Disclaimer : Rien n'est à moi, les persos sont à J.K. Rowling et l'histoire est à Danyliz.

Chap. 18. "C'était un 16 mars…"

Hermione et Alix observèrent fixement Ron, qui ne savait pas comment commencer son histoire.

– Mon amour – pressa Hermione – Tu vas nous raconter ou nous sommes juste en train de voir la vie qui nous échappe ?

– Moi, je dois aller avec Elian, alors si tu te dépêches je ne me fâche pas. :o)

– C'est que… vous penserez sûrement que c'est idiot…

– Eh bien, si tu ne nous le dis pas, on ne le pensera pas. – sourit Hermione.

– Ça, ce n'est pas une option, Hermione, moi, je veux savoir ¬¬ – réprimanda Alix.

– Très bien… mais n'allez pas vous moquer…

– Non, on te le promet – dit Hermione.

– Eh, ne promet pas pour moi, si je trouve ça drôle, je rirai – réitéra Alix.

– ¬¬… ne sois pas comme ça… les filles très belles ne sont pas méchantes.

– ¬¬… très drôle.

Ron soupira.

– Bon, je vous le dirai… mais ne riez pas ¬¬

– On t'a déjà dit que non… quel manière de créer des mystères, Ron…

– C'était un 16 mars… durant la quatrième année à Poudlard…

– A Poudlard ? J'étais toujours là…

– Oui, je sais…

– Eh bien qu'est–ce qui s'est passé ? Hermione s'est mis toute nue ou quelque chose comme ça ?

Ron et Hermione observèrent Alix, étonnés.

– Tu en fais tout un mystère, Ron, je préfère vous donner mon final. :o)

– ¬¬… comme je disais… dès que je me suis levé ce matin–là, j'ai su que quelque chose allait arriver…

– Une planche t'est tombée dessus ?

– Alix! ¬¬

– Pardon, pardon P

§§§§§§§§§§§§§§§ Flash back §§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

– Lève toi, Ron, on va être en retard.

– J'arrive… Harry, je suis pas en forme… je crois que je suis malade.

– Tu seras encore plus malade lorsque Rogue nous donnera un double devoir pour arriver tardive… Allons–y !

Ron se leva un peu abattu. Il avait un pressentiment bien qu'il ne savait pas s'il était bon ou mauvais.

Une fois prêt, Harry et Ron descendirent à la Grande Salle… et Ron sentit que l'air lui échappait. Hermione était là… Qu'est–ce qui lui arrivait ? C'était son amie de toujours ! Pourquoi alors il était nerveux face à elle ?

Ils s'assirent et la jeune fille leur sourit amplement.

– Vous arrivez tard…

– Dis–le au dormeur qui est à côté de moi.

– Je me sentais mal, et même comme ça tu m'as obligé à venir ¬¬

– Tu te sens mal, Ron ? C'est vrai ?

Hermione mit sa main sur le front de Ron pour lui prendre la température. Elle ne remarqua pas que le rouquin avait rougit totalement, mais Harry oui.

– Tu n'es pas chaud…

– Demande à nouveau – se moqua Harry.

– Tais–toi !

Hermione les regarda avec perplexité.

– Peu importe, je ne crois pas que tu es de la fièvre, Ron, mais tu devrais aller voir Mme Pomfresh au cas où…

– Je n'ai envie d'inquiéter personne, ce n'est probablement rien.

– Rien, rien, il vaut mieux qu'on s'en assure. Je peux t'accompagner pendant une des pauses, si tu veux…

– Bon…

– Je dois y aller, la bibliothèque doit être pleine à cette heure–ci, alors je dois profiter de m'y glisser et de laisser ces livres que j'ai oublié de rendre hier… On se voit en Potions !

Hermione s'éloigna de la Grande Salle et Ron ne put la quitter du regard. Elle était jolie quand elle s'inquiétait.

– Ron, passe–moi le beurre, tu veux bien ?

Ron n'entendit rien.

– Ron… RON ! La Terre appelle Ron !

– Quoi ? Quoi ? Quoi ?

– Que tu me passes le beurre, mon amour – Harry rit doucement.

– ¬¬… Pourquoi m'appelles–tu comme ça ?

– Allez, Ron, c'est évident que notre amie Hermione te plaît… et je te comprends, durant le bal, elle était sensationnelle.

– EH ! ¬¬

– Quoi ? Je ne fais que dire la vérité…

– Hermione ne me plaît pas – se défendit Ron, en mangeant une tartine de confiture.

– Si tu le dis, passe–moi le beurre, ça fait une demi–heure que je te l'ai demandé…

– Pourquoi crois–tu qu'elle me plaît ? Est–ce que j'ai fait quelque chose pour le prouver ?

– Non, voyons, tu es juste le plus évident et jaloux de tous, maintenant est–ce que tu me passerais le beurre ?

– Mais elle ne me plaît pas… il vaudrait mieux que j'éclaircisse ça avec elle, au cas où elle penserait qu'elle me plaît…

– Ok… le beurre ?

– Non, mieux vaut que j'y aille maintenant. Pourquoi attendre ?

Ron se mit debout et s'éloigna aussi de la Grande Salle, laissant Harry, seul.

– Ce qu'il est obstiné… Eh Seamus ! Tu peux me passer le beurre ?

– Je suis désolé, Harry, il y en a plus.

– ¬¬… ce n'est pas mon jour de chance.

Dans la bibliothèque, Ron vit beaucoup de filles à une table, apparemment agacées.

– Qu'est–ce qui leur arrive ?

Il chercha du regard Hermione et lorsqu'il la trouva, il sentit comme si le sol s'ouvrait sous ses pieds.

Elle était avec ce Viktor Krum… Cet idiot… Que faisait–elle avec lui ? Et elle paraissait très heureuse, elle souriait bêtement… Elle demandait à grands cris qu'on la sauve de cette discussion avec ce crétin… Il ne pouvait pas l'abandonner, c'est son amie.

Ron s'approcha d'eux et prit Hermione par le bras.

– Ron, qu'est–ce qui se passe ?

– On y va, c'est l'heure du cours de potions…

– Vas–y devant, je discute avec Viktor.

– Ça doit être MAINTENANT.

– Pourquoi ?

Ron devint nerveux.

– Parce que… euh… parce que… Harry…

– Il est arrivé quelque chose à Harry ? Il va bien ?

– Oui, mais… – Ron sembla y repenser – non, il m'a demandé de te chercher…

– Alors allons–y ! Je suis désolée, Viktor, on continuera plus tard notre conversation…

Hermione n'attendit même pas la réponse de Viktor et sortit en courant jusqu'aux cachots. En y arrivant, elle vit Harry très calme, qui se plaçait dans les rangs de derrière.

– Harry ! Qu'est–ce qui se passe ? Tout va bien ?

– Euh… oui…

– Tu es sûr ?

– Je n'ai pas pu manger mes tartines avec du beurre, si c'est ce qui t'inquiète. – Harry la regarda, étonnée. – Tu vas bien ?

– Oui… mais Ron m'a dit… Ron…

– Que se passe–t–il avec lui ?

– Ton ami m'a leurré pour que je laisse Viktor à la bibliothèque…

Ron s'approcha avec un grand sourire.

– Comment as–tu pu me faire ça, Ron ? – réclama Hermione – On ne joue pas avec ça, j'ai cru qu'Harry était en danger !

– Je t'ai dit que non… il m'a seulement demandé de te chercher, n'est–ce pas Harry ?

– Quoi ?

– Ne le met pas, le pauvre, dans cette histoire ! Comment as–tu pu… ? J'étais avec Viktor !

– Tu lui passais des informations interdites…

– Encore avec ça ?

– Je suis navré d'interrompre vos discussions amoureuses – interrompit le professeur Rogue avec une voix calme – mais j'aimerai donner mon cours, si ce n'est pas trop demandé… 10 points en moins pour Gryffondor et si vous continuer à raconter votre vie privée dans ma classe, ça en fera 50… maintenant asseyez–vous.

Hermione foudroya Ron du regard et se dirigea à côté d'Harry. Elle ne parla pas du tout à Ron et sortit du cours de Potions, seule.

– Ah, Ron… cette jalousie ne te mène nulle part.

– Ne continue pas avec ça, Harry ¬¬

– Moi ? C'est toi, qui l'éloignes !

– Elle devrait être avec moi et non pas avec celui–la !

Harry observa Ron, surpris.

– Je crois que tu devrais lui dire ça à elle.

– Je n'arrive pas à croire ce que j'ai dit… elle est seulement notre amie…

– Pour moi, oui… mais il est évident que pour toi non…

– Merci pour ta clairvoyance ¬¬

– Quand tu veux :o)

Hermione s'approcha des jeunes hommes ce qui rendit Ron excessivement nerveux.

– Prêt ? –demanda la jeune fille à Ron.

– Moi ? Prêt ? Que veux tu dire avec ça ? C'est Harry !

– Eh! ¬¬

Hermione les regarda, perplexe.

– Je ne sais pas de quoi vous parler, mais je demandais si tu étais prêt pour aller à l'infirmerie.

– A l'infirmerie ?

– Oui, tu te souviens ? Je t'ai dit que j'allais t'accompagner à la pause…

Ron et Harry échangèrent des regards. Bien que fâché avec lui, la jeune fille s'inquiétait de son bien–être.

– Ce n'est pas nécessaire – soupira Ron – je vais bien.

– Je ne te demandes pas si tu veux y aller, Ronald Weasley, tu vas y aller, point final – Hermione le regarda durement.

– ¬¬… Tu ne vas pas me donner des ordres à moi…

Ron observa Hermione et son regard strict.

– En y réfléchissant bien, ça ne me ferait pas de mal d'y aller. :o)

Ron et Hermione se dirigèrent vers le château, tandis qu'Harry ébaucha un sourire.

– VOUS M'INVITEZ AU MARIAGE ! – leur cria–t–il avant que les deux jeunes gens entrent dans le château.

– Qu'est–ce qu'il a dit – demanda Hermione, qui n'avait pas entendu.

– Rien… ignore–le…

Les jeunes gens restèrent en silence, même lorsque Mme Pomfresh examina Ron.

– Vous semblez ne rien avoir, M. Weasley, mais par précaution… prenez ces pilules…

– Madame Pomfresh, si…

– Nah nah nah… prenez–les et ne discutez pas.

– Oui…

– Vous pouvez y aller...

Hermione et Ron sortirent de l'infirmerie.

– J'espère que tu te sentiras mieux – Hermione fit demi–tour.

– Hermione – Ron lui prit le poignet et la fit retourner.

– Qu'est–ce qui se passe ?

– Je suis navré…

– Quoi ?

– Je suis navré… je n'aurai pas dû t'interrompre lorsque tu étais… avec Krum…

Hermione le regarda suspicieusement.

– Allez, Ron… c'est bon, il n'y a pas de problème… seulement parce que j'avais du mal à comprendre ce qu'il voulait me dire nn'

Ron regarda le sourire d'Hermione et il se sentit l'homme le plus heureux de la terre. Elle était belle… Comment ne s'en était–il pas rendu compte avant ?

– Il vaudrait mieux qu'on aille en Botanique…

– Oui…

Ron passa toute la journée à observer Hermione. La jeune fille, qui était plongée dans ses livres ou ses devoirs, ne s'était même pas rendue compte de ça, mais Harry, qui connaissait très bien son meilleur ami, savait qu'il s'était rendu compte de ses sentiments.

– Je vais me coucher – annonça Hermione – je veux être bien reposée, demain matin, pour le cours de Métamorphoses, ça sera génial, vous ne croyez pas ?

– Oui… très belle – soupira Ron.

– Quoi ?

– Qu'effectivement, très intéressant – tenta de corriger Harry.

– Ah… bien, mieux vaut que vous vous reposiez aussi, hein ?

– Oui, bonne nuit, Hermione.

– Bonne nuit…

La jeune fille disparue dans les escaliers, en étant observée par ses amis.

– Roméo, réveille–toi – Harry secoua Ron.

– Quoi ? Quel Roméo ?

– Ha ha ha… Ron, eh bien, ça t'es tombé dessus fortement…

– Quoi ? A moi ? Bien sûr que non !

– Eh Ron !

Harry et Ron virent Seamus et Dean qui s'approchaient.

– Raconte, Ron, qu'as–tu en tête, hein ?

– Oui, depuis quand Hermione te plaît ?

Ron rougit jusqu'à la racine de ses cheveux.

– Pourquoi vous dites ça ?

– Regarde, Ron… preuve A… cet tête d'idiot que tu as…

– Ou c'est de l'amour… ou nous ne l'avons jamais remarqué – se moqua Dean.

– Et preuve B… mon questionnaire d'Histoire de la Magie…

Seamus tendit une feuille de parchemin à Ron, qui la déplia et la lut à haute voix.

Qui as été le plus célèbre des alchimistes ?

Hermione Granger

En quelle année fut promue la loi moldue de défense des ruelles ?

Le 19 septembre d' Hermione Granger

Comment fut appeler le premier objet qui fut transmis de manière illégal avec de la magie ?

Hermione Granger

Ron arrêta de lire, niant de la tête. Comment avait–il fait autant de sottises en une seule journée ? Ça devait être une espèce de record.

– Et c'est comme ça touuuut le questionnaire, Ron – Seamus le regarda avec espièglerie.

– Eh Seamus, L'anniversaire d'Hermione n'est pas le 19 septembre ?

– C'est exact, Dean, et regarde Ron, je n'aurais pas d'objection avec tes réponses si je savais que le professeur Binns les trouverais correct…

– Je suis désolé, Seamus… je vais le refaire…

– Ron, bouge–toi sinon on va te la chourer – conseilla Dean.

– Ce Viktor Krum ne va pas par quatre chemins – appuya Seamus.

– Merci…

Dean et Seamus partirent vers les dortoirs, tandis qu'Harry continua de rire de son ami.

– C'est bon Harry… Ne te moque pas aussi…

– Ron, je n'avais jamais pensé te voir comme ça… et encore moins pour Hermione…

– Moi–même, je le niais… mais, tu sais ? Depuis la première fois que je l'ai vu… quelque chose de spécial à surgit en moi… elle est la femme de ma vie, Harry…

– Ron, Ron, ne crois–tu pas que tu te précipites un peu ?

– Non, Harry… je t'assure… nous sommes destinés à être ensemble… et un jour nous nous marierons.

– Bien sûr…

– C'est sérieux ! Bon… je ne peux pas l'assurer… mais ce qu'effectivement je te dis… je l'aime… et je l'aimerai toujours…

– On va se coucher…

– Oui…

Ils partirent en direction de leurs dortoirs, mais Ron arborait un grand sourire. Il avait finalement admis qu'il aimait Hermione… après l'avoir nié pendant 4 ans. Un nouveau futur viendrait avec ça, et ce jour–là était un jour spécial… c'était le jour où il s'est rendu compte que sa vie n'avait aucun sens sans Hermione.

§§§§§§§§§§§§§§§§§§ Fin flash back §§§§§§§§§§§§§§§§

– Et c'est pour ça que c'est spécial… parce que c'était un 16 mars que je me suis rendu compte que tu étais la femme de ma vie… que je t'aimerai toujours.

Ron, en se rendant compte du silence des jeunes femmes, leva la tête et Alix tenait un mouchoir tandis qu'Hermione le regarda, émue.

– Ron… je…

– C'est trop chou ! Mon dieu, pourquoi on en fait pas plus des comme toi ?

– Je suis unique – sourit Ron.

Hermione s'approcha de Ron et l'embrassa tendrement.

– Je t'aime – dit–elle dans un murmure.

– Moi aussi…

– Ça y est c'est devenu mielleux… je m'en vais, Hermione, je te vois demain pour les invitations et la robe…

– Oui…

– Ron, tu es un gentleman – sourit Alix – dommage que tes frères soient déjà marier.

:oD

Alix salua avec un mouvement de main et sortit, en laissant les amoureux avec leurs souvenirs. Hermione n'avait jamais pensé que cette journée avait eu quelque chose de significatif dans sa vie… alors c'est un 16 mars que tout avait commencé… un amour qui a surmonté des choses inégalables… et qui se maintiendra fort quelques soient les obstacles.

A suivre…

Et bien voilà encore deux chapitre en ligne, le prochain je ne sais pas trop quand je pourrais le poster car je déménage et je risque de ne pas avoir Internet pendant quelques temps. C'est pour ça que je vous en envoie deux chapitres aujourd'hui pour compenser. Mais promis je ferai tout pour vous envoyer le suivant au plus vite.

Bisous à tous et Merci encore beaucoup à tous mes charmants Reviewers. J'ai fait parvenir vos messages à l'auteur et elle est ravie que ça vous plaise autant.

Continues les reviews, ça me fait chaud au cœur.

Gaby B.