Disclaimer : Rien n'est à moi, les persos sont à J.K. Rowling et l'histoire est à Danyliz.
Chap. 28. "Souvenirs : Enfin à Poudlard – Première année" – Quatrième partie.
Maintenant, beaucoup se demanderont pourquoi est–ce que j'ai dis que maman et papa ne s'étaient jamais mariés. Eh bien, je ne voulais pas vous gâcher la surprise (C'est un peu répétitif, n'est–ce pas ?).
Enfin, il ne manquait plus qu'un jour pour partir à Poudlard. Un jour… et je commençais déjà à avoir le mal du pays. Dans ma chambre, j'observais le balai que m'avait offert tati Angelina et tonton Fred. Ils me l'enverraient à Poudlard, mais je n'étais pas sûr si un jour je l'utiliserais. Je n'étais sure de rien, en fait. Ni en quel maison j'irai, ni quelle serait ma matière de prédilection.
Je supposais que mon état d'esprit c'est reflété, ce jour–là, à la maison. James était resté toute la semaine avec nous, et tati Hermione nous amenait Eli tous les jours. On était comme des frères… quoique James n'aimait pas beaucoup cette comparaison. James semblait inquiet par ma façon d'agir. J'étais trop sérieuse (en comparaison de comme j'étais d'habitude… prenez–le comme quelque chose de bon), et pensive. Eli était toujours obstinée par ma baguette et cela ne faisait que augmenté ma nostalgie de mon chez moi.
J'ai entendu qu'on frappait doucement à la porte de ma chambre. J'avais demandé qu'on m'excuse pour le dîner, pour aller au lit très tôt. Pourquoi est–ce qu'il frappait alors ?
– Entrez – c'est tout ce que j'ai murmuré.
La porte s'est entrouverte, en laissant voir papa, qui me regardait en souriant.
– Tu ne peux pas dormir ?
J'ai nié de la tête.
– Tu ne devrais pas être à Poudlard ?
– Je partirais demain… avant toi, tu devras te conformer à ce que maman t'emmène à la gare… mais on se verra à Poudlard.
Il me souriait, je lui ai répondu de la même façon. C'était si étrange d'être une famille… mais ne le prenez pas mal… pas étrange… étrange… c'est étrange… très réconfortant. Peut–être que je ne m'explique pas très bien nn', mais c'est quelque chose qui se sent dans son cœur… une grande chaleur… une énorme joie.
– Tu te sens bien ? – papa s'est assis sur le lit.
– Oui et non – je retournais à nouveau à mes doutes… Allons vous me comprenez ! Vous avez cet âge une fois nn'
– Nerveuse ?
J'ai acquiescé lentement.
– Et triste… tout va me manquer…
– C'est pour ça que tu as pris autant de vidéos, non ?
– Ce n'est pas la même chose…
– Peut–être que nous avons quelque chose qui t'aiderait – papa me fit un clin d'œil.
Avons ? Pluriel ? J'ai regardé la porte et maman était debout, nous regardait avec un sourire. A ses côtés, James portait son pyjama, mais il souriait aussi.
– Est–ce qu'on peut entrer ? – a demandé maman cordialement.
– Bien sûr – je tentais de sourire.
James a couru jusqu'au lit et y est monté d'un saut, comme il en avait l'habitude, se mettant à mes côtés. Ma maman marchait posément et s'assit à côté de papa. C'est là où j'ai noté un petit livre qu'elle tenait dans ses bras.
– Regarde… Elian l'a envoyé… demain, il sera à la gare pour te dire au revoir – maman me tendit le livre, que je prend délicatement.
– Qu'est–ce que c'est ? – j'ai demandé, avant même de l'ouvrir.
– C'est… l'album photo de ta grand–mère… – maman me sourit – de la même façon que toi tu adores collectionner des vidéos, ta grand–mère était passionnée par la photographie…
– Waouh ! – je me surprends totalement – Ça, c'est l'album de grand–mère ?
– Elian a pensé que peut–être ça t'aiderait de voir les photos… et spécialement parce que chacune ont un mot écrit derrière… de la même façon que tu fais tes commentaires pour tes vidéos que tu filmes.
Eh bien… je n'aurais jamais pensé que grand–mère aurait une passion semblable à la mienne.
– Ouvre–le, Sheila – James est toujours plus excité que moi nn'
J'ai acquiescé et j'ai ouvert le livre. Il y avait beaucoup de photos qui étaient délicatement rangés. Des gens que je ne connaissais pas, peut–être les parents de grand–mère… et d'autres adultes que je n'avais aucune idée de qui ils étaient. Papa et maman me regardaient tendrement et James me signalait les photos qui attirait plus son attention.
Soudain, j'en ai regardé une qui a réellement capté mon attention. Je l'ai prise délicatement et j'ai continué à la regarder. C'était trois filles… avec l'uniforme de Poudlard.
L'une était grande, avec des cheveux noirs, qui étaient pris dans une queue de cheval haute, ce qui la faisait ressembler à une aristocrate, à mon avis. Mais même comme ça, elle semblait très élégante… très hautaine. Elle avait l'insigne de Gryffondor sur sa robe.
Celle qui était au milieu avait les cheveux longs, décorées par différentes barrettes de couleurs, ses cheveux étaient du même ton que la grande fille, mais ces yeux étaient plus clairs, et elle était la plus petite des trois. Elle avait l'insigne de Poufsouffle.
Et en dernier, quelqu'un que j'ai reconnu immédiatement : grand–mère. Dans sa jeunesse, elle était très belle nn'… elle avait les cheveux courts, jusqu'aux épaules, avec des yeux couleur miel et des cheveux foncés (comme les deux autres filles), mais elle avait l'insigne de Serdaigle.
– Grand–mère a été dans une autre maison que celle de ses sœurs ?
– Ce n'est pas étrange – éclaira papa – ça, ça dépend des qualités.
J'ai regardé le revers de la photo, et j'ai lu les annotations qu'a faites grand–mère :
Ça c'était ma première année à Poudlard… Epreuve passée !
J'ai été répartie à Serdaigle… d'un côté ça m'a déçu, mais je savais que pour mes qualités, c'était mon destin.
Minerva, autant guindée que d'habitude, a été réparti à Gryffondor. Notre sœur aînée pour son courage et sa force de caractère pour affronter les choses, c'était évident qu'elle irait dans la maison où était son idole Albus Dumbledore (Ils sont ensemble :P … non c'est pas vrai, mais si tu lis ça, je parie que tu me poursuivra à travers toute la maison… ce n'est pas ma faute que tu aies failli lui ériger un autel personnel au professeur ¬¬U)
Le Jambon du Sandwich, Millie, a été repartie à Poufsouffle. Vu qu'elle est la plus noble des trois, la plus sentimental… celle qui était toujours en train d'intervenir entre Minerva et moi.
Evidemment, la tête de la famille a été répartie à Serdaigle (ça c'est moi :o)) … déjà qu'être la plus jeune ça ne m'aidait pas, mais en plus avoir comme exemple la préfète Minerva ou la poursuiveuse Millie… il fallait se distinguer dans quelque chose.
Mais il faut l'admettre… l'uniforme me va mieux à moi qu'à elle deux :o)
J'ai ris très fort en lisant l'annotation… j'ignorais que grand–mère était la plus jeune de la famille.
– Ah, maman… tu ne changes jamais – maman semblait regretter grand–mère – et ici tu as ton portrait craché pour suivre tes pas.
J'ai sourit légèrement et James me signala une autre photo.
– Regarde, Sheila ! Une autre photo d'elles !
Maintenant, la tante Minerva (je dois me familiariser avec elles :o)) était au milieu de la photo, souriante, sans la robe de sorcier, juste l'uniforme de Poudlard. Grand–mère la regardait un peu fâchée, et portait la robe de sorcier, et Millie souriait juste timidement.
La graduation de Minerva… comme toujours, la préfète en chef devait s'exhiber ¬¬… mes parents étaient horriblement fiers et Minerva se sentait en droit de me commander… mais tu verras…
Mais en laissant la jalousie de côté… Félicitations, soeurette !
Je crois que dès maintenant… lorsque Millie sortira, on prendra toutes des chemins différents.
J'ai regardé James qui continuait de regarder la photo, amusé. Lorsqu'il entrerait à Poudlard, ce serait ma dernière année. Est–ce qu'il nous arriverait la même chose qu'à grand–mère et ses sœurs ? On se distancierait et on vivrait chacun de son côté ?
– Ha, tu ressembles à grand–mère Misel – sourit James.
J'ai froncé les sourcils, mais en observant la photo minutieusement, j'ai vu qu'il avait raison. Les cheveux foncés et les yeux miels, même la coupe de cheveux… et ses traits sont semblables aux miens.
– Pourquoi ces photos ne bougent pas ? – demanda James.
– Grand–mère n'aimait pas les photos magiques, elle préférait les normales… c'est comme ça qu'elle a connu ton grand–père – me sourit maman.
J'ai pris une des photos qui étaient plus en avant. Ça ressemblait à un photomontage de trois photos différentes, comme pour en faire un groupe. Du côté gauche, il y avait la tante Minerva, souriante, et derrière elle un homme âgé, aux yeux bleus, et des lunettes en demi–lunes, et un regard chaleureux. Au milieu était la tante Millie, enlacé par un homme grand, avec des cheveux foncés, très ressemblait à tonton Elian. Et finalement elle, qui tenait la main d'un homme blond avec des yeux miels (comme les miens nn'
J'aurai aimé qu'on ait pu prendre cette photo tous ensemble… mais on n'en a pas eu le temps… c'est curieux comme c'est facile de prévoir des choses… et très difficiles de les réaliser.
Minerva et son grand amour, Albus Dumbledore… elle sait que c'est un amour impossible, mais pas pour ça qu'elle a arrêté de l'aimer et d'être fidèle à ses ordres… elle sortirait ses ongles pour le défendre et défendre ses croyances.
Millie s'est marié avec Eliti Yuuki… il était une partie importante du ministère de la magie… ils ont eu un fils merveilleux, Elian… lorsqu'il a eu cinq ans, moi j'étais enceinte d'Andrea, ma première fille. Eliti est mort aux mains de Voldemort peu avant que Harry Potter l'ait vaincu. Un grand malheur, mais Minerva et moi, nous nous sommes promis que cette enfant ne manquerait pas d'amour.
Et le grand amour de ma vie, Samuel McLester… moldu, et photographe professionnel. Il a augmenté mon fanatisme pour la photographie, et c'est pour ça que j'ai pu faire ce photomontage avec mes sœurs adorées (ce n'est pas du sarcasme nn'). Peu après la naissance d'Andrea, j'ai eu une autre fille : Alix. Samuel est mort peu après la naissance d'Alix, aux mains des Mangemorts… malheureusement, il y en avait encore qui étaient cachés, et qui faisait des crimes sans les payer… mais un jour ça s'arrêtera tout ça.
Maman changea son expression en une plus sérieuse.
– Ça va ? – demanda papa, inquiet.
– Oui – elle a répondu – c'est seulement que ça fait des années que je n'avait pas vu une photo de papa… en fait, je ne m'en souvenais pas…
Je l'observai avec attention… moi non plus, je ne me souviens pas de mon papa, mais peut–être qu'ici il y aura une photo de lui.
– J'ignorai que le professeur McGonagall était amoureuse du professeur Dumbledore – se surpris papa.
– Ça c'était admirable… à tante Minerva, la seule chose qui la rendait heureuse était d'être au côté de monsieur Dumbledore… – maman soupira – elle savait que c'était impossible… mais ça ne changeait pas ses sentiments.
Une autre photo a attiré mon attention… c'était maman Andrea… et mon papa… papa Jess…
Andrea a enfin trouvé l'amour… Jess McLinder… Alix est encore petite, elle a 15 ans, mais elle regarde avec illusion sa sœur. Je me sens encore coupable qu'elles se fassent des illusions avec le fait de croire qu'elles étaient des sorcières… mais pour le caprice de la nature, un de leurs enfants héritera du don.
Maman sourit, je comprends qu'en son temps ça a été très décevant.
J'ai pris une autre photo, surprise. Il y avait maman Andrea, pleurant sans arrêt, tandis que maman portait un bébé (évidemment c'est moi… ou du moins c'est ce que je crois), et grand–mère Misel était derrière, regardant tout.
Jess est mort peu après la naissance de Sheila. Ça a été un coup trop dur pour Andrea… je doute qu'elle se récupère. Je m'inquiétais pour Sheila, mais je sais parfaitement qu'Alix sera celle qui est chargé pour son bien–être… ma pauvre petite… à peine 16 ans, et avec tant de responsabilités.
– Merci… – j'ai regardé maman, qui semblait émue de lire ça.
– Tu n'as pas à me remercier – elle me fit un baiser sur le front – et maintenant, à dormir, beaucoup d'émotions pour cette journée… tu pourras regarder l'album plus minutieusement à Poudlard.
– Oui, tu dois te reposer – l'appuya papa.
– Bonne nuit, Sheila ! – James est descendu du lit en souriant.
– Bonne nuit… et merci…
James me salua en me donnant un baiser sur la joue, et ils sortent tous silencieusement. Je n'ai pas encore vu toute la collection de photos de grand–mère avec tranquillité, mais je pressens qu'à Poudlard j'aurais tout le temps pour le faire.
J'ai embrassé l'album avec mélancolie… et sans m'en rendre compte, je m'endors.
– Allez, Sheila, lève–toi !
Maman a commencé à remuer mes couvertures, pour me forcer à me lever.
– J'ai sommeil ––' – je me suis plainte.
– Moi qui ai cru que tu allais être la première à te lever… avec Poudlard et…
Maman n'a pas pu terminer sa phrase, parce que je me suis levée d'un coup.
– C'est vrai ! Poudlard ! J'avais oublié !
– Eh bien ce n'est pas bien – maman fit claquer sa langue de désapprobation – lève–toi, maintenant, et ne m'obliges pas à aller chercher le tuyau d'arrosage…
– ¬¬
Maman avait la MAUVAISE habitude de me réveiller avec de l'eau complètement gelée… Cruelle ? Pas tant que ça, elle m'éclaboussait juste… mais ça compte quand même ¬¬U. J'ai fait un saut hors du lit et j'ai commencé à me préparer.
– Je suis prête ! – j'ai annoncé à tous ceux qui m'attendaient dans la salle à manger. Je suis restée totalement surprise… il y avait tati Hermione avec Eli dans ses bras. Tati Ginny tenait la main de James, tati Angelina et tonton Fred prenaient le petit–déjeuner, tati Katie et tonton George étaient vers la porte, je crois qu'ils étaient anxieux… et maman me regardait avec émotion. Toute la famille allait me dire au revoir ? Eh bien, qu'est–ce qu'on étaient unis !
– Alors allons–y – annonça maman – il est déjà tard.
Ils se mirent à discuter la façon d'aller à la gare, tandis que je les regardais avec un sourire. Ça, ça prendra du temps. Lorsque enfin, il semble qu'ils se soient mis d'accord, maman me pris par les épaules, et en sortant je vois trois voitures différentes. Boooooooonn… les oncles et tantes avaient décidés de s'acheter des voitures moldues en cas d'urgence... mais même comme ça, ça me faisait rire.
– Allez Sheila, tu viens avec moi – dit maman.
– C–c'est vrai… ? – j'ai demandé craintivement.
– ¬¬… oui, c'est vrai. As–tu un problème avec ça ?
– Euh… on n'est pas si pressé, n'est–ce pas ?
– Je ne vais pas aller vite, si c'est ce qui t'inquiète – maman n'évita pas le ton offensé dans la voix. Ecoutez, si vous aussi vous seriez avec elle lorsqu'elle se prend à être cafre, vous aussi vous craindriez pour votre vie.
– Alors on se verra à la gare – ajouta tati Ginny avant de partir avec tati Angelina et tonton Fred.
Ils ont tous acquiescé et nous nous sommes séparés pour aller chacun de son côté.
Maman m'ajusta ma ceinture de sécurité. Nous avons ce rituel depuis que je suis petite, c'est pour ça que je n'oppose aucune objection.
– Comment ça va ? Tu es nerveuse ? – maman fit démarrer la voiture et, à ma grande surprise, elle conduit… normalement :D
– Un peu… maman, qu'est–ce que je vais faire si je n'ai pas d'amis ?
Maman me regarda minutieusement, que j'ai eu peur qu'elle perde de vu la route.
– Maman… la voiture ?
– Ahhh, oui – maman regarda à nouveau en face – dis–moi, pourquoi t'inquiètes–tu pour ça ?
J'ai haussé les épaules, mais peut–être que maman n'a pas pu en profiter.
– Je ne sais pas… quand j'étais en Floride avec grand–mère, je n'avais pas d'amis…
– Mais tes maîtresses disaient que tu étais un amour…
– Oui… mais personne ne me parlait… seulement pour m'embêter… peut–être que je ne peux pas avoir d'amis.
Je ne peux pas croire que je suis en train de me gâcher l'existence à quelques moments d'aller à Poudlard. Ça c'est du masochisme, ou quoi ?
– James est ton ami, non
– Maman, j'ai besoin d'amis de mon âge – je me suis plainte.
– Je sais… mais Sheila… tu ne dois pas changer pour être accepter. Si on va t'aimer, c'est pour être ce que tu ES… et non pour qui tu pourrais être…
– Même si ça signifie que je sois seule ?
– Tu ne devrais pas penser ça… tu ne sais pas ce qui va se passer, et tu ne seras JAMAIS toute seule, souviens–toi que tu nous as nous tous… et qu'à n'importe quel moment tu connaîtras des personnes qui t'accepterons comme tu es, et verront toutes tes qualités et tes défauts… et pourront vivre avec eux.
J'ai soupiré. Quelque chose c'est quelque chose.
– Je suppose que oui…
– Toi, ne t'inquiètes pas… tu ne peux pas savoir ce qu'il se passera à Poudlard, alors ne t'affliges pas avant termes.
Maman m'a embrassé, en lâchant le volant, qui fit un dangereux zigzag.
– Maman, la voiture !
– Oui, oui… – maman récupéra le contrôle de la voiture. Dans certaines occasions, je crois qu'elle ne le fait que pour m'embêter.
– Apprenez à conduire, madame ! – lui cria un homme à maman par la vitre, avant de nous dépasser par la gauche.
– Maintenant tout le monde est pressé – maman se mit avec sa philosophie du conducteur.
Maman continuait de parler de comment ce monde moderne va à la perdition avec sa vitesse, et c'est comme ça qu'on est arrivé à la gare de King's Cross (et je ne m'en plaint pas). En descendant, les oncles et tantes nous attendaient déjà.
– Eh bien, Alix, j'ai cru que tu serais la première à arriver – tonton Fred sourit.
– Eh, on n'était pas si pressé – répondit de mauvaise foi maman.
– Allons–y, Sheila…
Nous sommes tous entré dans la gare et rapidement nous sommes arrivés aux piliers qui avait les panneaux "9" et "10" à ses côtés.
– Bon, je crois que c'est les au revoir… – commença à parler tati Angelina.
Je savais déjà comment passer sur le quai et je savais aussi qu'ils avaient tous étés d'accord que seulement maman m'accompagnerait jusqu'au train.
Il semblerait que nous ne sommes pas bon avec les au revoirs, parce que personne ne bougeait et on se regardait juste.
Je me décidais à faire le premier pas et j'ai embrassa tati Angelina (qui était la plus proche).
– Au revoir – je lui ai murmuré.
Elle ne m'a pas répondu. Il semblerait qu'elle tentait de retenir ses larmes. Comme ça je m'en vais, j'ai embrassé tous les oncles et tantes, tonton Fred me dit qu'il m'enverra du poil à gratter par courrier, et tonton George me parla des explosifs immunisés (N/T la traduction n'est pas tout a fait correct mais c'est le plus proche que j'ai trouvé). Tati Katie m'informa sur le Quidditch, tati Hermione me demanda de beaucoup étudier, et tati Ginny que je m'amuse. J'ai donné un baiser à Eli, qui continue à dire "Taguette, Sela"… elle ne se résignait pas encore à que je ne puisse pas lui prêter. James et moi, nous avons échangés des regards, jusqu'à ce qu'il court vers moi et m'enlace par la taille.
– Tu vas me manquer – il me dit mélancolique.
– Toi aussi, Jamie… mais je t'écrirai tous les jours.
– Et maman me lira les cartes – sourit James, en me lâchant. Il ne peut pas encore lire avec fluidité :D
– Bon… – je les ai regardé pour la dernière fois – au revoir…
– Au revoir – ils me disent tous à l'unisson.
– Dis au revoir à ta cousine Sheila, Eli – tati Hermione prit la main d'Eli pour me dire au revoir.
– Taguette, Sela ! – répéta à nouveau Eli. Je l'ai interprété comme un au revoir.
Maman fit une expiration et me céda la place. Je me suis positionnée face au pilier et j'ai pris tous mes bagages, le poussant lentement pour commencer à courir. Même Piwi semblait nerveux.
J'ai fermé les yeux et j'ai commencé à courir. Lorsque je me suis rendue compte, je suis déjà de l'autre côté… Un flambant panneau rouge qui dit "Poudlard Express" me fit remarquer que j'étais bien sur le bon quai. Maman m'a rejoint peu après, en regardant toujours si elle ne s'est pas fait un quelconque bleu en passant la barrière.
Maman dit au responsable de l'équipage mon nom. Il semblait surpris mais il ne dit rien.
– Maintenant… vaudrait mieux que tu ailles dans le train pour trouver une place.
– Ouais …
J'ai embrassé très fort maman.
– Au revoir…
– A Noël – elle me sourit – n'oublie pas d'écrire.
– Non… et toi n'oublies pas de nourrir Michu.
– J'essaierai – elle me fit un clin d'œil.
Maman m'a donné un baiser sur le front avant de me lâcher. Nous soupirons toutes deux (c'est d'elle que j'ai appris ça ¬¬), et je suis montée dans le train. Il y a énormément d'enfants, quelques–uns avec des robes de Poudlard, d'autres avec des vêtements normaux (comme moi).
Je ne savais pas quoi faire exactement, alors j'ai préféré commencer à chercher un compartiment vide pour être tranquille. Il y en avait beaucoup, alors je n'ai pas eu de problèmes. Je me suis assise du côté de la fenêtre, et j'ai regardé maman, qui cherchait à travers tout le train pour me situer. Lorsqu'elle m'a vu, elle a sourit amplement, et elle a agité sa main en signe de au revoir.
Le train commença à rouler… et entre l'émotion et la nervosité qui me prenait, j'ai vu disparaître maman au loin.
Selon ce que m'a raconté plus tard maman, lorsqu'elle est retourné avec la famille, tonton Ron était avec eux.
– Sheila est déjà partie ? – demanda tonton Ron à maman.
– Non, je l'ai échangé contre une paire de caramel ¬¬ – se plaignit maman – Bien sûr qu'elle est partie !
– ¬¬… quelqu'un est de mauvaises humeurs – sourit sarcastiquement tonton Ron.
– J'aimerai bien te voir toi quand Eli partira pour Poudlard – répondit maman.
– Ahhh, ça n'arrivera pas :o) – sourit tonton Ron.
Ils regardèrent tous tonton Ron.
– Ah, non ? – demanda tati Hermione. Ça c'est une nouveauté aussi pour elle.
– Non… on lui enseignera à la maison tout ce qu'elle doit savoir… cours particulier :oD
– Euh… comme tu le dis, amour.
– Eh, Un peu d'attention par ici ? Je viens de dire au revoir à ma fille ! – maman se fâcha à ne pas être le centre d'attention :oD
– Allez, Alix… mangeons tous ensemble – invita tati Angelina.
– Eh, Ronnie, est–ce que tu ne devrais pas être en train de travailler ? – questionna tonton Fred.
– J'ai demandé l'autorisation pour venir dire au revoir à Sheila, dommage que je n'ai pas pu y arriver.
– Tu lui écriras – consola tati Hermione.
– Oui…
Tonton Ron s'approcha pour enlacer Eli.
– Bonjour, princesse – salua tonton Ron.
– Papa Patti !
– ¬¬…
– Tu devrais y être déjà habitué, mon cœur… bon, allons–y, avant qu'il se fasse plus tard.
Pendant ce temps, le train avait déjà parcouru un bon bout de chemin, et jusqu'à maintenant je n'avais pas de camarade de compartiment. Est–ce qu'est une bonne chose ?
– Eh !
Je me suis retourné rapidement vers la porte. Il semblerait que je ne serais pas si seule en fin de compte.
– Mais voyez–vous ça… c'est toi…
Génial, elle me connaissait. Certainement pas moi.
– Tu vas toute seule ?
– Oui
– Alors on te tiendra compagnie.
Cette fille était mince, et il semblerait qu'elle soit un peu plus petite de taille que moi. Derrière elle, vient une fille blonde et yeux bleus. Une autre fille aux cheveux noirs et aux yeux marrons complétait le groupe. La fille aux cheveux noirs s'est assise à mes côtés et les deux autres en face de moi.
– On s'est rencontrée sur le Chemin de Traverse… – m'a éclairé la fille mince.
Bien sûr ! Dans la boutique de robe de sorciers… j'avais déjà oublié :o)
– Je suis Isabella Gwdeni… – elle se présenta.
– Moi, je suis Aimée Collen – me dit la blonde.
– Et moi, Natalia Averick – compléta celle de cheveux noirs.
– Moi, je suis Sheila Malfoy – je leur souris – enchantée de vous rencontrer.
– Malfoy ? – Isabella sembla surprise, et elles m'observèrent toutes perplexes.
– Oui.
– Tu es la fille du professeur Malfoy ? – demanda Natalia.
– Oui.
– Je ne savais pas que le professeur Malfoy avait une fille si grande – s'étonna Aimée.
– En réalité… – je me suis arrêtée, en doutant si je devais le dire ou pas, mais finalement je me décide – il m'a adopté, je suis sa nièce.
– Ah, bien sûr! – sourit Aimée.
– Sa nièce, hein ? – Isabella claqua de la langue – ça me paraissait beaucoup.
Je n'ai pas capté le ton ironique dans la voix d'Isabella que BEAUCOUP plus tard.
– Qu'est–ce qu'il est généreux le professeur pour d'adopter – correspondit Aimée avec le même ton qu'Isabella.
– Oui, je suppose que oui – je commençais à m'énerver.
– Tu ne devrais pas te faire tant d'illusions… lorsqu'il aura son enfant à lui, il te mettra de côté – me dit Isabella – Je te le dis parce que tu me plaît bien… tu dois te préparer à tout.
Plus hypocrite que ça tu meurs ¬¬
– Ne lui dis pas ça – interrompit Natalia.
– Natalia, Qu'est–ce que je t'ai dit à propos de parler lorsque je le fais ? – Isabella s'irrita – tu ne dis rien que des idioties.
J'étais sur le point de sortir de ce compartiment à vrai dire.
– Peut–être que tu es l'exception – me sourit Aimée.
– Bien, et où habites–tu ? – me demanda Natalia.
– Dans le sud de Londres – je ne sais pas pourquoi mais Natalia était la seule des trois que j'appréciais bien nn' – maman a une énorme maison…
– Nous sommes presque voisine ! Moi, j'ai une maison dans le centre de Londres, mon papa m'envoie là–bas tous les étés.
– Typique – dit Isabella.
– Et tes parents t'ont parlé beaucoup de Poudlard ? – Natalia semblait ignorer le commentaire malicieux d'Isabella.
– Mmmm… bien, mes parents biologiques n'avaient pas de magie, alors ma grand–mère…
– Quoi ? – m'interrompit Isabella – Tu es de sang moldu ?
– Euh… oui… on peut le dire…
– Une sang de bourbe… – Isabella se mit debout – et moi qui ai cru que nous allions arriver à mieux nous connaître… quelle perte de temps… allons–y, Aimée, Natalia.
J'ai froncé les sourcils. Je savais que j'allais côtoyer des gens comme ça, mais je n'avais pas idée que ce serait si tôt.
Aimée se mit debout et suivit Isabella. Natalia ne faisait que de me regarder avec peine.
– Natalia, tu viens ou pas ?
– Je…
Natalia semblait avoir un débat interne entre aller avec elles, ou rester. Finalement, un regard d'Isabella la fit se lever et partir avec elles. Fabuleux. Ça, ça me prouvait que je n'aurais pas d'amies ¬¬'.
Mais j'ai passé le test. J'ai supporté les insultes sans la cogner. Peut–être que mon tempérament s'est calmé… qui sait combien de temps ça durera mon plaisir.
Nous sommes arrivés à Poudlard, et je crois que ce n'est pas la peine de dire que personne ne s'est assis avec moi dans le compartiment. Je me sentais comme la porteuse d'une horrible maladie contagieuse et que tout le monde me fuyait.
Un homme énorme appelait les premières années. Je me suis dirigée à l'endroit où il les réunissait, et il nous a fait monter dans des barques. Le fameux trajet sur le lac. Avec ma chance, je suis tombé sur le trio du train.
Isabella et Aimée firent des grimaces de dégoûts, ce qui me rendait malade. J'avais même envie de les provoquer… mais je ne pouvais pas encore le faire, je devais être sage… au moins le premier jour :D
Natalia semblait un peu heureuse que j'aille avec elles. Pendant tout le chemin, Isabella sortit des indirectes sur le monde moldu et j'ai passé mon temps à l'ignorer. C'est mieux, comme ça je ne me fais pas de bile… et en plus je crois que ça l'embêtait.
Lorsque nous sommes arrivés devant le château, je me suis retrouvée avec la bouche grande ouverte. C'est énorme ! Je ne l'imaginais pas si… grand… si beau. Je suis restée fascinée. Après l'explication sur les maison, nous sommes entrés dans la Grande Salle… tout le monde nous attendait déjà, et j'ai vu tonton Harry avec une robe violette et un chapeau très étrange. C'est la première fois que je le vois… au travail :D. Papa était assis à la table des professeurs, curieusement à côté de tonton Harry. Je me sentais comme à la maison à nouveau.
Les explications commencèrent que la Forêt interdite était… interdite :D (je sais que je suis simple, ne vous préoccupez pas de me le rappeler nn'), qu'on ne doit pas marauder dans les couloirs, qu'on ne doit pas utiliser la magie en dehors des salles de classes. Le typique.
La sélection commença enfin. Le Choipeaux a chanté une très jolie chanson, mais je ne pouvais pas y faire attention. J'étais très nerveuse… je tremblais des pieds à la tête.
Ils ont commencé par ordre alphabétique. Les premiers allèrent à Gryffondor et à Serdaigle… jusqu'à ce que Natalia aille à Serpentard. La sélection continua, Isabella et Aimée allaient aussi à Serpentard. Quelle surprise !
Le professeur était une femme de cheveux foncés, tressés, et avec beaucoup de bracelets, elle me semblait sympathique.
– Malfoy, Sheila – elle dit enfin.
Un frisson traversa mon corps. Je me suis dirigée vers elle rapidement, en tentant de ne voir personne spécialement pour éviter d'être plus nerveuse que je le suis déjà.
Je me suis assise sur le tabouret, et le professeur m'a posé le Choipeaux sur la tête. Ça a été les cinq secondes les plus longues de ma vie, avant que j'entende une petite voix dans ma tête.
– Mmmm… qualités de Gryffondor… courageuse et décidée… mais tu es aussi intelligente… rationnelle… une Serdaigle… mais la noblesse de ton cœur… une Poufsouffle sans aucun doute…
On aurait dit que la voix ne se décidait pour aucune maison… Et si il me renvoyait dans le monde moldu ? Bon, je sais que c'est impossible, mais j'étais si nerveuse, que j'ai pensé que ça arriverait.
– … ça sera… ça sera… – une forte voix cria dans toute la salle – SERPENTARD !
SERPENTARD ? Serpentard ? Comment est–ce que ça est exactement arrivé ?
Et je ne suis pas la seule surprise. A la table des Serpentard quelques uns souriaient, d'autres fronçaient les sourcils, d'autres semblaient indifférents… enfin, eh bien, qu'est–ce que j'ai causé des réactions tumultueuses. Je me lève et vais à la table de mes camardes de maison… en regardant la table des professeurs, papa semblait aussi surpris que moi, et tonton Harry avait un énorme sourire, comme si il s'y attendait.
– Une Sang–de–bourbe à Serpentard – murmura Isabella lorsque je suis passée à ses côtés – il faudra voir, ça n'était jamais arrivé… quel déshonneur… quand mon père l'apprendra.
– N'exagère pas – un garçon qui était face à Isabella la regarda durement – il y a déjà eu des enfants de moldus sélectionnés à Serpentard, n'en soit pas si surprise.
Je me suis assise, et lorsque termina la sélection, ils nous ont donné un grand banquet. Même la faim est partie, j'ai juste picoré un peu quelques aliments. Je me demandais si tout le monde savait que j'étais de sang moldu… Qu'est–ce qui va se passer maintenant ?
– Eh, tu vas manger ça ?
Je me suis retournée de côté. Un garçon me regardait avec impatience.
– Non – je lui ai offert mon plat – il est tout à toi.
– Merci… – je n'ai pas eu besoin de lui dire deux fois – eh bien, sacrée agitation que tu as causé, Malfoy.
Je n'étais pas encore très habitué à cette histoire de nom de famille.
– Ce n'était pas pour mon plaisir…
– Lewitt… Lionel Lewitt… et aussi première année.
Mon premier ami, peut–être ?
Lionel et moi, nous n'avons plus parlé pendant le repas. Lorsque tout est terminé, on nous a emmené dans notre salle commune et on nous a indiqué nos chambres. Pour mon plus grand malheur, Isabella, Aimée, Natalia et moi nous étions les seules Serpentarde de première année. Ça, ça allait être fabuleux.
Nos malles étaient déjà dans la chambre, alors nous allons tous nous coucher (ou du moins, c'est ce qu'il semblerait). J'ai commencé à défaire ma malle avec une certaine nostalgie. Qu'est–ce que maman pourrait être en train de faire ? Et ma tati Hermione ?... vaut mieux que je me sorte ces idées de la tête, sinon je vais commencer à pleurer et je n'allais pas donner ce plaisir à mes camarades de chambre.
Je les entendais murmurer. C'était sûrement sur moi. J'avais sortit l'album photo de grand–mère, et je l'ai posé sur mon lit, pendant que je sortais mes vêtements pour la nuit.
Tout est passé très vite. Isabella a sauté agilement en prenant mon album photo.
– Donne–le–moi ! – j'ai exigé.
– Va le chercher…
Elle l'a laissé tomber par la fenêtre. Je ne peux pas vous dire à quel point j'étais en colère… mais au lieu de me lancer pour la cogner, je suis sortie de la chambre, furieuse. Si je n'allais pas le chercher, il se perdrait rapidement. Je suis sortie discrètement (il était déjà interdit de roder dans les couloirs à cet heure–ci), et en essayant de faire le moins de bruit possible, je suis sortie du château. Heureusement notre chambre n'était pas très haut, et j'ai pu trouver facilement l'album. J'ai soupiré, soulagée. Comme ça, je n'aurais pas à tuer cette stupide Isabella.
Je suis entrée avec les mêmes précautions, et lorsque j'allais par un des couloirs, j'ai sentie une main qui m'a tiré derrière d'une des statues.
– Mais que… ?
– Chut… – me demanda la personne qui m'avait tiré. Je ne pouvais pas bien la voir.
J'ai décidé de garder silence, et j'écoutais les voix dans le couloir suivant. C'était plusieurs professeurs, apparemment, ils s'éloignaient vers leurs chambres. Après plusieurs minutes, les voix s'éteignirent et nous sommes restés en silence.
– Il semblerait qu'ils soient partis – la personne qui ma aidé sortit.
Je suis restée totalement surprise. C'est Natalia.
– Merci – je lui ai dit totalement étonnée.
– Je suis navrée… elles allaient te faire une embuscade, c'est pour ça que je suis venue te prévenir.
– Eh bien… tu vas avoir des problèmes avec elles.
– Je m'en fiche… j'en marre de leurs bêtises… j'espère qu'on pourrait être amie…
Elle me sourit, et je lui ai répondu, en se serrant les mains. Ma première amie… et j'ai seulement dû rompre quelques règles pour l'avoir.
Lorsque nous sommes arrivées dans la chambre, Isabella et Aimée nous regardaient furieuses et elles se sont dirigées vers leurs lits, où elles ont tiré les rideaux qui les séparaient. Bon… je crois que les "clans", pour les appeler d'une façon, s'étaient définis.
Depuis ce jour, j'ai gardé l'album de grand–mère à double tour dans ma malle. Je ne voulais pas d'autres surprises comme celle–là. Curieusement, Isabella ne plaisaient pas beaucoup aux autres Serpentards de notre année, mais elle s'entendait très bien avec les plus vieux.
Le premier jour de classe était super. Natalia et moi, nous avions beaucoup en commun et toutes deux nous nous défendions de Isabella et sa bande. D'une certaine façon, ses insultes étaient répétitives, alors dans certaines occasions, on ne prenait même pas la peine de lui répondre.
Le premier cours avec papa a été normal. En fait, il m'a traité comme n'importe qui, et ça, ça m'a fait plaisir. Personne ne pouvait dire qu'il y avait du favoritisme. J'ai trouvé très amusante toutes les matières, alors je me suis mise à lire plus que ce qu'on me demandait. Natalia se plaignait toujours que nous étudions beaucoup, mais je savais qu'au fond elle m'en était reconnaissante que l'on ait ce rythme.
– C'est la première fois de ma vie, que j'aurais de bonnes notes. – elle me disait avec beaucoup de joie.
Cela faisait à peine quelques semaines depuis le début de l'année, lorsque mes camarades garçons m'ont demandés si je pouvais les aider avec les devoirs ou les recherches. Ils avaient beaucoup de peine en potions (je me demande pourquoi pas moi :D), et j'ai commencé à leur donner comme des cours de soutiens. Natalia aussi les aidaient et petit à petit nous avons commencé à gagner la confiance des garçons.
De notre année, presque personne ne parlait à Isabella et à Aimée (les garçons le faisaient vraiment de temps en temps mais seulement pour ce moquer de quelque chose). Vu qu'il n'y avait que 3 garçons à Serpentard, nous étions une majorité de filles.
Papa et moi, nous parlions quotidiennement, presque toujours avant le souper. Il me questionnait sur ma journée et moi je lui racontais tous les détails. Certaines choses ne lui plaisaient pas mais il ne me disait rien. C'était seulement un moment, mais on en profitait bien tous les deux. J'écrivais quotidiennement à maman, aux oncles et tantes et à Jamie, je finissais crever, mais très heureuse.
Finalement est arrivé le moment pour faire les essais pour l'équipe de Quidditch. Durant les cours de vol, ça s'était très bien passé pour moi, alors je ne doutais pas que je pouvais arriver à obtenir un quelconque poste. A Serpentard, les postes vacants étaient un de gardien et un autre de batteur. Je n'avais pas encore mon balai, je voulais d'abord voir si j'entrais dans l'équipe avant de faire en sorte qu'on me l'envoie, alors Emir m'a prêté son balai, vu qu'il n'allait pas faire les essais.
Il n'y avait que Lionel et moi qui avions décidé de tenter le coup, tandis que Natalia, Emir et Axel nous regardaient depuis les gradins. Ils nous ont souhaité bonne chance, et nous nous sommes séparés.
– Voyons voir, tout le monde, montrez vos capacités.
Un jeune homme grand, de cheveux foncés et aux yeux verts, est descendu de son balai. D'après sa taille, j'imaginais qu'il était en dernière année. Je me suis trompée.
– Je suis John Graham… élève de quatrième année et capitaine de l'équipe de Serpentard.
Waouh ! Il était en quatrième année… ça m'a totalement surpris.
– Nous allons commencer les essais… les batteurs, sur le terrain. Les gardiens, allez vers les cercles de but.
– Bonne chance, Lionel – je lui ai souri. Lui allait pour le poste de gardien.
– Toi aussi… ne tue personne.
– J'essaierai nn'
Nous sommes tous montés sur nos balais. J'étais la seule fille à faire l'essai… je ne sais pas comment prendre ça. Papa et tonton Harry était aussi sur les gradins, en plus de mes amis. Ça, ça m'a rendu vraiment nerveuse.
– Nous allons libérer les cognards et les poursuiveurs vont tenter de marquer aux deux gardiens qui font les essais. – annonça John.
Comme il n'y avait que deux candidats, chacun s'était mis à une extrémité du terrain. Contrairement à eux, pour les batteurs il y avait 5 candidats en dehors de moi. Ça sera acharné.
De la dernière chose que j'ai eu conscience, c'est quand ils ont lâchés les cognards. Depuis là, tout est passé très vite. Tout le monde a commencé à voler dans différentes directions, et j'ai commencé à les imiter sans savoir exactement quoi faire. Bientôt m'est arrivé l'illumination. Un cognard allait directe vers un des poursuiveurs, mais je me suis dirigée vers lui et je l'ai frappé aussi fort que j'ai pu. En fait, je ne faisais que suivre les poursuiveurs et je déviais les cognards, ce n'était pas si difficile. Ça demandait de l'agilité, et ça j'en avais à la pelle (Tant d'années à me cacher des réprimandes produirent enfin leur fruit). Le capitaine nous appela tous.
– C'est une décision difficile… je vais voir avec les autres membres de l'équipe et demain je donnerai le nom des choisis.
De cette façon tout termina. J'ai retrouvé Lionel, qui souriait.
– Beau travail ! – il m'a félicité.
– Tu ne t'en es pas sorti si mal non plus – je lui correspondis. J'ai du mentir, je n'avais pas la moindre idée de comment il s'en était sortit.
Nous nous sommes retrouvés avec les autres et nous avons pris la route pour rentrer au château. Papa souriait depuis les gradins, je crois que ce n'était pas si mal après tout.
En entrant dans la salle commune, j'ai eu un mauvais pressentiment. Il se passait quelque chose, sans aucun doute.
– Qu'est–ce qui se passe, Sheila ? – me demanda Natalia.
– Je ne sais pas… mieux vaut que j'écrive à maman pour lui demander si tout va bien…
– Je t'accompagne…
Nous sommes arrivées dans la chambre et je suis allée vers ma malle pour sortir ce que j'avais besoin.
– C'est bizarre…
– Quoi ? – me demanda Natalia.
– Le cadenas… il est ouvert… j'étais sure de l'avoir fermé ce matin.
– Sheila… tu l'as fermé…
Natalia et moi, nous avons échangés des regards effrayés. J'ai ouvert la malle anxieusement, et j'ai commencé à vérifier rapidement.
– C'est ça que tu cherches ?
Nous nous sommes retournées et nous voyions Isabella avec l'album photo de grand–mère. Je me suis mise debout, comme impulsé par un ressort.
– Rends–le moi – j'essayais de rester calme.
Isabella souriait stupidement, et sortit de la chambre en courrant. Je crois que c'est à ce moment là où j'ai perdu patience, et je cours derrière elle. Nous avons descendu rapidement et j'ai failli la rattraper mais je suis resté qu'avec un morceau de robe.
Isabella s'est arrêtée devant la cheminée et moi aussi je me suis arrêtée d'un coup.
– N'essaie même pas de… !
Avant que je puisse finir ma phrase, Isabella lança l'album dans le feu. Je suis restée de marbre. L'album photo de grand–mère ! Détruit !… les photos de ma grand–mère… de papa Jess… de maman Andrea… j'ai senti comme si je perdais tout le contrôle de moi–même. Natalia a mis une main sur sa bouche avec affliction.
– JE VAIS TE TUER ! – ça c'est tout ce que j'ai pu dire, en me lançant sur elle furieusement.
Là, tout devint confus, je lançais des coups, j'arrachais des cheveux… je ne sens même pas si on me cogne à moi, la fureur est si grande que je suis complètement hors contrôle.
Tout d'un coup j'ai senti quelqu'un me prendre par la taille et me séparer brusquement d'Isabella. Je crois que je lui en suis reconnaissant sinon je l'aurai tuée. En me retournant, j'ai vu John, qui ne m'a pas lâché même avec mon regard furieux. Peut–être qu'il sait que s'il le fait, je me lancerai à nouveau à cogner cette idiote.
– TU M'AS ARRACHE LES CHEVEUX ! – se plaignit Isabella.
– Sois reconnaissante que ça ne soit que ça. – lui dit Natalia avec une colère contenue.
– Qu'est–ce qui se passe ici ?
Nous nous sommes tous retournés pour voir… papa, entrant dans la salle commune. J'étais perdue.
– Votre "petite fille" m'a tapé sauvagement ! Comme une vulgaire Sang–de–bourbe !
Papa me regarda durement.
– C'est vrai, je l'ai tapé – j'ai répondu avant même qu'il ne me le demande – parce qu'elle a ouvert ma malle, elle a sortit mon album photo et la lancer au feu. – je parlais calmement. Je crois que le fait de voir papa ici avait calmé ma colère.
– Est–ce vrai ? – lui demanda papa.
– Bien sûr que non ! – se défendit Isabella.
– Bien sûr que oui ! – Emir sortit furieux – Nous t'avons tous vu Isabella !
Papa nous regardait minutieusement.
– Mademoiselle Gwdeni, allez à l'infirmerie… vous aurez 20 points en moins pour votre comportement.
– Mais c'est que… !
– Quand à vous, Mademoiselle Malfoy, 20 points en moins et vous êtes en retenue pour une semaine entière… on ne doit recourir à la violence SOUS AUCUNE CIRCONSTANCE…
– Oui – j'ai répondu calmement.
Isabella me regarda avec un sourire moqueur. Ma punition fut plus grande que la sienne, peut–être que papa ne voulait pas qu'on pense à du favoritisme et c'est pour ça qu'il a été plus dur avec moi. Je m'en fichais.
– C'est tout, maintenant je ne veux plus de problème…
Papa sortit de la salle commune et tout le monde sembla retourner à leurs activités. John me tenait toujours par la taille.
– Tu peux me lâcher maintenant – je lui ai dit avec une voix triste.
Il obéit et me sourit, comme pour me donner un soutien moral.
Je me suis laissée tomber près du feu, en voyant l'album que j'adorais tant en cendre. J'ai aussi regardé ma main… j'ai encore des cheveux d'Isabella entre mes doigts… je ne regrette pas et personne ne vint se plaindre vers moi. Natalia s'est assise à mes côtés pour me soutenir. Je suis restée là, en regardant le feu… c'était tout… c'était toute ma vie… détruite.
J'ai dit à Natalia que je voulais être seule, et je suis sortie dans le couloir. Je ne savais pas quoi faire exactement. Je me suis arrêtée tout d'un coup. Papa était debout, apparemment il m'attendait.
– Papa… – j'ai murmuré tristement.
– Je suis désolé – il m'a répondu.
Je me suis lancée dans ses bras, en pleurant amèrement. Je savais qu'il ne pouvait se montrer partial devant mes camarades, pour favoritismes. Il ne pouvait pas être indulgent avec moi, et exigeant avec les autres. Mais il savait aussi que j'avais besoin du soutien de quelqu'un… du soutien de mon papa. Une situation difficile mais pas impossible.
Depuis ce moment, la guerre a été déclarée entre Isabella et moi. Elle me haïssait… et franchement, moi aussi, mais ceux de mon année m'ont toujours soutenu et j'ai connu beaucoup de gens des autres années plus vieux. Malheureusement, il n'y en avait encore qui était odieux… comme Isabella… mais je suppose que c'est ce qui a rendu amusant Poudlard.
John m'a dit que malgré tout, j'ai été choisi comme batteur (N/T je préfère le garder au masculin parce que batteuse ça me semble pas joli). Lionel aussi a réussi à être gardien. Ça a été une année très… agitée.
En plus, nous sommes devenus amis avec d'autres maisons… au moins moi, je m'entendais bien avec des Gryffondor et Natalia avec les Serdaigles… c'était très amusant. Il y avait toujours l'ombre de ce qui s'était passé, mais tout le monde m'a envoyé des lettres de soutien, et maman m'a dit qu'elle avait pour moi une grande surprise et que j'arrête de m'inquiéter pour ce stupide album (¬¬… stupide… comme ce n'est pas elle qui l'a perdu).
La première année est finie, et bien que nous n'avions gagner ni la coupe des maisons (nous sommes arrivés deuxième), ni la coupe de Quidditch (nous avions un très mauvais attrapeur), c'est quand j'ai rencontré mes amis… et mes ennemis aussi.
Je n'avais pas idée que ce n'étais que le commencement… le commencement pour apprendre de la manière la plus dure.
Sheila Malfoy McLester... Enfin à Poudlard.– Première année... 1° de Septembre
A suivre…
Ouf, voilà j'ai enfin fini de vous traduire tout ce long chapitre. Alors comme je l'ai dit dans ma note la semaine dernière, je le répète pour ceux qui ne l'aurai pas lu, je vais dès à présent ne mettre un chapitre que toutes les deux semaines. Alors soyez patient.
En tout cas merci à tous pour vos reviews, je me répète beaucoup mais c'est toujours un plaisir de savoir que vous êtes toujours là.
Réponses aux Reviews.
Loufette : Merci pour ta review et voici la suite, tu y retrouveras les similitudes dont je t'avais parlé. Bisous.
Anacolfeb : Merci pour ta review, en ce qui concerne James et Sheila tu verras ça plus tard, mais rappelle toi quand même qu'ils ont 7 ans de différence donc James sera à Poudlard lorsque Sheila sera en 7ème année, alors qui sait ?. Bisous.
Stephanie : Merci beaucoup pour ta review et voici la suite. Bisous
Virg05 : Merci. Bisous à toi.
Allima : Waouh, c'est ma plus longue review que j'ai reçu. Et bien voici la suite tant attendu pour connaître l'amour de Sheila il faut attendre un peu deux ou trois chapitres je crois. Mais qui c'est ? Peut-être James ;o). Bisous à bientôt et Merci.
titi–anaelle–malfoy : Merci beaucoup pour ta patience et tes 2 reviews et voici l'arrivée tant attendu à Poudlard de Sheila, j'espère que la suite te plaira toujours autant. Bisous à bientôt.
Pikaedition : Et voici le 28, j'espère que tu pourras le lire quand même, en tout cas ça me fait plaisir de te voir toujours là. Gros bisous.
Aresse : Bienvenue à toi. Eh bien merci d'avoir tout lu et quel courage, c'est vrai que j'ai passé beaucoup de temps mais c'est un plaisir de vous faire découvrir un autre style de fic que celle qu'on voit habituellement. En ce qui concerne l'âge de Sheila, si je ne me trompe pas elle est adulte à la fin de l'histoire mais je ne peux pas te dire l'âge exact, enfin bref tu en sauras plus en lisant la suite. Pour les smileys en fait tu dois remplacer les n par des circonflexes mais vu que ne les prends pas je ne peux pas les mettre. Voilà Bisous à toi et à bientôt
Eh bien voilà c'est fini pour aujourd'hui. A bientôt.
Gaby B.
