Hello tout le monde! Bon voilà un autre 'tit chapitre...Non non je n'oublie pas ma fic...Mais elle n'avance pas beaucoup alors je tarde à majer, sorry. J'espère que ce chapitre là vous plaira aussi mais pas d'inquiétude hein? on va le revoir akané! lol
Merci à daffy la ouf et à petitraziel (que j'allais pas laisser dans cet état...lol) pour leurs dernières review!
Ah autre chose, je sais pas pourquoi mais les tirets de dialogues n'apparaissent pas! j'espère que ça gênera pas la lecture...décidement j'arriverais jamais à faire une mise en page correcte...
:-)
L'heure était maintenant bien avancée. Sumiré s'était elle aussi assise sur un banc, elle avait besoin de remettre ses idées en place.
Elle pensait à akané bien sûr, ce qui l'avait amené à repenser à elle et au basket. Elle l'avait dit, elle le fera, elle progressera. Et akané sera fier d'elle.
Elle passait distraitement par un parc boisé pour rentrer chez elle lorsqu'elle remarqua un petit terrain de basket.
Le soir tombait doucement sur les arbres, leur reflets se faisaient plus bleutés. Sumiré leva la tête pour observer la lune. Elle l'imagine toute ronde et orange, elle sourit à cette idée. Son regard suit un rayon de lune qui justement effleure un ballon orange, caché derrière l'unique poteau de basket. Sumiré s'en approcha et le prit dans ses mains. Elle l'observa attentivement : il était usé, sale, et pas très bien gonflée ; il avait l'air fatigué. « Un peu comme moi » se dit-elle mi-souriant, mi-soupirant.
« Dire que c'est un malheureux ballon comme ça qui me cause tant de soucis… »
Sumiré se décida finalement à le faire rebondir. Elle marchait maintenant le long du terrain, repensant à tous ces moments agréables où elle était heureuse de jouer au basket…
« Allez ! »
Prise d'une impulsion subite elle s'élance et court jusqu'au panier…Elle saute…et tire ! Et rate…
« Bon encore une fois »
Cette fois, juste au moment où elle s'apprête à tirer, sa main glisse… Le ballon s'échappa encore.
« Mais c'est pas vrai ! » De plus en plus énervée, la jeune fille retira rageusement ses souliers d'école et les jeta au loin. La voici en tenue de lycéenne, pieds nus et dans la brume du soir.
« Sans ces chaussures je trouverais mieux mon équilibre »
Elle recommence encore et encore les mêmes gestes. Elle pleure, enrage, hurle mais jamais le ballon ne rentrât dans le panier.
Epuisée, elle trébuche sur une pierre et tombe. A bout de force et en larmes, elle se redresse péniblement et va s'adosser au poteau.
Elle s'est blessée au genou, ses pieds sont écorchés à force de courir dans la caillasse -mélange de sable, de bout de verre et graviers –
Ses blessures saignent mais la petite brune s'en fiche. Elle a mal mais si elle pleure ce n'est pas à cause de ça.
« Je suis vraiment nulle mais NULLE ! excuse-moi Akané…»
A côté d'elle se trouvaient les débris d'une bouteille en verre. Elle attrape un morceau et le plante dans le ballon de toute ses forces, avec toute sa colère. Le ballon fini de se dégonflé complètement…Mais curieusement Sumiré ne se sentait pas mieux du tout…
- J'en ai ASSEZ ! hurle-t-elle à la lune. Elle se recroquevilla sur elle-même pour étouffer ses pleurs.
Soudain une main se pose sur son épaule. Elle lève la tête, les yeux brouillés de larme, le visage couvert de poussière.
- Hi…Hiiragi mais qu'est-ce que tu fais là ?
- C'est plutôt à moi de te demander ça Yoshikawa…Tu sais l'heure qu'il est ? C'est une chance que je t'ai vu.
Sumiré n'en croyait pas ses yeux, hitonari était là ! Il la regardait l'air inquiet, de ses yeux bleu qui avaient l'air doux en cet instant.
Hiiragi s'accroupit en face d'elle, ses yeux vagabondaient entre le ballon crevé et sumiré. Sumiré avec toute sorte de blessures, une au genou, une coupure à la main, des écorchures aux pieds. Aux pieds !
Il laissa échapper un léger soupir, ses yeux fixaient maintenant sumiré d'un air réprobateur.
La jeune femme, se sentant légèrement honteuse, n'osait pas trop le regarder en face.
Hiiragi fouillait dans sa poche pour en retirer un mouchoir blanc. Il hésitait…Allait-il s'en servir pour son genou, sa main ou pour essuyer son visage ravagé de larmes ?
De toute façon, il ne suffira pas d'un mouchoir…
Le jeune homme relèva doucement le menton de sumiré afin qu'elle le regarde puis il essuya délicatement son visage avec le mouchoir.
Sumiré sursauta.
« Mais qu'est-ce qui lui prend ? »
- Heu…
- Dis rien
- …
- Mer…Merci…
« Hitonari est vraiment adorable parfois »
- De rien
Sumiré sourit et le remercie encore, intérieurement.
Mais hiiragi ne comptait pas en rester là…Toujours sous les yeux étonnés de sumiré, il se lève, retire sa veste…puis déboutonne sa chemise…
- Mais…qu'est-ce que…
La jeune femme baisse rapidemment la tête, les joues légèrement rose. Mais quand même elle se demande ce que peut bien fabriquer le jeune homme blond et le regarde de nouveau. Il venait de finir de retirer sa chemise (wouahh : la foule en délire ; lol).
Sumiré toujours sans voix n'en revenait pas. « ben dis donc … »
Pendant que la demoiselle se débattait avec ses pensées, hiiragi avait remit sa veste.
- ?
- Me regarde pas comme ça. Faut bien qu'on te soigne non ?
Il déchire le tissu avec ses dents, avec les manches de la chemise il bande le genou de sumiré et sa main.
« Ma main ? » « Ah oui je me suis coupée avec le bout de verre. Non d'un chien ça fait drôlement mal. »
Hiiragi surprenant une grimace de la petite brune, lui prend la main, l'amène vers son visage…
« Mais…mais qu'est-ce qu'il fait avec ma main ? » Son cœur faisait beaucoup de bruit dans sa poitrine.
Finalement il hésite et arrête son geste. A la place il desserre le nœud du bandage.
- Ca fait moins mal comme ça non ? lui demande-t-il, le visage toujours impassible.
- Heu…
Sumiré toujours aussi surprise par l'attitude du jeune homme fini par répondre
- …Oui…
- Bon il reste tes pieds…
Il utilise le reste de tissu pour entourer les pieds de sumiré.
- Mais…Hiiragi…Ta chemise ?
- C'est pas le plus important
- …
« hein ? »
- Bon ça y est.
Sumiré qui n'avait pas bien comprit ce qu'il venait de dire le remercia dans un murmure.
Hiiragi, toujours accroupi, se retourne et tend ses mains en arrière :
- Alors ? Tu grimpes ?
- Qu…Quoi ?
- Tu vas pas rentrer comme ça ! Je te ramène !
- Ah…Heu…D'acc…d'accord
