Bonjour à tous,

Cela fait plus d'un mois depuis le dernier chapitre, désolée.

Mais ce n'est en partie pas de ma faute. Si vous souhaitez un coupable il faut vous en prendre à Ubisoft (certains comprendront je pense...)

Du coup, j'ai eu beaucoup de mal à reprendre l'écriture. Mais comme par magie, mon inspiration est revenue aujourd'hui (explication : j'ai été voir le troisième volet) et du coup j'ai pu bouclé ce chapitre qui traînait depuis un mois sur mon ordi.

J'ai volontairement coupé ce chapitre à un mauvais moment et vous allez me détester pour ça, mais c'est pour vous tenir en haleine jusqu'au prochain qui ne tardera pas.

C'est encore un chapitre flashback composé de deux parties : une partie "Elfes et déprime" et une partie "Nains". Ce sera sur la partie "Nains" que continuera le prochain chapitre.

Je compte encore 3 ou 4 chapitres avant de reprendre la suite de ma fic que j'ai laissé à la fin du chapitre 28.

Bonne lecture.


Merci à aliena wyvern, Julindy, La plume d'Elena, PaulinaDragona, NVJM, snapye, SchottishBloodyMary et Roselia001 pour leur review.

Réponse à PaulinaDragona :

Oui ce n'est pas toujours facile d'être une oracle car les nouvelles ne sont pas toujours très heureuses.

Ahahahah, tu m'as bien fait rire avec ton "Père Castor" :-)

A ta question sur pourquoi Azru est de plus en plus distante avec les Elfes, oui il y a une part de cela. Elle les trouve trop distants et pas assez impliqués dans les problèmes qui régnent en TdM. Mais pour le moment c'est surtout envers les Elfes de Fondcombe et du Lindon qu'elle en a. Elle est toujours très amie avec ceux de la Lorien, du moins pour le moment... car il se passera un événement avec Amroth qui la changera profondément. Chut.. j'en dit pas plus.

Biz


Bien sûr elle n'avait rien dit du désastre qui s'annonçait à Khazad-dûm. Cette prédiction ne regardait que Durin, sixième du nom, et elle ne reviendrait lui en faire part qu'au moment opportun. A l'heure actuelle, des festivités plus grandioses encore réjouiront les Nains du peuple de Durin, car la résurrection d'un Père était toujours un événement synonyme de gloire et de faste.


Malgré l'invasion d'Angmar dans la région du Rhudaur, Amarthêl était retournée vivre à Fondcombe pendant quelque temps. L'enclave elfique était bien protégée et elle constituait un havre de paix dans le chaos environnant.

Mais l'oracle n'y était pas sereine.

Elle avait consciemment décidé de s'éloigner des conflits du Nord et également de tous les événements qui concerné le peuple des Hommes, car elle jugeait que ses actes seraient inutiles. De ce fait ses rêves devinrent de plus en plus perturbants, comme si Mandos mettait tout en œuvre pour la forcer à reprendre sa tâche. Telle était l'explication d'Elrond au sujet de ses visions cauchemardesques.

- Le don qui vous a été échu n'est pas sans contrepartie. Il est de votre devoir d'honorer le pacte qui vous lie aux Valar. Nul autre ne peut agir de meilleure manière. Vous êtes la seule qui détenez ce pouvoir, alors ne détruisez pas tous les espoirs que l'on a pu mettre en vous.

Amarthêl aurait tant voulu expliquer son point de vue contraire, mais le respect qu'elle avait pour le Seigneur d'Imladris l'en empêchait.

- Je comprends que cette tâche puisse vous épuiser et vous sembler disproportionnée, continua Elrond sur un ton compatissant. C'est pourquoi vous recevrez toujours l'aide dont vous aurez besoin à chaque fois que vous me la demanderez. Vous n'êtes pas aussi seule que vous semblez le croire.

Seule ?

Oh que si, elle était seule.

Être séparée des êtres que l'on a aimés, était ce que l'on pouvait appeler « être seule ».

Mais c'était bien une chose que les Elfes ne comprenaient pas. Elle n'était pas comme eux et leur compréhension de la vie était très différente. Sa solitude était un fardeau qui chaque jour s'alourdissait, et à force son cœur devenait un roc sensible. Elle entrait dans un cercle vicieux où il n'y aurait bientôt plus de place pour le bonheur.

Après plusieurs dizaines d'années elle mit fin à son séjour à Fondcombe. Elle ne supportait plus de vivre parmi les Elfes avec leur apparente indifférence aux catastrophes qui se tramaient en dehors de leurs frontières.

Glorfindel alla avec elle pendant un moment. Le guerrier était peiné par l'affliction qui terrassait son amie. Plus d'une fois il l'avait entendu la nuit, tourmentée par des songes effroyables. Elrond avait accepté qu'il l'accompagne, car le Seigneur d'Imladris craignait pour le sort de l'humaine. Il avait senti son âme s'obscurcir par la peine et la souffrance des épreuves qu'elle avait vécues.

Plus de trente ans passés dans la quiétude de l'enclave n'avaient pas terni sa capacité à tenir une arme. Ses gestes étaient instinctifs et ce dès sa première rencontre avec une horde de Wargs. Elle ne put expliquer le plaisir malsain qu'elle prit à enfoncer la lame de son épée dans le torse de ses ennemis, à trancher têtes et membres, à sentir leur sang chaud éclabousser son visage. Elle prit cela comme un défouloir à son trop-plein de haine qu'elle avait accumulé. Mais cette sensation ne passa pas et resta bien ancré en elle.

Glorfindel remarqua le changement qui s'était opéré chez son amie. Il la vit sombrer dans une sorte de folie sanguinaire, cherchant à tout prix les confrontations avec l'ennemi. Ce fut d'ailleurs pour cette raison qu'il finit par perdre sa trace. Telle une furie, elle s'était élancée vers un campement d'Orques malgré les objections de l'Elfe. L'ennemi était si nombreux que Glorfindel la perdit de vue rapidement et jamais il ne put la retrouver. Mais il ne douta pas pour sa survie et après l'avoir longuement cherché, il finit par rentrer à Fondcombe.

Amarthêl continua sa route seule, guidée par sa pulsion meurtrière, inconsciente et sans peur. Mais son chemin s'arrêta lorsque dans sa folie elle croisa un ennemi plus puissant qu'elle. Mise à mort puis laissée à même le sol, son corps fut abandonné aux charognards.

Elle se réveilla sous le couvert d'un bois, ignorant comment elle était arrivée là. Ses chairs meurtries l'empêchèrent de faire le moindre mouvement et patiemment elle attendit. Elle eut tout le temps de se remémorer les événements passés. Elle ne comprit pas pourquoi elle avait agi ainsi. Son esprit était désormais clair comparé au brouillard qui lui avait obscurcit les idées ces derniers jours.

- Vous voilà réveillée, mon amie, déclara une voix grave.

Surprise et sur ses gardes, Amarthêl tourna douloureusement la tête en direction de l'inconnu. Mais elle se calma aussitôt qu'elle aperçut la silhouette grise.

- Mithrandir, souffla-t-elle rassurée.

Le Magicien posa son bâton et son large chapeau puis s'assit à côté de l'oracle allongée. Sans un mot et concentré, il passa une main sur toute la surface du corps de la blessée. Amarthêl le laissa faire car elle connaissait le pouvoir du Maia.

- Ma chère, si je ne vous connaissais pas, je n'aurai jamais pensé que vous puissiez vous réveillez un jour, dit Gandalf en terminant son acte.

Elle le remercia respectueusement, puis un silence de plomb régna.

Le Magicien sortit sa pipe qu'il alluma d'une petite étincelle du bout d'un de ses doigts. Confortablement installé contre un arbre, il semblait grandement apprécier son herbe à tabac, mais sous cette apparente tranquillité Amarthêl savait que l'Ithron cachait une forte envie de converser avec l'oracle.

- Pourquoi, Mithrandir ? finit par dire la jeune femme.

- Pourquoi quoi, mon amie ? répondit-il faussement interloqué.

- Vous savez très bien de quoi je parle. Je sais que vous revenez de Fondcombe. Le Seigneur Elrond vous a confié ses doutes à mon sujet.

- On ne peut rien vous cacher, avoua Gandalf.

- Alors dites-moi pourquoi les Valar agissent ainsi ? Pourquoi donnent-ils d'une main et reprennent-ils de l'autre ? En quoi faire souffrir un peuple entier est-il une bonne chose ? Cet Age n'est-il pas celui des Hommes… Ils ne méritent pas un tel sort, finit-elle en murmurant.

Elle regarda intensément le vieillard mais il ne semblait pas vouloir lui répondre.

- Je suis fatiguée, Mithrandir, soupira-t-elle en observant le feuillage vert tendre des arbres.

Cette phrase attira l'attention du magicien.

- Je sens que je suis en train de changer. Je me mets à douter, à ne plus avoir foi en mon rôle.

- Vous avez vécu des heures sombres et il est normal de se mettre à hésiter en de pareils moments. Je ne peux malheureusement pas vous assurer que le futur sera meilleur et vous-même le savez mieux que moi, parla le Sage.

- Que faire alors ? reprit la jeune femme. Je m'éloigne chaque jour un peu plus de celle que je devrais être. Vous avez pu le constater lorsque vous m'avez retrouvé. Jamais auparavant je ne me serais laissé envahir par des envies meurtrières.

Le Mage ne répondit rien.

- Votre futur vous est toujours dissimulé ?

- Oui, je n'ai aucun accès à mes propres desseins.

- Dans ce cas, je vous conseille de vous éloigner complétement de la source de vos préoccupations, recommanda-t-il.

- Comment cela ? répondit-elle en ne comprenant pas le sens de la phrase.

- Vous êtes inquiète pour le destin de votre peuple. Vous avez déjà pris de la distance, mais vos pensées restent dirigées vers les Hommes, résuma-t-il. Alors je vous conseille de vous focaliser sur un autre peuple. Vos talents d'oracle pourront être utiles à d'autres.

- Qui ? Les Elfes n'ont plus d'avenir en Terre du Milieu. Je ne leur suis d'aucune utilité, s'énerva Amarthêl en tentant de se tenir assise malgré la douleur de ses blessures.

- Non en effet, les Elfes n'ont pas besoin de vous. Il y a d'autres personnes que vous côtoyez régulièrement mais vous ne semblez pas leur apporter beaucoup d'importance.

Amarthêl fronça ses sourcils.

« Mais de quoi me parle le Magicien ? » pensa-t-elle. « Les Hommes et les Elfes sont les deux races les plus puissantes et ce sont eux qui une fois encore parviendront à vaincre le Mal qui ronge la Terre du Milieu. »

Elle sortit de ses pensées à cause du toussotement du Magicien qui venait d'inspirer une bouffée de tabac trop forte.

- Un de mes rôles est de guider ceux qui sont voué à un destin prestigieux. Il n'y a que des Hommes ou des Elfes que peuvent avoir ce privilège. Un Orque ne peut bénéficier de la bienveillance des Valar et je ne conçois pas qu'un Nain, ou une autre race qui a la fâcheuse habitude de se cacher ou vivre terrer, prenne parti pour une cause qui ne concerne pas son propre peuple, argumenta-t-elle.

- Je pense au contraire que vous devriez vous préoccuper d'eux et les aider comme vous le faisiez avec les Hommes, dit-il fermement. Oubliez le Royaume du Gondor et ce qu'il reste de l'Arthedain ! Vous en avez fait bien assez pour eux !

Amarthêl savait que le Magicien avait raison. De par son origine elle avait principalement porté conseil et secours à son peuple, délaissant les autres habitants de la Terre du Milieu qui eux aussi mériteraient ses services.

- Faites-moi confiance, mon amie, la rassura-t-il.

- Je reconnais votre sagesse et même si cela m'en coûte je suivrai vos conseils.

- Voilà une bonne nouvelle, s'exclama-il en se relevant. Pour vous conforter, je vous promets de garder un œil sur les Hommes à votre place.

- Merci, Mithrandir.

Le Magicien resta en compagnie de la jeune femme durant quelques jours jusqu'à ce qu'elle soit remise sur pied. L'oracle en profita pour fournir nombre de visions d'avenir à Gandalf. La plupart des prédictions étaient incompréhensibles mais le futur saurait les faire parler.

Puis ils se quittèrent et chacun reprit le cours de son existence et de son errance.

Amarthêl laissa ses pas la guider, marchant pendant des jours entiers sans jeter un regard devant elle. Son esprit s'était dissocié du reste de son corps. Aucune pensée ne venait la troubler. Elle marchait tout simplement, un pied devant l'autre, rien de plus.

Puis un jour, alors qu'elle cheminait sans conscience d'où elle se trouvait, une vision vint la réveiller et lui rendre sa lucidité.

Lorsqu'elle releva la tête, l'oracle vit la même chose que l'instant d'avant, à savoir un sentier qui suivait le fond d'une petite vallée rocheuse dans les Monts Brumeux. Elle eut besoin d'un moment pour retrouver ses repères, comme si elle sortait d'un long sommeil. Elle se sentait bien, soulagée du poids qui lui pesait depuis tant d'années. Elle avait retrouvait son entrain et son enthousiasme d'antan comme par magie.

Mais Amarthêl ne perdit pas plus de temps à s'émerveiller sur son renouveau et partit dans une course effrénée vers la destination qu'elle avait vue dans sa vision. Elle n'avait pas ressenti un tel engouement avec une prédiction depuis des siècles, que cela lui redonna le sourire. Pourtant le contenu de sa vision n'était pas réjouissant.

Jusqu'à une heure tardive elle soleil était couché depuis longtemps et les rayons de la lune avaient du mal à percer les épais nuages, mais elle connaissait le chemin pour l'avoir déjà vu dans son esprit.

Et alors qu'elle s'était arrêtée pour reprendre son souffle, des bruits métalliques et des cris vinrent jusqu'à elle. Avançant prudemment jusqu'à une corniche, elle vit en contre-bas des torches vacillantes. Impossible de savoir ce qu'il s'y passait à cause de la pénombre, mais l'ayant déjà vu dans sa vision elle connaissait l'origine du conflit. Car il s'agissait bien d'un combat. Le premier d'une longue série qu'elle allait mener aux côtés d'un nouveau peuple. Les Nains du peuple de Durin.

Dévalant à toute allure la pente qui la séparait du combat, Amarthêl arriva dans le dos de l'ennemi qui ne la remarqua pas. L'ennemi était des immondes gobelins. Ces créatures ne sortaient de leurs grottes qu'à la nuit tombée car ils ne supportaient pas la lumière du soleil. L'influence d'Angmar les avait poussés à partir à la conquête des Monts Brumeux, leur cité du Nord ne leur satisfaisait plus. La Moria était leur cible.

Dans un silence relatif, Amarthêl faucha l'arrière-garde de la troupe de Gobelins qui ne finirent par la remarquer que lorsqu'elle eut tué un grand nombre des leurs.

Les combats de nuit n'étaient pas les plus aisés et quand le terrain se résumait à un amoncellement de cadavres cela devenait compliqué. Mais heureusement pour elle, les antagonistes étaient facilement différenciables. Il était relativement facile de faire la différence entre un Gobelin et un Nain, même dans la pénombre.

Lorsqu'Amarthêl entra dans la bataille, il devait rester une petite cinquantaine de Gobelins et à en juger par les cadavres, les Nains devaient en avoir déjà exterminé plus de la moitié. L'intervention de la jeune femme accéléra la défaite de l'ennemi.

Aussitôt le dernier Gobelin achevé, Amarthêl se trouva encerclée par huit Nains menaçants. Jugeant préférable de ne pas les contrarier, elle laissa son épée tomber à terre.

- Qui êtes-vous ? tonna une voix grave.

- Je suis une amie, dit-elle simplement.

Un Nain muni d'une torche avança vers elle et éclaira son visage.

- Et que fait une Elfe dans les Montagnes en plein milieu de la nuit ? demanda le soldat nain suspicieux.

- Je ne suis pas une Elfe, répondit-elle en relevant ses cheveux.

- Cela est donc encore plus étrange, grogna-t-il.

- Je comprends que vous soyez méfiant, mais vous n'avez rien à craindre de ma présence.

Le Nain s'apprêta à lui répondre durement, mais il fut interrompu par un autre Nain qui entra dans le cercle que formaient les guerriers nains autour d'Amarthêl.

- Baissez vos armes ! ordonna une voix que la jeune femme reconnu aussitôt.

Elle se tendit lorsqu'elle le vit. Des cheveux bruns, une barbe courte et un regard sombre, plus de trente années s'étaient écoulées mais il dégageait toujours cette même haine envers elle.

- Prince Thalin, dit-elle sans le saluer car elle ne savait pas quelles étaient ses intentions.

Le fils du Roi Narvi s'avança encore plus près d'elle et profita du corps d'un Gobelin pour gagner quelques centimètres. Contrairement à son père, Thalin était un Nain de grande taille et ainsi perché - mais tout en restant noble au possible - il arrivait à la même hauteur que l'humaine. Il dévisagea l'oracle sans dire un mot. Amarthêl savait que le Prince ne l'appréciait pas et encore plus depuis sa dernière visite où elle lui avait annoncé qu'il ne serait jamais roi.

- Si vous aviez l'intention de nous informer de cette attaque, il me semble que vous arrivez un peu tard, fini-t-il par dire sur un ton plus doux qu'elle n'aurait pensé.

- J'ignorais que vous aviez besoin de mes services. Mais si par la suite vous souhaitez que je vous renseigne sur les prochaines attaques, je peux le faire, annonça-t-elle avec une pointe de sarcasme.

Un rictus apparut sur le visage du Prince qui se rapprocha d'elle pour lui murmurer à l'oreille :

- Ne jouez pas avec moi. Vous n'avez rien à y gagner.

Thalin lui lança un regard noir puis se détourna d'elle. Il donna l'ordre à ses soldats de retourner à Khazad-dûm et d'escorter l'oracle.

Un Nain la poussa durement dans le dos pour la forcer à marcher. Un autre récupéra son arme mais ne lui rendit pas. Amarthêl ne fut pas attachée, néanmoins elle avait la désagréable sensation d'être prisonnière. Elle se retint de soupirer devant le comportement de ce Prince si exécrable.

La troupe passa la porte Ouest de la Moria peu de temps après. Une partie des soldats restèrent à la garnison près de la porte, tandis que Thalin, Amarthêl et deux autres Nains continuèrent leur chemin vers l'intérieur de la cité.

De longues heures plus tard, ils arrivèrent enfin dans les quartiers royaux.

L'oracle fut invitée à séjourner dans une chambre - gardée - en attendant que le Roi Narvi lui accorde une audience. N'ayant pas d'autre chose à faire, Amarthêl en profita pour se reposer. Il y avait longtemps qu'elle n'avait pas connu le confort d'un vrai lit, alors elle s'endormit rapidement.

Plongée dans un sommeil profond, l'oracle n'entendit pas la lourde porte de sa chambre s'ouvrir. Elle ne remarqua pas non plus la présence menaçante au-dessus d'elle.

Celle d'un sombre regard…


Oui je sais, je suis vilaine de couper comme ça. Mais la suite va venir bientôt.

A qui appartient ce regard sombre? Que va-t-il arriver à Azru?

Réponses bientôt.

Et vous saurez aussi qui est le fameux Nain (voir chapitre 8) que Azru a connu avant Thorin (indice : j'ai déjà parlé de lui)

A bientôt

Biz

Sacrok