Chapitre 2

Son regard se promenait de Ron à Charlie sans savoir lequel des deux elle trouvait le plus cinglé. Apparemment, Hermione ne savait plus dutout ce qui se passait dans la tête de son meilleur ami et son frère. Avait-elle bien entendu, Charlie avait besoin d'elle en Roumanie pour préparer du véritasérum pour une Irina chosemachin. Mais pourquoi ne demandait-il pas tout simplement à Rogue de leur en fournir. Devant le regard perdu de son amie, Ron s'approcha et posa sa main sur son bras.

-Hermione, Charlie est dans de beaux draps et il a besoin de ton aide.

-Ce que je ne comprends pas Ron, c'est pourquoi je dois moi aller en Roumanie pour fabriquer cette potion. Pourquoi vous ne demandez pas à Rogue de vous en fournir ? Je ne comprends pas Ron !

Charlie toussota et s'approcha d'Hermione.

-Je comprends votre questionnement Hermione. Mais le problème est que la personne à convaincre est extrêmement incrédule et méfiante. Donc si la potion n'est pas faîtes devant lui, le résultat ne sera pas celui escompté.

Charlie fit son plus beau sourire à Hermione dans l'espoir que ceci la convaincrait, mais au contraire, celle-ci se renfrogna. Il y avait quelque chose qui clochait dans cette histoire et s'il ne lui disait pas ce que c'était, elle n'irait pas. Hermione fixa Charlie dans les yeux et lui dit de but en blanc :

-Je n'irai pas. Je ne crois pas que mon savoir en potion puisse être envisageable si la personne que vous devez convaincre est aussi Méfiante que vous dîtes. Et puis la potion de véritasérum prend deux semaines à fabriquer et je ne peux pas laisser mes parents en arrière de moi pour si longtemps. Je suis désolé Charlie mais vous devrez penser à quelqu'un d'autre.

Sur ce elle se leva et sorti du salon devant le regard incrédule de Ron et celui découragé de Charlie. Ce dernier se tourna vers son frère et lui fit un sourire ou perçait le découragement.

-Je crois bien que tu auras une belle-sœur Roumaine mon vieux. Si Hermione ne revient pas sur sa décision je suis cuit.

-Ne t'en fait pas je crois seulement que tu devras aller t'expliquer avec elle. Elle n'est pas du genre à accepter les fausse raisons et les semi-explications. Hermione aime aller au fond des choses même si dernièrement elle n'est plus elle-même.

Sur ce Ron Sorti à son tour de la pièce et laissa son grand frère seul avec ses pensée où se mêlait des cloches de mariages et une épouse à l'accent chantant qui lui tombait royalement sur les nerfs. Il décida d'aller prendre l'air dans le jardin afin de remettre ses idées en ordre. Sur son chemin il croisa sa mère qui lui tendit un râteau et un sac en papier. Il la regarda en ne comprenant pas trop bien l'utilité de ses deux choses.

-Ce jardin est infesté de mauvaise herbes, et puisque tu y vas tu pourrais y donné un coup de pouce. J'ai déjà envoyé Hermione avec un seau d'eau afin de nettoyer les sculpture qui s'y trouvent. Rejoint là et commence par le potager, il ne ferait pas de mal à cette maison d'avoir quelques légumes frais une fois de temps en temps. Moi je rentre au terrier avec Ron et Ginny. Donc tu devras t'occuper u souper de ce soir pour toi et Hermione. Par le fait même essaie de la convaincre.

-Mais….

Il n'eut pas le temps d'ajouter quoi que ce soit que sa mère était déjà partie. Il fixa son râteau et son sac puis se dit que le travail irait bien plus vite à la baguette. Il s'apprêtait à aller chercher celle-ci quand il se rappela que sa mère lui avait toujours dit que le travail physique chassait les idées noires et rapprochait les gens. Puisqu'Hermione était elle aussi au jardin, Charlie se dit que Molly avait prévue le coup. C'est ainsi qu'il se dirigea avec ses instruments vers ce carré de verdure rejoindre une Hermione, qui était, l'espérait-il de meilleure humeur.

Hermione frottait les statues du plus fort qu'elle pouvait. Si elle travaillait assez dur peut-être arriverait-elle à chasser pour un moment cette douleur dans son cœur. Donc ainsi depuis une bonne demi-heure elle plongeait son chiffon dans l'eau savonneuse, le tordait, frottait un bout de pierre et recommençait quand ce dernier devenait sale. Même l'arrivée de Charlie ne la détourna pas de sa tâche, elle ressentait un bien immense à nettoyer cette simple statue représentant une nymphe. Elle se disait qu'il était bizarre de poser une statue représentant un être dit «inférieur» dans le jardin d'une maison appartenant à l'une des familles de sang pur la plus prestigieuse d'Angleterre. Mais qui sait ce qui se passait dans la tête de ces gens si éprit de la qualité et de la supériorité de leur race, comme il l'appelait. Hermione sur ces pensées se mit à frotter plus fort et avec encore plus de vigueur, si cela était possible. Pendant qu'elle frottait, Charlie, lui, avait commencé à arraché les mauvaise herbes du potager. Sa mère avait tout à fait raison, le potager et le jardin au complet était envahi par toute sorte d'herbe toutes plus piquantes et dérangeantes les unes que les autres. Charlie se mit soudain à sourire, lui dresseurs de dragon reconnue mondialement, désherbait un jardin. Si seulement ses collègues l'avaient vues, ils se seraient bien payé sa tête. Charlie se mit à rire tout seul, mais s'arrêta bien vite en entendant des sanglots étouffées venir du côté d'Hermione. L'instant d'après il entendait une explosion. Il se tourna et ce qu'il vit le laissa coi. Hermione, armée de sa baguette, venait de faire exploser la statue qu'elle nettoyait l'instant d'avant. Une expression de fureur glacée se mêlait aux larmes de la jeune fille. Charlie voulut s'approcher d'elle mais une force invisible l'empêchait d'approcher. Hermione était entouré d'une espèce de bulle argenté qui empêchait Charlie d'approcher la jeune fille. Ce dernier fit un nouveau mouvement d'approche et la bulle éclata en même temps qu'Hermione qui se laissa tombé sur le sol en pleurs. Charlie se demandait bien ce qui avait pu mettre la jeune fille dans cet état. L'instant d'avant elle travaillait avec une ardeur peu commune et maintenant elle pleurait comme une enfant après avoir fait explosé une statue d'un peu plus de deux mètres. Il s'agenouilla auprès de la jeune fille et posa sa main sur son épaule. Hermione leva les yeux vers lui et ce qu'il y vit lui déchira le cœur. Les yeux d'Hermione étaient remplit de larmes, mais le pire était qu'ils dégageaient un désespoir si grand que Charlie eu l'impression de s'y noyé. Il était perdu dans ses prunelles chocolatées et ne savaient aucunement comment en sortir. Soudain Hermione se lança dans les bras de Charlie et sanglota silencieusement. Charlie fût surpris de la réaction de la jeune fille, mais se rattrapa bien vite en refermant ses bras autour du corps frêle. Bon sang qu'elle était fragile, le corps sous lui n'étaient plus celui d'une femme, mais celui d'un être brisé par la douleur. Il lui murmura des mots de réconforts sachant très bien qu'Hermione ne les entendaient pas. Elle était perdu dans son chagrin, un chagrin si immense qu'il était impossible de l'arrêter avec des mots. Hermione avait besoin de pleurer et d'évacuer une partie de cette douleur qu'elle gardait en elle depuis trop longtemps. Les larmes étaient son salut et cela Charlie le savait, c'est pourquoi il se contentait de la bercer et de lui dire des mots d'encouragement. une heure était passée et Charlie se rendit compte qu'Hermione avait arrêter de pleurer, sa respiration était devenue régulière et il se rendit compte qu'elle s'était endormi dans ses bras. Il la souleva doucement de terre et la conduisit à l'intérieur de la maison et l'installa sur le sofa avec une couverture de laine bien chaude. Il ne savait pourquoi mais il ne pouvait se résoudre à l'abandonner, alors il s'installa sur le fauteuil devant elle et posa ses yeux sur son visage qui semblait enfin paisible. Endormie ainsi elle avait l'air d'un ange aux ailes brisés. Son visage n'exprimait plus rien à part une intense sensation de bien-être. Charlie remarqua alors que la jeune fille devant lui n'était pas celle qu'il avait connu trois ans plutôt lors du tournoi. Cette jeune fille ordinaire, s'était transformé en une jeune femme qui aurait pu être superbe si seulement elle n'était pas autant amaigri et si les cernes sous ses yeux ne lui mangeaient pas son visage. Charlie se dit qu'il était dommage pour cette femme qui sortait à peine de l'enfance d'avoir vécut toutes ses horreurs. La guerre n'épargnait personne et encore moins l'entourage du survivant. Perdue dans ses pensées, ils n'entendit pas Hermione remuée et ne se rendit compte qu'elle était réveillé que losrqu'il sentit un regard le fixé. Il tourna les yeux vers la source de son inconfort et rencontra deux prunelles aux iris chocolaté bordés de paillettes d'or.

Hermione, elle, s'était réveillée en sentant un regard posé sur elle. Elle ne comprenait pas très bien ou elle se trouvait et pourquoi elle était étendu alors qu'une seconde auparavant, elle était en train de nettoyer le jardin. Elle remonta son regard et plongea dans un océan aux couleurs d'une mers en furie. Des prunelles aux tons de bleu profond mêlé d'argent liquide. Ses yeux lui amenait une paix qu'elle n'avait pas ressentit depuis longtemps. Mais pourquoi se sentait-elle soudain si bien ? Alors tout lui revint en mémoire. L'attaque des mangemorts, son père subissant plusieurs doloris, sa mère se faisant violé et battre et elle, regardant toute cette horreur sans pouvoir faire un geste. Toute la scène lui revint instantanément en mémoire.

Flash-back

Hermione n'était de retour chez elle que depuis trois jours et déjà elle se languissait de retrouvé ses amis et Poudlard. La jeune fille était étendu près de la piscine et se faisait doré au soleil, lorsqu'elle entendit ses parents arrivés des courses de l'après-midi. Ces derniers avaient profité de beau samedi pour aller faire les boutiques, afin d'aménager la chambre du bébé qui n'allait pas tarder à faire son apparition. Et oui madame Granger était enceinte et Hermione était impatiente de faire la connaissance de ce petit être qui allait amené une joie immense dans cette famille. Hermione pensait déjà à tout ce qu'elle pourrait apprendre à son petit frère ou sa petite sœur, lorsqu'elle fût dérangé par sa mère qui l'appelait.

-Hermione chérie, pourrais-tu venir aidé ton père à déchargé la voiture S'il te plaît ?

-J'arrive maman !

Hermione remit son paréo en place et prit sa baguette qui ne la quittait plus depuis l'incident au ministère qui avait eu lieu lors de leur cinquième année. Elle prit le temps d'attacher son paréo et se mit en route vers la maison lorsqu'elle entendit un cri à glacé le sang. Sa mère. Elle se mit à courir pour arriver face à deux personnes encagoulés qui tenaient sa mère par la gorge et trois autres qui essayaient de maîtriser son père. Lorsque ce dernier la vit il lui cria de s'enfuir mais les jambes d'Hermione étaient en coton. Elle n'arrivait plus à bouger. Ces ennemis en profitèrent pour lui lancé un sort d'expelliarmus qu'elle reçu de plein fouet. Elle fût projeté contre le mur et s'étala de tout son long s'en pouvoir se relever. C'est alors qu'elle entendit le sortilèges de Doloris et l'instant d'après entrevoyait son père se tordre de douleur. Elle voulait faire quelque chose, mais sa baguette était hors de portée et son corps refusait de lui répondre. Elle n'entendait plus son père mais quelque chose lui disait qu'il n'était pas mort il ne pouvait pas l'être. C'est alors qu'elle la vit. Cette femme, cette ordure qui avait envoyé Sirius de l'autre côté du voile. Cette femme folle à lié, mais qui était encore plus dangereuse que toute une armée réuni. Bellatrix Lestrange se tenait devant sa mère et envoyait des sorts de doloris sur le ventre de cette dernière. Jane Ganger poussait des cris à fendre l'âme, mais cela n'arrêtait aucunement sa tortionnaire. Celle-ci ne faisait que rire de plus belle en lui disant que les sangs-de-bourbe comme elle et cette ordures qui grandissait en elle ne méritaient pas de vivre. Après que Jane Granger ait finalement perdu connaissance, Les hommes qui accompagnait la furie se lancèrent sur le corps sans réaction de Jane et la violèrent les uns après les autres. Hermione sentit un haut le cœur lui venir et se mit à hurler des insultes à cette femmes qui se tenait devant elle avec un sourire à vous glacé le sang. Bellatrix attrapât les cheveux d'Hermione et lui fit relever la tête.

-Espèce de sang-de-bourbe, tu croyais t'en sortir et tu croyais que ceux de ton espèce méritaient la vie. Tu ne vaut pas plus qu'une limace à mes yeux. Tes parents ne sont que des jouets pour moi. Tu regretteras e jour où tu as croisé le chemin de Potter.

Bellatrix partit d'un grand éclat de rire et s'apprêtait à lancé le sortilège finale lorsqu'Hermione, prête à tout, appela sa baguette.

-accio baguette.

Cette dernière se plaça dans le creux de la main d'Hermione. Elle lança alors un sort de protection sur elle et ses parents et pria de toute son âmes Merlin de la sortir de là. C'est ainsi que sous les yeux incrédules de cinq mangemorts, la famille Granger disparut. Lorsqu'Hermione ouvrit les yeux se fut pour apercevoir les pupille bleu de son directeur. Albus Dumbledore n'en revenait pas. Hermione Granger et sa famille toute entière venait de transplaner dans son bureau et ce dans un état des plus horrifiant.

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Charlie avait vécu au travers de yeux d'Hermione la tragédie qui l'avait mené ici. Il ne savait comment, mais par le contact de ses yeux, il avait pu vivre les dernier instant de la famille Granger. Il avait mal au cœur et se sentait impuissant face à la jeune fille qui le fixait toujours. C'est alors qu'il ouvrit les bras et qu'Hermione vint s'y blottir en sanglotant. Mais ses sanglots étaient beaucoup plus clame qu'auparavant et Charlie pu entendre à travers toute cette détresse :

-Merci…. J'irai en Roumanie….

C'est ainsi que l'aube les trouva endormi sur un fauteuil, Hermione blotti dans les bras de Charlie.


Alors ce deuxième Chapitre? J'espère qu'il vous plaît autant que le dernier. Je n'ai pas vraiment le temps de répondre aux reviews aujourd'hui, mais sachez que j'apprécie beaucoup et que sans vous je ne publierait peut-être pas mes fics. Merci encore.

Je m'excuse à l'avance pour le temps que prendra le 3e chapitre à venir, mais je déménage et comme je ne sais pas combien de temps cela prendra avant que je n'ai internet, je vous supplie de vous armé de patience. j'essaierai de le poster avant le déménagment, mais je suis extrèmement occupé... Donc merci d'avance de votre patience et j,espère que vous ne m'oublierez pas...

Bizou, fleurette.