Titre original : Those Words, alone no more.

Auteur : Mikee

Traductrice : Mimie

NA :c'est une juste une réponse que j'ai oubliée en répondant alors le chapitre est toujours le même il n'a pas changé pour ceux qui avaient déjà lu le chapitre 4.

RAR :

Onarluca : voilà alors je mets à genou pour me faire pardonner mon retard. J'espère que ce chapitre te plaira. Gros bisous.

Underphoenix : merci pour tes encouragements.

Raziel : merci et j'espère que la suite sera à la hauteur, j'ai la fic en entier en anglais et elle réserve plein de surprise.

Chapitre 4 : Que veut réellement Harry ?

Harry était reconnaissant de l'offre de logement et de travail d'Albus, ainsi ça le soulageait d'une de ses inquiétudes mais il était encore perdu. Il continuait à errer durant la dernière semaine d'école renfermé sur lui-même. Il passa avec succès tous ses tests de fin d'année comme il savait qu'il le ferait. Sa cote la plus basse était en potions, il avait seulement eu 104. Il avait seulement répondu à une des deux questions bonus, et aurait voulu répondre à l'autre mais il avait commencé à se perdre dans ses pensées comme il regardait le professeur qui arpentait les allées, contrôlant les étudiants comme ils faisaient leur test.

Harry avait répondu à toutes les questions bonus de tous ses autres examens et obtenu 110 à chaque test.

Il n'y avait aucun doute sur le fait qu'il connaissait son travail, aussi bien la théorie que la pratique.

C'était bien connu qu'il connaissait son travail scolaire. Il aurait aimé dire qu'il se sentait bien de connaître son travail scolaire ; cependant, rien n'allait bien. Plus rien.

C'était un soulagement de savoir où il resterait pour l'été. Là encore, il aurait aimé dire que tout allait bien de savoir où rester mais hélas, même ça n'allait pas. Il ignorait s'il savait comment c'était d'aller bien. Si il savait juste comment combler le vide dans sa poitrine alors peut-être il pourrait se rappeler comment se sentir bien… et si il savait juste ce qu'il allait faire après l'école l'année prochaine… et si … et si… et si. Il y avait juste beaucoup trop de si.

L'année touchait à sa fin ; il avait évité la fête de fin d'année mais Harry s'est traîné lui-même aux portes du château pour saluer ses camarades. Il leur avait à peine parler de toute l'année, mais il sentait encore qu'il devait faire au moins une apparition même s'ils ne réalisaient pas qu'il était là.

Il fit l'effort et c'était un effort. Ca le blessait terriblement de voir les autres étudiants de son âge et plus vieux et même certains plus jeunes, quitter main dans la main. Ca le blessait de voir les autres étudiants retourner vers des gens qui les aimaient, les voulaient.

……………..

Un sursis. C'est ce que les vacances d'été seraient, un sursis. Un répit de regarder les gens marcher l'amour, respirer l'amour, parler l'amour. Une chance de pousser plus loin en lui et d'essayer de sortir de lui. Une chance de trouver ses priorités, et de les mettre en ordre. Une chance d'étudier, de rechercher, d'expérimenter, une chance de penser, libre de ses paires. Une chance de se mettre en ordre lui-même. Une chance de… pleurer.

Harry s'était installé dans ses nouveaux appartements. Ils étaient très bien. Bien mieux en fait que n'importe quel endroit où il avait vécu avant, et le directeur lui avait dit qu'il pouvait le décorer comme il le voulait. Il avait décidé de les laisser comme ils étaient. Il n'avait juste pas l'énergie ou le désir de faire l'effort de les changer. De plus, il se figurait qu'il retournerait à la tour Griffondor pour sa septième année, ainsi il ne voyait pas l'utilité de les changer.

Harry entendit un coup inattendu au portrait de l'entrée. Il ne voulait vraiment recevoir personne, le moins de tous le directeur. Il ne voulait répondre à aucune question. Tous ce qu'il voulait c'était le travail qui lui était demandé, et s'effacer jusqu'à ce que ce soit le temps de travailler à nouveau le lendemain. C'était le cercle qu'il avait planifier pour lui. Travailler et se cacher. Travailler et se cacher.

« Ah Harry » Albus émit. Tu n'as pas dormi mon garçon pensa Albus. A la place de qu'il pensait, il demanda : « Comment trouves-tu tes nouveaux appartements mon garçon ? Sont-ils adéquats ? »

« Oui, monsieur. » répondit Harry d'une voix monotone et ses yeux dirigés vers le sol, ne s'aventurant pas à regarder le directeur dans les yeux. Harry continua : « Ils sont plus qu'adéquats, j'aurais pu rester dans la tour Griffondor. Merci monsieur. » Il murmura la dernière phrase.

« Absurdités mon garçon. Il n'y a pas besoin que tu t'isoles de cette manière là-bas. Ces appartements sont les tiens, maintenant et dans le futur. Tu peux vivre ici autant que tu le veux, même après ton diplôme si tu le désire. » Albus parlait doucement et souriant gentiment à Harry. Non pas de raison qu'il ne puisse faire de ceci sa maison. Séverus a et lui n'a pas souffert aussi terriblement pour ça. Oui Harry devrait bien mieux faire de ceci sa maison.

« Merci Monsieur. Je ne les mérite pas réellement. » il baissa la tête un peu plus et sembla se replier sur lui-même. Je ne les mérite pas, les Dursley avaient raison. Un placard sous l'escalier est juste assez bien pour les gens comme moi.

« Evidemment que tu les mérites mon garçon. » Albus dit comme il leva sa main pour serrer l'épaule de Harry. Il replia sa main et la remit de son côté avant même le contact quand il vit Harry se tendre instinctivement. Oh Harry si tu savais. Tu mérites ces appartements beaucoup plus mon garçon. Beaucoup plus.

Il baissa les yeux comme il murmura un merci. Il ne se sentait pas vraiment comme s'il méritait la gentillesse. Après tout, il était comme son oncle avait si minutieusement pointé un nombre incalculable de fois durant des années, un monstre sans valeur.

Regardant Harry par-dessus ses lunettes, Albus demanda avec un soupir triste, « Harry, mon garçon, n'y a-t-il rien que tu veuilles me raconter ? Rien du tout ? » Allez mon enfant…s'il te plaît. Ne porte pas cela seul. Laisse nous t'aider, mon enfant.

Oui, non, rien, …tout. « Non, monsieur. » Harry murmura, ne relevant pas encore la tête. « Non monsieur, rien. »

« Très bien. Si tu es sûr. » Albus étudia la forme abattue devant lui. « Je propose que nous reportions ça dans la grande salle pour le déjeuner. Nous pourrions discuter de tes devoirs un plus en profondeur, n'est-ce pas ? »

Harry acquiesça et tous deux marchèrent dans le hall. Le professeur Rogue était déjà assis à la table des professeurs. Il lisait le « Daily prophet » et le posa quand les deux autres entrèrent. « Albus, Mr Potter. » était la seule salutation ainsi qu'un signe de la tête pour les deux.

Harry baragouina son bonjour comme il se rendait à la table des griffondor. Il l'avait déjà fait quand Séverus l'appela, « Mr Potter, vous êtes le bienvenu pour vous joindre au directeur et moi-même à la table des professeurs pendant les vacances d'été. Pas de raison d'être assis seul à la table des Griffondor. »

Merlin. Il semble pire maintenant qu'il ne l'était pendant les examens finaux, si c'est possible. Le maître des potions pensait que s'il luttait pour garder ses notes scolaires c'était pour se faire voir. Séverus voulait vraiment que le jeune homme se joigne à eux. Il ne voulait pas qu'il se replie sur lui-même un peu plus.

Il ne comprenait pas encore quoi faire à propos de ce que l'étudiant voulait, ou avait besoin, de lui, mais qui serait dicté par le garçon au fur et à mesure des vacances, Séverus en était sûr.

Harry regarda. Il voulait vraiment être seul. Il ne savait si ce qu'avait dit le professeur était une invitation ou un ordre, ainsi ne voulant pas fâché son professeur, il fit le tour et s'assit entre le directeur et le professeur Rogue, sur le siège indiqué pour lui.

« Merci professeur, directeur. » était la réponse presque murmurée d'Harry.

Le directeur regarda Séverus qui élevait un sourcil « Maintenant, Harry. Je m'attends à ce que tu sois dans le besoin de faire des choses pendant les vacances comme je n'ai pas l'intention de te faire travailler tout le temps. Je m'attends à te donner tes charges juste quelques heures par jour. Comment vas-tu rester occupé le reste du temps ? »demanda Albus.

Harry haussa les épaules. Il ne souciait pas de ce qu'il faisait aussi longtemps qu'on ne lui criait pas dessus ou le frappait. Bien qu'il s'en souciait actuellement. Il avait prévu d'étudier mais pas pour l'école. C'était pour ses propres objectifs. Il voulait étudier les charmes, les sorts, les incantations, la transfiguration et les transformations animagus, en supplément les potions qu'il avait déjà étudié.

« Monsieur Potter, j'ai compris que vous aspirez à devenir auror. Est-ce correct ? »

« Oui »répondit-il sur un ton monotone comme il regardait son assiette.

Les autres avaient à moitié fini leur petit déjeuner qu'Harry n'avait encore rien touché. Son assiette était vide. Séverus le remarqua et il mit des oeufs, des tartines et du bacon dans l'assiette en face d'Harry, il continua : « cela signifie-t-il que vous n'avez pas l'intention de tout faire pour ce but ?Vos résultats cette année étaient admirables, ils ne devraient pas vous laisser en arrière. »

Harry regarda son professeur mettre de la nourriture dans son assiette. Il était confus et perdu dans ses pensées. Pourquoi est-ce que le professeur me donne de la nourriture ? Pourquoi me demande-t-il à propos de mes plans de carrière ? Il n'entendit pas la question de son professeur, seulement la voix.

« Je suis désolé professeur, je ne faisais pas attention. » il baissa sa tête un peu plus et se recula du maître des potions comme s'il s'attendait à être frappé ou engueulé.

Séverus se força à tempérer sa voix comme il répétait sa question. Il était réellement inquiet à propos du jeune homme, mais il était aussi irrité. Il n'aimait pas se répéter, mais il devait faire taire ses émotions. Il n'aimait déjà pas le fait que le garçon se protégeait de lui. Il interprétait cela pour ce que c'était, un signe de maltraitance et cela l'enrageait aussi. Il savait qu'Harry était dans un état émotionnel fragile et qu'il ne voulait pas être la cause de son malaise.

« Je ne sais pas ce que je veux faire. Je pensais que je voulais devenir aurore mais… » Harry se laissa aller à nouveau dans ses pensées. Pourquoi devrais-je être un aurore ? J'ai déjà le bien-être du monde sorcier sur mes épaules depuis assez longtemps. Je suis juste un enfant, bon sang ! Laissez n'importe qui d'autre s'inquiéter pour eux tous. Tout ce que je veux est d'être laissé seul… peut-être mourir.

Albus et Séverus eurent le souffle coupé tous les deux. Harry n'avait pas réalisé qu'il avait dit ses dernières pensées tout haut. Albus fut le seul à parler ensuite, « Harry, mon garçon, veux-tu réellement être laissé seul ? Veux-tu réellement… mourir ? » L'inquiétude dans la voix d'Albus était si dense qu'il avait eu des difficultés à parler et ces poumons dans sa poitrine était si gros qu'il avait du mal à avaler.

Harry fit oui de la tête comme les larmes menaçaient de tomber. Plus rapidement que les deux plus âgés purent imaginer, Harry se précipita hors de la grande salle et s'enfuit par le hall d'entrée.

A suivre.