Chapitre III: Le chemin de travers…
Aride désigna une petite boutique aux vitres crades qui pointait son museau entre deux boutiques de luxe londonienne. Harry tendit le cou à s'en faire craquer les cervicales pour tenter de lire le nom de la boutique, recouvert de deux centimètre d'une substance molle et dégoulinante.
-Ah beurk! Mais Aride, c'est de la bave!
-C'est normal, on est au bisou baveux…
-Ben voyons, et qu'est ce qu'on va faire dans un pub complètement pourrit?
-Fais moi confiance, je sais ce que je fais… Il suffit de savoir comment se débrouiller.
A ces mots ils pénétrèrent dans l'antre dont s'échapper une répugnante odeur de chou bouilli et de bière fermenté. Harry tenta de surmonter sa peur quand il vit la douzaine de faciès de croque-mitaines tournées vers lui, ou plutôt vers sa cicatrice. Il y eu cinq seconde de silence et soudain tout le monde se leva et sauta sur Harry en poussant des hurlements d'allégresse.
-Chérie, chérie, vous m'aimer! Vous m'aimez! Vagit Harry.
-Tiens Harry, intervient Aride, tu vois l'espèce de merde avec une robe violette et un turban géant qui empeste l'ail. Ouais, celui qui se mouche à moitié sur ta chemise. Je te présente le professeur Pucelle. A Poudlard il t'enseignera les défenses contre les forces du mal.
-Trop hype! Et mais lâche moi merde!
Et c'est en traînant un professeur Pucelle, que Harry et Aride se dirigèrent dans la cour du bisou baveux, un coin ou traînait un gros tas de poubelles odorantes.
-Et bien comment on entre sur le chemin de travers dont tu me parlais tt à l'heure.
-C'est une bonne question, et bien, soit on déplace toutes les poubelles qui dissimulent le trou, soit on passe par le vide ordure que tu vois là.
-J'ai envie de me pendre. Soupira Harry, Je préfère déplacer les poubelles que m'abaisser à passer dans ce tuyau pestilentiel.
Cinq minutes plus tard, nos deux amis marchaient tranquillement dans une rue encombrée de tarés dans leur genre, de boutique minuscules mode 1900 et de vendeur ambulants de montres et de lunette de soleil made in Taiwan.
-Bon, c'est parti Harry, on va commencer par aller à Grignote, la banque des sorciers. Tu as de la chance qui tes parents t'ai laissé un joli petit magot.
Ils arrivèrent devant un gigantesque bâtiment en forme de porte monnaie gardé par des gobelins unijambistes. Ils s'adressèrent à un des nombreux guichets.
-S'cusez moi, intervint Aride. Vous pourriez nous mener jusqu'au compte de Mr Potter?
-MMMmmmh! Bien sûr, suivez moi…
Après dix minutes de cavalcades sur des chemins de mines plus ou moins accidentés(genre montagne russes) dans des chariots rudimentaires, notre équipe de joyeux imbéciles parvinrent à atteindre le coffre de Harry.
-Bon maintenant Mr Potter, grinça le gobelin, mettez votre main dans cet analyseur d'empruntes digitales… Bien… Hum, puis la tête dans l'analyseur de rétine… La suite, voilà, retire ta tête avant de continuer… now, tu va rester une heure sous cette lampe à UV.
-Oh putain!
Une heure plus tard…
-Damned, on dirait que j'ai passé une semaine à la plage!
-Ouai ben hein! Il ne te reste qu'une seule épreuve...
-Dans le genre?
-Il faut que tu mette ton cul dans cette bassine d'eau tout en restant habillé.
-Mais j'hallucine.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
-Mais c'est quoi ces contrainte naze, gémit Harry en sortant de la banque avec une grosse bourse bien remplie, maintenant j'ai le cul trempé.
-La vie est malheureusement faite de choix douloureux. Et pis d'ailleurs moi aussi j'ai le cul mouillé puisque j'ai dût récupérer le truc dans le coffre n) machin pour le professeur Dumdumdubidou.
-C'était quoi, interrogea Harry qui avait vaguement aperçut un truc de la taille d'un œuf de poule enveloppé dans de la cellophane.
-T'occupe morpion, c'est pas de ton age.
-Au fait, glapit Harry en faisant un sourire plein de dents à Aride, tu sais quel jour on est? Hein tu sais quel jour? C'est mon anniversaire aujourd'hui, tu le savais ça? Alors tu me fais un cadeau hein! Je veux ça!
-(Sale gosse), songea Aride en regardant le poulet que lui indiquai Harry. Ouai! Ouai! Je vais te l'acheter ton pigeon.
-Trop bien. Bon pendant que tu te charge de me la procurer et d'acheter mes bouquins, mes ingrédients, etc. Moi je vais dans la boutique de prêt à porter de Mme Quipu.
Et sur ces paroles, Harry s'en fut en sifflotant, les mains dans les poches. Quand il entra dans le magasin de fringues, il s'aperçut tout de suite qu'il y avait un énorme connard qui avait posé son cul sur un des tabourets de la boutique. Il essaya de se dissimuler derrière la nouvelle collection de string magiques, mais en vain, l'ignoble pustule l'avait déjà repéré et lui bondit dessus. L'horreur était une sorte de vraie bombe sexuelle aux cheveux blond platine et aux yeux gris métallisés. Il regarda Harry de haut en bas avant de commencer à parler d'une voix traînante:
-Zalut! (Et oui ça casse…) Toi zaussi tu vas zallez à Poudlard, pas vrai. Ze suis Drago Malofoy. Ze suis trop fort. Zzoyons potes!
-Hum, (un autre jour peut-être, déchet de l'humanité…) pourquoi pas…
Maisjesuistrèspréssédésoléilfautquejem'enailleallersalut…
Au moment où Harry allait s'en aller, le jeune homme lui attrapa la manche.
-Oh regarde zza, dit-il en montrant Aride qui traversait la rue pour aller dans la magasin de chaudrons. On dirait zune zzorte de débile, mon papa m'a dit que zzétait le garde-zazze du zâteau.
-Vouai, c'est à peu près ça, admit Harry en tentant de se dégager, mais il n'est pas débile, je le trouve génial, en plus il est trop gentil avec moi, il m'a acheté un poulet.
-Vouai, moi zà ta plazze, ze me méfierai de lui, il est zûrement danzeureux. Mon papa il dit que quand ils zétaient tout les deux à Poudlard, il ze bourrait la gueule et il mettait le feu à zon lit.
-Heuh, j'avoue que ça je ne peux pas le démentir.
-Dis?
-Voui?
-Pourquoi t'as le cul mouillé?
-Ah , va chier, je me barre!
A ces mots, Harry se leva et laissa le garçon zozoteur comme un gros cake. Il prit les affaires dont il avait besoin sans les essayer et paya rapidement avant de se barrer. Une fois dans la rue, il entendit le canon blond gueuler:
-Ze ne le zuporterai pas! Tant d'impolitezzze! ZE…ZE… PAPA!PAPAAAA! Aide MOUAAAAAAAAAAAAAAA!
-Pauvre mec, songea Harry en rejoignant Aride entre un magasin de pagaie et une boutique de couteau à beurre géant.
-Tiens, au fait Aride, c'est quoi c'est couteaux géants?
-Ah, ça, j'oublie toujours que tu ne connais pas bien notre monde, ce sont des couteaux à beurre géants et volants, on les utilise pour se déplacer ou pour jouer au sandwich, le sport préféré des sorciers.
-Ah ok. D'après la liste, il ne me reste plus qu'a aller m'acheter une baguette magique.
-Vouai, chez Mr Ôlevendeur, un vieux, très vieux qui vit dans sa boutique, qui se trouve justement là…
Ah ces mots le groupe (de deux) entra dans un magasin d'une rare austérité, recouvert de petites boites marronnasse. A cet instant, un petit homme grisonnant qui perdait ses tifs leur fit des grimaces derrière le comptoir.
-Bonjour Aride, bonjour Harry, et pas la peine de cacher ta marque de carton mon garçon. Je suis Mr Ôlevendeur, je peux vous aider. D'ailleurs je me souviens très bien de vos parents, quand ils sont venus me voir. Votre père, une baguette molle en ciboulette avec dedans un testicule de crapaud.
Harry fit une grimace.
-Et votre mère bien sûre, deux centimètre, en bambou, avec dedans trois poils pubiens du professeur Dumdumdubidou.
Harry vomit à la face du petit homme.
-Oui, bon, on va vous trouver une baguette.
Une demi-heure plus tard, Harry avait essayé un monticule de baguettes qui avaient fait respectivement apparaître Donald, PPDA, Napoléon, Mitterrand en couche pampers.
-Ben okay ben….
-Monsieur Potter, essayez encore celle-ci s'il vous plait.
Il lui tendit un très longue baguette. Harry la secoua et fit apparaître une épaisse tartine beurrée.
-Apparemment c'est elle. C'est très étrange, vraiment très étrange…
-…
-Vous ne me demandez pas pourquoi c'est étrange?
-Ben non, je m'en fiche un peu…
-Tant pis, je vous le dit quand même. Figurez vous que cette baguette, 1m 10 (pouvez aussi l'utiliser comme canne), bois de salsifis, possède une jumelle qui contient le même ingrédient magique, une paroi vaginale de la poule aux œufs d'or. Et c'est justement grâce à l'aide de cette baguette que le-crétin-lointain-cousin-des-phacochères-dont-on-a-pas-le-droit-de-dire-le-nom a réussi a décapsulé la boîte de haricots blancs qui mit fin à ses jours.
-Ouais ben, c'est cool mais moi je me barre, je ne dois pas décevoir mes fans, elle coûte combien cette baguettes?
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
-15 Gallions! Enfoiré!
-Bon, on y va?
-Ouais c'est partit… Au fait, il part quand le train?
-Aucune idée, si tu veux mon avis, tu devrai camper sur les quai de la gare pour être sur de pas le rater.
-Ah merde!
