Disclaimer : Rien n'est à moi, les persos sont à J.K. Rowling et l'histoire est à Danyliz.
Chap. 21. "Shopping au Chemin de Traverse"
– Allez, George, dépêche–toi ! Tu veux bien ?
Katie marchait rapidement, c'est pourquoi George avait de la peine à la suivre.
– Excuse–moi, mais tout le monde n'est pas champion de marche à pied – se moqua George – Est–ce qu'on peut savoir pourquoi on va si vite ?
– On a beaucoup de choses à faire ! – soupira Katie – si tu n'avais pas insisté à rester encore un moment au magasin…
– Ce magasin, c'est notre gagne–pain, Katie – réprimanda George, avec un ton qui plutôt que de fâcher Katie, lui fit rire.
– Ne te fâche pas, George – sourit Katie – on a dit qu'on aiderai ta mère avec les préparatifs…
– Je ne comprends pas pourquoi, nous ne sommes pas ceux qui vont se marier…
– Hermione est enceinte, elle ne doit pas être trop submergée…
– C'est de notre faute à nous, s'ils ont mangé le dessert avant le plat principal… ? – George fronça les sourcils.
Katie observa le rouquin, étonnée.
– George, qu'est–ce qui se passe, je ne pensais pas que le mariage de ton frère te mettrait de si mauvaise humeur.
– Je ne suis jamais de mauvaise humeur – George fit claquer sa langue.
– Ouais… ça se voit…
Katie prit la main de George et l'observa avec perplexité.
– Quoi ? – demanda le rouquin.
– Eh bien… on dirai que tu n'es pas d'accord que Ron se marie… et ça m'étonne, parce que tu as toujours dit qu'ils ferait un couple rêvé avec Hermione Granger…
– Je sais…
– … et qu'il était temps qu'il se stabilise…
– Je sais…
– … et que s'il ne se dépêchai pas, il resterait toute sa vie seul…
– JE SAIS !
– nn'… alors ?
– C'est juste que je ne m'étais pas rendu compte de combien de temps était passé…
– De quoi parles–tu ?
– C'est une bêtises, oublie – George nia de la tête.
– Mmm… très bien…
Katie sortit une liste de son sac.
– On doit aller chez Madame Garder pour voir quel type de fleurs…
– Comment est–ce possible que mes sentiments ne t'importent pas ? – l'interrompit George, irrité.
– Si, ils m'importent – sourit Katie, en raturant quelque chose de la liste – les tulipes ne sont pas un bon choix… ce sont des fleurs moldus, et nous, nous sommes chargés des fleurs magiques.
– ¬¬… on ne dirait pas… – George continua de se plaindre.
– Mon cœur, je t'ai demandé clairement s'il te passait quelque chose, et tu m'as dit d'oublier… peut–être les Queshias (N/T je ne sais pas si c'est inventé ou pas mais je ne sais pas du tout à quoi ça ressemble) seront parfaites pour les centres de tables.
– Mais tu aurais dû continuer à insister…
– Mon amour… Que t'arrive–t–il ? – demanda à nouveau Katie, en souriant.
– Il est peut–être temps que nous ayons des enfants – dit George tranquillement.
– QUOI ? – Katie faillit tomber sous le choc – George, ce n'est pas drôle ¬¬
– Je ne plaisante pas…
– Mais… Pourquoi ? C'est–à–dire, tu as toujours dit qu'on avait encore le temps…
– Oui… mais ça, je l'ai dit lorsqu'on s'est mariés… et ça fait déjà 8 ans…
Katie soupira.
– Le temps est passé très vite, George… on dirait que c'était hier lorsqu'on s'est rencontré à nouveau ici, au Chemin de Traverse… Tu t'en souviens ?
– Comme si ça avait été hier…
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– George ? George Weasley ?
George observa minutieusement la jeune fille qui était devant le comptoir. Blonde, yeux bleus, de tailles moyenne… ça devait être Katie Bell, une ancienne camarade de Poudlard, et également poursuiveuse de l'équipe de Quidditch de Gryffondor.
– Katie ! Comment vas–tu ?
– Plutôt bien, je dois dire… eh bien, je vois que vous avez enfin pu ouvrir votre magasin de farces et attrapes... ça me fait plaisir. – sourit Katie.
– Et toi, que fais–tu par ici ?
– Je viens acheter le matériel pour Poudlard… pour ma sœur :o)
– Kenya va déjà aller à Poudlard, si vite ?
– Oui… Eh ! Tu te souviens d'elle…
– Tu te plaignais toujours d'elle dans les vestiaires…
– Mais je ne pensais pas que tu faisais attention à ce que je disais nn'…
George observa Katie avec perplexité…
– Eh… tu m'as appelé George…
– Quoi, tu n'es pas George ?
– Oui… mais la plupart des gens ont du mal à nous différencier, ils me confondent toujours avec Fred…
– Eh bien… j'ai une très bonne vue… en plus ça, ça aide…
Katie signala sous la robe de sorcier de George, où on pouvait voir un pull avec un grand 'G' dessus.
– nn'… j'avais oublié que je l'avais mis…
– Et comment va Fred ?
– Bien… il sort avec Angelina Johnson.
– Quoi ? Tu plaisantes ? J'ai toujours pensé qu'Angelina était un peu trop sérieuse pour lui.
– Elle finisse toute par tomber devant le charme Weasley…
– Pas la peine de le dire, c'est pour ça que je suis rentré dans le magasin en premier. – sourit Katie.
Tous deux se regardèrent souriants mais un peu gênés aussi.
– B–bon… je crois que je dois partir, ma sœur doit m'attendre chez 'Ollivanders' – soupira Katie.
– Très bien… bon, ça a été un plaisir de te revoir, Katie.
– Je dis de même, George… au fait, tu es très beau, les années ne passent pas pour toi.
George rougit jusqu'à la racine des cheveux.
– Quand à toi, il y a rien à dire, au contraire, tu es plus belle d'années en années.
– C'est adorable… bien que personne ne m'avait dit un mensonge aussi charmant depuis longtemps… A bientôt George…
– Katie !
Katie, qui était sur le point de sortir du magasin, se retourna à l'appel de George.
– Oui ?
– Si tu n'as rien à faire… Ça te plairait de manger avec moi ?...
Katie regarda George, étonnée.
– Je dois m'occuper de Kenya…
George ne put éviter d'avoir une pointe de tristesse sur son visage.
– Ah… peut–être une autre fois…
– Oui… quoique, si ça ne t'importe pas, elle peut nous accompagner… – sourit Katie.
– C'est vrai ?
– Bien sûr, je doute que ça dérange Kenya…
– Alors c'est un rendez–vous – sourit George.
– Apparemment :o)
Tous deux se regardèrent un peu embarrassé.
– George…
– Oui ?
– Tu ne m'as pas dit à quelle heure nn'
– C'est vrai :oD … Que penses–tu si nous nous retrouvons ici à deux heures ?
– Ça me parait bien… alors à tout à l'heure…
Katie sortit du magasin de farces et attrapes, en laissant George très nerveux. Katie lui plaisait depuis Poudlard, mais il n'avait jamais pensé à l'inviter à sortir. Elle avait un an de moins que lui, en plus, elle ne semblait montrer aucun intérêt envers le rouquin.
Finalement, l'heure du rendez–vous si attendu arriva (bien que George, pour se donner de la confiance, se disait que ce n'était pas un rendez–vous amoureux… seulement deux bons amis qui allaient discuter, c'est tout). Katie arriva parfaitement à l'heure, accompagnée par une petite fille blonde avec des yeux de couleurs miel.
– J'espère que nous ne sommes pas trop en retard – salua Katie à George.
– Non, vous êtes arrivées juste à l'heure.
– Regarde, Kenya, lui, c'est George Weasley, un ancien camarade de Poudlard… George, ma sœur, Kenya Bell.
– C'est un plaisir de te rencontrer – sourit George, en serrant la petite main de Kenya.
– Pareil pour moi… Tu es le petit ami de ma sœur ?
Katie rougit jusqu'aux oreilles, tandis que George rit nerveusement.
– Kenya ! – réprimanda Katie.
– C'est bon – George tenta de ne pas paraître trop nerveux – non, je ne le suis pas.
– Dommage – soupira Kenya – tu parait sympa… Est–ce que tu serais le même George que Katie mentionne dans son journal qui dit que… ?
– Allons manger ! – interrompit Katie, en fulminant sa sœur du regard.
– Je ne pourrais être plus d'accord – soutint George.
George les guida jusqu'à un restaurant proche, qui venait d'ouvrir récemment.
– On dit que c'est très bon…
– J'ai aussi entendu la même chose…
Les jeunes gens entrèrent et attendirent patiemment qu'on s'occupe d'eux.
– Katie, j'ai soif – dit Kenya avec une voix suppliante.
– Là, il y a des boissons, va en chercher une.
– Mais c'est trop loin :
– Tu as des jambes et tu peux marcher…
– Ne sois pas comme ça…
– ¬¬… très bien, je te l'amènerai… excuse–moi George.
– Je t'en prie – sourit George.
Katie se leva et se dirigea à l'endroit où étaient les boissons.
– Et tu as aussi été à Gryffondor ? – demanda Kenya, observant le rouquin.
– Ouais…
– Et tu as aussi été batteur dans l'équipe de Quidditch ?
– Oui… Comment le sais–tu ?
– J'ai une boule de cristal qui me dit des choses – sourit avec espièglerie Kenya – j'aime bien l'appeler 'Journal de Katie'.
George rit ouvertement devant la plaisanterie de Kenya.
– Mais ce n'est pas très bien de lire le journal de ta sœur… – sermonna George.
– Comme si tu ne faisais pas des facéties. – Kenya fronça les sourcils – parce que si tu as un magasin de farces et attrapes c'est pour quelque chose, non ?
– Très perspicace – félicita George.
– C'est pour ça que j'agace Katie – se vanta Kenya.
– Mais tu dois lui laisser un peu de repos… ou elle se fâchera.
– Ah, bien sûr, tu as raison…
Kenya observa minutieusement George.
– Il se passe quelque chose ? – demanda le rouquin, intrigué.
– Tu sais ? Tu plais à ma sœur – sourit Kenya.
George rougit jusqu'à la racine des cheveux.
– Et il me semble que vous feriez un joli couple – Kenya fit un clin d'œil au rouquin.
Katie arriva avec la boisson et la donna à sa sœur.
– Et commence à t'habituer à te servir toute seule, parce que à Poudlard tu n'auras pas tes parents.
– Ou mon esclave…
– ¬¬… n'abuse pas, Kenya… Et de quoi parliez–vous tous les deux ?
George observa Katie, encore un peu embarrassé, sans savoir quoi répondre.
– de Poudlard – dit Kenya tranquillement – je l'interrogeai sur le Quidditch, je voudrai être poursuiveuse, comme toi.
– C'est vrai ?
– Bien sûr… en plus, si il y a des joueurs aussi beaux que George, alors dites–moi où je dois signer ;o)
– KENYA ! – rougit Katie.
– Eh bien, quelle aimable jeune fille – sourit George, mais il était encore un peu gêné.
– C'est la vérité :o)
– Enfin. Et raconte nous, George, comment vont tes frères ?
Les jeunes gens continuèrent de discuter, pendant ce qui a été le premier rendez–vous de beaucoup qui ont suivi ensuite, jusqu'à ce qu'ils passent définitivement le pas : le mariage.
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– KENYA T'AS DIT ÇA ? – Katie serra les poings avec fureur. – Elle va mourir !
– nn'… je croyais qu'elle te l'avait dit… après tout, elle m'a permis d'avoir assez confiance en moi pour t'inviter à un second rendez–vous.
– Quoi ?
– Bein… je ne savais pas si je te plaisais aussi, et avec ce que m'a dit Kenya…
– ¬¬… de toute façon, ma sœur fait toujours ça…
– En parlant d'elle, où est–elle maintenant ?
– Elle voyage par le monde… ça fait un an qu'elle a quitté Poudlard, et mes parents la pourrissent en lui offrant tous ses caprices… On est arrivé…
George observa le magasin dans lequel ils allaient entrer 'Madame Garder : Arrangements floraux pour toutes occasions'.
– Bien, alors, on a donc dit que pour les centres de tables ce serait des Queshias et le bouquet ira avec des 'Radilales' (N/T même chose que pour Queshias, je ne sais pas ce que c'est), qu'en penses–tu George ?
– Je n'ai pas la moindre idée de quoi tu me parles…
– Ce sont des fleurs magiques, maman Molly a parlé avec Hermione pour voir ses fleurs favorites et elle lui a donné une petite liste… C'est un bon choix, Hermione les adore…
– Katie, tu ne m'as pas répondu…
– George… – Katie soupira – j'aimerai réellement avoir un enfant… les années passent et il arrivera un moment où on ne pourra plus en avoir… mais je ne veux pas te mettre la pression, je veux que tu sois totalement sûr de ta décision.
– Je crois qu'on est prêt – sourit George.
– Tu es sûr ? Parce que ce n'est pas comme lorsque je t'ai dit que j'allais re–décoré toute la maison et après tu t'es rétracté… si j'arrive à tomber enceinte, on ne pourra pas rendre le bébé…
– Ah, non ? – George fit claquer sa langue – alors je me rétracte maintenant :o)
– ¬¬…
– Je plaisantais juste, Katie… on sera de bons parents… tu verras…
Katie embrassa tendrement George.
– Alors la famille s'agrandira… viens, on entre.
– Mais les fleurs c'est un truc de femme ça…
– Eh bien tu t'y fais…
George soupira, résigné et tous deux entrèrent chez le fleuriste.
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Dans un autre côté du Chemin de Traverse, Angelina et Fred cherchaient la musique adéquate pour le mariage.
– La musique vive, c'est mieux… peut–être que les Bizarr's Sisters sont toujours disponibles… comme elles ont duré ses femmes – Fred continua de planifier, tandis qu'Angelina marchait silencieusement.
Fred observa Angelina perplexe.
– Angelina, tu as été horriblement silencieuse, tu as fait un vœux de silence ou tu ne fais ça uniquement à moi ?
– Fred…
– Oui ?... je sais, je sais, tu préfères les mélodies à la musique vive, mais avec ça, ça serait horriblement ennuyeux, non ?
– Mmm… tu as raison… cofff… je suis enceinte, cofff… les Bizarr's Sisters sont un bon choix.
Fred s'arrêta d'un coup, observa Angelina avec des yeux ouverts comme des soucoupes.
– Qu'as–tu dit ? – Fred prit Angelina par le poignet, et la fit se retourner pour être en face à elle.
– Que les Bizarr's Sisters étaient un bon choix…
– Avant ça ¬¬
– Que tu avais raison…
– APRES ÇA ¬¬'
– Aaahhh… Hahaha… c'est une histoire marrante quand tu y penses… je suis enceinte.
– Qu'est–ce qui est drôle là–dedans ? – demanda Fred, encore un peu abasourdi avec la nouvelle.
– Je ne suis pas doué pour le raconter nn'…
– Angelina, comment est–ce arrivé, bon sang ?
– Tu devrais le savoir… tu étais là… En fait, tu as fait une part importante. Est–ce que tu veux que je te rappelle quand… ?
– BON ! – Fred rougit – je ne parlais pas de COMMENT exactement… sinon que… je croyais qu'on faisait attention…
– Mais je t'ai dis que les pilules me causait des soucis et que j'allais arrêter… et tu étais d'accord…
– Oui, mais j'étais en train de regarder un match de Quidditch et tu n'arrêtais pas de m'embêter ¬¬
– Ça, ce n'est pas ma faute – sourit Angelina.
– Un enfant… Angelina, on ne l'avait pas prévu.
– J'ai des nouvelles pour toi, mon horloge biologique est déjà très avancée, et c'est moi qui porterai l'enfant pendant 9 mois et en plus c'est moi qui le mettrait au monde… et ça sans compter ce qu'on a déjà vu avec ta sœur et Hermione… ça me fait peur, Fred… mais même comme ça, je veux l'avoir.
Fred soupira.
– Est–ce qu'on est prêt pour un bébé ?
– Et comment sais–tu si tu es prêt ? – Angelina regarda fixement Fred – il y a des raisons pour lesquels certaines choses arrivent…
– Un enfant… on va avoir un enfant…
– C'est si mauvais ? – Angelina regarda Fred avec appréhension.
– Non… je ne me suis jamais vu comme un père… mais j'ai eu le meilleur, alors je ne le ferai pas si mal…
Fred enlaça Angelina, qui respira soulagée.
– Merci, mon cœur, je savais que tu allais très bien le prendre…
– Oui… un enfant… Angelina…
– Oui ?
– Tiens–moi…
Fred tomba, évanoui, devant le regard abasourdi d'Angelina, qui tenta de le soutenir avant qu'il ne se tape trop fort.
– Je crois que ça a été une journée pleine d'émotions – sourit Angelina, tandis qu'elle tentait de réveiller Fred.
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Chez un fleuriste de Londres, Harry et Ginny étaient en train de regarder les choix pour le mariage dans le monde moldu.
– Hermione a dit qu'elle ne voulait pas de tulipes…
– Mais elles sont si jolies – soupira Ginny.
– Mais ce n'est pas ton mariage – rappela Harry.
– Rabat–joie ¬¬… Peux–tu croire qu'il ne reste que deux mois avant qu'ils se marient ?
– Peux–tu croire que Parvati a renoncé à son poste de professeur de Métamorphoses ? – Harry mit en place ses lunettes.
– Mon cœur, ne parlons pas de travail ici ¬¬
– C'est que… Qu'est–ce que je vais faire ? Parvati finit cette année et elle s'en va… Je n'ai personne d'autre.
– Tu trouveras une solution, c'est pour quelque chose que tu es le directeur, n'est–ce pas ?
– Ton soutien m'émeut – se plaignit Harry.
– Oh, que c'est joli ! On va prendre des gardénias.
– Mon amour, tiens t'en à la liste…
– Mais c'est que… !
– Qui va se marier ? Toi ou Hermione ?
Ginny fronça les sourcils
– Mais pour mon mariage, je n'ai pas pu beaucoup planifié… c'est maman qui s'occupait de tout…
– nn'… mais finalement il était plutôt réussi, non ?
– Oui… je suppose… et dire que l'on était pas loin de ne pas être ensemble.
– Moi, je t'ai demandé beaucoup de fois que tu sois ma petite amie ¬¬
– Mais je ne savais pas si Cho te plaisait toujours… après tout, pendant toute la cinquième année, tu étais avec elle.
– Elle était un peu tempéramentale…
– Tu veux dire folle.
– nn'… je ne voulais pas être si direct…
– Je suppose que finalement toutes les âmes sœurs restent unies, pas vrai ? – sourit Ginny – je n'ai jamais cru que j'allais osé t'embrasser…
– Et tu m'as pris par surprise…
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– Ginny, où vas–tu ?
– A la salle commune, j'ai beaucoup de devoirs…
– Je t'accompagne.
– Bien…
Harry et Ginny se dirigèrent à la salle commune et s'assirent près de la cheminée.
– Ginny, as–tu pensé à ma proposition ?
Ginny posa son regard sur Harry et soupira.
– Si… tu es adorable, Harry… et tu m'as toujours plu… mais ça ne marcherait pas entre nous comme couple.
– Pourquoi dis–tu ça ? – Harry tenta de ne pas avoir l'air trop triste.
– Mmmm… c'est comme les amours platoniques, on s'ennuierait et peut–être qu'on se disputerait beaucoup…
– Si on n'essaie pas, on ne peut pas en être sûr.
– Tu veux te risquer à perdre l'amitié que nous avons eue pour une mauvaise relation ?
Ginny serra les poings et nia de la tête. Il semblait qu'elle aussi tentait de se convaincre que c'était mieux comme ça.
– Non – dit finalement Harry – tu as raison… notre amitié n'a pas de prix et ça ne vaut pas la peine de la perdre pour une mauvaise relation…
Tous deux restèrent en silence. Harry fit semblant de lire un livre, tandis que Ginny continua d'écrire.
– Bon… je vais me coucher – dit Harry en fermant son livre – à bientôt Ginny.
– Oui… Harry.
– Qu'est–ce qui se passe ?
Ginny se mit debout en tendant la main.
– On va toujours être ami, pas vrai ?
Harry sourit, serrant la main de la rouquine.
– Bien sûr que si… rien ni personne ne s'interposera dans notre amitié…
Tous deux restèrent debout et se regardèrent dans les yeux.
– C'est mieux comme ça, comme ça on ne risquera pas que…
Ginny ne put se contenir plus et s'approcha d'Harry rapidement, lui prit le visage et l'embrassa.
Harry resta de marbre mais correspondit au baiser. C'est comme ça qu'est né une relation qui durera à travers les années.
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– Bien, c'est que tu étais tellement charmant devant le feu – sourit Ginny.
– N'en parles pas, je n'ai pas à me plaindre – Harry lui fit un clin d'œil.
– Ah, je sais ! Fleur de Lys ! – Ginny fit un petit saut, heureuse.
– Est–ce que c'est dans la liste d'Hermione ?
– ¬¬… tu dois toujours faire ça ?
– Eh, quelqu'un doit te rappeler que tu n'es pas la future mariée.
– Oui, oui…
Ginny continua de choisir des fleurs, tandis qu'Harry soupira.
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De retour sur le Chemin de Traverse, Alix et Draco marchaient lentement.
– Et par où dis–tu que c'est ? – demanda Alix, en observant les alentours avec curiosité.
– On est presque arrivé…
– Tu sais ? C'est très normal… j'ai cru qu'il y aurait des balais volants ou des chaudrons en train de flotter… des choses comme ça… nn'
– C'est ce qui est mauvais avec les moldus, ils croient toujours que le monde sorcier est comme un écran… alors qu'il est pareil que le leur, seulement qu'il y a de la magie.
– Oh, oui, c'est presque pareil – se moqua Alix – en plus, et vous quoi ? Vous ne jugez pas les moldus aussi pour ne pas avoir de magie ?
– Oui… bon point – Draco observa Alix, surpris. Elle arrivait toujours à débattre un quelconque point de controverse.
– Merci de m'accompagner, au fait… – lui dit Alix, souriante.
– Tu avais besoin de quelqu'un qui connaissait très bien le Chemin de Traverse… en plus ta compagnie me plaît.
– Oh, je me sens flattée…
– Moque–toi si tu veux ¬¬
– Merci, je le ferai :o)
Draco finit par sourire. Alix était très différente des moldus qu'il connaissait… il y avait quelque chose de spécial en elle…
– On est arrivé – annonça Draco.
– Waouh ! – exclama Alix, en observant le magasin.
Tous deux entrèrent dans un énorme magasin, où il y avait énormément de tissus de différents types.
– Ça prendra des années – Alix regarda l'énorme endroit – ça sera mieux qu'on se sépare…
– Ça me va…
– Si tu trouves le tissu, tu m'avertis – dit Alix – crie–moi ou quelque chose comme ça…
– Si tu vois une lumière verte, c'est que j'aurai trouvé – dit Draco en souriant – ça sera mieux que de crier.
– Bien… si je le trouve, je l'achèterai et je te chercherai… tu ne seras pas trop difficile à trouver.
– Je prendrai ça pour quelque chose de bien ¬¬
– Euhm… ouais nn'… commence à chercher.
Alix s'éloigna de Draco, qui se sentit un peu ridicule à chercher du tissu… avec une moldue… Comment était–ce arrivé ?
– Draco !
Le blond se retourna et vit son ancien camarade de Serpentard, Vincent Crabbe.
– Crabbe…
– Que fais–tu ici ?
Draco serra les poings. Il n'allait pas dire à un Serpentard qu'il était ici pour acheter du tissu avec une moldue… et que tout ça était pour Hermione Granger.
– Je te demande la même chose – dit Draco, habilement pour ne pas répondre.
– Je me marie – Crabbe fit un sourire – Et toi ?
– Moi… Je cherchais juste un truc pour un mariage où on m'a invité.
– Tu sais qui a demandé pour toi ? Pansy Parkinson… elle est toujours célibataire, Draco.
Draco fit claqué sa langue. Pansy lui avait toujours paru très idiote, mais elle était au sang pur, et c'est pour ça qu'il l'avait invité au bal en quatrième année.
– C'est bien…
– Je sais que ce n'est pas la meilleure, mais il y a si peu de sorcières au sang pur, que tu dois te conformer avec ce qu'il y a, hein ? – Crabbe rit sottement.
– Oui, ou mieux vaux rester célibataire – Draco tenta de sourire.
– Nooon, c'est pas une option… je t'ai vu entrer avec une femme… elle est moldue, pas vrai ?
– Comment le sais–tu ? – demanda Draco nerveusement.
– Ça se voit, et je l'ai vu ranger de l'argent moldu dans son sac… Que fais–tu avec elle ?
Crabbe utilisa un ton de reproche qui réveilla l'orgueil de Draco.
– Rien, réellement…
– Pendant un moment j'ai cru que c'était ta petite amie… tu t'imagines, quel honte ?
– Tu sais que les Malfoy ne tomberait jamais si bas – Draco utilisa un ton orgueilleux.
– Oui, une des meilleures familles de sorciers, mêlée à des moldus… ça serait horrible, ça va que tu t'amuses avec elle, mais pour quelque chose de sérieux, cherche toi une sorcière entière.
– C'est ce que je fais… je ne fais que m'amuser, mais je préfère rester célibataire… socialiser avec des moldus est nécessaire, lamentablement… mais je ne ferais jamais aucune union avec quelqu'un qui n'est pas une sorcière.
– C'est bon à savoir – dit une voix connue, derrière Draco.
Draco se retourna en souhaitant qu'il se soit trompé et que ce ne soit pas Alix qui soit derrière lui.
Malheureusement, pour ça il se trompait, Alix l'observait avec une certaine pointe de tristesse dans le regard, et serrait les poings avec colère.
– Je n'ai pas trouvé le tissu – continua de parler Alix – alors si tu la trouves, achète la, moi, je dois y aller…
– Alix…
– Ne t'inquiètes pas, continue à t'amuser… seulement que maintenant ça sera sans moi.
Alix sortit du magasin, en tentant encore de retenir ses larmes, tandis que Draco l'observait sans savoir quoi faire.
– Elle a un mauvais tempérament la moldue… – Crabbe éclata de rire.
Draco sortit sa baguette, furieux, et la pointa sur Crabbe.
– Que ce soit la dernière fois que tu t'adresses à elle de cette façon – Draco parla posément, mais avec une énergie dans la voix – elle s'appelle Alix… et c'est une meilleure personne que tu ne pourras jamais être dans ta vie…
Crabbe l'observa seulement avec les sourcils froncés, mais devant la menace de Draco, acquiesça lentement.
Draco baissa sa baguette, et se dirigea vers la sortie.
– Où est resté ton orgueil de sorcier ? – demanda Crabbe, en le voyant s'éloigner.
– Enterré avec la mort de mes parents – lui répondit il – et avec la tristesse que j'ai eu pendant toutes ses années.
Draco sortit mais ne vit Alix nulle part… Comment avait–il pu laisser son orgueil gagner à nouveau ? Une mauvaise habitude qu'il ne perdrait jamais, apparemment.
– Quel idiot – Alix marcha rapidement, sans même savoir où elle se dirigeait – je savais que ça ne pouvait pas être si bien, il est comme tous les hommes, tout ce qui leur plait c'est de jouer avec les sentiments des autres, eh bien, qu'il commence à se rendre compte que je ne suis le jouet de personne…
Alix leva son regard, et se rendit compte qu'elle n'était plus sur le Chemin de Traverse… ou du moins il n'était plus aussi éclairé qu'avant.
– Mon dieu… Est–ce que je suis toujours sur le Chemin de Traverse, ou est–ce que je me suis perdue ? Malédiction… il faudra que je demande…
Alix voit passer beaucoup de personnes avec des capes qui leurs couvraient le visage, mais ils ne lui donnaient pas bonne impression.
– Ah… Qu'est–ce que je vais faire ?
– Tu es perdue ?
Alix se retourna et vit un homme grand, qui avait une robe noire.
– N–non, ça va, merci – sourit–elle, pour feindre de la tranquillité.
– Je peux t'aider…
– Je n'ai pas besoin d'aide – Alix commença à s'éloigner, mais l'homme la prit par le poignet.
– Viens, j'ai l'endroit parfait pour toi…
– Que faites–vous ? Lâchez–moi ! – Alix commença à se désespérer.
– Tu es très joli… Tu sais ce que je fais aux jolies femmes comme toi ?
– S'il vous plait, lâchez–moi…
Alix ne savait pas si elle devait crier ou essayer de s'échapper. Elle était dans un endroit où la majorité des personnes étaient des sorciers, ça ne lui servait à rien d'essayer de se défendre, ils avaient un grand avantage sur elle.
– Viens, avant que je doive te blesser – lui dit l'homme.
Alix vit qu'elle n'avait pas d'autres choix.
– Lâche–là !
Alix et l'homme se retournèrent, et ils virent un blond, assez familier pour Alix.
– Non, c'est ma proie – dit l'homme tranquillement.
Draco sortit sa baguette et la pointa sur l'homme.
– Je ne te le dirai pas une seconde fois, lâche–là…
L'homme parut reconnaître Draco, et lâcha Alix, qui courut se mettre derrière le blond, complètement terrifiée.
– Je suis navré, Monsieur Malfoy… je ne savais pas qu'elle était à vous.
Alix fronça les sourcils, mais ne dit rien. Elle n'était pas en position pour le faire.
– Maintenant, tu le sais… vas–t'en maintenant, avant que je regrette et te tue.
L'homme s'éloigna hâtivement, pendant qu'Alix récupérait son calme.
– Mon dieu… – Alix respira tranquille – ça ne m'avait jamais autant plaisir de voir quelqu'un de si misérable que toi…
– Que diable faisais–tu dans l'allée des Embrumes ? C'est très dangereux ! – Draco commença à réprimander Alix, en lui prenant par le bras pour la sortir de là.
– Eh bien, excuse–moi, mais je ne connais pas ici !
Une fois sur le Chemin de Traverse, Alix se dégagea de la prise de Draco.
– Merci – dit elle, agacée
– Je t'en prie – Draco l'observa minutieusement.
– Alors je m'en vais.
Mais Alix ne bougea pas. Elle regardait autour d'elle, pour voir où serait le plus facile pour s'en aller sans avoir à passer par une autre frayeur comme l'antérieur.
– C'est par là – signala Draco en souriant.
– ¬¬… merci – Alix commença à marcher, mais Draco la retint par le poignet.
– On n'a pas encore acheté le tissu – dit le blond doucement.
– Tu peux l'acheter tout seul. – elle fronça les sourcils.
– Ça me plairait plus que tu m'accompagnes…
– Je suis navrée, mais je n'aime être la distraction de personne… tout le monde s'amuse beaucoup, sauf moi – se plaignit elle.
– Excuse–moi… je suis vraiment navré, je ne voulais pas dire ça…
– Mais tu l'as dit, n'est–ce pas ?
– Tu ne t'es jamais mis en problème à cause de ton orgueil ? – Draco la regarda sérieusement. – Que tu blesses réellement quelqu'un qui compte beaucoup à cause de ton stupide ego ?
Alix le regarda, en soupirant, et se lâcha de la main du blond.
– Beaucoup de fois…
La jeune femme continua de marcher et Draco l'observa s'éloigner… L'avait–il perdu ?
– Mais les personnes que j'ai blessé avaient un cœur d'or, et ils ont su me pardonner – Alix parla suffisamment fort pour que Draco l'entende – Tu vas venir ou pas ?
Draco sourit, en rattrapant Alix. Ce jour–là, le blondinet s'est rendu compte que cette moldue avait gagné son cœur. Ce qu'il n'avait jamais imaginé qui se passerait, aujourd'hui ça lui était prouvé : il était en train de s'intéresser à Alix, et assez justement, car elle aussi paraissait savoir pardonner… elle lui avait appris à laisser son orgueil pour réussir à être complètement heureux.
A suivre…
Je sais, je sais, j'ai un peu de retard, s'il vous plaît ne m'en veuillez pas, mais à partir de maintenant les chapitres sont plus longs, ce qui veut dire plus de mots à traduire. Mais j'essaierai de m'en tenir à un chapitre par semaine.
J'espère que ce chapitre vous a plu, c'est un petit plaisir qu'a voulu se faire l'auteur. Prochain chapitre : "confessions dans une fête prénatal", vous découvrirez des petits secrets des demoiselles de la fic.
Merci à tous pour vos reviews. Et à bientôt.
Gros bisous
Gaby B.
