Fleur fit sauter fébrilement le bouchon de la fiole et versa plusieurs gouttes du liquide ambré sur ses mains. Elle les frictionna entre elles. L'odeur sucrée lui arrivait déjà aux narines.
« Tu es sûre de ce que tu fais, hein ? » demanda Bill en se retournant, un air inquiet sur le visage.
Elle le fusilla du regard.
« Tu ne me fais pas confiance ? J'ai toujours été douée en potions. »
Il fit une moue dubitative.
« Maintenant, tais-toi. Et rallonges-toi. »
Il sourit et lui obéit. Fleur grimpa à califourchon sur lui et en profita pour l'admirer. Son dos, constellé de tâches de rousseur, était toujours aussi musclé et la faisait toujours autant rêver. Délicatement, elle appliqua ses mains sur son dos et les fit glisser le long de son corps, caressant doucement et le plus sensuellement possible sa peau.
« Hmmm… Qu'est-ce que c'est que cette odeur ? »
Fleur sourit.
« De la vanille. »
Elle savait que c'est une des odeurs qu'il distinguait dans l'Amortentia. Bill grogna à nouveau de plaisir. Les doigts de Fleur étaient magiques : ils traçaient des arabesques imaginaires sur son corps. Elle savait parfaitement dénouer ses tensions et réveiller son désir. D'ailleurs il sentit le sang affluer dans sa verge.
Bill se retourna tout en maintenant par Merlin seul sait quel miracle Fleur sur lui. Il la trouvait belle, les cheveux détachés, les épaules et les seins nus. Elle lui sourit et il fit courir ses mains sur ses cuisses puis ses hanches. Sans la quitter des yeux, il crocheta sa culotte et la déplaça de quelques centimètres.
« Tu n'as pas l'impression que c'est un peu cliché tout ça ? » demanda Bill.
« Peut-être », murmura Fleur, « mais je m'en fiche comme de mon premier balai. »
Sur ces paroles, elle s'empala sur le sexe tendu de son amant puis se mit à rouler des hanches, d'abord doucement puis de plus en plus rapidement et de plus en plus fort. Elle sourit en observant le visage ravagé par le plaisir de Bill. C'était une bonne idée cette huile de massage
