Fanfiction Harry Potter

Relation: HPTR (TJ)

Disclaimer: Tout ce que vous reconnaissez appartient à JKR et aux auteurs d Cendrillon, le reste m'appartient

Rating: G, mais un peu plus cru que la version Disney

Chapitre: OS

Auteure: Antecessum Malfoy (moi)

Résumé: UA sans magie décrite dans les livres (films), Harry Potter croisé avec Cendrillon. Un mystérieux jeune homme lors du bal du prince. Une belle-mère, le mari de celle-ci, une demi-sœur et un demi-frère jaloux lui fait vivre la vie d'un servant.

Note de l'auteure: Durant la lecture, vous pourriez peut-être reconnaître certaines phrases. J'ai délibérément pris ces phrases cultes. Bien sûr tout le mérite de ces phrases leur revient

Cet écrit est un cadeau pour Mana à l'occasion du Secret Santa version fanfiction du serveur Discord, les Défis Galactiques. J'espère que cette petite fic te plaira.

Bonne lecture

Garçon de cendre

Chapitre unique


Dans une contrée lointaine, les gens préparaient leur maison à l'arrivée du printemps. Ce petit village prospère célébraient la fête de la lumière, qui annonçait le printemps. Cette fête était célébrée à tous les dix ans, car c'est à ce moment que la Lune et Le Soleil étaient les plus proches l'un de l'autre. Pour la plupart des jeunes c'était leur première Shira. Le nom donné à cette fête.

Les célébrations durait une semaine, du levé du soleil le premier au dernier rayon de lune du dernier. Tous mettaient des guirlandes virevoltantes sur les murs de leur demeure. Dans le manoir ancestral des Potter, la famille Weasley s'activait aux préparatifs également, mais ce n'était pas exactement eux qui s'en occupait. C'était une jeune homme de 16 ans qui le faisait. C'était le plus terrible des secrets de habitants du manoir.

La demeure aurait dût appartenir au jeune homme en équilibre sur l'escabeau. Elle aurait dût lui appartenir au même titre que le terrain. À l'âge d'un an ses parents étaient décédés dans un accident. Ils étaient tombés de leur voiture les amenant vers le royaume voisin. Les personnes qui avaient été chargés de s'occuper de lui furent les Weasley. Une famille recomposée.

Cette famille à l'air heureux ne l'étaient pas totalement. La cause étant le jeune homme travaillant au dehors installant les guirlandes de lumières sur la façade de la gigantesque demeure.

La belle-mère, Molly, était douce et gentille quant elle s'occupait des ses enfants, mais quand vint le temps de parler d'Harry, son plus terrible secret, c'était une toute autre chose. Harry en avait vu beaucoup avec elle. Des petites claques sur les joues au longs et terribles coups de chat à neuf queues.

Le beau-père, lui, était tout aussi terrible que sa femme. Les coups plus longs et plus forts. Chaque tâche demandée par celui-ci était minutieusement inspectée après l'accomplissement. Le plus souvent, c'était des infimes détails qui aurait même échapper à son propre fils, tout aussi terrible que son père. Harry se demandait même si certaines punissions n'étaient données que par pur plaisir d'Arthur.

La belle-fille portait le nom de Ginerva. Nom trouvé par sa mère. Elle était le fruit d'une précédente union. Elle avait fêté ses 15 ans le mois dernier. Elle était terrible avec Harry. Elle le nuisait la plupart du temps. Elle nourrissait aussi le désir d'épouser le prince du royaume, un jeune homme de presque 20 ans.

Ron, l'aîné de la famille il était le fils de son père et d'une autre femme. Il était terriblement jaloux d'Harry. Même s'il était l'héritier de son père. Il doutait qu'à la majorité d'Harry ce ne soit pas lui, Ron Wesley, l'héritier des biens des Potter. Il avait le même âge qu'Harry, quoique quelques mois plus vieux.

Harry ne faisait pas vraiment partie de la famille. À la mort de ses parents, il fut d'abord trimbaler de foyers d'accueil en foyer d'accueil. Ce sont les Weasley qui ont décider de l'adopter. Ils avaient entendus dire qu'adopter quelqu'un d'orphelin ferait un très bon serviteur. « Plus c'est jeune, plus c'est malléable » disait Raymond, le boucher du village, connu pour ses nombreuses incartades de vol de volaille.

Les Weasley avaient alors décidé d'adopter Hadrien. Il était à cette époque âgé de seulement deux ans.

Molly l'avait élevé dans l'optique de serviteur. C'est ce qu'il serait toute sa vie à leur service lui avait-elle dit le jour où il lui avait demandé quand il erre gérait ses tâches ménages quotidiennes.

Arthur avait accepté, car il savait qui était le petit bout d'homme, un puissant héritier qui allait être à la tête d'un des plus colossales fortunes du pays. De plus, l'habitation dans laquelle il allait habiter s'il acceptait l'adoption, était superbe, le manoir ancestrale des Potter.

[§]

Au palais royal c'était une toute autre ambiance. Le prince atteindrait bientôt l'âge de se marier. Le roi et la reine avait planifié une somptueuse réception. Ils avaient pensé, au début, n'inviter que la noblesse des alentours, mais leur prince de fils les en avaient dissuader, leur expliquant qu'il pourrait il y avoir de précieux joyaux au sein même de leur royaume. Les parents avaient été d'accord avec leur fils, alors il envoyèrent des lettres au quatre coin du royaume.

– Non, les petites lumières doivent être sur les rampes des escaliers principaux, les globes de lumière doivent être placés au centre du lustre, cria une voix du haut de l'escalier principal.

– Mais votre altesse, je pourrais jamais atteindre le lustre avec la petite échelle, répondit une voix féminine du bas de l'escalier.

Le prince du haut du balcon soupira de désespoir et se détourna de la servante.

– Votre altesse, appela un autre. Le costume de cuisiner sur le dos.

– Oui Steven, répondit la Prince d'une voix lasse.

– Les amuses-bouches ne sont pas encore prêts.

– Et pourquoi cela.

– Les ingrédients principaux ne sont pas encore arrivés.

–Je m'en fiche. Et le prince se détourna.

[§]

– Garçon.

La voix bourru fit sursauté Hadrien.

– Les lumières doivent être parallèles. Tu finiras ça plus tard, Molly a besoin de tomates pour le souper de ce soir. Va au marché et ramène nous quatre grosses tomates bien mûres. Les sous sont sur le comptoir de l'entrée. N'oublie pas de te dépêcher.

– Oui, monsieur, ce sera fait comme vous le voulez.

Monsieur, madame, mademoiselle, voilà la façon dont il devait s'adresser à sa famille. Les personnes qui devaient s'occuper de lui, au lieu du contraire.

– Bien.

Et Vernon se détourna avant de se retourner et d'attraper Harry par le col de son chandail.

– Et si tu oses voler la monnaie je te jure que tu supplieras pour ta misérable vie.

Harry soupira et descendit lentement de l'escabeau.

Le chemin vers le marché prenait bien 20 minutes pour l'atteindre à cheval. Hadrien n'avait bien sûr pas le droit d'y aller à cheval. C'est donc à pied avec son petit porte-monnaie qu'il se rendit sur place.

À la place commune, une foule s'accumulait autour de la petite scène.

– Une annonce royale, cria une homme vêtu de vert et d'argent, les couleurs du royaume, le prince Tom Roddle invite toute personne prête à marier dans une semaine pour un bal masqué. Le bal se tiendra dans la grande salle de bal du Château Riddle.

Les filles hurlèrent qu'elle seront les prochaines Dame Riddle. Les hommes, en revanche, avaient un sourire supérieur voulant dire « Je serai le futur mari du prince Riddle »

Hadrien était pensif. Son frère et sa sœur iraient sauter de joie à cette annonce. Il savait même qu'il n'y serait même pas convié. Les Weasley lui en empêcheraient.

Il se rendit chez lui, la tête basse un air morne sur son visage et les poings fermés sur le sac de tomates.

Il rentra violemment dans quelqu'un d'une plus grande stature que lui. Il tomba sur les fesses et les tomates roulèrent sur la terre. Une main apparut soudainement dans son champ de vision. Il rougit quand il releva la tête sur un bel apollon. L'homme qui l'avait aidé à se relever était grand et avait de courts cheveux bruns et un regard profond avec des reflets grenats. Les vêtements de bonne facture firent rougir Hadrien de honte. Il s'obligea a ne pas regarder ses propres vêtements. Des loques de tissus trois fois trop grand pour son corps maigre. Les Weasley ne voulaient pas payer pour des vêtements pour lui. Ils disaient que pour ce qu'il en avait à en faire, c'était inutile. Alors, il héritait de son cher beau-frère ses vêtements.

Hadrien attrapa la main de cet étrange personnage. Il ne devait pas sortir souvent puisque tout le monde dans le village le connaissait comme étant le serviteur des Weasley. Personne ne semblait se rappeler de ses parents. Des êtres humbles et bons.

– Bonjour jeune homme, salua l'homme mystérieux.

– B-b-bonjour, bégaya Hadrien.

La discussion fut de courte durée, car la cloche du village avait sonnée les douze coups de midi, mais Hadrien finit quand même avec une teint comparable à celui d'une fraise bien mûre aplatie avec minutie sur les mains d'un enfant de deux ans.

Sur leur départ, ils se promirent de se revoir. Hadrien se précipita vers sa demeure. Les Weasley allait être furieux de son retard, mais peut-être qu'avec la nouvelle qu'il apporterait il serait de meilleure humeur.

Ce fut effectivement le cas, les Weasley hurlèrent dans toute la maison qu'ils seraient bientôt fiancés au prince. Leurs parents les encouragèrent et même si la réception donnée au Château était dans quelques semaines, les Waesley débutèrent le choix de la tenue maintenant.

Hadrien n'avait plus de temps pour lui. Les tissus choisis par ses frangins devaient être manipuler avec délicatesse. De la soie d'Égypte pour Ginny et du satin noir venu de Chine pour Ron. On peut bien se le permettre avait dit Arthur, de toute manière un des deux deviendra bien monarque. Les comptes d'Athur et Molly avaient fait une chute libre dans le négatif. Leur impôts encore impayés de l' année précédente et les tissus luxueux achetés dernièrement n'étaient pas une bouée pour les sortir de ce pétrin financiers.

Molly ne travaillait plus depuis belle lurette et se reposait sur ses lauriers depuis la naissance de sa fille. Les nombreux maris qu'elle avait épousés étaient choisis pour leur richesse et non pour l'amour qui les rassemblaient. Arthur dégringolait les échelons de son travaille de forgeron. Son salaire avait baissé de moitié depuis la polémique sur la mauvaise qualité de ses produits. Le fer était juste du nickel acheté sur le marché noir. Il revendait les produit plus cher que nécessaire. Son patron l'avait incendié pour ça. Arthur n'était désormais plus qu'un simple forgeron. Il gagnait une misère pour autant d'heures travaillées.

Hadrien passait ses journées entre le mange de la demeure, les repas copieux exigés par les plus jeunes et les tenus de soie et de satin exigées par Molly.

Un matin, Ginny avait changé d'idée, elle ne voulait plus d'une robe de soie violette qui mettait en valeur la couleur flamboyante de ses cheveux roux, mais un robe orange pâle qui ternissait la couleur bleu de ses yeux bruns. Les teintures pour la soie était délicate et difficile à l'emploi. La teinture ne devait pas dépassé le temps de coloration sinon le tissu était gâché.

Une nuit, pour souffler un peu, Hadrien prit en douce Hedwidge, le cheval blanc laissé à son père à la mort de sa mère. C'était son cheval préféré à l'époque et Hadrien le chérissait en cachette depuis la mort de son père. Hedwidge n'acceptait que lui. À de multiple reprises Ginny, Ron ou Arthur avait essayé de seller son cheval. Aucun d'eux n'en avait été capable. Hadrien en avait rit tellement fort que ses côtes lui avait fait pas des heures après. Hedwige avait un caractère calme auprès de ceux qu'elle acceptait. Une jument qu'Hadrien n'échangerait pour rien au monde.

Hadrien prit le temps de s'occuper d'elle depuis quelques semaines il l'avait délaisser de contrecœurs. La jument intelligente comme elle est avait certainement compris la raison de l'absence de son maître auprès d'elle. Il gardait les accessoires pour sa jument cachés au fond d'un coffre en bois. Les accessoires étaient d'excellente facture. Hadrien les gardait cachés aux yeux de ses tuteurs pour ne pas qu'il les vendent au profits de l'argent. Un bien essentiel depuis l'achat des tissus luxueux et de la perte d'argent conséquente d'Arthur.

Le jeune homme alla se promener sur la côte maritime du village. Un pont séparait le village et le pays voisin. Le habitant y parlaient une autre langue et Hadrien mourrait d'envie de la comprendre. Il adorait l'école et apprendre, mais malheureusement les Weasley lui interdisait d'y aller. Molly disait que savoir ce qu'il s'était passer il y a des siècles de cela était une perte de temps et qu' apprendre à coudre était plus essentiel pour sa vie futur. Il su alors que sa « famille » lui prévoyait une vie faite de servitude et de docilité.

Arrivé à un saule pleureur, il descendit de son cheval pour qu'elle puisse boire de l'eau et qu'il puisse admirer la vue. Un ciel noir criblée d'étoiles scintillantes. Il pensa ensuite à sa vie comment elle avait tourner et que serait sa vie future.

Soudain, il entendit des sabot de cheval

[§]

Tom entra dans le salon privé de ses parents. Il était tard dans la soirée et il voulait aller faire une promenade à cheval sur la route parallèle à la rivière.

– Père, Mère, je souhaite aller à me promener sur la rive avec Phoebus.

– Bien sûr Tom, fait attention à toi et habille toi en civil, pour ne pas attirer l'attention, avertit son père sans se lever de son fauteuil datant du XVIIIe siècle.

– Bien sûr Père.

Tom fila vers sa chambre. Une salle aussi grande que la maison d'un des villageois du village. Depuis longtemps que sa famille avait déménagé à la compagne. Il habitait l'été à la compagne pour profiter des couleurs encore verdoyants du paysage avant de retourner vers la ville vers mi novembre pour préparer la nouvelle année et passer l'hiver.

Il s'habilla d'un chandail noir simple et d'un pantalon près du corps pour ne pas gêner son cheval. Il fila ensuite comme une fusée en imminent décollage vers les écuries royaux.

Phoebus était son cadeau d'anniversaire de son 16e anniversaire. Après des années de demande auprès de ses parents. Tom l'avait enfin obtenus. C'était un pur sang arabe au physique athlétique et la robe aussi sombre qu'une onyx en plein soleil.

La descente vers le chemin fut agréable. Il adorait les promenades nocturnes. Personne ne venait pour le demander en mariage ou d'autre idées incongrues que les villageois pouvaient dénichées. La vie à la ville était plus simple pour cette raison. Les habitants de la ville ne venait pas lui demander sa main. Il s'inclinaient par simple respect, certains allaient même lui lancer des: « bonjour! »

Il arrive sous un saule pleureur où il découvrit un autre homme. Il portait des guenilles en guise de vêtements. Enfin c'est ce qu'il pensait. Aucune élégance dans ses vêtements ne le laissait penser qu'il était villageois, esclave tout du moins.

L'esclavagisme était légale, mais les esclaves ne devaient pas être maltraités, ils devaient satisfaire leur maître, mais devaient être habillés décemment. La plupart des maîtres leur fournissaient des uniformes au blason de leur famille. Ces esclaves étaient pour la plupart des prisonniers ou des étrangers capturés dans les batailles.

Le prince regarda attentivement le regard plus pur qu'une émeraude de son vis-à-vis qui avait levé la tête au son des sabots sur la roche pavant la route. Et il reconnu l'homme qui lui avait foncé dedans.

Hadrien se força pour ne pas rougir. L'homme en face de lui était beau.

Des cheveux bruns, une stature forte et un regard envoûtant. Il était grand, au moins une tête et demie de plus que lui. Ses habits étaient également beaux malgré leur simplicité. Il se sentit la honte monter et s'empêcher par de se regarder lui-même.

– Bonjour, salua Hadrien et il fut fier que sa voix ne trembla pas.

– Bonjour, bel inconnu, salua à son tour le beau prince.

Cette fois-ci Hadrien ne pu empêcher la rougeur lui monter au visage.

– Que fais-tu seul, bel inconnu, continua le prince sans se soucier de la rougeur inquiétante de son visage.

– Je pense.

– Je m'appelle Sébastien et toi.

– Ça n'a pas d'importance, répondit-il en souriant doucement.

Tom sourit et se plaça près d'Hadrien sur l'herbe.

Le temps passa et quand les cloches de l'église du village sonna minuit, Hadrien se leva d'un bond et entreprit de détacher son cheval de l'arbre. Tom l'arrêta dans son geste par sa main sur le poignet de l'autre homme.

Tom ne put soutirer plus d'information de la part de son interlocuteur, sauf la raison de ce départ précipiter.

– Je dois y aller, ma famille se réveille dans quelques heures et je n'ai pas encore dormit.

Sur ces dernières paroles il s'enfuit. Tom resta debout pendant de longues minutes avant de se reprendre et de lui aussi prendre le chemin de sa maison.

[§]

Hadrien arriva chez lui les joues rougit. L'homme lui avait fait de l'effet. Les cheveux blancs soigneusement peignés et la peau laiteuse, il ressemblait à un ange.

Il ne savait pas s'il allait le revoir. Il l'espérait, les fugaces moments passés au pied du saule lui avait permis de savoir que passer plus de moments avec cet ange blond lui plairaient beaucoup.

Il alla vers sa couche et s'endormît aussitôt. La cheminée était son lit depuis le décès de son père. James n'aurait jamais accepter que son seul enfant dorme sur des cendres. Ron avait hériter de la chambre de l'héritier. Depuis des lustres, la chambre de l'héritier était réserver à l'aîné de la famille Potter. En donnant à Ron cette chambre, les Weasley avaient bafoué cette règle. Harry, le jour ou il avait été chassé de sa propre chambre le jour même du décès de son paternel, avait fondu en larmes. D'une chambre spacieuse et lumineuse, il était passé au sous-sol poussiéreux et sombre. Les cendres de la cheminée arrivaient à le tenir au chaud pour un bout de la nuit, mais au petit matin il allait se réveiller les mains et les pieds gelés. Mais pour la première fois depuis des années, il s'endormit le sourire aux lèvres.

Comme tous les matins ce fut le chant du coq du voisin qui le réveillât.

Il alla nourrir les animaux de sa famille. La plupart de ces animaux avaient été amenés par les Weasley. Ils les avaient achetés sur le marché il y a quelques années de cela. Les chevaux, par contre, appartenaient aux Potter. Chacun d'eux étaient traités avec soins. Hadrien s'en occupaient à merveille.

Après avoir nourrit les nombreux animaux, Hadrien se dirigea vers la cuisine pour préparer le repas de sa famille. Des crêpes nappées de chocolat et bananes pour Ginny, des tartines de beurre d'arachides accompagnées un verre de jus d'orange pressé du jour pour Ron et des biscuits à la farine d'avoine et raisins pour les parents.

Les plateaux en équilibre sur sa tête, Harry se dirigea vers les chambres des autres occupants de la demeure. Il cogna à la porte de son demi-frère.

– Entrer, annonça une fois de l'autre côté du panneau de bois.

Harry entra lentement dans la chambre, cette chambre qui aurait du être sienne et se dirigea vers le lit.

– Bonjour, monsieur, voici votre déjeuner comme vous le voulez. Des tartines avec un quart de pouce de beurre d'arachides et un verre de jus d'orange pressé du jour avec les pulpes d'une seule orange.

Il posa le plateau sur les genoux du roux et se retira de la chambre en s'excusant.

C'était ainsi chaque jour depuis qu'il savait cuisiner. De plus, gare à lui s'il échappait un des plateau, ce qu'il lui était arrivé les premières fois, dix coups de bâtons pour avoir ruiné de la nourriture et le récurage des toute la demeure à la brosse à dents pour avoir sali le précieux parquet. La distance entre les chambres et la cuisine était trop grande, alors ses beaux-parents trouvaient que leur repas était trop froid. Harry avait du apprendre à faire tenir en équilibre sur sa tête un plateau en plus d'en tenir deux dans ses mains.

Ginny n'était pas encore réveillé alors il l'a réveilla doucement comme chaque fois qu'elle était endormie. C'était une consigne de ses parents. Leurs enfants ne devaient pas être en retard à leurs leçons donner par un précepteur. Cette fois-ci par contre, Ginny était de mauvaise humeur, le jour précédent ses parents lui avaient annoncé qu'elle ne pourrait pas porter un couronne, car elle n'avait de titre. Ses parents lui avaient promis que quand elle serait reine, elle pourrait porter toutes les tiares qu'elle voudrait. Alors depuis hier, Ginny se comportait comme une reine et Harry allait en faire les frais et comme premier ordre en tant que future reine, Ginny déclara qu'elle n'avait plus à se lever à une heure fixe, elle avait le droit de se lever à l'heure qu'elle voulait. Molly et Arthur n'avaient comme toujours rien dit et ils lasssirent leur fille faire ce qu'elle voulait.

En amenant le repas de ses maîtres, Harry reçu, comme chaque jour, les tâches de la journée.

– Tu feras aussi le sol, déclara Molly en laissant tomber un papier sur le sol.

– Mais Madame, je l'est fait hier, tenta de négocier Harry.

– Les planchers ont du se salir entre hier et aujourd'hui.

Harry ouvrit la bouche pour protester.

– Aucune discussion, sinon ce sera aux cachots au pain sec et à l'eau.

Harry referma sa bouche et partit de la chambre.

[§]

Le prince tournait dans sa chambre. Le regard vert continuait à le hanter depuis hier soir. Il en avait rêver la nuit dernière, les yeux émeraudes étincelaient dans la pénombre.

La reine toqua à la porte de la chambre de son fils. Il n'était pas descendu à la salle à dîner et Lucius exigeait la présence de tout le monde avant de débuter le repas.

– Mon Cheri, demanda gentillement Merope. Le repas va être servi dans peu de temps.

– Je n'ai pas très faim, mère.

– Tu sais très bien que ton père te veut au repas.

Tom soupira et se leva de son lit. Il trouva sa mère derrière la porte de san chambre.

– Est-ce que quand tu as rencontré père, tu ne pouvais t'empêcher de penser à lui à tout moment de la journée? demanda Tom en descendant vers la salle à dîner.

– Oh Tom! Bien sûr, lors de la réception de ton grand père pour la fête de l'automne, j'ai rencontré ton père et ce fut le cours de foudre. Le regard magnétique de ton père ne pouvait pas sortir de ma tête. Nous nous ne sommes plus quittés après ça. Je me rappelle des multiple rendez-vous galants de Tom.

Tom pensa, peut-être ce que je ressent pour ce bel inconnu c'est de l'amour. J'espère que lui aussi ressent la même chose pour moi. J'espère le revoir lors de la réception. Il avait l'air tellement mignon avec ses joues rouges.

[§]

– As-tu déjà vu le château, demanda Harry le jour suivant.

Par chance, Harry avait eu le temps de passer au saule. Tom en avait été euphorique, enfin c'est ce que pensa Harry de part le merveilleux sourire que Tom lui avait donner.

– Oui, bien sûr, je suis employé par la famille Riddle, dit Tom en se rappelant qu'il n'était pas le prince.

– Ça doit être géniale, le couloirs infinis du château, est ce que tu as déjà été au château du centre du pays.

– Oui, à chaque déménagement de la famille royale je déménage également. Les seuls personnes qui y restent toute l'année sont les concierges pour l'entretien du château.

Harry avait des étoiles dans les yeux, de nombreuses fois sa famille avait été au palais pour des réception quel quonque.

– Seras-tu présent à la réception de la fête de la Lumière?

Harry fut embarrassé. Il était peu probable qu'il y soit convié, sa famille l'y en empêcherait comme d'habitude.

– Je ne crois pas, mais j'essaierai de te voir.

Tom lui fit un sourire qui atteignis ses oreilles.

La nuit tomba et ce fut malheureusement le temps d'à nouveau se quitter.

[§]

Harry se réveilla le lendemain matin euphorique et un brin nerveux. Il allait demander à sa belle mère s'il pouvait participer au bal.

– Au bal! Non, mais pour qui tu te prends, le bal est réservé pour les personnes à marier, ria Molly en habillant sa fille.

– Mais je suis à marier, essaya de renchérir Harry.

– D'accord à condition que tu te trouves de quoi à te mettre sur le dos, nous ne dépenserons pas un rond pour toi, changea d'idée Molly.

Harry essaya de cacher son sourire. Il allait pouvoir revoir son Sébastien. Mais depuis quand pensé-je de cette façon de Sébastien? pensa Harry de façon étonnée.

– Oh! J'avais oublié. N'avons-nous pas prévu de manger de la soupe aux lentilles demain, maman ? questionna Ron en empoignant un sac de lentilles et le jeté dans la cheminée au milieu des cendres. Oups! Comme je suis maladroit.

–Oh! Mais tu as raison cher frère. Bon triage Garçon.

Ginny et Ron se détournèrent et montèrent dans la calèche.

Harry se pencha dans la cendre et se mit à pleurer.

« Commet je vais faire, je ne vais jamais y arriver »

La colombe se mit alors à manger les mauvaises lentilles et les plaça les bonne dans le petit pot.

« Oh, oui ma belle. Les bonnes dans le petit pot et le mauvaises dans ton javot »

Quelques minutes plus tard ce fut terminer. Harry courut plus qu'il ne marcha vers une pièce éloignée du manoir. Même si c'était un chambre, les Wesley ne payaient que pour le pièces qu'ils utilisaient, alors cette pièce était abandonnée. Sous le lit dans un grand coffret en bois d'houx, il y avait de merveilleux costumes. Les costumes de son père. Pas nécessairement la meilleure qualité de tissu, mais incontestablement riche. Dans un des compartiments de la malle, il y avait plusieurs paires de boutons de manchette. D'une simple barrette à un noeud celtique avec en son milieu un émeraude.

Une colombe se posa sur le rebord de la fenêtre. Sans un mot l'oiseau blanc s'envola sur la paire de boutons de manchette avec un noeud celtique et l'émeraude. Harry connaissait cette colombe depuis le décès de sa mère. Son père lui avait dit un jour que la colombe était la réincarnation de sa mère, alors Harry l'avait cru et avait commencé à appeler la colombe « maman » et de lui confier tout ce qu'il aurait confier à sa mère si elle serait encore là.

Il n'oublia pas le masque de plumes que la colombe lui avait amené une fois. Il le glissa délicatement dans la poche intérieur de son veston.

Il passa alors devant les tombes de ses parents et comme par magie son costume devient d'une immense beauté. Ses cheveux autrefois en bataille étaient maintenant attaché avec un fil de soie bleu nuit. Le costume un peu ringard se transforma en un sublime costume trois pièces digne d'un prince. Ses sabots se métamorphosèrent en souliers noirs lustrés.

– Merci, adressa-t-il aux deux colombes sur les tombes.

– Comme tu es joli, mais n'oublie pas rentre avant minuit.

Il monta Hedwige et galopa vers le château. Ses membres étaient tout engourdis tant l'impatience de voir Sébastien était grande.

Il arriva devant le palais, mais Hedwige lui grogna dessus. Il nota alors que sa jument montrait son masque see son museau.

Il mit son masque tout en montant les escaliers vers le palais.

[§]

Pendant ce temps, au bal.

– La princesse Yvonne d'Eglantier, annonçait le valet.

Les souverains étaient installés sur le balcon de la pièce et survolaient les prétendants.

– J'aimerais qu'il assure un héritier au royaume, mais je veux aussi qu'il aille ou son cœur ira, dit la reine d'une voix peinée.

– Je sais, ma chérie.

Le prince étaient partis la foule. Il avait lui aussi un masque et personne ne semblaient le reconnaître.

– Où es le prince, dit une fille à son amie à côté d'elle.

– Je ne sais pas.

– Pourquoi cherchez-vous le prince, questionna le prince.

– Parce que je compte bien devenir reine, dit son amie.

– Mais il y a plein d'autre beaux jeunes hommes dans la salle.

– Mais c'est reigner ce que nous voulons.

– Là, c'est avec lui qu'il faut danser, pointa le prince.

Celui que le prince pointait était costumer d'un gros champignon rouge. Son humour était également à désirer.

Molly qui écoutait peu discrètement la conversation essaya d'attraper un de ses enfants pour les pousser dans les bras du gros champignon.

C'est à ce moment qu'Harry apparu devant la porte. Il invita un jeune fille à danser pour la prochaine danse.

Tom le remarqua alors. Il abandonna sa cavalière et se dirigea vers Harry. Il poussa la compagne d'Harry et se mit devant lui. Il commencèrent à danser ensemble.

– Je ne crois pas vous connaître.

– Oh, moi je vous connaît, dit Harry doucement en souriant au beau jeune homme devant lui.

– Ah, oui ? questionna Tom d'une voix douce.

– Je sais qui tu es, tu es un des serviteurs du palais, Sébastien.

Tom parut surpris un instant, il ne connaissait qu'une personne à qui il s'était présenté ainsi, un jeune homme brun au yeux émeraude.

Il eu sur son visage, par la suite, un doux sourire. L'homme mystérieux ne savait pas encore qu'il était le prince et cela le comblait de joie.

[§]

– Notre fils paraît heureux, n'est-ce pas ?

– Ma chère, je ne peux qu'affirmer.

[§]

À la suite de la dance, le couple royale s'éclipsa dans un petit salon adjacent à la salle de bal.

Les autres hommes continuaient d'inviter des jeunes filles à danser ensemble. Les Weasley fulminaient, le prince avait disparu avec un mystérieux prince qui était apparu au milieu du bal et s'était emparé de la première dance avec le prince.

[§]

– Laissez-moi voir votre visage, supplia Tom.

– Ce serait contraire à la règle, moi cher, rencherit Harry en lui souriant d'un air taquin.

– J'aurais alors encore plus l'impatience plus tard cette nuit.

– Et pourquoi cela?

– Parce que tout le monde, ici présent devra dévoiler son visage à minuit précise, expliqua Tom avec un air jovial sur la visage.

Minuit, pensa Harry soudainement.

– Je-je-je ne peux rester plus longtemps, je suis désolé.

Harry partit en courant vers la porte du château. Lors de sa course effrénée, il faillit entrer en collision avec les souverains.

– Sébastien est un jeune homme bon, donnez-lui une promotion, s'il vous plaît.

Puis il continua sa course à travers le château.

Les souverains eurent un sourire à cette phrase, le mystérieux garçon ne savait pas encore que Sébastien et Tom ne faisait qu'un. Lucius avait bien vu le regard de pur bonheur qu'avait eu son fils quand lui et son cavalier se sont éclipser. C'est alors qu'il se demanda soudain ce qu'avait bien pu faire son fils pour faire fuir son cavalier.

Quand Harry arriva au grand escalier, il le dévala si vite qu'il perdit un de ses souliers sur un des marches.

[§]

Dans la salle, tout le monde contenait de s'agiter, chaque jeune fille avait hâte que les masques tombent, elles était impatiente de savoir si leur cavalier était le prince.

[§]

Harry chevauchait à toute allure à travers les rues. Il devait rejoindre sa maison avant que tout ne disparaisse.

Soudain, il sentit le froid sur sa peau, les beaux habits avaient laissé la place à ses haillons. Quand il arriva chez lui, il plaça le second soulier dans sa boîte à souvenir, et c'est cela qu'il allait rester, un beau et incroyable souvenir.

[§]

Au palais

Tom était légèrement frustré. Son homme avait déserté la place. Il marcha lentement vers où son beau prince avait disparu et c'est la qu'il aperçu le soulier.

C'est un beau soulier, pensa-t-il.

Il était fin et brillant tout comme l'était son propriétaire.

[§]

Quand la famille Weasley arriva chez eux, ils étaient aussi en colère. Le prince, qui avait révélé son visage à minuit comme tout le monde, avait été absent pendant une partie de la réception. Molly avait poussé sa fille dans les bras d'un valet de pied, parce qu'elle avait entendu que le prince était celui qui était costume en champignon. Elle avait aussi poussé son fils dans les bras d'un homme habillé d'un costume lumineux, mais qui s'avéra être un simple musicien.

Elle enleva tou sur la table, puis hurla à plein pumon: « Garçon »

Harry arriva aussitôt l'air rêveur.

« Oui? »

Sa marâtre lui dicta de ne pas rester les bras croiser et de lui préparer une tasse de thé.

[§]

Le lendemain

– Oyé, oyé, sa Majesté, le Prince s'engage à déclarer son amour à celui à qui conviendra le soulier que le mystérieux prince a oublié sur les marches du palais. Il le fait mender au palais dans les plus bref délais.

Tous les garçons eurent un sourire immense aux lèvres, il pensaient tous que le soulier leur irait. Les filles s'écroulèrent sur les bras chaleureux de leur mère.

Harry eut pour sa part un sursaut, le prince, il avait dansé avec le prince. Il eut un sourire joyeux après cela, il allait se rendre au palais déclarer son amour au prince, il en fait déjà des papillons dan le ventre.

Dès qu'il fut chez lui, deux pairs de bras l'attrapèrent et l'enfermèrent à double tour dans un des donjons de la demeure.

Il pleura et cria de toutes ses forces, mais il dut bien se rendre à l'évidence, la porte était barrée.

[§]

– Je veux que vous retrouviez le mystérieux prince sur le champ, ordonna le prince au capitaine et au duc.

– Oui, votre altesse.

– Oui, votre majesté.

Tom sourit, il allait retrouver son prince.

– Je veux que vous fouillez le royaume entier.

Les deux agenouillés acquiescèrent positivement.

[§]

Le temps passa et ce fut le moment que Ron attendait le plus, il allait enfin essayer le soulier et deviendrait ce qu'il avait toujours espéré, devenir prince.

– Votre grâce, accueillent Molly et Arthur.

Le capitaine et le Duc entrèrent avec le fameux soulier que le capitaine révéla avec élégance. Les Weasley fixèrent le soulier comme si c'était une bonne pièce de viande.

– C'est mon soulier, dit Ron d'un voix possessive.

– C'est ce que tout le monde nous dit, renchérit le capitaine d'un voix lasse.

Ron essaya de parler mais sa mère le coupa.

– Mais c'est vraiment son soulier, il le mettra dans sa chambre, aller viens, adressa-t-elle à son fils.

Ils rentrèrent tous les deux sous le regard intriguer d'Arthur ainsi que celui du Duc et du capitaine.

[§]

Molly essaya de faire rentrer le soulier dans les gros pieds de Ron.

– C'est trop petit, pleura Ron.

– Non le soulier n'est pas trop petit, c'est ton pied qui est trop gros.

Molly eut une idée et cela la fit sourire cruellement. Elle courut, comme un dame de sa condition cela va de sois, jusaqu'à la cuisine. Elle prit le couteau le plus affûté de sa collection et retourna vers la chambre de son fils.

[§]

Harry pensait aux souvenirs de la soirée. Ils étaient beaux et il était certain qu'il allait les chérir jusqu'à la fin de sa vie.

Il regarderait le prince se marier à une belle demoiselle le cœur en miettes. Il y avait cru, pendant sa fulgurante chevauchée, que ce serait lui qui allait l'épouser. Il le trouvait beau et si gentil. Il savait que les autres ne voulaient l'épouser parce qu'il avait un titre et une immense richesse, mais Harry n'en avait cure. Il aimait la Tom, parce qu'au début il n'était que Sébastien, un jeune homme sans titre et richesse apparente.

Les larmes ne coulaient pas encore, il restait courageux. Il alla vers le fond de la pièce où il savait caché l'instrument préféré de sa défunte mère. Une harpe sculptée dans le plus beau des bois.

Il s'installa devant elle et la caressa. Il sourit, puis se mit à jouer une des musiques favorites de sa mère. Dans sa musique il criait son désespoir de ne pas pouvoir apercevoir Tom une dernière fois avant son mariage.

[§]

Molly entra dans la chambre de Ron.

– Pour devenir l'époux et l'héritier de la couronne, un homme doit être près à tout, dit-elle en sortant son couteau de sous ses jupes.

Ron eut un regard apeuré. Il aimerait bien devenir roi, le pouvoir et la reichesse l'avait toujours intéressé, mais peut-être pas au prix de ses orteils.

Ginny entra en trombe dans la chambre.

– Et si je me déguise en homme, demanda-t-elle a sa mère. Si il demande s'il y a un autre jeune homme dans la maisonnée, tu pourrais dire qu'il y en a un autre qui est palefrenier et tu me pointerais.

Molly eut un sourire éblouissant. Elle était si fière de sa fille qui avait des idées aussi brillantes.

– Va te préparer dans ce cas, ma chérie.

Ginny s'enfuit vers sa chambre pour se changer, puis vers les écuries pour se salir un peu.

[§]

Molly descendit vers le Duc et le capitaine avec son fils qui avait enfilé le soulier.

– Voilà, le soulier est mis.

Le Duc eut un sourire joyeux d'avoir enfin trouve rule mystérieux prince.

– Mon chère monsieur, commença-t-il, le prince demande officiellement la main…

Une colombe blanche se posa sur un meuble.

« Sang dans la chaussure, le soulier est trop petit, le fiancé est encore au logis. »

Le capitaine prit l'épaule de Ron pour le faire assit sur une chaise à proximité. Il lui retira le soulier et tous purent voir les orteils manquants. Molly se cacha sous son éventail.

– Vous occupez-vous de d'autres jeunes hommes, madame ?

– Oui, il y a le palefrenier.

Le Duc et le capitaine se regardèrent et se dirigèrent vers les écuries. Rendus sur place tous purent voir un jeune homme habillé de haillons préparer du foin pour les chevaux.

– Jeune homme, vous êtes cordialement invité à venir essayer le soulier, annonça le capitaine.

Ginny eut un immense sourire, c'était la chance de sa vie. Elle prit un petit tabouret près de la porte de la grange, puis retira son propre soulier.

Le capitaine s'agenouilla pour lui enfiler le soulier qui lui fit.

– Mon chère monsieur, commença-t-il une seconde fois, le prince demande officiellement la main…

La même colombe se posa sur le toit de la grange.

« Fausse identité, le fiancé est encore au logis »

Le capitaine se pressa pour atteindre Ginny. Il lui retira l'élastique qui tenait ses cheveux. Ils cascadèrent librement dans son dos.

Molly ouvrit son éventail pour se cacher. Elle jetait des coups d'œil rapides à son mari qui n'y prêtait pas attention, il continuait de fixer sa fille sans la voir réellement, perdu dans ses pensées.

[§]

La colombe noire vint se poser sur le rebord de la fenêtre close. Harry ne l'avait pas encore vue. Il était plongé dans sa musique. La colombe poussa de son bec la fenêtre, elle était fermée, mais pas barrée. Harry, concentré, ne vit pas la colombe ouvrir la fenêtre.

La musique à présent libre sortit de la fenêtre ouverte et tous les hommes à dos de cheval entendirent la mélodie.

[§]

– C'est le moment, capitaine, annonça le duc. Il n'y a plus de jeune homme caché, par hasard.

– Non, Votre Grâce, aucun, fit Molly mielleuse.

Le duc lui sourit et entreprit de partir avant que le capitaine ne lui bloque le passage.

– Quelle douce musique, dit-il son regard se dirigeant vers la musique. N'y aurait-il vraiment aucune autre personne dans votre demeure.

– Non, non, murmura Arthur, aucun.

Il ne savait pas comment se comporter. Harry habitait bien chez eux, mais ce n'était certainement pas lui le mystérieux prince.

– Vos enfants aurait-il appris à jouer de la harpe, continua-t-il sur un ton sarcastique.

Il les connaissait bien et pour le peu de fois qu'il avait vu les enfants Weasley, le capitaine pouvait aussurer qu'ils avaient la délicatesse d'un hippopotame.

Molly et Arthur rougirent d'embarras.

Le duc se mit du côté du couple.

– Allons-y capitaine, la nuit va bientôt tomber.

Le capitaine suivit le duc avec un air résigné sur le visage. Il en était sûr, la musique qui jouait au sommet d'un donjon, il ne l'imaginait pas.

« Grand Duc » appela quelqu'un.

Les hommes près de celui qui avait appelé le duc enlevèrent sa cape et son chapeau et tous purent voir que le prince se cachait parmis les troupe du capitaine.

« Majesté » dirent-ils tous en faisant la révérence.

– Quelle douce mélodie, ça me donne envi de flâner un peu, pourrais-je vous demander, capitaine de mener votre enquête.

– Oui, Votre Altesse.

[§]

Harry fut surpris par le son du verrou de sa prison. Il arrêta de jouer et se leva pour voir qui venait lui rendre visite.

Sa belle-mère et un homme inconnu apparurent dans l'ambrasure de sa porte.

« Voilà, c'est notre servant »

Le capitaine releva un sourcil.

« Monsieur, vous êtes prier de venir essayer le soulier. »

À peine eut-il finit, sa marâtre intervint.

– Je te l'interdit, dit-elle avec un regard d'avertissement.

– Et moi je vous interdit de lui interdire, qui êtes vous pour contester un ordre de sa Majesté. Un reine, une comtesse, une sainte ou une impératrice.

– Je suis sa mère, bien sûr mon cher monsieur.

– Vous n'êtes et ne serez jamais ma mère, elle est morte, depuis bien longtemps, la mienne, intervint Harry avant de suivre le capitaine.

Ils descendirent l'escalier pour se rendre dans le salon ou le prince les attendait devant la cheminée.

Son visage s'illumina. Il avait devant lui son mystérieux prince et peut importe s'il était fils de fermiers, il l'aimait déjà. Il prit la main d'Harry et le fit assoir sur un des sièges du salon.

Il prit ensuite le soulier et il glissa comme dans du beurre. Son sourire se fit encore plus grand, il attrapa Harry par les hanches et l'embrassa à pleine bouche.

Il le posa après en souriant grandement.

Il emmena Harry vers son cheval ou il le fit assoir. Tous repartirent vers le palais.

– Tu sais comment se nomme l'homme le plus heureux du monde, chuchota-il à l'oreille de son fiancé.

Harry sourit, puis regarda le ciel et dit:

– Oui.

– Tom.

– Non, Harry.

– Harry?

Ce dernier hocha la tête. Tom prit alors le soulier et le lança dans les air.

– Harry, mon roi.

[§]

La cérémonie de mariage fut magnifique. Tom Sr. et Merope avaient voulu tout préparé et c'était superbe. La sal de bal était décorée de manière épurée avec du blanc et de l'or, mais avec des accessoires vert émeraude et argentées.

Les invités avaient également appréciés la cérémonie.

À la fin de cette dernière, le nouveau couple partirent en lune de miel.

Fin.