Chapitre II: Là où les invasions de termites empêchent de lire le courrier:
A vrai dire…En y regardant de plus prêt, rien ne laissait voir qu'une autre famille vivait là…
SBAAAAAAAAM!
-Allez! Debout bande de dégénérés!
La tante Pétunia passa la tête par la porte du placard où Harry les enfermait pour la nuit avec son époux et son fils unique avant de pousser un hurlement strident. Elle se mangea au sol avant de se gondoler comme un gros ver en continuant à glapir:
-Ah mon dieuuuuuuuuuuuuu. AaaAaaaaaaaah!
Son oncle, Vernon Dursley, sortit à son tour du placard, emmenant avec lui le cousin de Harry, Père Dodu. A eux deux, ils parvinrent avec difficulté à remmener Pétunia se reposer dans son placard.
-Ben quoi? Sourit Harry devant leurs regards mauvais…
L'oncle Vernon pointa sur lui un index hystérique:
-Pour-quoi-as-tu-fait-ça? Rugit-il d'une voix saccadée.
-Mééééééééééééheuuh! C'était trop marrant. Rien que pour la faire chier…
Peu à peu, sa tante sembla surmonter sa crise et se mit à glapir:
-Bouaaaaaaaaaaaaahhh! Je ne peux pas le supporter! Trop de pression! Il avait ça sur le caillou (Elle montra une longueur de environ un centimètre aux autres à l'aide de ses doigts), je lui avait carrément tout coupé! Et ce matin! Et ce matin il a des dreds!
Toutes la famille se mit à se gondoler en cœur (n'heureusement qu'ils ne s'étouffent au moins pas avec leur langue)
Harry fixa avec satisfaction ses longs cheveux qui lui descendaient maintenant dans le milieu du dos. Il n'avait pas eu un instant l'intention de les garder mais ça valait le coup d'attendre la fin de la journée avant de les couper. Rien que pour profiter des crises d'épilepsies quasi permanentes de la petite famille.
-C'est comme… Comme… vagit Père Dodu, Comme la fois où il a libéré tous les animaux du zoo, sous prétexte qu'il s'ennuyait.
Et ils se mirent à rouler de plus belle.
-Oh! Vos gueule, Rugit Harry, parfaitement à l'aise dans son rôle de tyran.
-En plus…Aaaaaaaaaaaaaah. Notre placard est remplit de termiiiiiiiiiites. Baaahhhh, les termites sont partout…
-Mais oui! On lui dira.
C'est à ce moment que la sonnette se fit entendre:
Harry traîna nonchalamment les pieds jusqu'à la porte et ouvrit, trouvant sur le pas de la porte une enveloppe jaunit et cachetée.
A peine eu t-il saisit l'objet qu'un troupeau de termite en chaleur lui sauta dessus et dévorèrent l'enveloppe et tout ce qu'elle contenait.
-Et ben merde! Jura Harry, effectivement, il y a peut-être un peu trop de Termites dans cette maison.
Les jours suivants, un nombre incalculables de ces lettres parvinrent à Harry, (découvertes en ouvrant la marmite de pot-au-feu, remontant du siphon des toilettes, cachés dans l'armoire, sous les slips…) malheureusement toujours dévorées par les insectes en folie. Le supplice fût heureusement abrégé car la maison s'écroula au bout d'une semaine, trop rongée pour pouvoir encore supporter la poids de ses habitants, et principalement celui de Père Dodu.
C'est donc dans l'attente que la maison soit reconstruite que Harry et ses trois esclaves partirent se percher en haut de l'île de la tortue, sur une mini-île à peu près déserte (Reste Jack Sparow, on sait pas trop ce qu'il fout là…) pour prendre des vacances.
-Bouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah, trop bien le temps! Je crois que je vais aller faire trempette.
En trois secondes, le ciel se couvrit et il se mit à pleuvoir à verse, avec des éclairs, du tonnerre et tout.
C'est donc relativement de mauvaise humeur que Harry alla se terrer dans la maison rudimentaire (genre nid du marsupilami mais en plus grand) que lui avait construit les Dursley. Bon eux, ils dormaient dans la niche.
Soudain il y eu un grand bruit à travers la jungle et un troupeau de perroquets grincheux s'envolèrent..
-Ben quoi? J'aimerai vous y voir, je mesure plus de deux mètres moi!
Aride regarda à droite et à gauche et enfin…en haut.
-Et Harry! Descend jeune homme, il faut qu'on parle!
Harry jeta un œil au troll qui se trouvait juste en dessous du nid avant de descendre de son perchoir, sous les cris affolés des Dursley (Qui avaient recommencés à rouler partout en faisant des bruits de sucions ignobles.).
Le jeune garçon descendit à l'aide d'une liane et atterrit devant Aride qui était là on ne sais pas trop pourquoi.
-C'est normal, je ne l'ai pas encore dit. Bon Harry, tu es un sorcier.
-Oooooooh Cash! Mais Cré bon diou! T'en fait quoi du suspens qu'il faut laisser au lecteur?
-Mais de quoi tu parles? Moi je fait mon boulot… et mon boulot c'est de te dire que tu es un sorcier et de te donner ça.
A ces mots il lui tendit l'enveloppe:
-Ah bah c'est pas trop tôt!
-Et, déconne pas, on t'en a envoyé exactement 2457544, alors fait pas chier!
-Ouai bon…
Sans attendre davantage, Harry, du haut de ses onze ans, décacheta le message et se mit à lire:
Collège poudlard, école farfelue.
Directeur: Albus Dumdumdubidou, grand manitou etc… élu six fois d'affilé sourire le plus charmeur par les lectrices de sorcière-hebdo, juste avant ce connard de Gilderoy Lockart.
Cher monsieur Potter,
Vous êtes d'ors et déjà inscrit au collège Poudlard. Si vous ne venez pas, c'est pas grave, personne ne vous regrettera, mais si vous venez, la liste de vos livres est jointe ainsi que le billet du Poudlard express qui partira de je ne sais plus quel quai, et je ne sais plus quel jour, mais c'est environ vers la fin des vacances.
Allez salut…
Minerva Mac Gogol, concubine du directeur.
-Au moins c'est clair, dit Harry. Bon ben j'y vais alors…
-Et ça t'étonne pas plus que ça?
-De quoi?
-Ben d'être un sorcier.
Harry lui lança son regard le plus charmeur:
-A vrai dire… J'ai toujours sût que j'était quelqu'un d'exceptionnel, et j'arrivais déjà à faire des trucs très bizarres qui faisaient se gondoler mon oncle et ma tante… Je m'imagine qu'ils étaient au courant et qu'ils ne m'ont rien dit, les petit sad!
-Exact! Rugirent les principaux concernés qui avaient tout entendu. Jamais nous n'accepterons dans la famille quelqu'un qui sais faire de la magie et qui résiste aux empoisonnements alimentaires! Tes parents au moins ont eu la décence de succomber à leur mal de ventre.
-Comment! S'écria Harry, les larmes aux yeux, Mes parents sont morts d'une indigestion en phase terminale! Mais vous m'aviez toujours dit qu'ils s'étaient fait déchiqueter par une moissonneuse batteuse alors qu'ils s'envoyaient en l'air dans un champs de maïs.
-Quoi! Rugit Aride, Des gens aussi doué que Lili et James ne pouvaient pas se faire avoir par un instrument d'origine mordue.
-D'origine quoi?
-Mordue. Les gens qui n'ont pas de pouvoir magiques. En tout cas, saches que si tes parents sont morts, toi avec une boite de haricot tu as réussi à éliminer la menace qui planait sur le monde.
-De quoi?
-Un mage noir aux pouvoirs maléfiques…
-Et qui s'appelait comment?
-Hum…Je n'aime pas trop le dire…
-Vous pourriez essayer de l'écrire,
-Non, déglutit Aride, je ne sais pas comment ça s'écrit, mais je vais te faire un rébus.
-Ben voyons…
-Et bien, mon premier est une partie du corps, mon deuxième est "de", mon troisième est un animal de la ferme.
-Œil-de-bœuf?
-Humhum…
-Cul-de-poule? Ou alors tête-de-veau?
-BBBaaaaaaaaaah! Bon voilà il s'appelait Côte-de-porc! T'es content là?
-Ouh! Oulah du calme!
-Arrrrrrgh! Allons-y avant que je ne m'énerve plus…
-Ben on va où?
-Sur le chemin de travers pour t'acheter tes fournitures.
C'est à ce moment là ,que l'oncle Vernon intervint, enfin remis de ses émotions:
-Je refuse de lui payer cette école! On a déjà du mal à se racheter une nouvelle baraque.
Sans un mot, Aride sortit une guitare électrique de sa poche et la pointa sur Père Dodu. Aussitôt, une patte de poulet toute raide lui poussa au dessus de la tête.
-Nom mais oh! Il fait pas chier lui déjà!
Toute la famille retomba en crise d'épilepsie.
-Let's go Harry? Interrogea Aride.
-Ouais, c'est parti Aride.
A ces mots, il laissèrent les Dursley comme deux ronds de flan et se barrèrent avec la seule barque de l'île.
-Ca c'est un coup de chance d'avoir une telle embarcation… Mais Aride qu'est ce que vous faites? Allumez pas un feu dans la barque!
Enfin bon, ils firent quand même le reste du trajet à la nage.
