Disclaimer : Rien n'est à moi, les persos sont à J.K. Rowling et l'histoire est à Danyliz.
Chap. 17. "Préparant le grand évènement"
– Tu es nerveuse ? – demanda Ron en serrant doucement la main d'Hermione.
– Un peu… je ne sais pas comment ils le prendront mes parents…
– Ni les miens… mais on doit leur dire un jour, tu ne crois pas ?
– Tu ne crois pas que ça serait mieux de leur envoyer une carte en les avertissant que nous nous marions ?
– Tentant… mais il faut les affronter…
– Très bien…
– Si ça te console, après ça, c'est mes parents… et ça ne sera pas plus facile qu'avec les tiens…
– N'en sois pas si sûr…
Ils en étaient là, lorsque la porte, face à laquelle ils étaient, s'ouvrit tout d'un coup laissant apparaître une femme aux cheveux châtains.
– Hermione ! Je savais que c'était ta voix… Alan, Hermione est ici ! Mon dieu, ma fille, pourquoi ne sonnes–tu pas comme les gens décents?
– On était sur le point de le faire, maman…
Jusqu'alors, Mme Granger remarqua que sa fille n'était pas seule, sinon qu'un rouquin plein de tâches de rousseur l'accompagnait… et qu'ils se tenaient la main.
– Oh, je vois que tu ne viens pas seule… tu aurais du nous avertir, où sont tes manières ?
– Mère, ça fait 5 minutes que je suis ici et tu as déjà critiqué tout ce que je fais, il te manque quelque chose d'autre ? ¬¬
– Non, mais laisse moi du temps et je trouverais plus de choses…
Hermione soupira. Depuis qu'elle n'était pas revenue à Poudlard, la relation avec ses parents avait empiré, en partie parce que la jeune femme rendait coupable de sa décision… et eux, ils la comprenaient, et d'une certaine manière ils coopéraient à cette cause.
– Mais, passez, passez…
Mme Granger se mit de côté, laissant passer le couple. Pour Ron, ça ne passa par inaperçu la façon dont Mme Granger le regardait fixement.
– Au salon, Hermione, au salon – la réprimanda Mme Granger en voyant que la jeune femme se dirigeait vers la salle à manger. – Quand as–tu vu que l'on recevait nos invités à la salle à manger, fillette ?
– ¬¬… Mère, tu devrais prendre des cours de tricotou quelque chose d'autre… Tu sais, pour avoir un autre passe–temps que m'ennuyer.
– Je crois que aucun passe–temps ne serait aussi amusant.
Ron ne put éviter de rire après ce commentaire. Il comprenait maintenant pourquoi Hermione hésita avant d'entrer.
Dans le salon, M. Granger, en voyant Hermione, se leva à la hâte et l'embrassa avec émotion.
– Comment va ma fille ?
– Bonjour papa… ça me fait plaisir de te voir.
– A moi aussi, ma poupée… Tu ne te rappelles pas de venir voir tes parents, ma belle.
– Je n'avais pas eu le temps, papa.
– Elle n'a jamais le temps pour ses parents cette demoiselle. – se plaignit Mme Granger.
– Bon, bon, Henriette, ne l'embête pas…
Pour Ron, il était évident, avec lequel des deux parents s'entendait le mieux Hermione. Fille unique, c'est évident qu'elle est une grande affection pour son père.
– Et toi qui es–tu ? – M. Granger posa son regard sur Ron, qui était resté debout devant l'entrée du salon.
– Moi…
– Tu me parais familier – dit Mme Granger, s'approchant du rouquin. – mais je ne sais pas d'où… ce que par contre je sais, c'est que tu as été le petit ami d'Hermione, n'est–ce pas ?
– Maman ! – Hermione la foudroya du regard.
– Petit ami, hein ? – M. Granger fronça les sourcils – Et quel est ton nom, jeune homme ?
– Ron… Ron Weasley – le rouquin ne put éviter de se sentir un peu intimidé.
– Weasley ? – Mme Granger sursauta – Est–ce qu'ils ne s'appelaient pas aussi comme ça, ses amis que tu allais voir en été, Hermione ?
– Maman, Ron est un sorcier… c'est mon vieux camarade de Poudlard…
M. et Mme Granger échangèrent des regards surpris.
– Mais comment…?
– On croyait que tu n'avais plus de contact avec eux !
– On s'est retrouvé par hasard à une soirée… et nous avons renoué des liens…
– Et c'est pour ça que vous êtes arrivé main dans la main ? – questionna innocemment Mme Granger.
– Ça… euh…
– Main dans la main ? – M. Granger examina Ron des pieds à la tête – bien, je vois que vous sortez déjà ensemble… c'est bien… mais je te surveilles, jeune homme…
– Papa – demanda Hermione – Ron est très bien. Te souviens tu de ses parents ? En fait, le père de Ron nous avait défendu au Chemin de Traverse…
– Ahhh… c'est vrai, mais de toute façon ¬¬
– Tu excuseras mon mari, Ron, mais il est très possessif avec sa perle.
– Vous n'avez pas à vous excuser, je le comprends parfaitement. – se tranquillisa Ron.
– Bon, asseyez–vous, asseyez–vous… l'inspection est terminé – sourit Mme Granger.
Le couple obéit et s'assit face au couple Granger.
– Hermione, dis nous tout, tu nous as dit que tu avais des nouvelles bouleversantes. – Mme Granger regarda sa fille avec suspicion.
– Ah… euh… oui… je ne sais pas comment le dire…
– Est–ce qu'il se passe quelque chose ? – M. Granger s'alarma. – On t'a blessé ? C'EST LUI ?
– Non, non, non, papa ! – Hermione respira un bon coup – c'est que… apparemment… selon les médecins et le test que j'ai fait… je serais enceinte…
M. et Mme Granger faillirent tomber à cause de la surprise et Ron, de son côté, était aussi anéanti.
– "Je croyais qu'on leur dirait en premier pour le mariage" – lui murmura le rouquin.
– "Le pire en premier" – lui souffla–t–elle avec un sourire.
– TU ES ENCEINTE ? – M. Granger se mit debout, furieux – Pour son bien, dites moi que ce jeune homme est le père !
– Oui, Ron est le papa…
– Enceinte ? Ah, ma fille, avec tous les moyens contraceptifs qu'il y a… d'abord vous auriez dû attendre de vous marier…
– Henriette, ne l'incites pas ! Comment peux–tu être enceinte, sans te marier ?
– Papa… ce n'est pas quelque chose que nous avions prévu…
– ¬¬… ÇA C'EST EVIDENT !
– Mais nous voulons quand même ce bébé… et en plus, vous m'avez toujours dit que vous vouliez avoir des petits–enfants… Qui vous comprend ?
– Bon, ça c'est vrai, Alan, on ne devrait pas se plaindre… elle a un compagnon… ça aurait été mauvais si ça avait par ses méthodes moderne d'insémination…
M. Granger s'assit à nouveau, tentant de se calmer.
– Mais c'est une enfant, Henriette… elle est trop jeune pour être maman…
– Alan Granger, ou tu as besoin de changer les verres de tes lunettes ou tu dois arrêter de regarder Hermione avec des yeux de papa surprotecteur… ce n'est plus une enfant… c'est une femme, il est temps qu'elle forme sa propre famille…
– Mais… il me semble que c'était hier que je l'emmenais en primaire… Tu te souviens? Avec sa robe bleu, et ses collants noirs… et son petit ruban bleu…en disant qu'elle ne serait pas comme les autres fillettes, et qu'elle mettrait ce qu'elle voudrait, même sans assortir les couleurs… et ce jour–là, elle a fait une composition…
Mme Granger s'approcha de son mari, en souriant, tandis qu'Hermione échangea des regards avec Ron.
– Ton père va bien ?
– Il tardera un peu… il prend toujours comme ça les nouvelles…
– Toujours ?
– Oui… la dernière fois qu'il la fait, c'est quand j'ai décidée de déménager… Il a duré, facilement, une demi–heure, se rappelant d'évènements de mon enfance… il vaut mieux le laisser s'épancher…
Ron observa son futur beau–père, qui nia de la tête, en montrant à son épouse une photo qui était dans un cadre argenté, qui dit seulement 'elle a beaucoup grandi'.
§§§§§§§§§§§§§§§ Flash back §§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
– Papa…
– Bonjour, princesse, où vas–tu ?
– Ahh… nulle part, je voulais parler avec toi et maman…
– HENRIETTE, VIENS ICI ! HERMIONE VEUT NOUS PARLER !
Mme Granger arriva dans le bureau.
– Qu'est–ce qui se passe ? J'ai des biscuits au four, et je n'ai pas envie qu'ils brûlent, alors j'espère que ce soit rapide…
– Qu'est–ce qui se passe, Hermione ?
– Eh bien… c'est que… j'ai 18 ans… et je crois que…
– Quoi ?
– Il est temps que je déménage… que je sois indépendante…
– QUOI ?
– C'est bien pour toi, ma fille, j'ai besoin de l'espace de ta chambre – sourit Mme Granger.
– Henriette ! Ma fille… Tu es une enfant ! Tu ne peux pas déménager !
– Alan, elle a déjà 18 ans… tu ne peux pas l'enfermer pour toujours…
– Mais… il me semble que c'était hier sa première journée à la maternelle, tu t'en souviens ? Avec sa salopette bleue… et ses couettes tenus par des petits rubans… elle a reçu une étoile comme prix ce jour–là…
Mme Granger soupira, et Hermione se mit à lire quelque chose pendant que son père finissait avec ses souvenirs.
– … et c'est là qu'est tombé sa première dent de lait… si petite, ça nous a surpris…
A ce moment–là une sonnerie retentit dans la maison.
– Oh, les biscuits sont prêts ! – Mme Granger se mit debout – continue, mon cœur, je t'écoute…
Mme Granger sortit, laissant son mari avec ses souvenirs, et Hermione en train de feuilleter un livre.
– … et le petit chien nous a suivi, notre petite pensait que lorsqu'on a dit qu'il s'était perdu, c'était parce que tous les chiens allaient se perdre, ç'était si adorable, et en plus…
Hermione regarda son père et nia de la tête. Il en avait pour longtemps.
§§§§§§§§§§§§§§§§§§ Fin flash back §§§§§§§§§§§§§§§§
– Eh bien, on n'a pas autant de temps – dit Ron en entendant l'histoire d'Hermione – on doit leur parler du mariage…
– LE MARIAGE ? – M. Granger se mit debout – TU VAS TE MARIER AVEC CE JEUNE HOMME ?
– Son nom est Ron, papa ¬¬ – se plaignit Hermione.
– Tu vas te marier ? Ma fille, c'est merveilleux, félicitations ! J'ai cru que tu allais rester vieille fille !
– ¬¬… maman…
– Toi, tu joues toujours les entremetteuses pour ta fille ! Elle se marie, et nous sommes les derniers à l'apprendre ! Et qui est ce jeune ? Je ne le connais pas, je ne sais pas de quelle famille, il provient ! Et si c'était un voyou ?Qu'est devenue la bienséance de demander ta main en mariage ? Voyons voir, dis–moi !
– Papa, ça ce sont de vieilles traditions…
– Ces traditions ne seront jamais vieilles !
– Allez, mon cœur, tranquille… Tu devrais être content qu'elle nous avertisse, la connaissant, elle avait sûrement prévu de nous le dire par carte quand ils se seraient mariés…
Hermione sourit timidement, sa mère la connaissait très bien.
– Et je ne vois pas de bague à ton doigt, qu'elle sorte d'engagement c'est ça ? – M. Granger regarda Hermione fixement.
Hermione chercha autour de son cou et montra son collier en argent.
– C'est un collier de fiançailles – sourit–elle.
– ¬¬… Alors c'est vous qui allez rompre la tradition de la famille Granger de demander décemment les dames en mariage ? Avoir vu une chose pareille !
– Alan…
– Non, Henriette ! Un collier de fiançailles ? Où as–tu entendu ça ?
Hermione s'approcha de son père et lui prit les mains.
– Papa… je l'aime… et je n'aimerai pas voir qu'il ne te plait pas… Tu te souviens quand tu m'as dit que tu ne plaisais pas à grand–père ? Tu veux que Ron vive ça aussi… ?
M. Granger observa Hermione avec compréhension.
– Bien sûr que non… ça se voit que c'est un jeune homme très bien… mais tu es mon unique fille… et maintenant tu es enceinte… tu vas te marier, et tu nous oublieras… on sortira de ta vie… Tu as toujours été qu'à nous, et savoir que maintenant on devra te partager…
– Papa…
Hermione embrassa son père avec force.
– Vous ne me perdrez pas, au contraire… tu as gagné une famille plus grande… je parie que vous vous entendrez bien avec les parents de Ron… et vous aurez un petit–fils à gâter…
M. Granger embrassa le front de sa fille.
– Bienvenue dans la famille Granger, jeune homme – sourit M. Granger, se séparant d'Hermione et enlaçant Ron.
– Merci, monsieur…
– Ne sois pas timide, dis moi papa… j'ai toujours voulu avoir un fils, tu sais ? Maintenant, tu seras comme le fils que je n'ai jamais eu…
Mme Granger enlaça Hermione, avec tendresse.
– Félicitations, ma fille… on t'aime.
– Je sais maman…
– Bien, et pour quand est prévu l'évènement ? – demanda M. Granger, en s'asseyant à nouveau.
– Nous ne l'avons pas encore décidé – sourit Hermione.
– Parfait ! Ça nous laisse le temps de réserver 'Le Paradis des Fleurs' … c'est difficile de l'obtenir si tu n'as pas les contacts adéquats mais je crois que je peux y arriver… – M. Granger sourit amplement.
– C'est vrai ? 'Le Paradis des Fleurs'?... Papa, ça serait génial !
Ron observa Hermione avec perplexité et M. Granger parut le remarquer.
– C'est un grand endroit, où les fleurs poussent toujours et une très belle cascade fait l'ensemble parfait… Hermione a toujours rêvé de se marier là–bas…
– Oui… mais c'est aussi la décision de Ron – ajouta la jeune femme de façon sensé.
– Où tu as envie, ça sera bien, mon amour… et en plus si tu as toujours rêvé de te marier là–bas... je veux que ce soit le jour le plus spécial de ta vie…
Hermione le regarda, émue, et elle ne put éviter les larmes d'émotion.
– Merci, mon cœur – Hermione lui fit un tendre baiser sur les lèvres.
– Ahh, l'amour – Mme Granger regarda le couple, émue – alors il est temps que tu parles avec tes amis, mon cœur, pour les aviser que notre fille va se marier…
– Oui, tu as raison…
– Vous restez mangé, ma puce ?
– Non, maman… nous avons encore la famille de Ron à avertir…
– Apparemment, nous ne sommes finalement pas les derniers avertis – Mme Granger leur fit un clin d'œil.
– :o)
– Ça nous fait plaisir ma puce, et souviens–toi de nous avertir pour la date pour confirmer aux amis de papa…
– Oui, maman…
– Bon, allez–y, allez–y… parce que je veux organiser un repas avec toute la famille… ça sera génial. – Mme Granger commença à imaginer toute l'histoire.
– Ah... oui maman…
M. et Mme Granger raccompagnèrent Ron et Hermione, et les embrassèrent pour les saluer.
– On t'appellera pour fixer la date, Hermione ! – lui dit sa mère.
– Maman, tu n'as pas besoin de crier ¬¬
– C'est pour que tu l'enregistres mieux…
Hermione embrassa à nouveau son père.
– Merci, papa…
M. Granger sourit, en les voyant partir.
– Là–bas va notre bébé, Henriette…
– Tu veux dire notre petite femme… Tu peux le croire que l'on va être grands–parents ? Moi qui parait si jeune…
– Les années ne passent pas pour toi, mon amour :o)
– ¬¬… Bien que tu te moques…
– Ce n'est pas de la moquerie…
M. et Mme Granger sourirent et entrèrent à nouveau chez eux, en assimilant les grandes nouvelles qu'ils avaient reçues. Ils avaient crus que ça allait être une journée ordinaire de leur vie… et maintenant ils étaient grands–parents et ils avaient déjà un beau–fils.
– Ron, où va–t–on ? – demanda Hermione.
– Je ne peux pas t'emmener par Poudre de Cheminette au Terrier… Ça peut faire du mal au bébé.
– Et… ?
– Toi, ne t'inquiètes pas, on y arrivera, c'est ce qui est important… Très sympa tes parents…
– Oui… je suis navrée pour ce qui s'est passé.
– Tu n'as pas à l'être… Je comprends ton papa… Uniquement d'imaginer que mon unique fille apparaisse avec un parfait inconnu… ¬¬… grrrr… si on a une fille, elle restera enfermé jusqu'à l'age de 40 ans.
– nn'… euh… bien sûr, mon amour… Tu l'as déjà dis à ta mère ?
– Non… Si tu as surpris tes parents, je le ferais aussi avec les miens…
Le couple continua de parler du mariage, en pensant aux dates possibles, jusqu'à ce que finalement ils arrivèrent au Terrier. Il paraissait être dans un total silence.
– Peut–être que tes parents ne sont pas là – dit Hermione.
– Non, c'est pour ça que j'ai voulu venir à cette heure–ci, c'est le moment où ils sont là tous les deux… c'est bizarre…
Ron ouvrit la porte et ils entrèrent tous deux, en voyant tout extrêmement calme.
– C'est bizarre… Maman ? Papa ?
Après quelques minutes de silence, ils entendirent des bruits de pas proches.
– RONALD WEASLEY !
Hermione et Ron regardèrent en direction de la cuisine, d'où Mme Weasley sortit totalement furieuse, avec une poêle à la main. Derrière elle, M. Weasley sourit, en suivant sa femme.
– TU TE DÉCIDES ENFIN À APPARAÎTRE ! Quand pensais–tu me rendre visite et m'annoncer les nouvelles ?
– Maman, je…
– Pas de 'Maman, je…', tu es un ingrat ! – Mme Weasley se tut et regarda Hermione – Hermione, ma belle, assied–toi, repose–toi, ce n'est pas bon pour le bébé que tu sois trop longtemps debout… Aide–la, Arthur !
– J'y vais, chérie :o) …
M. Weasley accompagna Hermione et tous deux s'assirent dans la salle à manger.
– Voilà, comme ça c'est mieux, ma belle, comment vas–tu ? Les années ne passent pas pour toi, tu es très belle.
– Merci, Mme Weasley, je dis la même chose pour vous…
– Pas de Mme Weasley, appelle–moi maman Molly, comme toutes mes brus… quoique pour être sincère, tu es celle qui je préfère, ma belle…
– C'est très aimable… :o)
– QUOI ? COMMENT ES–TU AU COURANT DE TOUT ÇA ?... – Ron regarda sa mère, surpris. – Ginny… Est–ce qu'elle ne peut rien garder ?
– NE DIS RIEN DE TA SŒUR ! Si ce n'était pour elle, je n'aurai pas su que tu allais te marier et que je serai grand–mère ! Et qu'Hermione est la future mariée ! HERMIONE ! Quelle sorte de fils ingrat es–tu ? Tu sais que je m'inquiétais que tu ne trouves pas la bonne avec toutes ces petites amies que tu as eues…!
– Maman…
– Pas de maman qui tienne ! Il est trop tard, jeune homme ! Tu sais parfaitement que j'ai toujours pensé qu'Hermione et toi vous feriez un couple parfait ! Te souviens–tu quand tu m'as écrit et tu m'as dit qu'elle irai avec un autre au bal de Poudlard ?...
– Maman… – Ron commençait à perdre patience en voyant son intimité révélée.
– Et ensuite, avec cette histoire qu'elle était la petite amie d'Harry ! Une confusion totale ! Et tout ça pour que tu sortes avec ces filles, qui ne te laissaient rien de bon ! Et maintenant, que tu trouves la femme de tes rêves et qui nous plaît à tous, tu le caches ! Quelle sorte de fils es–tu ?
– MAMAAAAN! Si tu es déjà au courant, peut–on éviter ce scandaleet peux–tu éviter de me ridiculiser devant ma future femme, s'il te plaît ?
Mme Weasley le regarda avec un certain agacement, mais acquiesça légèrement.
– Très bien, je le garderai pour plus tard… Hermione, ma belle !
Mme Weasley courut vers Hermione et l'embrassa affectueusement.
– Que c'est bon de te revoir par ici, et que tu reviennes à mon Ron par le bon chemin…
– Maman ¬¬
– Oui, oui, très bien… Et comment te sens–tu, ma fille ?
– Très bien et heureuse… merci madame…
– Ah ah ah – la réprimanda Mme Weasley.
– Je veux dire maman Molly… ça me fait très plaisir de vous revoir à nouveau.
– A nous aussi – interrompit M. Weasley – enfin, nous aurons un contact plus direct avec une famille moldue.
– Arthur – soupira Mme Weasley – Et à quelle date est prévue la cérémonie ?
– Nous ne savons pas encore – dit Ron, en s'asseyant à côté d'Hermione. – je voulais te surprendre et le surpris ça a été moi.
– Oui, Ginny m'a tenu au courant de tout… Même, la raison pour laquelle tu es partie, Hermione, ça dû être très dure pour toi…
– Mais maintenant ça a été compensé, madame… maman Molly… et je suis très heureuse.
– Ça fait plaisir, ma fille… Et ça vous enchantera de savoir ça… 'Magie de l'amour' est disponible quelque soit la date que vous choisirez…
– Oh, oh – s'alarma Ron.
– Magie de l'amour ? Qu'est–ce que c'est que ça ? – demanda Hermione.
– C'est une salle de fête, c'est une tradition Weasley que tous se marient là–bas… nous, nous sommes mariés dans cet endroit et nos enfants aussi… C'est très beau… et comme Ron est le dernier membre de la famille qui n'est pas encore marié, ça sera très spécial…
Hermione regarda Ron avec accablement.
– Que se passe–t–il ? – demanda Molly en voyant la tête que faisait le couple.
– C'est que… on avait déjà dit aux parents d'Hermione que la cérémonie aurait lieu dans le monde moldu…
– Ah – Mme Weasley parut déçue – bien, oui… ça va… je suppose, c'est mon rêve de voir mon dernier fils se marier décemment selon la tradition Weasley… mais vous voulez m'ôter tout ça, ce n'est pas grave…
– C'est que… mes parents veulent inviter des moldus aussi… et ils ne savent rien du monde magique…
Mme Weasley sortit un petit mouchoir et commença à s'essuyer les larmes qui coulaient sur ses joues.
– Très bien, je comprends, je comprends… je suppose que je devrais voir comme mon dernier fils rompt la tradition Weasley… des générations se sont écroulés…
– Molly – Arthur tenta de la consoler – nos fils se sont mariés là–bas, qui a–t–il de mal que Ron ne le fasse pas ?
– C'est un Weasley ! Et il rompra la tradition. – sanglota Molly.
– Maman…
Hermione soupira, en serrant les poings.
– On fera la cérémonie de mariage là–bas, maman Molly…
– C'est vrai ? – Mme Weasley sourit amplement – Merci, ma fille ! Je savais que tu étais celle qui fallait pour Ron, et que tu allais le comprendre !
– C'est la tradition – sourit timidement Hermione.
– C'est vrai ! Ça sera magnifique, je le promets ! Tout sera divin ! Et je t'économiserai beaucoup de travail, avec ta grossesse, tu ne peux pas t'agiter beaucoup… je vais préparer le souper, et j'espère que vous restez… Viens Arthur, on va tout préparer.
– Oui, félicitions, jeunes gens – leur sourit M. Weasley – et à moi aussi tu dois m'appeler papa Arthur – M. Weasley fit un clin d'œil à Hermione.
– Je le ferai avec plaisir – sourit elle.
M. et Mme Weasley entrèrent dans la cuisine en laissant le jeune couple seul.
– Tu n'avais pas à le faire, Hermione…
– Ron, c'est une tradition… en plus, ta maman est devenue très triste… je suis sure que mes parents comprendront.
– Je l'espère…
– Tes parents ont mieux reçu la nouvelle que les miens… et ça m'a fait plaisir qu'ils la reçoivent comme ça…
– Bien sûr, ça n'a pas été une surprise… et tout ça à cause de cette bavarde de Ginny… elle verra quand je la verrai ¬¬…
– :oD
Le couple resta soupé avec M. et Mme Weasley, qui avaient de grandes idées pour le mariage.
Beaucoup de choses à préparer et toujours pas de dates de prévus, ça, c'était de l'ironie. Ils arrivèrent finalement à la maison et se reposèrent amplement après cette longue journée… Finalement, ils en avaient parlé à leurs parents… Maintenant, il ne manquait plus que fixer une date.
Le lendemain, Hermione se réveilla en pleine forme et très heureuse.
– Eh bien, on se lève de bonne humeur – exclama Alix, en la voyant entrer dans la cuisine, radieuse.
– En réalité, oui… Qui t'a ouvert ?
– Sûrement le fantôme ¬¬… Ron, bien sûr… Que veux–tu pour le petit–déjeuner ?
– J'ai envie de cuisine chinoise…
– Pour le petit–déjeuner ?
– Ne me juge pas. ¬¬
– Bien, bien… je vais la commander… Comment ça c'est passé avec vos parents, hier ?
– Très bien. Peux–tu le croire que le plus dur ça a été avec mes parents ?
– Un peu… tu es fille unique, et Ron a beaucoup de frères… c'était à prévoir…
– ¬¬ arrête de me soutenir… Au fait, je dois parler avec papa, peux–tu me passer le téléphone.
– Eh, je suis une fille belle, tu ne peux pas me donner des ordres comme ça :o)
– ¬¬U… Surmonte–le, Alix, le garçon ne voyait sûrement pas bien ou quelque chose comme ça.
– Tu brûleras en enfer ¬¬ – Alix passa le téléphone à Hermione de mauvaise foi.
– Quel délicatesse – sourit Hermione.
Hermione commença à taper le numéro, tandis qu'Alix cherchait le numéro du restaurant où elle commanderait de la cuisine chinoise.
Après quelques minutes de conversation, Hermione commença à s'attrister, ce qui fut remarqué par Alix.
– Oui papa… je sais ce que j'ai dit… papa, c'est une tradition de la famille de Ron… Bien sûr que vous aussi vous compter ! Non, papa… papa, ne va pas pleurer, s'il te plaît ¬¬… ne soit pas si mélodramatique… papa… oui, je comprends que vous vous soyez déjà fait des illusions… oui, je sais que vous vouliez inviter vos amis moldus… non… papa… mais papa… oui… très bien… au revoir.
Hermione raccrocha le téléphone en sentant une grande tristesse.
– Qu'est–ce qui se passe, Hermione ? Ce n'est pas bon pour le bébé que tu te mettes comme ça…
– Papa… c'est fâché pour toute cette histoire…
– Je t'ai dit qu'on ne devait pas annuler ça, on l'avait déjà dit à tes parents…
Les filles se retournèrent et virent Ron qui entrait dans la cuisine et qui s'assit face à Hermione.
– Mais ta mère rêvait que notre mariage soit là–bas…
– Tes parents nous ont suggéré l'endroit en premier…
– Quel est le problème ? – demanda Alix, tandis qu'elle tapait le numéro du restaurant.
Le couple lui expliqua en gros le dilemme.
– Si on ne le fait pas avec tes parents, ils me haïront à vie. – se plaignit Ron.
– Et si on ne le fait pas avec tes parents, ils se sentiront très tristes… je ne peux pas leur faire ça.
– Et pourquoi vous ne le faites pas dans les deux endroits ? – suggéra Alix.
– Quoi ? De quoi parles–tu?
– Eh bien, oui… Tu vois, ici, on fait les mariages civils et ensuite à l'église… Pourquoi ne faites–vous pas un mariage moldu et un autre magique ? Comme ça, vos parents seront heureux et vous pourrez inviter tout le monde sans exception…
Hermione et Ron se regardèrent, souriant.
– Quel bonne idée, Alix ! – la félicita Hermione.
– Nous, les filles belles, nous sommes très intelligentes :o)
– ¬¬'… Il faut combien de temps pour surmonter ça, Alix ?
– Laisse–moi en profiter…
– Ok… maintenant, tout ce qui manque c'est une date – dit Hermione.
– Vous en avez une en tête ?
– Non…
– Moi, j'en ai une… 16 mars…
– 16 mars ? Pourquoi le 16 mars ?
– Eh bien… c'est une date spéciale pour moi…
– C'est vrai, tu as dis que tu avais deux dates spéciales – sourit Alix – Qu'est–ce qui la rend si spécial celle–là ?
– Mon amour, tiens compte du faite que pour cette date, j'aurai déjà huit mois de grossesse…
– Je sais… mais j'aimerai beaucoup que ce soit à cette date–là…
– Bien… je ne crois pas que ça soit un grand inconvénient, Hermione…
Hermione haussa les épaules.
– Oui, je suppose que ça va… on pourrait faire une des cérémonie le matin et l'autre le soir… Pour que toutes deux soit à la même date…
– C'est parfait ! – célébra Alix.
– Mais tu ne t'échapperas pas si facilement, mon amour. Qu'est–ce qu'il a de spécial le 16 mars ?
– Je vais vous laissez seuls – sourit Alix.
– Non, ce n'est pas nécessaire, Alix, après tout, c'est comme si tu étais de la famille… et tu peux le savoir…
– Mon dieu ! Merci !
– Ne change pas de thèmes, Ron, et raconte nous ce qu'à de merveilleux cette date ¬¬…
– Bien… cette date est…
Ron commença à narrer aux jeunes femmes, qui l'écoutaient avec beaucoup d'attention, la particularité de cette date.
A suivre…
Surprise surprise deux chapitres pour le prix d'un aujourd'hui. Si vous voulez en savoir plus lire commentaires fin chapitre 18.
