous crois, mais c'est difficile pour moi…

- Je comprends… laissez-moi vous dire que j'ai vu trop de morts… entre elles, la mienne…

- Quoi ? Professeur, vous ne…!

- Je ne suis pas immortelle, rappelez-vous, Miss Granger, et tant que les élèves en ont besoin, je donnerais tout pour eux.

- Et… Si je décide de rester… de ne pas retourner à Poudlard… qu'est-ce qui se passerait avec moi?

- Le plus probable est que vous continuiez à manifester de la magie, vous êtes encore une sorcière… mais chaque été, une personne de mon entière confiance, viendra pour vous enseignez à contrôler votre magie… je ne promets pas que ça soit comme avoir été à Poudlard, mais au moins vous ne resterez pas désemparé.

- Je ne sais pas quoi penser… - Hermione était confuse et surtout, elle ne pouvait croire en rien.

- Je vous donnerai du temps pour penser, Miss Granger… Mais comprenez ma position, croyez-vous que je vous demanderai quelque chose comme ça ? Vous êtes la meilleure élève de Poudlard, jamais je n'oserai faire quelque chose de cette magnitude, avec l'appui du Professeur Dumbledore, à moins que je sache que vous êtes réellement en danger… plus que m'inquiéter pour M. Potter, je m'inquiète pour vous…

Hermione observa le professeur McGonagall, qui paraissait inquiète. C'est vrai, le professeur était toujours en train de l'aider, plus que ça, elle l'encouragea pour être meilleure, si elle lui demandait ça, c'est que c'était réellement grave.

Le professeur McGonagall se mit debout, se dirigea vers la porte.

- Demain, je reviendrai, je ne peux pas vous donner beaucoup de temps pour y penser… mais j'espère que vous arriverez à prendre une décision que vous jugerez juste.

Hermione acquiesça, et accompagna le professeur, qui, au moment de sortir, lui jeta un regard compréhensif, et elle s'éloigna.

- Elle est partit ton professeur, Hermi ? – s'approcha la maman de la jeune fille.

- Oui…

- Quel dommage ! Nous allions l'inviter à manger… Et que voulait-elle ?

- Que… j'aimerai être seule !

- Mais Hermione…

- Laisse-moi seule !

Hermione montait les escaliers en courrant et s'enferma dans sa chambre, en claquant la porte. La maman de la jeune fille resta de glace, et se dirigea vers la cuisine, où M. Granger était en train de ranger son matériel dentaire.

- Le professeur, restera-t-elle manger ? – lui demanda son mari

- Non, elle est déjà partie… mais Hermione s'est enfermée dans sa chambre, elle dit qu'elle veut qu'on la laisse seule… Crois-tu qu'il s'est passé quelque chose ? Quel mortification… c'est pour ça que je n'aime pas qu'Hermi aille dans une école de sorcier, nous ne savons pas ce qui peut se passer….

- Tranquille, pour sur qu'Hermione nous racontera plus tard, tu ne dois pas t'alarmer…

- ça j'espère… elle ne paraissait pas bien…

Pendant ce temps, dans la chambre d'Hermione, la jeune fille s'allongea sur le lit et pleura de tout son saoul.

Comment était-ce possible qu'elle soit la perdition d'Harry ? Elle l'aidait toujours… Le moins qu'elle voulait faire, c'est lui faire du mal… Elle l'aimait trop pour avoir le poids de lui avoir fait du mal.

Mais elle ne pouvait croire ce qu'elle avait entendu… c'était trop incroyable… Bien que… Que gagnerait le professeur McGonagall en inventant cette histoire ? Et en fait, tout s'accordait… si les parents de Harry ont passé par la même chose, peut-être qu'Harry est aussi prédestiné à le faire…

Et que se passerait-il si elle ne revenait pas à Poudlard ? C'était sa vie !! Etre une sorcière était la chose la plus merveilleuse qu'il lui soit arrivé, tous ces meilleurs souvenirs sont à Poudlard, où elle a des véritables amis, et où elle peut être 'normal' sans qu'on ne la juge… Devait-elle renoncer à tout cela pour Harry, Ron, et y compris le professeur McGonagall ? Est-ce que ça vaut la peine de sacrifier son bonheur pour eux ?

- Oui… ils le valent. – murmura Hermione en s'essuyant les yeux avec force.

Quelqu'un frappa à la porte de la chambre de la jeune fille.

- Hermi, le repas est prêt, descend vite avant que ça ne refroidisse. – s'écouta la voix de sa mère.

- Oui. – répondit Hermione, en ouvrant la porte et en surprenant sa mère.

- Eh ma fille ! Je t'ai déjà dit de ne pas ouvrir comme ça la porte ! … Que t'arrive-t-il mon cœur ?? Pourquoi pleures-tu ??

- Je vous le dirais pendant le repas, maman…

- Mais ma fille…

- Maman… s'il te plait…

Mme Granger acquiesça et elles descendirent toutes deux lentement, et se dirigèrent vers la salle à manger.

- Enfin, il était temps que vous descendiez, je meure de faim. – dit M. Granger, heureux. – Qu'est-ce qu'il se passe Hermione ? Il se produit quelque chose de mauvais ?

- Je dois vous parler…

- Bien, nous t'écoutons. – encouragea Mme Granger.

- Très bien… Je crois que ça vous gâchera un peu le repas…

Hermione commença à raconter toute l'histoire, en leur donnant tous les détails que le professeur McGonagall lui avait dits. Elle avait pensé cacher le fait qu'Harry lui plaisait, mais elle ne pouvait l'éviter, c'était la base de tout.

La maman d'Hermione exclama de surprise plusieurs fois, en étant soutenu par son époux. Quand Hermione eut fini, elle ne put éviter que les larmes coulent sur son visage. Ces parents l'observaient avec de la peine.

- Et voilà ce qui se passent... – dit Hermione en conclusion.

- Bien… je ne sais pas quoi dire, ma fille… Je ne t'avais vu aussi heureuse depuis que tu vas à Poudlard… avant, tu ne souriais pas, et tu étais toujours enfermer dans ta chambre en train de lire des livres…

- Personne ne m'acceptait comme j'étais. – réclama Hermione. – tout le monde se moquait de moi toujours… à Poudlard j'ai trouvé de véritables amis…

- On comprend, ma puce, mais le professeur te la dit pour ton bien. – souligna M. Granger

- Je le sais papa, c'est pour ça que j'ai décidé de ne plus aller à Poudlard… Bien que ni Harry ni Ron ne comprennent la situation, les amis chercheront toujours à veiller les uns sur les autres comme ils peuvent… Harry m'a protégé pendant ses quatre années, c'est à mon tour de le protéger…

- En réalité, tu aimes beaucoup ce jeune homme. N'est-ce pas ma fille ? – dit M. Granger avec un ton coquin.

Hermione rougit totalement.

- B-Bien… aussi Ron… et Ginny… ils m'importent tous beaucoup…

- Bien sûr. – ajouta M. Granger avec un sourire. – tous…

M. Granger cligna un œil à sa fille, et Hermione baissa la tête honteuse…

- Tu es sure. C'est vrai ma puce?

Hermione acquiesça, tristement.

- Alors nous te soutiendrons… tes décisions ont toujours été les corrects, ma chérie, et cette fois-ci, ça ne sera pas l'exception…

- C'est ce que j'espère, papa…

La journée passa trop rapidement, au point de vue d'Hermione. Et même comme ça, elle ne put arrêter de pleurer de toute la nuit. Elle était en train de renoncer à ce qui comptait le plus pour elle, et ce n'était pas facile… elle le faisait pour le bien de tous, mais même comme ça, ça fait mal… très mal.

Quand elle s'y attendait le moins, sa mère lui annonça que le professeur McGonagall l'attendait dans le salon.

- Je descends tout de suite, maman…

- Ne la fais pas trop attendre, ma puce…

- Non…

Hermione se regarda minutieusement dans le miroir. C'est un désastre total, elle avait les yeux gonflés et ses cheveux plus désordonnés que d'habitude. Elle essaya de mettre un peu d'ordre sur sa tenue, en vain. Résignée, elle décida de descendre une bonne fois pour toute, il n'y avait pas de raison pour le repousser plus.

- Miss Granger… je vois que vous avez passé une nuit terrible. – affirma le professeur McGonagall en la regardant minutieusement.

Hermione acquiesça lentement et s'assit en face du professeur.

- Excusez ma rudesse, Hermione, mais, qu'avez vous décidez ?

- J'ai décidé…

Hermione fit un grand soupir et serra les poings pour contenir ses larmes.

- J'ai décidé que je ne pas reviendrais pas à Poudlard…

Le professeur McGonagall, au lieu de paraître heureuse, dévia le regard.

- Je vois…

- Professeur… Qu'est-ce qu'il se passe ? Je croyais que c'est ce que vous vouliez que je décide…

- Non, Hermione, je ne voulais que vous décidiez rien, ça ne me réjouit pas, parce que vous êtes quelqu'un de très précieux à Poudlard, mais le bien de tous dépend de ça… et il ne reste d'autres sorties que la résignation. Ne croyez-vous pas ?

- Oui… je suppose que oui…

- Dans ce cas, j'irai immédiatement avertir le professeur Dumbledore… nous devons commencer à travailler pour que vous soyez bien protéger…

- Bien protéger ?

- Tant que je serai directrice-adjointe de Poudlard, personne ne vous touchera un seul cheveux, de ça, je m'en charge.

Hermione ne paraissait pas comprendre.

- Des Mangemorts voudront vous poursuivre, Miss Granger, et ça je ne peux le permettre… Bon, ça serait mieux que je m'en aille une bonne fois pour tout…

Le professeur McGonagall se mit debout, et se dirigea vers la porte. Hermione la suivit, la tête baissée, en retenant ses larmes.

- Miss Granger… je vous promets que personne ne fera rien contre votre famille… Vous êtes comme une fille pour moi, vu que je ne vous donnerai plus de cours dans le futur, je ne crois pas inapproprié de vous le dire, je me chargerai que vous soyez saine et sauve toujours...

Le professeur avait les yeux plein de larmes, et Hermione, sans pouvoir se contenir, courra étreindre le professeur, sans contenir plus longtemps ses larmes. Le professeur McGonagall répondit à l'étreinte, en pleurant aussi.

- Merci, vous serez toujours mon professeur favori…

- Ça je l'espère. – murmura McGonagall avec une voix étranglée.

- Encore une question, professeur… Est-ce que je peux dire personnellement à Harry et à Ron … ma décision ?

- Je ne vois aucun inconvénient à cela… seulement vous ne devez pas leur dire le motif, ça pourrai changer le futur…

- Oui, je comprends… Adieu… professeur…

- A bientôt, Miss Granger…

Le professeur mit sa cape, et sourit à Hermione, avant de s'éloigner.

- A bientôt… - murmura Hermione en fermant la porte.

---------------------------------retour au présent--------------------------------------

- HERMIONE ! – cria Ron, désespéré.

- Quoi ?

- Encore une fois, tu paraissais être ailleurs ! Tu vas nous raconter ou pas ?

- Oh désolée ! – s'excusa Hermione. Elle ne s'était pas rendu compte qu'ils attendaient tous qu'elle raconte l'histoire.

Hermione commença avec l'histoire, sans rien omettre, en ne regardant Harry et Ginny que de temps en temps. Elle avait trop honte, mais maintenant qu'ils étaient marier, il n'y avait plus rien à craindre.

Celui qui ne paraissait pas heureux, c'était Ron. Continuellement, il serrait les poings et se mordait la lèvre inférieure, peut-être pour éviter de dire une bêtise, ou seulement pour retenir la colère qu'il sentait contre Harry.

- Et voilà ce qui s'est passé. – dit Hermione, complètement rouge.

- Je vois… - dit finement Ginny – alors tu voulais rester avec mon mari. Hein Hermione ? – plaisanta la jeune fille, en faisant sourire Hermione.

- Ginny ! – réprimanda Harry – ne fait pas que Hermione se tourmente plus qu'elle ne l'est.

- Ne sois pas modeste, chéri ! – répondit Ginny malicieusement. – tu as toujours été un briseur de cœur à Poudlard… Ça aurait été bizarre qu'Hermione ne soit pas tomber aussi dans tes filets.

Tous sourire, excepté Ron, qui avait une fureur contenue.

- Ce n'est pas drôle. – dit-il finalement.

- Qu'est-ce qui n'est pas drôle, Ron ? – demanda Ginny.

- çA ! Je ne sais pas comment vous pouvez lui donner si peu d'importance !

- Celui qui lui donne trop d'importance c'est toi, p'tit frère. – répondit Ginny durement.

- Je ne le fais pas ! Tu es une imbécile !

- Ecoute, Ron, on ne va pas se laisser gâcher l'existence pour des choses du passé. – lui clarifia Ginny.

- C'est que… ! – Ron parut ne plus avoir d'arguments. – Je vais chercher un verre d'eau !

Ron se leva, contrarié, et se dirigea vers la cuisine, les laissant tous perplexe.

- Peut-être que je n'aurai pas dû tout dire. – se lamenta Hermione.

- Ne dit pas ça Hermione. – la réconforta Ginny. – c'est mieux de le savoir, parce que tu as aussi souffert, ne te repends pas d'avoir été sincère seulement parce que mon frère est un crétin.

- J'irai parler avec lui. – dit Harry.

- Non, ça serait mieux que j'y aille. – se proposa Hermione.

Harry acquiesça et Hermione se dirigea vers la cuisine, laissant Harry et Ginny seuls. En arrivant dans la cuisine, Hermione ne voit Ron nulle part, elle finit par le repérer dehors, assis sous un arbre.

Soupirant, la jeune fille sort et s'approche du rouquin, qui la regarde indifféremment.

- Qu'est-ce qu'il se passe Ron ? – demanda Hermione, en s'asseyant à ses côtés.

- Rien.

- Ne me mens pas, je te connais très bien, tu es fâché… Pourquoi ?

- C'est pour ça que tu as quitté Poudlard ? Parce que tu aimais Harry ? – demanda Ron, en contenant sa colère.

- Bon… je ne dirai pas que c'était de l'amour… peut-être dans le futur mon affection pour lui se serait converti en ce lien si fort…

- Tu l'aimes toujours ?

Hermione observa Ron minutieusement.

- Bien sûr que oui… je l'aimerai toujours, Ron, c'est mon ami…

- Je ne me référai pas à ça – répondit Ron avec impatience. – je demandais si tu l'aimais toujours… romantiquement…

Hermione posa une main sur sa joue, en s'appuyant sur elle, et regarda en face.

- Non… je crois que non… Lorsque je l'ai vu, j'ai senti un vide dans mon estomac, mais quand j'ai vu comme il était heureux avec Ginny, j'ai senti une joie… comme si j'avais su que… mon sacrifice en valait la peine et que tout était sorti, comme le professeur McGonagall et moi, nous l'espérions…

Ron parut se tranquilliser, mais il avait toujours ce regard triste.

- C'était à prévoir… - murmura Ron.

- Qu'est-ce qui était à prévoir, Ron ? – demanda Hermione curieuse.

- Que jamais… que jamais tu ferais attention à quelqu'un comme moi…

- Quoi ? Pourquoi dis-tu ça ?

- Personne ne peut se comparer à Harry, c'est un héros… Les autres, nous ne sommes que de pauvres bougres.

- Ah Ron ! – Hermione utilisa un ton dur. – tu ne dois jamais te sous-estimer, si quelqu'un va t'aimer, c'est pour celui que tu es, et non pour celui que tu peux arriver à ressembler. Celui qui ne peut apprécier tes énormes qualités, ne te mérites pas…

- Qualités ? – sourit Ron sarcastique. – Lesquels, si ça peut se savoir ?

- Tu es gentil, et courageux… en plus de drôle et très intelligent… n'importe qui serai chanceuse avec un homme comme toi à ses côtés. – sourit Hermione.

- Tu le crois vraiment ?

- Bien sûr !

- T-tant mieux… parce que je… Hermione, tu… depuis que nous étions à Poudlard, je crois que je….

- Tu quoi ?

- J-je… j-je ressent… je crois que je suis am…

- EH LES JEUNES !!! – cria Ginny, en interrompant Ron. – Vaudrais mieux que vous entriez parce qu'il va pleuvoir.

- Ginny a raison. – affirma Hermione. – Entrons…

- Oui – affirma Ron, un peu déçu.

Une fois qu'ils se soient, tous deux, mis debout, Hermione regarda Ron interrogativement.

- Et qu'allais-tu me dire ?

- Euuuh… rien…

Ron rougit, et Hermione entra dans la maison, pendant que Ron l'observa fixement.

- Il reste du temps pour le dire… nous avons tout un futur devant nous, tu es revenu à moi de nouveau, et cette fois, je ne te laisserai pas partir. – murmura le jeune homme, en marchant lentement.

Une fois dedans, ils mangèrent tous heureux, en discutant des choses de Poudlard, en se souvenant du bon vieux temps.

- Ciel ! – s'exclama Hermione surprise. – Il est déjà très tard !

- C'est vrai, le temps est passé très vite. – affirma Harry.

- Il vaudrait mieux que je m'en aille. – soutint Hermione, en se levant. – je n'aime pas être seule dans le monde moldu si tard le soir…

- Je t'accompagne… - se proposa Ron.

- Tu es sur ? – demanda Hermione.

- Bien sûr, je t'ai emmené, je te ramène.

- Très bien, merci Ron…

- Oui… merci Ron. – dit Ginny malicieusement.

- Tais-toi, Ginny. …¬¬

- Bien, alors nous ne vous retenons plus, Hermione, j'espère que tu nous rendras visite souvent, maintenant qu'il n'y a plus rien à craindre.

- ça me ferait plaisir, merci Harry… à bientôt Ginny…

- Fais attention à toi Hermione, et revient bientôt, j'ai besoin d'une femme avec qui discuter, je suis entouré d'hommes, et c'est ennuyant. – affirma Ginny en se lamentant.

- Ne t'inquiètes pas, je le ferai. – sourit Hermione.

- Bien, bien, bien… on y va…

A la surprise d'Hermione, Ron se dirigea vers la porte.

- Nous ne partirons pas par poudre de cheminette ? – demanda la jeune fille.

- Non, je pensais que ça te plairait de voir le paysage pendant qu'il pleut.

- Oui, c'est très romantique. – affirma Ginny.

- ¬¬ … GINNY ! – réprimanda Ron, en rougissant.

- Très bien – haussa les épaules Hermione. – si tu le dis…

Ron sortit sa baguette, et fit apparaître un énorme parapluie avec des couleurs brillantes.

- Ron…

- Qu'est-ce qui se passe, Hermione ?

- ça, c'est un parasol… il est trop fin, et on se mouillerait - sourit la jeune fille.

Ron rougit.

- Laisse moi faire… - dit Hermione, en prenant la baguette de Ron.

La jeune fille fit quelques mouvements, et fit apparaître un parapluie noir.

- Voilà…

- Eh bien, ils t'ont bien enseigné en été. – dit Harry surpris.

- Au moins, ils ont essayé…

Ron attendit qu'Hermione fasse ses au revoir à Harry et à Ginny, et ils sortirent tous deux en marchant et en se couvrant sous le parapluie.

- Ils font un joli couple, ne crois-tu pas ? – affirma Ginny, en les regardant s'éloigner.

- Oui… - affirma Harry.

- Harry… Que crois-tu qu'il se serait passé, si Hermione et toi, vous auriez fini ensemble ?

Harry observa Ginny, surpris.

- Il y a des raisons pour lesquels les choses ne se passent pas, mon amour, en plus… je ne pourrai pas imaginer mon futur sans toi…

- Moi non plus…

Ginny et Harry s'embrassèrent tendrement, pendant qu'ils regardaient Ron et Hermione s'éloigner.

A suivre.

Réponses aux Reviews :

Alpo : Salut ! et voilà la suite tant attendu ! Bisous et merci pour la review.

Rupertforever : Salut! Effectivement, Hermione n'a jamais flashé sur Harry dans le livre ou du moins ça ne se voit pas, mais l'auteur de cette fic (je rappelle que je ne fait que la traduire) l'a mis pour rendre plus crédible le départ d'Hermione. Pour la romance entre Ron et Hermione, tu pourra voir dans la suite comment va évoluer leur relation. Moi aussi, j'aime beaucoup ce couple. Merci pour ta review. Bisous

Mimille : Salut ! Et voilà la suite ! j'espère que ça continuera a te plaire. Bisous.

Allima : Tout d'abord merci pour tes 3 reviews. Heureusement, Hermione n'a pas reçu de sort de mémoire mais au bout de 10 ans, elle ne croyait plus le revoir.

Le passage où Ginny ne reconnaît pas Hermione est un de mes préférés, j'avoue, j'ai pas mal ri quand je l'ai traduit. J'espère que la suite te plaira toujours autant. Bisous

Stéphanie : Et voilà la suite, j'espère qu'avec ça tu comprendras mieux. Bisous.

Alors la suite, si vous êtes sage, sera dans la semaine. Continuez à m'envoyer des reviews, j'adore ça.

Bisous à tous !

Gaby B.