Titre original : Those Words, alone no more.
Auteur : Mikee
Traductrice : Mimie
RAR :
-Lapieuvredudesert :le mérite ne m'en revient pas, je ne suis que l'humble traductrice.
-Onarluca : gros bisous à toi, je suis contente que l'histoire te plaise, il faut dire que l'auteur a un sacré talent. Son nouveau chapitre est génial mais il faudra l'attendre pour l'avoir car c'est le 20 et moi je commence à peine le 3.
Bonne lecture.
Chapitre : Après la réunion du personnel.
Harry était assis dans la bibliothèque à travailler ou à essayer de travailler sur un devoir quand son regard tomba sur deux de ses camarades enlacés sur un sofa dans un coin, avec un livre ouvert sur leur genou. Ses pensées vagabondaient de manière chaotique dans un méandre apparemment interminable, pensant encore à celui de qui il voulait entendre ces mots. Les seuls qu'ils ne croiront jamais.
Point de vue d'Harry
Il ne connaît pas mon histoire. Je ne lui dirai jamais. Il pensera juste que je veux de ma pitié et de l'attention. Je sais que je ne veux pas de la pitié … De l'attention ? C'est différent. Oui ! Je veux de l'attention. Son attention mais je ne sais comment l'obtenir. C'est aussi bien, vraiment. Je ne sais même pas sure exactement de quel genre d'attention je veux de lui.
Il me regarde parfois comme s'il essayait de comprendre qui je suis, comme s'il ne m'avait jamais vu avant. Pour dire la vérité, il ne m'a jamais réellement vu. Il a seulement vu ce que n'importe qui a dit de moi, ou ce qu'ils pensaient que j'étais ou ce que ma propre histoire impose de moi mais il ne m'a jamais vu.
Il me regarde parfois comme si il essayait de comprendre où le « garçon qui a survécu » est parti. J'ai étudié plus dur ces deux dernières années qu'avant dans ma vie. J'ai passé mes examens autant que j'au surpassé Hermione. Je l'ai déconcerté. Je ne sais pas si c'est bon ou mauvais pour ma cause. Peut-être que je l'ai éloigné d'avantage. Mais peut-être pas.
Parfois même sans le regarder, je peux sentir ses yeux sur moi.
J'ai même quitté l'équipe de quidditch. Je ne pouvais garder plus longtemps ma concentration sur le jeu. Si je vois un couple se tenir par la main, ma poitrine me fait mal. Si j'espionne quelqu'un qui embrasse, ma poitrine souffre, ma gorge se rétrécit, mes yeux brûlent et mes mains tremblent beaucoup trop pour tenir le balai.
Dieu ! Ca fait mal d'avoir besoin d'ai… Non ! Je ne vais pas revenir… je ne peux pas… je ne peux juste pas.
Et encore, en ce qui concerne le quidditch, je n'ai rien à faire de jouer le jeu, de m'amuser. J'ai un mégalomane après moi… Enfer il essaye de tuer presque tout le monde sorcier. Ce qu'il y a de pire qu'il me prenne, c'est la pensée qu'il prenne mes amis et des gens innocents. Ha ! Les amis. Je n'ai plus d'amis. Je les ai éloignés. Et le quidditch… non, je ne mérite pas de jouer. Pas jusqu'à ce que j'ai sorti les ordures. Peut-être même pas alors.
« Protège ton cœur » ma voix intérieure me préviens, et alors je fais. Je garde mes besoins pour moi, je garde mes blessures pour moi. A ce rythme, je mourai en protégeant mon cœur.
Après la réunion du personnel.
Le directeur Dumbledore mit tenait une réunion du personnel pour discuter des festivités de fin d'année qui auraient lieu dans un peu plus de trois semaines. C'était une longue réunion et pour la plus grande partie assez ennuyeuse comme l'est une réunion du personnel généralement. Comme pour la plus part de leurs réunions l'année écoulée, ça finissait avec le directeur qui parlait de Harry, laissant paraître ses inquiétudes encore une fois, à propos de ce qui ce passait avec son étudiant favori.
Les professeurs réfléchissaient sur les inquiétudes d'Albus.
…………Trelawney
Ah oui le directeur est inquiet et légitimement. La profondeur des yeux du garçon lui disait qu'il allait quitté dans quelque temps la vie matérielle et qu'il était très probablement inquiet de mettre ses affaires en ordre. Je ne vois pas le besoin de s'inquiéter d'avantage. Mon troisième œil me dit qu'il nous quittera bientôt.
Connaissant la précision de mon troisième œil, le directeur a demandé que je garde un œil sur le jeune Monsieur Potter. Je ne vois vraiment pas la nécessité de ça. Son destin a déjà été décidé. Regarder ne changera pas ce qui a été déterminé à l'avance.
………….McGonagall
Albus est inquiet à propos d'Harry…encore. Il dit que le garçon est différent, plus silencieux, plus replié sur lui-même. Personnellement, je ne le vois pas. Certainement, il a quitté le quidditch, mais je m'attendais à cela. Il ne semble plus obtenir la même joie de ça qu'il avait il y a deux ans. Franchement, je ne vois pas de différences avec le garçon.
Oui, il a passé ses examens avec des optimal et aucun doute qu'il sera diplômé dans les premiers de sa classe. Je suis sur que c'est juste une marque de maturité ; c'est un processus naturel après tout et rien qui ne devrait nous inquiéter.
Albus dit qu'Harry s'isole, qu'il ne traînent plus avec ses amis avec qui il était habituellement. Bien évidemment ce n'est pas ça mon dieu, il a mûri avant eux. Il est plus déterminé qu'il ne le sont. Honnêtement, Albus est juste inquiet pour rien.
Evidemment, Albus m'a demandé de garder un œil particulièrement sur Harry. Je regarde à tous mes élèves ! Harry n'est pas différent des autres. Quelle que soit la souffrance grandissante qu'il expérimente, cela fait partie de l'adolescence. Rien de plus
……………..Chourave
Je n'ai rien remarqué du tout or de l'ordinaire à propos de Monsieur Potter. Maintenant, Monsieur Longdubat…Il est une autre histoire. Je l'ai remarqué. Mon Dieu, oui. J'ai remarqué Néville. Il a réellement grandit cette année. Il a trouvé sa voie ce garçon. Sa compréhension des plantes, leurs propriétés et modèles de croissance rivalise avec la mienne.
J'ai remarqué Monsieur Weasley…Ronald, aussi. Bien honnêtement qui en l'a pas fait. Ce garçon est seulement intéressé par une seule chose et ça n'a rien avoir avec l'école. Tout ce qui l'intéresse c'est Mademoiselle Granger…Hermione. Plus rien d'autre n'a d'importance pour le garçon en sa présence. Et Hermione, son nez est plongé dans ses livres aussi loin qu'il est possible. Elle est positivement inconsciente de tout ce qu'il a autour d'elle.
Mais Monsieur Potter ? Non, il est le même qu'il a toujours été… Bien le même qu'il a été depuis le début de sa cinquième année. Silencieux, poli, presque invisible. Il vient en classe, fait le travail assigné et se plonge dans ses devoirs. Il ne pose jamais de questions, ni ne répond au question. Juste comme d'habitude.
Albus nous demande de garder un œil sur le garçon. Honnêtement, je ne sais pas pourquoi. Il est juste toujours le même qu'il a été l'année dernière et cette année. Je pense qu'Albus s'inquiète pour rien.
…………Flitwick
Sur ma baguette, je n'ai jamais vu Albus si inquiet à propos d'un étudiant… Bien pas depuis que le jeune Séverus était un étudiant. Oh, je ne suppose pas que Séverus est toujours ce jeune non plus, et il n'apprécierait certainement pas ma référence à lui comme « Jeune Séverus » maintenant, n'est-ce pas ?
Cependant, c'était la dernière fois que j'ai vu Albus si préoccupé par le bien être d'un étudiant.
Remarquer un changement chez le jeune Monsieur Potter ? Oh oui. En effet. Ses performances en classe sont brillantes. Il connaît tous les charmes que nous travaillons aussi bien qu'il connaît son nom. Il est capable d'exécuter les plus complexes du premier coup. En fait, je ne vois pas de raison pour lui de ne pas obtenir les meilleurs scores à ses ASPIC l'année prochaine en enchantements.
Remarqué un changement chez le jeune Monsieur Potter ? Par Merlin ! Ce sont beaucoup de changements, ses examens sont peut-être le seul changement positif. Le garçon est replié sur lui-même. Il n'a pas simplement étudié comme le reste du personnel semble le penser. Il est replié sur lui-même. Il se protège de quelque chose et s'est retranché à l'intérieur d'une sorte de mur. Il s'est entouré d'un sort de protection et a chassé tout le monde.
Il se séquestre dans les coins sombres de la bibliothèque presque toute la nuit. Je ne l'ai jamais parlé avec quelqu'un non plus. Il mange seul quand il vient dans la Grande Salle. Il vient et repart de classe seul. Si quelqu'un s'approche trop près du garçon, il se recule. Oui…j'ai remarqué des changements, et je suis aussi inquiet.
Le directeur veut la possibilité de garder un œil sur le garçon. Je le fais déjà. Certains jours, c'est tout ce que je peux faire d'envoyer un charme réconfortant sur le garçon, mais hélas c'est seulement temporaire, un … ce que les moldus appellent … une marque d'aide ? Le garçon a besoin de quelque chose. Je veux juste savoir ce que c'est.
……….Bibine
Ainsi, le vieil homme est inquiet à propos de Mr Potter. Il n'y a rien de nouveau. Il est inquiet pour lui depuis qu'il l'a trouvé cette nuit il y a quinze ans.
Par les balais et les vifs d'or ! Il y a eu du changement. Evidemment, il y en a eu. Je sais que je ne suis pas la meilleure des observatrices mais je vois des choses. J'ai vu que le garçon a quitté le quidditch, et qu'il ne montent plus que rarement sur un balai pour s'amuser.
Je ne le vois jamais avec ses amis ou ne met plus un pied à la cabane de Hagrid non plus. Je ne le vois plus non plus sourire ou rire. Je vois qu'il maigrit de plus en plus et a l'air de plus en plus fatigué, et je me retrouve à penser moi-même que c'est une bonne chose qu'il n'ait plus besoin de prendre des leçons de vol plus longtemps ; c'est une bonne chose qu'il ne joue plus au quidditch depuis longtemps. J'ai peur qu'il en soit incapable physiquement. Il est faible physiquement mais ne cherchera jamais de l'aide.
Albus nous demande à tous de garder un œil sur Mr Potter. Nous faisons tout dans ce sens. Il n'y a rien à faire. Mr Potter fera ce que Mr Potter voudra. Potter fera. Il a toujours fait et le fera toujours.
………Madame Pomfresh
Oui, Harry est différent. Il est dépressif mais ne cherchera jamais de l'aide. Je connais le garçon. Il déteste l'attention, et il déteste demander de l'aide en plus. Je ne sais pas pourquoi Albus ne l'a pas vu plus tôt. Je ne sais pas pourquoi il ne m'a pas amené le garçon lui-même. Il sait qu'Harry ne viendra jamais de lui-même. Harry est juste comme Séverus à cet égard. Ni l'un ni l'autre ne demanderait l'aide dont il a besoin.
Différent ? Oh oui ! Harry est différent. Comment pourrait-il en être autrement après les évènements du tournoi des trois sorciers ? Cette solitude serait suffisante pour envoyer n'importe qui dans une sacrée dépression, et le garçon est dedans bien plus encore. C'est un miracle qu'il ne se soit pas désagrégé longtemps avant ceci.
Maintenant, je pense… maintenant il dépérit… et Albus se demandait si nous n'avions remarqué aucune différence. Honnêtement ! Il veut que nous le surveillons. Evidemment, nous regardons tous à Harry, mais jusqu'à ce que Harry demande de l'aide, il n'y a rien à faire.
…………….Hagrid
Regarder à Harry ? Je voudrais pouvoir regarder plus à lui. Je ne le vois que quelques heures par semaine. Il ne vient jamais plus me voir. J'espère que je n'ai rien fait pour blesser le garçon.
Regarder à Harry ? Le peu que je vois de lui est un cœur brisé. Il semble que le poids du monde entier soit entrain de l'écraser. C'est, vous savez… s'écraser sur lui. Il porte le poids de nous tous, notre survivant, sur ces petites épaules, et j'ai peur que ça le tue. J'aurais pensé que… ils ne comprend pas que ce n'est de sa faute.
Regarder à Harry ? J'aimerais regarder plus à lui. Albus a raison. Quelque chose ne va pas et je pleure pour le garçon.
…………Rogue
Albus est inquiet pour son précieux garçon. Il veut que je garde un œil sur lui. Ha ! Comme si je l'avais pas fait toutes ces années.
Ma vie depuis que Potter est arrivé à Poudlard consiste à surveillé le précieux garçon, enseigné … ou essayer d'enseigner l'art délicat des potions dans les bruits incessants d'imbéciles, surveiller et protéger le précieux garçon, assister (et puis-je dire, essayer de déjouer) les réunions de mangemorts, surveiller et sauver le précieux garçon, et oh, dormir occasionnellement.
Je surveille le garçon-qui-a-survécu… Ha ! « Le garcçon-qui-a-survécu, en effet ! Il n'a jamais vécu. Tous ce qu'il fait est d'exister. Il existe par une incroyable chance, par intelligence, par courage, et par nécessité … vit ? Non, tristement, il n'a jamais vécu, ni même jamais vraiment été un garçon.
Il était… est … un homme, quoi qu'un jeune homme. Il a été forcé de devenir un homme le jour où ses parents sont morts. Il a été condamné à devenir un homme le jour ou il a été expédié aux soins douteux de son oncle et de sa tante.
Vous ne pensez pas que je connaisse son passé ? J'en connais assez pour m'inquiéter pour lui. J'en sais assez pour savoir qu'il n'est pas trop différent du mien. Non, je ne connais pas les précisions mais il faudrait être aveugle pour ne pas voir son apparence à chaque commencement de nouvelle année scolaire.
Il faudrait être un détraqueur sans âme pour ne pas reconnaître les signes de négligence si pas complètement de la maltraitance. Son visage décharné, sa constitution presque squelettique, sa croissance subitement stoppée et quand je pense que pas un n'a regardé le regard vide et perdu dans ses yeux. Et quand tu attrapes inconsciemment son regard, la souffrance qu'il y a dans ses yeux. Je connais l'histoire de sa vie, si pas le texte ; et oui, je suis concerné. Même sans les directives de Albus, je regarderai.
A suivre.
