Note de l'auteur: Bonjouuur ! Whooo. Mon premier review. Merci Mam'zelle ! C'est vrai, mes chapitres sont courts. Mais je ne pense pas pouvoir en faire de plus longs, parce que tout simplement, je n'ai rien d'autre à dire. Je me focalise sur une idée, et si je pense à aut' chose, je fais un autre chapitre. Et puis pour la lecture, ça plombe moins.
Note seconde de l'auteur : Ici, je tiens à remercier mon (beau) prof de philo. pour l'expression : Ne vous moquez pas c'est très sérieux , pour le mot "péripatécien", qui veut dire "celui qui marche" (et on comprend tout de suite mieux pourquoi le mot est employé au fèminin !).
Note tertiaire de l'auteur : Dans le deuxième paragraphe, je me suis lançé dans le discours indirect libre genre Kafka... Mais avec moins d'aisance. Bof, c'est juste un essais Ah, et pour savoir pour quoi j'ai mis un ognon dans mon filtre d'amour, je vous conseille de lire l'excellent poème de Carol Ann Dufy qui se nomme Valentine (c'est bien sur en anglais, et c'est sur l'amour et les préconvenus).
°°La potion
Le lendemain, à la sorti d'un cours de métamorphose plutôt agité – en effet, Neville en s'essayant au sortilège dit du « péripatéticien » ( Ne vous moquez pas c'est très sérieux ! ), n'avait pas réussi à contrôler la trajectoire de son jet, qui avait ricoché en s'amplifiant contre le sol, tant et si bien qu'il avait embrasé toute la salle de classe, dont toutes les chaises, tables, et cartables s'étaient mis en branle en même temps, et, tentant de sortir par la même porte, avaient crée une cacophonie digne d'une parade militaire, piétinant élèves et baguettes. Il avait fallu l'aide de Rusard pour que tout revienne à la normale. Le pauvre Neville, apeuré plus qu'autre chose, avait encore eu droit a une belle engueulade, aussi loin que l'on peut utiliser cet adjectif.-, Hermione se rendit aux toilettes de Mimi Geignarde, ou plutôt aux toilettes des filles du troisième étage, mais Mimi occupait les lieux depuis si longtemps, que l'endroit portait maintenant son nom, du moins, dans la bouche des élèves.
Elle avait déjà réuni les ingrédients, piquant ça et là, dans sa réserve (celle nécessaire à tout élève pour suivre les cours de potions), et dans celle du professeur Rogue ! Elle pensa qu'elle avait fait du chemin depuis son arrivé à Poudlard : jamais, au grand jamais, ellene se serait permise d' « emprunter » (elle n'arrivait pas à se faire à l'idée qu'elle avait tout simplement volé) des ingrédients dans la réserve d'un professeur, 4 ans plus tôt. Elle avait changé, elle se considérait à présent comme aliéné, peut-être par ce jeune homme roux, ou par ce brun aux yeux verts ; peut-être était-ce les deux. Mais le temps passait, et elle jugea qu'il était temps de se mettre au travail, au lieu de rêver.
Hermione injectait les ingrédients avec maîtrise, précision et habileté. Un véritable bal de couleur, d'ingrédients, et d'arômes, plus ou moins délicats, avait lieu devant ses yeux : deux cuillères à soupes de sirop de gingembre à la couleur brunâtre, mais à la texture laiteuse, dans lesquelles se glissait, par petites flaques incisives, le transparent et piquant jus de citron, auxquels se joignait l'opulente, et folâtre poudre de rose qui embaumait toute les toilettes. L'ognon, et ses multiples couches, suivaient le pas (-But, why an onion in a love filter ? se demandait-elle), tandis que le chaleureux souffre orange valdinguait ente un cœur de volaille encore palpitant et sanguinolent, et des boulettes de musc, étouffantes et virils. La potion prenait corps : la danse des ingrédients se finit par un feu d'artifice final, rouge sang.
