Chapitre IV: Rendez-vous sur la voix 9 cos π/2

-Je le séééééééééééé! Sa façon d'être à moi parfois vous déplééééééééé! Lalalalalalallalala!

-Ta gueule! tu chante comme une brêle!

Notre pauvre Harry se vit agresser par deux sortes de débiles aux cheveux flamboyants qui lui balancèrent dans la gueule un cadavre en décomposition.

-Et quoi! C'est pas ma faute si il faut que je campe sur le quai! En plus il faut que je chante à la guitare pour me faire de l'argent et m'acheter un sandwich, ça fait une semaine que j'ai rien mangé , je vais devenir anorexique…

-Si c'est pas déjà fait, répliqua une des deux teignes en récupérant le cadavre pour le jeter sur une dame qui passait.

Soudain on entendit un vagissement sauvage qui provenait d'un petit bout de femme au visage bovin, et aux cheveux comme un crinière ébouriffées.

Elle fonça sur le petit groupe et Harry remarqua que de la fumée lui sortait des naseaux.

-Ail! Fines Herbes! Vous avez encore décidé de faire chier le monde! C'est pas possible! Qui est ce pauvre garçon?

-Ben c'est juste un type qui chante comme une casserole!

La petite femme avait une voix de madone, des cheveux flamboyants comme ceux de ces fils et elle traînait derrière elle un grand gringalet à la face d'ahuri recouvert de tâches de sons et une mini-pouffe qui avait même pas dix ans et qui mâchait bruyamment son chewing-gum. Harry remarqua que les lanières de son string en cuir étaient accrochées derrières ses oreilles.

En voyant un tel amas de gens louches, il se décida à poser la question fatidique:

-Dites, vous sauriez pas comment on arrive sur le quai 9 cos π/2?

Ils le regardèrent avec des yeux rond.

-Ca alors, glapis Ail (ou Fines Herbes, impossible à dire vu que ces deux là étaient jumeaux) Ce joueur de banjo va entrer à Poudlard! T'a vu Don! Comme ça tu te fais un pote!

Le concerné, le gars ahuri tourna lentement la tête vers Harry pour le fixer avec un regard globuleux tendit que la mère enchaînait:

-Enchanté, je suis Mme Molle Rondelet, Tous mes fils vont à Poudlard, Il y a juste Chipie (Elle montre la mini-pouffe), elle, elle ira l'année prochaine. Si tu veux savoir comment accéder au quai, il te suffit d'observer Percil.

Elle indique un dernier type au cheveux roux avec des culs de bouteille et un visage sec ravagé par le travail. Il se tient bien droit devant la voix. Soudain, on entend un "Tchou-tchou!" retentissant et là le gars se jetta sous le train en hurlant "Géronimooooooooooo!".

-Et ben c'est gai! Commenta Harry tandis que tous les gens autour se mettaient à hurler et à jeter leurs valise dans les airs.

Au bout de quelques secondes tout redevient calme. On vit juste quelques gus qui étaient par terre parce qu'ils avaient été assommés par une valise.

-Ne t'inquiète pas mon chéri, dit Mme Rondelet , si tu as peur ce n'est pas la peine de crier "Géronimo!", mais évite de fermer les yeux, sinon tu pourrai te tromper de voie et te faire vraiment écraser, comme ce pauvre Percil en première année, il n'a plus jamais retrouvé un visage normal.

-Neuh! Et les gens ne s'étonnent pas de voir tous ces gens se suicider sur la même voie en hurlant "Géronimo!"

-Bah! Réplique Fines Herbes, les mordus n'ont jamais été très malins…

-Même s'ils sont quand même plus intelligents que Don. Finit Ail.

-Hé! Proteste se dernier, tandis que les jumeaux se jettent sous le train en hurlant exagérément en pressant une bouteille de ketchup pour que les passant se croient éclaboussés de sang.

-Vas-y, passe devant Don! Encourage la petite femme rondouillarde.

-D'a.. D'accord! Dit Harry, en tremblotant comme une lavette, mais en se forçant à le faire pour garder l'honneur. Après tout, il a résisté au haricots avarié, alors passer sous un train est une simple formalité.

Enfin prêt, il respire un grand coup et alors que la locomotive passe, se jette dessous en hurlant un "bOOOOYakAAaaaaaaa!" étouffé.

Le digne survivant est précipité dans un tourbillon magique où sont accroché des poster des Pink Floyd et de Marilyne Monroe avant de réatterrir tête la première sur un vieux quai tout pourri où se bouscule tout un tas de tarés avec des chapeaux pointus sur la tête. Harry reconnu les deux jumeaux qui s'amusaient à lancer le cadavre sur leur frère Percil et avaient réussi à lui faire embrasser le mort qu'il avait pris pour sa petite amie, Panée d'Eauclair.

Dans un grand fracas, Le petit brun vit tous le reste de la famille aux cheveux flamboyants atterrir à ses pieds.

Dans un pur désir de fuite, Harry se précipita vers la locomotive rouge, rouillée et moyenâgeuse qui était garée devant le quai, il entra à l'intérieur, et ignorant le papier peint psyckédélik, il se mit en quête d'une place inoccupée. Il trouva tout au bout du train, un compartiment complètement vide, il posa ses bagages dans les filets au dessus de sa tête, s'assis et…

-Pouêt!

Un haut-parleur se mit en marche et une voix nasillarde en sortit:

-Pas de chance! Vous êtes tombé sur le wagon piégé.

-(Ah ça craint, la vieille blague de l'an 40. On dirait que je suis tombé sur des comiques… --')

La fenêtre était entrouverte, et Harry pouvait entendre la conversation de la famille de rouquin:

-Don, dépêche toi, le train va partir. Mais attends, tu a quelque chose sur la joue…

En effet, les jumeaux s'étaient amusé à frapper leur petit frère avec le cadavre et un des yeux de celui-ci était tombé, s'enroulant autour de la tête de Don grâce à la fibre optique(ouai enfin je sais pas comment ça s'appelle…).

La locomotive laissa échapper un nuage de fumée verte et la petite famille se dispersa. Quelques secondes plus tard, Don entra dans la cabine, l'œil toujours accroché dans les cheveux et demanda:

-Je peut m'asseoir ici? Il n'y a plus de place nul part.

Harry acquiesça, Don s'assit et … "Pouêt!". (Bref…). Tout d'un coup Le rouquin s'agita, comme prêt à poser une question, l'air gêné, avant de se jeter à l'eau:

-Dit… Au fait ses vrai… enfin mes frères m'ont dit que tu étais acteur de film X, et qu'ils t'avaient vu dans "Le joueur de banjo banjotophile". C'est vrai?

-De QuoââaaaÂÂÂ! Mais non! Je suis, (attention tes oreilles), le super, le génial, le célibrissîme Harry Potter, celui qui a survécut aux flageolets, qu'est ce que tu dis de ça!

Il y eu un silence.

-Ah.

-Quoi! Mon nom ne te dit rien! C'est une honte! Un scandale un…

Il n'eut pas le temps d'ajouter autre chose, car soudain , la porte s'ouvrit en grand et deux élèves entrèrent, un grand gars dodu à l'air mauvais et crétin ainsi qu'une petite brune aux cheveux en pétard avec des grandes dents de castor et un air supérieur:

-Salut! Vous n'auriez pas vu une bouteille de parfum? Bidonville a perdu son trésor de Lancôme magique!

Le dit-Bidonville acquiesça en grognant.

Tandis que Harry et Don répondait à la négative, la fille fit un pas en avant:

-Au fait, je ne me suis pas présentée, je m'appelle Mignonne Ranger. J'adore faire plein de truc! Et par-dessus tout faire de la magie! Toi le rouquin, tu veux pas tenter un petit sort? Je suis sûre que ça va pas marcher!

Pour toute réponse, Don grogna, lui et Bidonville avaient l'air d'être potes. Finalement, il sortit en maugréant de sa poche un vieux rat ridé qui perdait ses poils et a qui il manquait la tête:

-Bon, je vais essayer de transformer Croûte en pâtée. (whow le jeu de mot!)

Il sortit de sa poche une baguette très courte et pointu et l'agita avec conviction au-dessus de la tête de l'animal en marmottant une formule. Il y un "Tagadak tsoin-tsoin" retentissant et le rat se mit debout en glapissant, saisit sa queue et se mit à fouetter son maître avec.

-Raté! Fit la fille d'un air satisfait, tu as juste réussi à transformer ton rat en sadomaso.

-Oh merde! Est-ce qu'il va rester comme ça? Déjà qu'il avait pas de tête!

-Tragique! Accorda Harry qui sombrait dans la déprime parce que Don ne le connaissait apparemment pas.

-Au fait vous vous appelez comment? Demanda Mignonne.

Ron se gratta la tête:

-Neuh, tu me laisse un temps de réflexion?

-Il s'appelle Don, coupa Harry, et moi je suis Harry Potter.

Les yeux de la peste se mirent à briller:

-Nan, c'est vrai? Je sais tout de toi! Je suis allé sur le site du professeur Dumdumdubidou où on peux voir toutes tes aventures en direct, grâces aux deux cents caméra qu'il a caché dans la maison des Dursley (même au chiottes et dans la douche!)!

-Ah ouai! Intervint Don, ma sœur regardait aussi.

-De quoi! De quoi? Le directeur de l'école se fait du fric en diffusant ma vie sur Internet!

-Ben quoi? T'avais qu'a pas être célèbre, la célébrité, c'est plus de vie privée.

-Mais alors, comment se fait-il que tu ne m'ai pas reconnu?

-Ils ont censuré ta tête pour éviter que toute les femmes en rut qui ont maté ta prometteuse anatomie ne te violent pas dans la rue.

-(Ce connard n'aurai pas pût censurer autre chose!)

Mignonne leur lança un regard méprisant.

-Bon, on y va Bidonville? J'ai encore plein de gens à emmerder, A plus!

Et elle sortit en emmenant la racaille derrière elle. Elle n'était pas sitôt sortit qu'une femme poussant un chariot entra:

-Alors les enfants… Grommela t-elle d'une voix tremblotante, vous voulez manger quelque chose?

-Heuh! Ouais avec plaisir, intervint Harry qui avait des sous plein sa bourse.

-Ca sera sans moi, dit Don d'un air sombre, ma mère m'a fait quatre sandwichs aux poils (de jambes voyons…), pourtant elle sait bien que je m'étouffe avec.

-Burk, bon donnez moi trois paquets de chocogrenouillettes.

La femme lui tendit trois paquets verts fluos avant de s'en aller en poussant son chariot.

Harry déballa une des friandise avant de s'arrêter brusquement:

-Aaaaaaaaah! Mon dieu, ils ont pas honte de mettre des batraciens vivants dans des plastiques! Gaaaah en plus elle avait pas d'air pour respirer elle est morte ratatinée comme un vieux sac!

-C'est la première fois que tu en vois? Récupère quand même la carte si tu ne veux pas la manger.

Avec un air dégoûté, Harry tandis la grenouille morte à Hedwidge, son pigeon, qui fixait la petite horreur avec des yeux gourmands. Le garçon sortit la carte.

-Il y en a dans chaque paquet de chocogrenouillettes, précisa Don je les collectionnes. J'essaie d'en avoir assez pour retapisser ma chambre avec.

-Tu fais ce que tu veux, répliqua Harry, et! Pourquoi je vois des jambes avec un caleçon et une robe retournée qui s'agitent dans tous les sens.

Don jeta un œil sur la carte:

-Ah t'a eu Dumdumdubidou, dit-il, je l'ai en triple celle là! Il adore les parties de jambes en l'air alors tu comprends… (La feinte pourrave…)

A ce moment là, la porte s'ouvrit et Harry sentit un long frisson lui remonter le ventre en même temps qu'un long gargouillis sonore. Le plus gros connard de l'univers était à nouveau devant lui! Avec ses cheveux blonds et fillasse, son petit air supérieur de plaie boy (c'est bon hein…). Et la chemise assez transparentes pour laisser voir son soutien george.

Le garçon regarda Harry avec beaucoup plus d'intérêt que la première fois:

-On dit partout que des clampin ze zont vé coinzé par le cousin farzeur, z'est vrai?

-Ah, non, dit Don, on a vu aucuns cousins traîner par ici de toutes façon.

Harry regarda les deux garçons qui accompagnaient le connard de première. C'était deux grosses brutes épaisses, au visage aussi expressif que des portes de prison, l'un des deux avait mis son Tee-shirt à l'envers, et une énorme étiquette venait lui gratter le menton, l'autre mangeait une banane en se grattant la tête.

-Lui z'est Crabe et lui z'est gorille, dit le blondinet en indiquant ses chiens de gardes, puis il passa lascivement sa main sous sa chemise et se mordit la lèvre avant de repousser ses cheveux blonds en arrière en regardant Harry d'un air suggestif. Quand à moi, ze m'appelle Drago Malofoy.

Don vomit. Il essaya de le dissimuler en toux discrète, ce qui n'était pas gagné vu que le connard avait reçut la figures des morceaux de sandwichs aux poils non digérés. Le garçon s'essuya et ze…pardon, se mit à gueuler:

-Mon nom te fait rire! Inutile de te demander le tien. Mon papa dit que tout les Rondelet zavaient des gueules d'abrutis, et accezoirement, des zeveux roux. Ze ne zupporterai pas que tu te moques de moi (à ces deux macaques) Tapez le!

Les deux macaque tabassent Don, tout se finit plus ou moins bien, Draco et Harry observent la scène d'un air content. Le connard se tourna vers Harry:

-Tu est Zarry Potter n'est ze pas? Zi tu veux zavoir des conseils n'ezite pas à me demander. Trainer avec la racaille ne t'apportera que des zennuis.

-Neuh! Je me méfie des conseils d'un mec qui porte un soutif, riposta Harry, et puis je m'appelle Harry et pas Zarry! C'est Harry, avec un h aspiré comme les Haricots verts!

Il y eu un silences coupé des hurlements du blondinet:

-Ze… Ze, Ze ne le Zuporterai paaaaaaaaaaaaaaaAAAAAAAssss! Papaaaaaaaa! Aide mouuuuaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa!

Ca jusqu'a ce que le rat de Don se mette à fouetter tout le monde et jette les zozos dehors.

Quelques minutes plus tard, Mignonne Ranger fit son grand retour.

-Vous feriez, bien de vous changez ,dit elle, on est bientôt arrivé.

-Oké, mais enlève la micro caméra que tu viens de coller sur le siège.

-Pas drôle…

Quand la bouffonne fut sortit. Les deux crétins se changèrent rapidement.

-Sympa, cet uniforme moulant qui laisse voir tes t… (Ceci est tiré d'une expérience très traumatisante et biographique)

-Ta gueule, j'ai pas eu beaucoup de temps pour regarder les tailles. (Et puis tu peux parler, ta robe de sorcier à toi t'arrive au dessus du genou, laissant apparaître tes jambes poilus.)

Il y eu un tchou tchou sonore, et la locomotive s'arrêta devant une minuscule gare avec un panneau énorme où était indiqué: Bois de Boulogne, faites gaffe si vous êtes mineur.

-Heuh? Interrogea Harry. Poudlard est pas censé se trouver en Angleterre?

-Ben j'sais pas.

Ils virent une énorme lanterne se balancer au dessus d'eux.

Une fille gueula, croyant l'arrivée d'un groupe de pédophiles en rut. Mais c'était pire, c'était Aride, et lui laisser une lanterne comme ça, c'était synonyme de mettre le feu à la forêt.

-Ca va Harry? Gueula t-il au dessus de la mêlée. Les premiers années, avec moi, dit-il en les entraînant d'un geste volontaire. Ils s'enfoncèrent doucement dans les boits jusqu'à arriver devant un lac. (Il y a un lac au boit de Boulogne?) et sur ce lac reposait un hors bord auquel étaient accroché de multiples cordes avec des ski nautiques.

-Bon, les petits nouveaux, c'est une tradition, pour votre arrivée au château, vous allez traverser le lac sur les skis, d'accords.

Pendant que tout le monde se préparait, l'homme gigantesque se pencha et glissa à l'oreille de Harry:

-Fait gaffe quand même, ne tombe pas! Chaque années il y en a une dizaines qui se font bouffer par le calmar géant. C'est ça la sélection naturelle Harry.

Quand Harry se mit sur ses ski nautiques, il tricha un peu et attacha les cordes autour de lui.

Heureusement car une fois sur l'eau, il ne tint pas trois seconde et s'explosa dans l'eau comme la moitié de ses petits camarades. Il gueula un bon coup quand Aride appuya sur l'accélérateur et se fit traîner, la tête sous l'eau une seconde sur deux. Il vit le connard blond lâcher sa poignée et lui sauter sur la tête en glapissant, il lui mit même un ski dans l'œil, c'est à partir de ce jour que Harry dût mettre des lunettes.

Il traversèrent le lac ainsi. Heureusement pour Don, un don pour le ski nautique inné lui avait été accordé à la naissance. Et Mignonne Ranger réussit également l'épreuve. A l'envers, mais elle la réussit quand même. Quand à Bidonville, le premier à être tombé dans le lac, il s'en sortit avec un bout de fesse en moins après s'être battu avec le calmar.

-Et toi! L'appela Aride, c'est toi qui a perdu ça?

Il lui tendit une bouteille de Trésor de Lancôme avec des yeux, que Bidonville saisit avec un plaisir jouissif avant de s'asperger abondamment, asphyxiant ainsi les élèves survivants.

Aride montra le ciel de son gros doigts boudiné:

-Regardez là-bas! Poudlard! Ah… Ah bah non, il y a des nuages, ce sera pour la prochaine fois.

S'enfonçant dans la purée de pois, et après deux heures de marche dans la boue en traînant leur grosses valises, il arrivèrent enfin devant une immense porte en bois.

Aride saisit la main de cuivre qui permettait de toquer, frappa deux coups et la main lui resta dans le poing.

-T'as le démon, dit Drago, uhuhuh!