Bonjour à Tous,
Chapitre "Rêve-Souvenir" : Tout ce qui est écrit en italique est le rêve d'Azru
Vous allez en savoir encore plus sur le passé d'Azru, mais comme à chaque fois faites attention à chaque détails et dates. C'est très important!
Certains de mes lecteurs ont déjà comprit qu'Azru était bien plus vieille qu'elle n'en paraissait. Vous aurez ici la confirmation.
Bonne lecture.
Note : chapitre corrigé et modifié en février 2022.
Merci à Miyi, megane, peps et Julindy pour leur review.
- Pourquoi n'avez-vous rien dit ? Vous saviez pertinemment de quoi il s'agissait et vous m'avez laissé m'expliquer seule. Vous étiez concerné vous aussi.
- Et je crois que j'ai bien fait de ne rien dire, répondit le nain.
Thorin se retourna et commença à marcher vers le camp. Elle resta au pied de son arbre.
Azruphel remonta dans son arbre. Hors de questions qu'elle retourne au camp pour le moment. Elle ruminait, mais finalement la fatigue de la journée eut raison d'elle et elle s'endormit.
Elle rêva. Elle était sur le fleuve Anduin, sur le pont de sa barge…
A 29 ans, Azruphel était devenue une femme respectée et estimée par tous les bateliers du fleuve Anduin. A la mort de son père Ulbar, onze années plus tôt, elle avait repris son commerce comme il l'avait souhaité. Elle assurait donc les convois de vivres, marchandises et passagers entre le delta du fleuve jusqu'à la capital du royaume, Osgiliath.
Azruphel avait été élevée par son père dès ses 2 ans, depuis que sa mère était partie, emportée par une maladie. Son père, empli de chagrin par cette perte, n'avait pu se résoudre à abandonner son unique fille. L'amour qu'il portait pour son enfant allait être mêlé à l'amour qu'il portait à son métier. Ils quittèrent la terre ferme pour s'installer sur la barge.
Ainsi grandit Azruphel. Fille du grand marin Ulbar, ancien commandant de l'un des neuf navires de la flotte d'Elendil et ses fils, quittant l'île de Nùmenor. Ulbar lui transmit son amour pour la mer et la navigation, mais il ne fut jamais clément. L'apprentissage du métier n'était pas des plus simples car le fleuve pouvait se montrer capricieux et le maniement de la barge délicat. L'embarcation d'Ulbar était de belle taille – 25 mètres de long sur 8 mètres de large – et pouvait transporter 80 tonneaux ainsi que le même volume en marchandise dans ses cales. Ulbar ne laissait passer aucune erreur à sa fille et malgré leurs échanges houleux, Azru savait que la fermeté de son père à son égard, n'était pas un mal. Au contraire, il lui permettait de s'endurcir pour pouvoir survivre en ces temps de malheur.
En cette année 3441 du Second Age, une guerre faisait rage depuis douze années. Les royaumes du Gondor et de l'Arnor se battaient contre l'ennemi immuable de la Terre du Milieu. Sauron. Sa malfaisance avait déjà fait des milliers de victimes et ne semblait pas vouloir s'arrêter là.
La navigation sur le fleuve était devenue risqué car des renforts ennemis venus du Sud parcouraient les rives de l'Anduin. Azruphel tenait néanmoins à maintenir les liaisons fluviales. Le cheminement des vivres et matériels était vital pour l'armée. Les barges transportaient jusqu'à la capitale tout le nécessaire utile pour les hommes du front et le transport des denrées finissait par voie terrestre jusqu'aux camps. Même si le front était maintenant à plusieurs kilomètres des frontières du Gondor, la mort était présente à l'intérieur de la cité. Les soldats blessés y étaient rapatriés. Des Hommes mais aussi des Elfes. La guerre qu'avait déclenchée Sauron ne concernait pas uniquement les Hommes du Roi Elendil, car la survie de la Terre du Milieu ne pouvait tenir dans les mains d'une seule race. Elendil et ses fils avaient toujours été fidèles aux Elfes, qui les avaient accueillis après leur arrivée sur les rives de la Terre du Milieu.
Le roi du Gondor, Isildur, avait été quérir l'aide de son père, en Arnor, lorsque l'armée de Sauron avait attaqué le Gondor pour la première fois. Le royaume des Hommes ne pouvant résister seul face à cet ennemi. C'est ainsi qu'Elendil obtint l'aide du Haut Roi des Noldor, Gil-galad. La Dernière Alliance des Elfes et des Hommes fut conclue. La puissante armée marcha sur le Mordor et gagna, bataille après bataille, du terrain sur l'ennemi, jusqu'à assiéger la forteresse de Barad-dûr.
Azruphel et ses compagnons naviguaient sur l'Anduin en direction d'Osgiliath, les cales remplies de fournitures diverses et variées. Ils avaient quitté Pelargir et étaient parcouru plus de la moitié de leur trajet. Ils ignoraient tous que depuis trois jours, l'ennemi avait été vaincu. La remontée du fleuve prenait plus de temps à cause des puissants courants qu'il fallait braver. Mais le temps de cette matinée était clément et le tronçon du fleuve calme. Azruphel et ses hommes profitaient de ce répit pour se reposer quelque peu, avant les prochains méandres qui demanderaient toute leur attention. Ils entreraient progressivement dans une partie du fleuve où le pilotage nécessiterait une certaine dextérité.
Les attaques répétées des renforts ennemis à leur encontre, les avaient obligés à maintenir une vigilance constante. Mais les attaques avaient toujours eu lieu depuis le sud, et ils ne s'attendaient pas à en subir depuis le nord. Ils ne virent donc pas arriver la troupe d'ennemis qui fuyaient le Mordor suite à la défaite de leur Maître, Sauron.
Une centaine d'Hommes du Sud, alliés de l'ennemi vaincu, détalaient des champs de bataille, essayant de rejoindre leur contrée sains et saufs. Leur attention se porta sur le fleuve. Un bateau était une occasion rêvée pour fuir plus rapidement.
Sur la barge, l'homme chargé de la surveillance, prit conscience du danger imminent lorsqu'il aperçut – trop tard – la troupe ennemie fondre sur eux. Les cris et le bruissement de leur armure l'ayant averti, le vigile les signala immédiatement à ses compagnons. Ils avaient déjà défendu leur barge à plusieurs reprises contre des éléments isolés mais jamais contre une troupe entière. La peur les saisit les uns après les autres. La barge ne nécessitait qu'un équipage réduit et ce jour-là ils n'étaient que huit.
Azruphel et ses compagnons avaient l'avantage d'être sur l'eau, loin de la rive, mais cela n'allait pas peser lourd dans la balance, lorsque le combat s'engagerait. Car avec son sureffectif, l'ennemi arrivera, sans grosse perte, à mettre la main sur le bateau. Equipés d'arcs et de flèches, les bateliers se tournèrent vers l'ennemi qui leur faisait face sur la berge. Un membre de l'équipage avait la charge de tenir la barre pour garder la barge loin de la rive.
Les deux groupes se fixaient silencieusement. Azruphel, à qui son père avait appris le maniement des armes, sentait que son heure était proche. Son arc tremblait. Elle était parfaitement réaliste sur les événements qui allaient se produire. Ses compagnons également, mais aucun d'entre eux ne baisserait les armes devant l'ennemi.
La barge cheminait toujours sur le fleuve et plus elle avançait, plus ils se rapprochaient du moment fatidique.
Le signal fut ordonné par le chef ennemi. Il donna le départ à ses hommes. Une partie d'entre eux plongèrent dans le fleuve, tandis que les archers harcelaient de leurs flèches l'équipage de la barge.
De leur côté sur l'embarcation, les bateliers tentaient de toucher les nageurs mais les traits ennemis eurent raison d'eux, très rapidement. La peur avait assaillit la jeune femme. Elle se cachait derrière les protections de bois qu'offrait la rambarde de la barge. Les flèches pleuvaient autour d'elle. Ses compagnons tombèrent les uns après les autres. Elle-même fut touchée à la jambe, mais l'adrénaline la submergeait et ce n'est que lorsque la pluie mortelle cessa qu'elle remarqua sa blessure. Elle haletait. Elle avait du mal à reprendre son souffle. Se retournant vers le pont, Azruphel vit ses compagnons, morts ou agonisants, transpercés de plusieurs traits.
Les larmes lui montèrent aux yeux. Les hommes qui l'accompagnaient, étaient des amis de son père pour la plupart et des navigateurs hors pair. Azruphel avait grandis avec eux sur cette barge et après la mort d'Ulbar, ils l'avaient soutenu moralement et continuaient à veiller sur elle.
Un bruit d'eau sortit la jeune femme de sa torpeur. Des nageurs atteignaient le bateau. L'envie de vivre se fit plus forte et força Azruphel à reprendre ses esprits. Si elle restait où elle était, l'ennemi la tuerait dès qu'il la verrait. Peut-être même qu'ils s'amuseraient un peu avec elle avant de… Non ! Azruphel ne le permettrait pas. Elle rampa vers la poupe, mais sa jambe blessée l'empêchait de se déplacer comme elle le souhaitait.
De pas lourds résonnèrent sur le pont de la barge. Ils étaient là. Azruphel s'immobilisa immédiatement, puis se retourna lentement. Très lentement, elle tourna la tête en direction des bruits. Son souffle se coupa lorsqu'elle les vit. Des hommes vêtus de noir, armés et aux visages terrifiants, débarquaient les uns après les autres sur le pont. Azruphel déglutit avec difficulté. Il lui restait cinq mètres à parcourir jusqu'à la poupe, mais la peur la paralysait.
Une dizaine d'hommes étaient présents sur la barge, vérifiant les cadavres et commençant à fouiller un peu partout.
Azruphel se parlait intérieurement :
« Lève-toi ! Cours ! Dépêche-toi ! »
Mais son corps ne répondait pas. Ce n'est que lorsque l'un des hommes l'aperçu enfin, que la jeune femme retrouva l'usage de son corps. Elle se releva du mieux qu'elle pouvait et couru vers l'arrière du navire sans se retourner.
Elle put sentir du bout de ses doigts le bois de la rambarde et se voyait déjà sortant par-dessus pour plonger dans le fleuve, mais sa fuite fut brutalement arrêtée.
Une main l'avait saisi par les cheveux, brisant en même temps son rêve d'évasion.
Elle fut violemment projetée en arrière. Rien n'avait préparé Arzuphel à ce qu'il allait se passer. Elle avait été élevée sur cette barge par son père, baignant dans l'ambiance masculine qui y régnait. Les bagarres et les accidents de boissons, elle connaissait. Mais ce qui se passa par la suite, n'avait aucune commune mesure avec ce qu'elle avait connu.
Son agresseur la maintenait toujours par ses cheveux châtains. Il la traina littéralement jusqu'au milieu du pont où il la relâcha au milieu des autres hommes. Azru était terrifiée. On pouvait lire sur leur visage toutes les mauvaises intentions du monde. Un petit groupe de quatre semblait intéressé par la jeune femme, tandis que les autres reprirent leur inspection du navire. Un homme s'approcha d'elle, lui parlant dans une langue qui lui était inconnue. Il sortit un couteau et le pointa vers Azruphel. Il s'avança lentement, comme on s'approche d'un animal sauvage pour ne pas l'effrayer. Les trois autres hommes regardaient avec un sourire malsain.
Malgré la peur qui lui tordait le ventre, Azru avait toujours en elle son instinct de survie. Elle ne se laisserait pas faire aussi facilement. Elle recula jusqu'à se retrouver dos à la rambarde. Immobilisée. L'homme s'avançait toujours. Elle paniqua. Elle devait trouver une solution, mais son assaillant était armé et elle non. L'homme tendit sa main libre vers elle et à peine eu-t-il touché sa jambe, que les réflexes d'Azru se mirent en action.
D'un coup de pied, elle lui cassa le nez, lui faisant lâcher sa jambe. Puis toujours avec sa jambe valide, elle donna un coup dans la main armée pour essayer de lui faire lâcher le couteau. Mais l'homme ne la lâcha pas, et revint à la charge contre la jeune femme. Elle sentit ses mains la saisir mais elle se débattait tant bien que mal, avec ses pieds, ses poings, ses ongles, ses dents. Après quelque instant de vaine lutte, Azru s'arrêta net. Une sensation de métal froid le long de sa gorge la stoppa.
L'homme au nez ensanglanté empoigna une nouvelle fois Azru par les cheveux, et il approcha son visage du sien pour lui parler droit dans les yeux. Azru ferma les yeux mais elle pouvait sentir son haleine fétide. La lame la menaçait toujours et elle s'apprêtait à rendre son dernier souffle, mais non. Elle fut de nouveau projetée au milieu du pont à plat ventre. Elle entreprit de se relever mais un poids la força à rester à terre. L'homme avait posé son pied sur son dos au milieu des omoplates et pressait fortement. Azru senti l'air lui manquait, tandis que l'homme appuyait encore plus fort, lui arrachant des cris de douleur.
Sa vision se troubla. Elle sentit ses forces qui la quittaient. Puis la pression cessa, la laissant immobile sur le sol en bois. L'esprit d'Azru était ailleurs, loin, là où la souffrance n'existe plus. Elle savait ses yeux ouverts mais elle était plongée dans le noir. Aucuns sons ne venaient jusqu'à elle, hormis un bourdonnement sourd.
La jeune femme ne sentit pas qu'on l'avait remise sur le dos. Elle ne réagissait plus. L'homme au-dessus d'elle, essuya le sang qui perlait de son nez. C'était un guerrier, il avait connu pire, mais s'être fait ainsi blesser par une femme, avait atteint son égo. Il allait lui faire payer cher son audace. Voyant sa prisonnière hors d'état de répliquer, il s'assit sur elle, ses jambes de chaque côté de ses hanches pour l'empêcher de trop gesticuler, puis commença à poser ses mains sur son corps. Malgré ses vêtements d'homme, les formes de la jeune femme étaient visibles et sous ses doigts il pouvait sentir son corps ferme et bien proportionné.
Progressivement Azruphel retrouva ses esprits. Elle reprit pleinement conscience de la situation lorsque d'un geste violent, les boutons de sa veste volèrent. Elle ouvrit grand les yeux et vit l'homme qu'elle avait amoché au-dessus d'elle, entrain de lui arracher ses vêtements. Avec toutes les forces qu'il lui restait, elle se défendit, mais l'homme pesait lourd et il savait comment maintenir un ennemi à terre. Elle réussit néanmoins à lui casser une seconde fois le nez. L'homme vit rouge et sans hésiter une seconde, il lui asséna un coup au visage. Le choc fut violent. Azru ne perdit pas connaissance mais fut assommée.
L'homme se releva car Azru ne sentait plus son poids sur elle. Elle entendit des voix tout autour d'elle. Osant ouvrir les yeux, elle remarqua que la barge avait été rapprochée de la rive et que de nouveaux guerriers étaient montés à bord. Azru entendit également le bruit d'objets que l'on jette à l'eau. En observant bien, elle vit que des guerriers se chargeaient de faire passer par-dessus bord le corps de ses compagnons. Sa vue se brouilla de larmes.
Soudain, Azruphel sentit une main la saisir à la gorge et la soulever du sol. Bientôt ses pieds ne touchèrent plus le sol.
Son tortionnaire était le même homme, mais cette fois il ne semblait plus vouloir s'amuser avec elle. Son regard était rempli de haine. A nouveau, l'air lui manqua. Elle s'accrocha à la main qui enserrait son cou, essayant de se dégager mais en vain. Le regard d'Azru se porta vers le ciel. Le soleil était encore haut et de rares nuages blancs parsemaient la voute céleste. La vie l'abandonnait… elle ferma les yeux.
Non !
Dans un dernier éclair de lucidité, Azruphel se rappela la flèche encore plantée dans sa cuisse. Elle était à sa portée. Azru enleva une de ses mains de son étau mortel et d'un geste rapide, elle arracha le trait. La douleur fut vive mais elle ne prit pas le temps de s'en soucier car elle planta aussitôt la pointe dans le bras de son adversaire.
L'étreinte s'arrêta immédiatement et elle retomba sur le sol. Son instinct de survie se remit instantanément en marche. Elle prit une grande inspiration et fila tout droit vers sa seule issue de secours. Le fleuve.
Tout se passa très rapidement. Les hommes présents ne semblaient pas réagir. Pour eux, elle était déjà morte. Son sort ne faisait aucun doute.
Un hurlement de rage se fit entendre derrière elle, lui donnant encore plus de force pour fuir.
Trois mètres. Elle trébucha mais se releva.
Deux mètres. Cours !
Un mètre. Presque
Ses mains se posèrent sur la rambarde. Elle enjamba la rambarde. Enfin libre… ou presque.
Une douleur la saisit dans le dos. Elle ne comprit pas. A cheval sur le garde-corps, elle s'était arrêtée. Un malaise l'envahit. Se retournant vers le pont, elle vit un sourire de fierté sur le visage de l'homme. Un gout métallique monta dans sa bouche. Le gout du sang. Elle porta sa main à ses lèvres. Rouge.
Elle y était presque, mais au moins maintenant elle était libre.
Doucement son corps glissa dans l'eau sombre du fleuve…
Le choc de son corps contre la surface du sol la sortit de son rêve. Azruphel avait glissé de sa branche en même temps qu'elle tombait à l'eau dans son rêve. Le réveil fut violent. Elle se tint la tête pendant un moment avant de retrouver entièrement ses esprits.
Elle avait fait ce rêve de très nombreuses fois. Le dernier souvenir de sa « première vie », comme elle l'appelait. A chaque fois, la douleur de cette blessure se réveillait. C'est d'ailleurs la seule blessure qui lui avait laissé une trace indélébile dans le dos.
Azruphel avait mis du temps avant de comprendre pourquoi elle avait survécu ce jour-là.
Ce jour qui fut le premier d'une longue série…
Azruphel serra fort dans sa main les deux bagues qui pendaient autour de son cou. La peine et la tristesse l'envahissaient. Puis progressivement la colère fit place. Comme à chaque fois, elle maudit les Valar et plus particulièrement Mandos. Malgré ses provocations envers les Dieux, aucune réaction de leur part n'était visible. Elle se calma, sachant pertinemment que cela ne servait à rien. Elle devra continuer à porter son fardeau.
Azruphel ouvrit sa main et observa les bijoux.
- Tu me manques tant, dit-elle tout bas, les yeux humides.
Finalement elle reprit la direction du camp, pour y finir sa nuit.
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une review...?
La suite du rêve dans un prochain chapitre mais pas tout de suite.
Note :
Alors pour ceux qui n'ont pas envie de calculer, voici l'âge exact d'Azru lors de la quête d'Erebor :
Elle a 29 ans en 3441 du Second Age (début du Troisième Age)
La quête d'Erebor a lieu en 2941 du Troisième Age
Donc 29 + 2941 = 2970 ans
Mais bien-sûr les nains ne le savent pas. Ils croient juste qu'elle a une centaine d'année. Et les seuls humains qui puissent vivre aussi longtemps sont les Dunedains du Nord. Donc pour les nains, elle est une descendante de l'ancien peuple venu de Numénor et doté d'une longue vie. Ce qui dans un sens est vrai, grâce au père d'Azru. Mais la vérité est cachée...
