Disclaimer : Rien n'est à moi, les persos sont à J.K. Rowling et l'histoire est à Danyliz.
Chap. 26. "Souvenirs : Chemin de Traverse" – Deuxième partie.
Maintenant que je savais enfin qu'effectivement j'étais une sorcière (ce n'est pas que j'en doutais… mais dans certaines occasions je me demandais si je n'exagérais pas toutes les bizarreries que je faisais), je comptais les jours pour voir enfin mon rêve devenir réalité (du moins l'un d'eux :o)
Après l'anniversaire de tonton Harry, je crois qu'une semaine après, est arrivé le moment d'aller sur le Chemin de Traverse. Tonton Draco et tati Alix irait avec moi (évidemment :o)), et comme Jamie a beaucoup insisté, il nous a accompagné aussi. Tati Angelina nous attendrait là–bas, elle m'a dit qu'elle avait pour moi une grande surprise.
Pendant tout le voyage, j'étais fascinée… C'était incroyable ! Tati Alix ne paraissait pas aussi surprise… bon, elle avait déjà visité le Chemin de Traverse avant, alors elle n'avait pas le droit de se plaindre ¬¬.
– Tu as vu, Jamie ? Des balais !
– Oui ! – James était contaminé par mon excitation.
– J'achèterais de tout ! – j'ai célébré, heureuse.
– De tout ? – tati Alix m'a regardé avec désapprobation – seulement ce que tu as besoin, chipie, tu n'es pas une enfant gâtée.
– Comme j'aimerai l'être – je me suis plaint.
– Allons–y, Alix, ne ruine pas l'amusement de la petite – m'a défendu tonton Draco. Je dois dire qu'il est devenu mon allié :o)
– Sheila !
J'ai vu tati Angelina s'approcher, heureuse. Elle m'a enlacé fortement, m'a fait un baiser sonore sur la joue, et elle a fait la même chose à James.
– Tati Angelina ! – j'adore la voir heureuse.
Peut–être que peu de personnes le savent (et maintenant tout le monde est sûr le point de l'apprendre ¬¬'''), mais le visage de tante Angelina, lorsqu'elle est passée par l'histoire de son bébé, je ne l'oublierai jamais. Cette tristesse… je me suis promis à moi–même que je ne laisserai jamais que tati Angelina se sente à nouveau comme ça, et aucune personne que j'aime ne souffrira, même si ça me coûtait tout ce que j'avais. Ça, c'est aimé avec force et intégrité, vous ne croyez pas ? J'ai cru que personne d'autre ne pourrait comprendre cela, c'est pour ça que je ne l'ai jamais mentionné… mais avec le temps, plusieurs personnes m'ont démontrés qu'elles aussi étaient prêtes à tout pour faire le même sacrifice.
– Angelina, comment vas–tu ? – tati Alix lui sourit amplement.
– Très bien… Je peux te voler la petite un moment ? J'ai un cadeau pour elle :o)
– YOUPI, UN CADEAU ! – je me suis réjouie. Tati Angelina nous gâte toujours.
– Un autre ? Angelina, tu viens de lui offrir ce livre la semaine passée – s'est plainte tati Alix.
– Ah, laisse moi les gâter !
Il semblerait que cette phrase a toujours un effet avec les oncles et tantes. Dès que tati Angelina dit ça, les autres ne font que de nier de la tête et sourire. C'est la tante la plus bonne du monde entier :o)
– Bon, allez–y – consentit enfin tati Alix.
– Près de Les Sortilèges Weasley est le magasin des robes de sorcier… on se verra là–bas dans un moment – signala tonton Draco.
– Eh, Draco – tati Alix le regarda étonnée – C'est par là que j'ai été la fois où je me suis perdue dans cette allée bizarre ?
– Non, c'était de l'autre côté… Comment est–ce possible que tu ne t'en souviennes pas ?
– Pas tout le monde n'a une mémoire photographique comme toi ¬¬
– C'est la première chose de laquelle tu te vantes ¬¬
Tati Angelina m'a pris la main, et aussi celle de James. Nous avons décidé de laisser seuls tonton Draco et tati Alix. Lorsqu'ils commencent à discuter… réellement ils s'amusent.
A cette période, moi je ne me laissais déjà plus prendre par la main. J'avais 11 ans, je n'étais plus une enfant ¬¬… mais je l'ai toujours permis à tati Angelina sans protester. C'était la seule avec ce privilège (pour l'appeler d'une façon, je ne veux pas avoir l'air prétentieuse, mais je sais que c'est ce que vous avez pensé :D
En marchant, tati Angelina nous questionna au sujet des vacances, et on lui a raconté tout ce que nous avions fait jusqu'à maintenant. Elle semblait heureuse de nous écouter… elle nous donne réellement une tendresse spéciale.
Lorsqu'on est arrivé au magasin, tonton Fred nous attendait avec un sourire.
– Vous arrivez enfin !
– Et le cadeau ? – tati Angelina regarda tonton Fred avec complicité.
– Derrière… va le chercher… tu pourrais emmener James pour que vous la surpreniez tous les deux.
Tati Angelina acquiesça et me laisse avec tonton Fred, en s'éloignant vers la partie arrière du magasin.
– Sheila – tonton Fred me signala une chaise près du comptoir – assieds–toi, je voudrais parler avec toi.
Mon dieu, comme je détestais les conversations qui commençait comme ça… j'ai commencé à être nerveuse.
– Il se passe quelque chose de mal ? – j'ai demandé tandis que je m'asseyais.
– Non, au contraire… Tu sais ?... – tonton Fred me regardait avec tendresse. Il semblerait que ça lui coûte de parler – lorsque Angelina… – il fit à nouveau une pause, mais cette fois je vois ses yeux. Ils sont cristallins. Il tentait de retenir ses larmes, et ça, ça ne me fait pas me sentir mieux – lorsque Angelina a perdu le bébé… j'ai cru qu'elle ne s'en remettrait jamais… mais grâce à toi et à James, elle est allée de l'avant…
J'observais tonton Fred avec doute et admiration… parler de ça devait réellement être difficile pour lui, mais je ne comprenais pas non plus pourquoi il m'en parlait à moi.
– Et avec le temps – continua–t–il – Angelina t'a aimé comme sa fille… et de même pour Eli et James… mais spécialement toi, lorsque tu lui lisais ses contes et tu lui racontais ses histoires… tu lui as simplement donné des raisons pour lesquelles continuer à lutter…
En réalité, j'étais trop petite pour savoir que mes actions pouvaient répercuter positivement sur quelqu'un. Lorsque tati Angelina a été cette semaine–là au lit, je lui emmenais toujours à manger, je lui racontais des histoires, et je lui racontais ce que faisais la famille. J'imitais leurs voix, et elle riait amplement. Dans certaines occasions, James nous accompagnait et alors nous jouions les scènes tous les deux ensemble. Moi, je l'ai fait parce que je ne voulais pas que tati Angelina soit triste, mais je n'avais pas imaginé que ça a réellement été ce qui la pousser à ne pas se donner pour vaincu.
– C'est pour ça que je veux te remercier… et que tu saches qu'ici, tu auras toujours deux personnes qui te soutiendront pour quoique ce soit…
Sans pouvoir le supporter le plus, je me suis lancé dans les bras de tonton Fred. C'est la plus belle chose qu'on m'avait dite dans ma courte vie… du moins ce jour–là (après vous saurez pourquoi).
– Merci, tonton…
– Mais ne dit pas à tati Angelina que je te l'ai dit… c'est notre secret…
Il a sourit et a fait un clin d'œil… puis je fit un baiser sur la joue à tonton, qui sourit. Pour lui aussi ça a été dur de perdre le bébé, mais il a sortit ses forces pour aider tati Angelina. Maintenant c'était son tour de s'alléger.
Apparemment, tati Angelina et tonton Fred étaient arrivés à la décision de nous aimer comme si nous étions leurs enfants… et pour nous, il n'y avait aucune objection.
Tati Angelina est apparu avec James et tous deux apportaient un paquet long et fin.
– Regarde, Sheila… un petit cadeau de tes oncles pour que tu ailles à Poudlard – tati Angelina sourit et posa le cadeau sur le comptoir.
Je m'approche précautionneusement en observant le paquet.
– Ouvre–le ! – James semblait plus excité que moi.
Je me décidai à l'ouvrir, avec un peu de crainte. Je n'avais pas encore connaissance de ce que ça pouvait être… il était très grand ... mais avec la salle de Potions que tonton Draco avait improvisé à la maison c'était plus ma crainte que mon émotion.
En ôtant tout le papier, un flambant balai m'impressionne.
– UN BALAI ? MON PROPRE BALAI ? – l'émotion me saisit totalement.
– Et c'est un des meilleurs balais de course, Sheila… vu que nous avons tous appartenu à une équipe de Quidditch, nous ne doutons pas que tu en feras aussi partie – sourit tonton Fred.
– C'est vrai ? Tonton Draco a aussi appartenu à une équipe de Quidditch ?
– En effet, il était attrapeur de l'équipe des Serpentards – tati Angelina me regarda – mais ne te sens pas obliger, ne rentre dans l'équipe que si tu en as envie, d'accord ?
– OUI ! MERCI BEAUCOUP !
Je les embrassais les deux avec beaucoup d'émotions tandis que James nous regardait avec un sourire.
– Mais… selon ce que m'a dit grand–mère, les premières années n'ont pas le droit d'avoir leur propre balai… et encore moins un de courses…
– Ne t'inquiètes pas… Je vois que Misel t'a tenu au courant… en réalité, Poudlard a modifié son règlement lorsque Harry est entré comme directeur… bien sûr, uniquement ceux qui n'ont pas de grandes conséquences… – m'expliqua tonton Fred.
– Et pour le petit James, on a également un cadeau – tati Angelina sortit un balai pareil que le mien mais en beaucoup plus petit.
– Un balai de jouet ! – James le prit rapidement – Merci !
– Ce n'est rien pour nos neveux gâtés – tonton Fred prit l'énorme balai. Je dois dire qu'il est très grand pour moi… je n'étais pas sûr de pouvoir le porter. – On va garder ton balai ici, Sheila, et on te l'emmènera chez toi à notre prochaine visite.
– Lorsque tu voudras, on te l'enverra à Poudlard.
– Merci beaucoup ! – je souris amplement.
– Allons–y, Draco et Alix doivent être en train de nous attendre au magasin de robes de sorciers. – tati Angelina nous prit à nouveau par la main.
– Après vous passez par ici, je te donnerai mes meilleures farces, Sheila… tu seras la plus populaire à Poudlard.
– OUI !
Il n'y avait aucun doute que chaque oncle voulait me former à ses ressemblances. Tonton Fred et tonton George voulaient que je sois la farceuse, tati Hermione, la studieuse, tonton Ron, l'intrépide, tati Angelina, la révolutionnaire, tati Katie la leader, tonton Draco, la froide il dit qu'à Poudlard il peut y avoir beaucoup de rustres, et tati Alix veut uniquement que j'apprenne beaucoup. J'ai décidé de prendre un peu de tout et voir ce qui sort :o)
Tonton Draco et tati Alix se tenaient la main et regardaient les robes de sorciers. Apparemment, tati avait dit quelque chose de très drôle parce que tonton Draco était plié de rire. Ils sont adorable ensemble. :o)
– Voilà je vous ramène votre puce – tati Angelina les interrompit.
– Et quel a été ton cadeau, Sheila ? – tonton Draco me fit un clin d'œil. Il était sûrement au courant de tout ça.
– Mieux vaut que vous le découvriez lorsque on vous l'emmènera chez vous – sourit tati Angelina.
– C'est si grand que ça ? – tati Alix fronça les sourcils.
– Eh biiiiienn… aller, allez achetez les robes de sorcier sinon il se fera tard…
– ¬¬… je prendrai ça pour un oui.
– Tonton, tati… Est–ce que je peux aller d'abord chercher ma baguette ? – j'étais si anxieuse, que je pouvais à peine le dissimuler. (Et je crois que je ne le faisais pas si bien après tout. nn'
– Mmmm… très bien, je ne vois pas pourquoi pas – signala tonton Draco – allons–y…
– Ce serait mieux qu'elle aille seule, vous ne croyez pas ? – tati Angelina les observa – après tout Ollivanders est toujours un lieu de découvertes…
Tonton Draco et tati Alix se regardaient entre eux et acquiescèrent. Je ne sais pas pourquoi, mais je crois qu'il y avait quelque chose entre eux qu'ils me cachaient.
– Je l'emmènerai… toi, reste–là, James… – tati Angelina me prit la main.
– Mais je veux aller avec Sheila ! – protesta le petit James.
– Non, Jamie, attends–moi ici – j'ai décider de suivre leur jeu. S'ils voulaient que j'y aille seule c'était pour une raison.
– Oui, James, peut–être que tu t'ennuierais – tati Alix lui prit la main.
– Allons–y, Sheila…
Tati Angelina et moi, nous avons commencé à marcher et elle commença à parler des bals de Poudlard. Elle m'a raconté que lors de sa sixième année à Poudlard, elle est allée à un bal avec tonton Fred et c'est là qu'à commencer l'amour. J'adorai quand elle me racontait comment avait commencé sa romance avec tonton, ça me semblait très beau, comme un conte.
Je ne sais pas pourquoi, mais je me suis retournée et j'ai vu que tonton Harry étaient avec les autres… Que faisait tonton Harry, ici, alors qu'il est sensé travailler ?... Ça m'a semblé bizarre, mais je ne les ai pas vu inquiets… je ne me tranquillisais pas, mais c'était quelque chose.
– Sheila ? – tati Angelina se retourna aussi, en voyant tonton Harry – eh bien… Harry est en retard…
– Pour quoi, tati Angelina ?
– Il m'a envoyé un hibou pour me dire qu'il nous rattraperait ici… mais tu vois, regarde à quelle heure il arrive… enfin, tu le sauras.
– Savoir quoi ? – ça, c'était en train de devenir TROP mystérieux à mon goût.
– Ne fais pas attention, je me parlais à haute voix.
Nous étions finalement arrivées au magasin.
– C'est ici… vas–y, princesse… on t'attendra ici…
Maintenant que je pouvais, je ne voulais pas entrer. Je ne sais pas… j'étais TRES nerveuse… Et si je faisais quelque chose de bête ?... Ou je cassais quelque chose ?
– Sheila ? – tati Angelina me poussa légèrement. – entre, sinon il se fera tard.
Je l'ai regardé dans les yeux avec une certaine crainte.
– Rien n'arrivera, n'est–ce pas ? – je lui ai demandé.
– Bien sûr que non – elle m'a sourit – tu verras que tout ira bien.
C'est ce qui me manquait. Quelqu'un qui me rassure. J'ai acquiescé et je suis entré dans la boutique, où sonna une cloche qui était posé sur le haut de la porte d'entrée.
J'ai tout observé minutieusement. Tout était entassé comme si c'était une bibliothèque bizarre. Il y avait très peu d'espace pour marcher, mais ce n'était pas aussi lugubre que je l'avais imaginé.
– Ahh… bienvenue…
Elle s'est retournée, énormément effrayée, et vit un homme d'âge avancé, de cheveux blancs et décoiffés… très étrange.
– B–bon… bon… bonjour – elle avait finalement réussi à le dire.
– Mademoiselle Malfoy, pourquoi êtes–vous si nerveuse ?
– nn'… c'est que c'est la première fois… – je me suis arrêtée d'un coup, Mademoiselle Malfoy ? On a mal commencé ici – ejem… excusez–moi, mais je crois que vous m'avez confondu avec quelqu'un d'autre, je ne me nomme pas Malfoy.
L'homme me regarda avec hésitation, mais sourit amplement.
– Vous n'êtes pas Sheila Malfoy ?
Je crois que cette homme ne voit pas très bien, d'où est–ce qu'il a sortit que je ressemblais à une Malfoy ?... Tonton Draco m'avait montré des photos de sa famille, et la majorité était blond avec des yeux bleus ou gris. Moi, j'ai les cheveux foncé et les yeux couleur miel… dans la seule chose que tonton Draco dit que je ressemble à une Malfoy c'est dans le caractère et la force du regard… je le prenais pour quelque chose de bon.
– Non – je dit finalement – je suis Sheila McLester…
– McLester, hein ? – le monsieur étrange (j'ai décidé de le nommer comme ça vu que je ne savais pas si c'était Monsieur Ollivanders ou pas… bon à ce moment–là, je ne le savais pas) s'est entré entre les étagères et m'a laissé là debout.
– Oui – j'ai répondu.
– Alors, vous n'avez pas été d'abord cherché vos robes de sorcier… voilà pourquoi vous avez avancé votre visite.
Je ne comprenais rien, mais j'ai décidé de ne pas suivre son jeu.
– Je viens pour une baguette…
– Bien sûr, Mlle Malfoy, pour quoi d'autres viendrez vous chez Ollivanders ?... Dans un moment, je vous amènerai la baguette que je crois adapter pour vous…
– Eh – ça commençait à m'irriter – je vous ai déjà dit que je ne suis pas une Malfoy, mon nom de famille est McLester.
– Oui, oui, oui – maintenant le monsieur étrange vient à côté de moi ¬¬ – voyons voir, avec quelle main prenez–vous votre baguette ?
– Euh… eh bien, j'écris avec la main droite… je suppose que je suis droitière.
– Vous supposez bien – le monsieur étrange s'approcha de moi, en sortant un ruban métrique Et ça pour quoi c'était ? – voyons voir, on va vous mesurer…
Le monsieur étrange a commencé à prendre des mesures du coude au bras, du coude à l'avant–bras… ça, ça devenait très bizarre.
– Ouais… très bonne mesure… – Est–ce que ça c'était bon ? – Vous savez ? Bien que quasiment tout le monde vient accompagné à Ollivanders, ça me fait plaisir de voir que vous soyez venu seule. On parle très bien de l'indépendance des Malfoy.
– ¬¬'… écoutez, je ne sais pas combien de temps de fois il faut que je vous le répète, JE NE SUIS PAS UNE MALFOY.
– Oui, ça aussi… ils ont beaucoup de répondant – le monsieur étrange me regarda avec suspicion.
Je rougis totalement. C'est vrai, je répondais tout le temps, mais ce n'était pour qu'on me catalogue si vite… il ne m'a même pas laissé la chance de lui répondre comme je le fais véritablement (un moment… ça n'a pas sonné très bien, n'est–ce pas ?)
Le monsieur étrange commença à chercher sur les étagères tandis que son ruban métrique fou (bien, les choses ressemblent à leurs propriétaires ––' ) continuait à me mesurer.
– Voyons voir, voyons voir… pour les mesures, et avec vos références… il n'y a aucun doute… votre baguette vous attendait avec anxiété. Vous devez savoir, Mlle Malfoy, qu'aucune baguette qui est vendu chez Ollivanders n'est pareille à une autre. La baguette choisit le sorcier, alors il n'y a que vous qui pourrez manier la baguette qui vous a choisi à la perfection. Personne ne pourra égaler la perfection de vos sorts fait avec votre baguette.
J'ai observé le monsieur étrange avec une certaine réserve. Je savais que la baguette choisissait le sorcier et qu'elles étaient uniques… mais je ne comprenais pas cette histoire de sorts. Et si je lui demandai, il me dirait sûrement Mademoiselle Malfoy à nouveau et ça, ça altérait mes nerfs ¬¬.
– Vos questions se dissiperont à Poudlard – il me sourit.
Maintenant, je suis effrayé. Est–ce qu'il lit aussi dans les têtes ?
– Voilà pour vous… Acajou, 19 centimètres, et nerf de coeur de Dragon… essayez la…
Il me tendit une baguette sombre… elle ne ressemble en rien à celle de ma grand–mère.
Au moment où je l'ai prise, j'ai senti une chaleur inexplicable dans ma main, et des petites lumières de couleurs sont sorties de la baguette.
– Je savais que je ne me trompais pas – le monsieur étrange me sourit.
– Ça c'est ma baguette ? – j'ai observé la baguette qui lançait encore des petites lumières bizarres.
– C'est ça… comme tous les Malfoy, de cœur de Dragon. Bien sûr que ça dépend beaucoup du dragon qui est dans la baguette pour que l'on utilise bien.
Et c'est reparti à nouveau. Si il continue à me dire que j'appartiens à la famille Malfoy, je vais le frapper ¬¬… bon, peut–être pas, mais je m'énerverais plus que ce que je le suis déjà.
– Mais elle ne ressemble pas à celle de ma grand–mère… – je me plaignit à haute voix.
– Les sœur McGonagall utilisaient des baguettes avec des poils de licornes, qui sont excellentes en Métamorphoses. C'est étrange que les trois soient choisi par des poils de licornes, Elian aussi… bon, c'est une famille qui m'a toujours surpris.
– Alors vous avez connu ma grand–mère ?
– Mlle Malfoy, ici on se rappelle de toutes les baguettes qui sont vendues et à qui elles ont été vendues… c'est un don.
– Et si vous savez que je suis de cette famille, pourquoi est–ce que vous persister à m'appeler par un nom qui n'est pas le mien ?
– Mademoiselle Malfoy, ça, ce n'est pas à moi de vous le dire… mais je vous assure que vous le saurez bientôt – le monsieur étrange, qui était sûrement Monsieur Ollivanders, me sourit – j'espère vous voir à nouveau… si le destin le permet, ça sera avec plaisir.
Je ne comprenais rien, mais comme je m'étais habituée à l'étrangeté de l'homme, je n'ai rien dit. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai sourit, ce monsieur, malgré ses commentaires étranges, m'inspirait beaucoup de confiance… et me rappelait ma grand–mère…
– Merci – c'est tout ce que j'ai dit.
– Au contraire… – le monsieur étrange me regarda à nouveau, en souriant, et s'éloigna vers la partie arrière de la boutique.
Je suppose que c'est tout. J'ai ma baguette, qui bien qu'elle ne lance plus des lumières bizarres, continuait de me transmettre une chaleur dans ma main.
En sortant, mes tontons m'attendaient anxieux. Il semblerait même qu'ils m'aient espionné (ça ne m'étonnerait pas que ce soit le cas)
– Et ? – ils me regardèrent tous attentivement.
J'ai levé ma baguette pour qu'ils la voient, et ils parurent tous surpris, exceptés tonton Draco, qui sourit.
– Dommage que je ne sois pas arrivé avant – s'attrista tonton Harry – Ollivanders m'a battu… cette homme et ses dons de devin, qui l'aurai cru ?
– Bien, pour faire des baguettes, il faut certainement avoir des dons – sourit tati Angelina.
Naturellement je ne compris rien.
– Ce monsieur – j'ai commencé à parler – il m'a dit Sheila Malfoy… et il n'arrêtait pas de m'appeler comme ça… Pourquoi ?
Ils se regardèrent tous et sourirent.
– Allons–y, Harry, Fred veut parler avec toi… on vous verra à la boutique de Madame Guipure – tati Angelina embrassa James, qui bizarrement, ne protesta pas. Maintenant j'en étais sûr, il y avait quelque chose de bizarre qui se passait.
– Oui, allons–y… – tonton Harry suivit tati Angelina.
Tati Alix et tonton Draco sourirent, mais c'est un sourire timide.
– Viens, Sheila, on va prendre une glace.
Bien, tati Alix tentait de me soudoyer. Là, on va mal.
– Très bien – c'est tout ce que j'ai pu dire.
Durant le trajet, les deux semblaient très mystérieux, ce qui réveilla plus ma curiosité. Je doute que ce soit quelque chose de mauvais, le visage de tati Alix est très clair quand elle est inquiète ou triste. Peut–être qu'elle vous dira que non… mais lorsque ma maman est morte, son expression est restée dans ma mémoire. Encore plus lorsqu'elle m'a expliqué que ma maman était partie pour toujours… je ne sais pas pourquoi j'ai tendance à me souvenir des gestes tristes… peut–être que c'est pour m'assurer que je ne les reverrais jamais chez les personnes que j'aime tant.
Lorsqu'on est arrivé chez le glacier, ils s'assirent face à moi. Je me sentais comme dans le bureau du Directeur… seulement que ça c'était plus bizarre encore.
– Sheila – commença tati Alix – tonton Harry est venu nous communiquer quelque chose que… eh bien, qu'on ne savait pas que ça allait arrivé… on espère que ça ne te dérange pas…
Excellent. Si ça me dérangeait, ils essaieraient de me récompenser. Si ça ne me dérangeait pas, c'était parce que la situation allait être bonne. Alors ce n'est pas mauvais.
Tati Alix prit de l'air et commença à me raconter ce qui était passé lorsque tonton Harry était arrivé.
– Et Sheila ?
– Elle va avec Angelina chez Ollivanders.
– NON ! Est–ce que vous n'étiez pas sensé chercher les robes d'abord ?
– Eh bien, Harry, elle a préféré aller chez Ollivanders – tati Alix commença à s'irriter. Comme elle détestait qu'on récrimine ses actions. nn' – Pourquoi l'urgence ?
– Je voulais vous donner les nouvelles à vous tous ensemble… Mais bon, comme ça vous direz à la petite, après tout vous êtes ses parents maintenant…
Tati Alix et tonton Draco se regardèrent, étonnés.
– Voyons voir, répète ça – demanda tati Alix – Nous sommes ses parents maintenant ?
– Alix, n'avais–tu pas demandé l'adoption de la petite ?
– Oui, mais MOI… Draco n'a rien à voir avec ça…
– Tu ne le lui as pas dit ? – tonton Harry observa tonton Draco.
– J'allais le faire ce soir… je n'ai pas pensé que ça allait être si rapide…
– Tu as de l'influence, Draco – sourit tonton Harry.
– Excusez–moi – les interrompis tati Alix – Me dire QUOI exactement ?
– Eh bien… – tonton Draco la regarda avec une certaine joie – tu dois savoir que si tu veux adopter Sheila, vu que c'est une sorcière, tu dois le demander au ministère de la magie.
– QUOI ? – tati Alix est sur le point d'exploser – Pourquoi je dois demandé la permission partout ? D'abord, ce stupide juge qui me dit que si je ne suis pas mariée, il ne peut me donner la garde complète de la petite. Et maintenant il faut que je demande la permission au minist… qu'elle que ce soit la façon dont ça s'appelle ?
– Alix, tranquille – tati Angelina tentait de calmer les choses.
– Pas de tranquille !
– Alix – tonton Draco – si tu demandes au ministère, eux ils se chargent des papiers moldus… c'est pour ça qu'ils ont un département spécialisé pour ça…
– Bon, moi je n'ai pas demandé la garde au ministère – tati Alix fronça les sourcils.
– Nous nous en sommes chargés pour toi – sourit tonton Harry – mais… bon, comme tu l'as demandé avec un témoin, qui était Draco… euh…
Tonton Harry mit en place ses lunettes (comme chaque fois qu'il est nerveux).
– Et quoi ? – tati Alix commença à perdre patience.
– Eh bien… vu que le ministère sait que… eh bien que tu es en couple avec Draco… disons qu'ils vous ont pris comme un couple marié… euh… et puis… aïe, il fait chaud ou c'est moi ?
– ¬¬… ET QUOI HARRY ? – tati Alix est sur le point de faire couler le sang si on ne lui dit pas une bonne fois pour toute.
– Ils ont accorder la garde complète de la fillette aux Malfoy… alors le nom de famille de Sheila dès maintenant est Malfoy… eh bien, et le tien aussi.
Tati Alix ne peut à peine sortir de sa stupeur.
– COMMENT EST–CE QUE C'EST POSSIBLE ? – tati Alix prit tonton Harry par sa robe de sorcier.
– Tranquille, tranquille – tonton Harry tenta de l'arrêter avant qu'elle l'étrangle.
– Alix, il semblerait que ça ne te fait pas plaisir la nouvelle – tonton Draco fronça les sourcils. – on avait déjà parler d'adopter Sheila les deux…
– OUI ! Mais seulement parler… on avait rien décidé, en plus… je ne voulais pas que tu te sentes compromis.
– Ne sois pas bête ! C'est ce que nous cherchons ! Être une famille !
Tati Alix soupira.
– Je ne pensais pas que ça allait être si vite…
– Ron a facilité les choses, vu qu'il travaille dans le département Moldu… eh puis, moi j'ai fait ma part avec le chef du ministère – tonton Harry sourit – comme ça Sheila peut présumé son nouveau nom à Poudlard.
– Ça ne te causera pas des problèmes ? – Tati Alix observa tonton Draco. Après tout il était professeur à Poudlard.
– Pourquoi ? Ma vie est privée et ça ne doit importer à personne… on a déjà une fille… Ça ne te fait pas plaisir ?
Tati Alix embrassa tonton Draco, très émue. Maintenant, on était les Malfoy.
– Merci – lui murmura–t–elle.
– C'est moi qui dois te remercier.
– Regardez ! Sheila est en train de choisir sa baguette ! – tati Angelina réussit à me voir à travers la vitrine.
– Alors allons–y – sourit tonton Harry.
Et depuis là vous vous connaissez le reste, ce qui me confirma qu'EFFECTIVEMENT ils m'espionnaient ¬¬.
Lorsqu'ils finirent de raconter, ils me regardèrent tous deux, en attendant ma réaction.
– C'est pour ça que le monsieur étrange m'a appelé Sheila Malfoy ?
– C'est ça… on était sensé d'abord allé au magasin pour ton uniforme et lorsque tu aurais été chez Ollivanders, tu aurais déjà dû être au courant… mais il y a eu un petit changement…
– Sheila Malfoy… – j'ai répété à haute voix.
– En fait, c'est Sheila Malfoy McLester – sourit tati Alix – Qu'en penses–tu ?
Je les ai observé avec une certaine méfiance, tandis qu'ils étaient affreusement nerveux. Si j'étais cruelle, je l'ai ferais souffrir plus… mais non, en réalité, ils m'ont rendue heureuse… J'ai un papa et une maman !
– J'adore ! – c'est tout ce que je peux répondre, en les embrassant les deux – quoique ça va me coûter un peu de vous appeler… eh bien papa et maman...
– Prends ton temps – sourit tonton Draco.
Je leur ai sourit et j'ai sortit ma baguette de ma poche.
– Et comment ça se fait que bien que tu ne sois pas… eh bien, que nous ne soyons pas de la même hérédité, j'ai choisit une baguette comme la tienne ?
– Parce que tout n'est pas dans le sang, Sheila… peut–être que tu as été influencé par ta grand–mère, mais ta baguette ne te choisit pas uniquement pour ton ascendance… sinon pour ce qu'est ta personnalité, et ce qu'il y a en toi… ce qui te rend spécial.
– Et apparemment tu as autant de répondant que Draco – répliqua tati Alix – et c'est pour ça que t'a choisit cette baguette.
– Moi, j'ai du répondant ? Tu es celle qui discute toujours pour tout !
– Bien sûr que non !
Je les observais en silence. Ils ont encore commencé à discuter, alors vaux mieux les laisser. C'est vrai, tati Alix m'a dit une fois les parents ne sont pas ceux qui te mettent au monde, sinon ceux qui te forgent pour vivre dans celui–ci… et bien que je vais toujours aimé mes parents… maintenant j'en avais des nouveaux, qui termineraient le travail qu'ils avaient commencés.
– Allons chercher l'uniforme, avant que je n'assassine ton nouveau papa – tati Alix se mit debout.
– Tu vois ? Tu interromps toujours quand je suis sur le point de gagner – se plaignit tonton Draco.
Bien… à cette hauteur, je ne devrais plus les appeler tonton et tati… après tout, ce jour–là sur le Chemin de Traverse, je me suis habitué à les appeler papa et maman... mais je ne voulais pas vous ruiner la surprise. Maintenant vous le savez, alors quand je dirai papa et maman vous savez de qui je parle :o)
On a commencé à marcher et je leur ai prit la main. Maintenant, OUI, on ressemblait à une famille.
On est arrivé devant une énorme boutique, qui avait un panneau énorme : Madame Guipure, prêt–à–porter pour mages et sorciers.
Là, nous attendais tonton Harry et tati Angelina.
– Et ? – tonton Harry m'observa.
– Je suis une vraie Malfoy – je sourit.
– Les Malfoy ! – tati Angelina fit un petit applaudissement – N'est–ce pas beau ?
– Il faudra s'y habituer – soupira maman.
– Sheila ! Tu ne seras plus mon amie, maintenant ?
– James, on a changé mon nom, pas ton amie… on sera toujours amis :o)
– Et lorsqu'on sera grand, on va se marier ? – James me sourit.
– Euh… Je ne crois pas nn'
– Pourquoi pas ?
– James, tu es trop petit pour ça – elle lui signala avec une voix sérieuse.
– Maman a dit qu'on se marierait – continua d'insister James.
¬¬ … tati Ginny peut être très persuasive lorsqu'elle veut.
– James… regarde, je t'assure rien… mais ce qu'effectivement je te promets, c'est qu'on sera TOUJOURS des amis, peu importe ce qui se passe, est–ce que ça va ?
– OUI ! – sourit James.
– Allez les enfants, aux uniformes.
– Allez–y vous, Harry et moi, nous irons faire une course que nous avions prévu.
– Où est–ce que vous allez tous les deux ? – maman les regarda, perplexe.
– Ne sois pas curieuse – papa lui fit un baiser sur les lèvres comme salutation.
– Je connais quelqu'un qui va dormir sur le canapé ce soir, s'il continue à gâter Sheila. – accentua maman, comme en devinant les pensées de mon papa.
– Aouch – tonton Harry sourit – on t'a déjà condamné.
– Qu'est ce qu'on va y faire ? Papa et tonton Harry s'éloignèrent.
– Bien, allons pour l'uniforme…
En entrant dans la boutique, une grande femme mince nous reçoit et s'adressa à moi.
– Bonjour, ma belle – elle me sourit – À Poudlard ?
– Oui…
– Parfait ! Viens, passe, passe…
La femme me prit la main et m'emmena vers une sorte de cabine d'essayage, où elle me monta sur un petit banc. Je ne voyais plus tati Angelina, à maman ou à James, à cause du gros rideau rouge qui obstruait la vue.
– Très bien… ouille, tu vas être une demoiselle très grande… ouais, par ici…
Elle a commencé à me prendre des mesures et je me suis sentie comme chez Ollivanders.
– AIE ! FAITES PLUS ATTENTION !
Je me suis retourné et j'ai vu une fille qui avait à peu près mon âge. Elle était mince et un peu plus petite que moi. Sa peau est pâle et ses yeux sont bleus et froids.
– Je suis navrée – s'excusa la jeune femme qui prenait ses mesures.
– Et toi ? Tu vas à Poudlard ? – la fille me regardait avec un certain mépris.
– Oui… – je l'ai regardé avec le même mépris. Bien que je veuille causer une bonne impression, je n'allais pas me laisser faire par personne… il semblerait après tout que j'ai effectivement l'influence de papa.
– Moi aussi…
– C'est prêt – dit la jeune femme qui prenait les mesures de la fille – vous pouvez vous en aller.
– J'espère que ma robe sera une des meilleures… – la fille se retourna pour me voir – on se reverra à Poudlard.
Je l'ai regardé sortir avec une certaine appréhension. Je vais côtoyer des gens comme ça à Poudlard ?
– Tu es prête, jeune fille, tu peux t'en aller – la dame aimable me sourit.
– Merci – je lui souris aussi.
En sortant, ils m'attendaient déjà.
– Et ?
– C'est bon – j'ai acquiescé.
– Bien allons–y…
– Ouille, j'ai oublié de demander quelque chose au magasin des chaudrons ! – tati Angelina observa autour d'elle – Tu m'accompagnes, Alix ? Comme ça tu achèteras à Sheila son chaudron réglementaire.
– Est–ce que je peux aller avec tonton… je veux dire avec… ?
Tati Angelina et maman s'amusaient de me voir passer par ce dilemme. A ce moment–là, j'avais encore un peu de mal à l'appeler comme ça ¬¬.
– Vas–y, et emmène James avec toi – tati Angelina me donna James et je lui ai pris la main – ils sont au magasin de hiboux.
– Et ne dévie pas, c'est là en face – se plaignit maman.
– Non – je souris.
En sortant, chacun va de son côté. On est arrivé au magasin de hiboux et moi, j'ai embrassé papa par la taille.
– Si vite ? – m'a–t–il demandé.
– ouais – j'ai acquiescé.
James aussi était allé avec tonton Harry.
– Qu'il est beau !
Je me suis séparée de papa et je me suis dirigée vers l'une des cages proche. Un hibou totalement gris foncé attire mon attention. Il est si foncé qu'on dirait du noir.
– Il te plaît ? – papa me caressa les cheveux.
– Oui… il est très beau…
– Draco !
On s'est retourné tous les deux et on a vu une grande femme de cheveux noirs s'approcher.
– Pansy – salua papa, apparemment sans beaucoup d'envie.
– Comment as–tu été ? – la femme qui s'appelait Pansy (quel horrible nom, je dois dire) – ça fait des années que je ne t'avais pas vu.
– Oui…
– Est–ce que tu as su que je viens de me marier ? – la femme tendit la main, en laissant voir une bague énorme – personne ne sait ce qu'il a, jusqu'à ce qu'il le perde.
Papa a froncé les sourcils et de mon côté je ne comprenais rien.
– Et cette fillette qui est–ce ? – la femme me regarda avec ces yeux effrayants.
– Elle, c'est Sheila… c'est ma fille…
Apparemment, la femme est tombée dans une sorte de choc interne.
– Ta fille ? – elle a répété avec une colère contenue.
– OUI, MA FILLE – répéta papa à haute et intelligible voix.
– Je croyais que tu ne t'étais pas marié…
– Non, je ne me suis pas marié…
– Et alors ? Ne me dis pas que tu as décidé de jouer les bienfaiteurs ? – la femme rit sarcastiquement (et je dois dire depuis ce moment–là, elle a gagné mon antipathie) – parce que cette… fille… ne te ressemble pas du tout.
– Ouais, et ? – papa l'a regardé avec défi – en te disant que c'est ma fille ça suffit.
– Alors c'est vrai ce qu'on dit… Draco Malfoy a sali le nom des sorciers en s'unissant avec une sang–de–bourbe…
Je ne sais pas ce que ça signifie mais ça ne peut rien être de bon. Papa m'a entouré avec son bras, me serrant contre lui. Ça, ça me prouve que ce n'était RIEN de bon.
– Je vais te demander, Pansy, que tu ne prononces plus ce mot devant ma fille… par respect, je ne vais pas te répondre comme je le devrais… mais fais attention à tes paroles…
La femme fronça les sourcils. Ça ne lui a pas fait très plaisir ce que papa lui a dit, surtout avec le mépris qu'il a utilisé.
– Qu'as–tu pu voir dans une sang–de–bourbe que tu n'as pas vu en moi ? – dit finalement la femme, en se mordant la lèvre inférieure.
Je sens de la peine pour elle. Elle est amoureuse de papa et c'est pour ça qu'elle agit comme ça. La pauvre… mais ce n'est pas pour ça qu'elle doit nous insulter. Après, quand j'ai appris ce que voulais dire Sang–de–bourbe, ça m'a rendue furieuse ¬¬Xxx
Maman entra dans le magasin de hiboux et s'approcha de nous.
– J'ai déjà acheté les chaudrons à Sheila… – en se rendant compte que nous ne sommes pas seuls, maman sourit – Bonjour ! Je suis Alix Malfoy – maman tendit sa main en forme de salutation.
Maman s'était habitué plus vite à cette histoire de nom de famille que moi. La femme ne fit que de la regarder de bas en haut avec dégoût. Ça, ça m'a rendue furieuse, mais je savais que maman pouvait se défendre toute seule.
– Je suppose que vous n'êtes pas une personne éduquée – maman baissa la main, en souriant – Il se passe quelque chose ?
– Non – papa prit maman par la taille. Deux contre un que la femme était en train d'avoir un arrêt cardiaque à ce moment–là. – Est–ce que tu as tout acheté, mon cœur ?
C'était tellement évident qu'il avait insister sur le mon cœur qu'à moi–même ça m'a surpris.
– Oui, Angelina m'a conseillé…
– Bon, je m'en vais – la femme nous a observé avec une certaine irritation – je doute que nous nous revoyons, Draco… mais je suppose que cette femme a de la chance… elle a emporté un bon parti… après tout, malheureusement, on ne peut pas toujours gagné quelqu'un comme toi… elle a sûrement vaincu d'autres Sang–de–bourbe qui étaient en concurrence.
Papa était sur le point de répondre quelque chose mais maman l'a devancé.
– C'est vrai… Tu vois ? Ça, ça t'arrive pour arriver tard… celles de nous qui sommes arrivés tôt, ont gagné les beaux, et maintenant tu dois te conformer de ton époux… je l'ai vu dehors, et laisse–moi te dire… tu aurais mieux fais de te lever de bonne heure – maman lui fit un clin d'œil – si tu as de la chance, tu pourras trouver un autre à qui tu feras pitié et qui soit beau.
La femme sembla comme si elle allait débattre quelque chose, mais elle fit demi–tour et sortit furieuse, pas avant de nous dire que nous sommes des insolentes et que nous n'aurions jamais dû nous être mélangée avec le monde sorcier. C'était la première fois que j'entendais ça, mais pas la dernière. Il y avait encore des personnes qui ne voulaient pas entendre parler de ceux qui ont du sang moldu.
Papa continuait de regarder maman avec des yeux comme des soucoupes.
– Quoi ? – dit–elle finalement.
– J–je… je n'ai pas pensé que tu allais lui répondre si durement.
– Bien, c'est elle qui a commencé… et j'ai toujours été aimable – elle sourit.
– Je savais moi que pour quelque chose je t'aimais – papa l'embrassa fortement. C'est dingue la rapidité avec laquelle il s'était désinhibé pour dire ce qu'il sentait. Bon, dans une famille comme la notre, c'est difficile de ne pas le faire.
– Je devais avoir quelque chose – maman le suivit son jeu – Qu'est–ce qui s'est passé ? J'ai raté quelque chose ?
– Je disais à papa que j'aimais beaucoup ce hibou – j'ai signalé l'hibou gris.
– Qu'est–ce que tu as dit, Sheila ? – papa et maman m'ont regardé avec des yeux de surprise.
– Que j'aimais beaucoup ce hibou – j'ai répété automatiquement.
– Non ! Comment m'as–tu appelé ? – papa se baissa pour être à ma hauteur.
– Euh… papa…
– Oui ! J'ai bien entendu ! Tu m'as appelé papa !
– Eh bien… tu es mon papa, non ? – j'ai commencé à rougir. Bien que je doive vous dire en avance que cette réaction n'est rien en comparaison de celle de maman.
– Lorsque Ron m'a dit que lorsque tu entends qu'on t'appelle papa tu ressens une émotion indescriptible, je croyais qu'il exagérait… maintenant je vois que non… – papa semble trop excité pour voir que tout le magasin nous observe.
– Mon amour – maman le prit par le bras – ou tu achètes quelque chose, ou on s'en va…
– Ah, oui – papa sembla reprendre ses esprits – bien, on prendra celui–là – papa signala le hibou foncé à un des vendeurs.
– C'EST VRAI TU VA ME L'ACHETER ? – j'étais excitée.
– Bien sûr ! N'importe quoi pour ma princesse !
– Draco ! Qu'est ce qu'on avait dit ? Tu ne dois pas le gâter !
– Mais elle m'a appelé papa !
– Tu ne vas pas lui acheter des choses chaque fois qu'elle t'appellera comme ça ! Ou si ?
– C'est que…
Papa et moi, on fait une moue avec des yeux tristes (c'est moi qui lui ai appris à faire ça) et maman acquiesça.
– Dernière fois – elle soupira.
– OUI ! – on a célébré papa et moi.
Le vendeur me donna le hibou dans une cage noir, et on est sortis dehors, où on a trouvé tonton Harry en train de discuter avec tati Angelina.
– Regarde James ! Mon papa m'a acheté un hibou !
– Qu'il est beau ! Et comment vas–tu l'appeler ?
– Piwi ! :o)
– Et pourquoi Piwi ? – demanda James.
– Lorsque j'étais petite, maman me racontait une histoire d'un hibou qui avait aidé une petite souris et ce hibou s'appelait Piwi.
– Je ne me souviens pas qu'Andrea t'ai raconté cette histoire – s'étonna maman.
– Je parlais de toi – j'ai souris.
– Tu m'as appelé maman ? VOUS AVEZ ENTENDU ?
– Cinq sur cinq, Alix – confirma tonton Harry.
– Maman… je suis une maman…
Maman a commencé à sangloter, tandis que papa, tonton et tati essayaient de la consoler. Vous voyez ? C'est pour ça que j'ai dit que j'avais envie de l'appeler à nouveau tati… mais je suppose que l'émotion était très forte pour tous les deux.
Pour être deux personnes qui n'osaient pas exprimer leurs sentiments, mes parents se sont transformés en les plus amoureux du monde. En plus de tout, les oncles et tantes nous adoraient… je ne me souviens pas depuis quand je m'étais senti aussi bien depuis que maman Andrea (pour que vous les différencier) est morte… je crois que c'est depuis que tonton Ron est entré dans nos vies… depuis que, selon tati Hermione, le destin a changé… et a commencé à former un futur différent.
Sheila Malfoy McLester... Sur le Chemin de Traverse... 5 Août
A suivre…
Salut à tous, désolée pour le retard mais comme je vous l'avais dit les chapitres sont plus long donc ça me prend plus de temps pour les traduire. En plus je vous avouerais que celui-là n'est pas un de mes préférés, c'est un que je trouve un peu ennuyeux alors j'ai un peu plus de peine à traduire vite. Voilà merci d'être toujours là, ou bienvenue pour ceux qui nous rejoigne maintenant.
Réponses aux reviews :
Choups : Salut, alors en tout il y a 43 chapitres dont 3 épilogues, donc on est là pour un peu de temps encore. Ravie en tout cas que ça te plaise toujours autant. Bisous
Virg05 : Salut, merci d'être toujours là, depuis le début. Bisous
Coweti : Salut, alors voilà la suite tant attendue. Bisous.
Fay Potter : Salut, merci pour ta review. J'ai bien l'intention de la traduire jusqu'au bout ne t'inquiète pas. Bisous à la prochaine.
Loufette : Salut, ne t'inquiète pas ce n'est pas parce que l'on se centreras beaucoup sur Sheila qu'on oubliera Ron et Hermione. On suivra un peu tous le monde dans cette fic, mais dans le point de vue de Sheila. Et pour Poudlard, tu verras bien mais je crois qu'avec ce chapitre tu dois t'avoir déjà fait une idée. Bisous.
Pikaedition : Salut, je ne sais pas si tu as fait une erreur en tapant mais le point de vu dès à présent est de Sheila et non de Ginny, je voulais juste que tu en sois sûr. En tout cas c'est vrai pour Angelina c'est très triste mais elle s'y remet comme tu peux le voir dans ce chapitre. Bisous à toi.
Allima : Salut, ravie que ça te plaise, comme tu le vois Angelina reprend le dessus grâce au bon esprit de Sheila. Bisous à toi.
Et voilà c'est tout pour aujourd'hui, ça me fait plaisir de savoir que malgré le changement de point de vue, vous êtes toujours là, alors à la semaine prochaine.
Bisous à tous.
Gaby B.
