Bonjour à tous,

Ca fait deux mois que je n'ai pas publié de chapitre. Je suis désolée pour cette attente mais je n'ai plus le temps d'écrire. Mes journées ne sont plus assez longues pour que je puisse écrire (entre mes deux boulots, mon retour à l'école et ma vie privée, je suis débordée).

Cela m'a prit du temps mais je voulais vous offrir un bon chapitre. J'espère que ce sera le cas.

Comme je vous l'avais confirmé au précédent chapitre, je reprend le cours de mon histoire. Fini les flashback... pour le moment.

Petit résumé pour vous remettre dans l'ambiance : Azru s'est réveillée à Esgaroth après son "meurtre" commis par Thranduil. Elle a raconté à Thorin la vérité sur son identité et son riche passé. La nuit passa et elle dut repartir précipitamment, laissant les Nains seuls pour continuer leur quête. Elle retourne en Forêt Noire pour récupérer son épée chère à son cœur.

Bonne lecture.


Merci à aliena wyvern, Julindy, Venin du Basilik, ScottishBloodyMary, Elena, MonaYsa et Tyra Misu pour leur review.


- Te reverrai-je ? demanda Thorin à la limite de la supplication.

- Oui, Thorin. Nous nous reverrons, finit-elle par répondre.

Elle ne put lui en dire plus, car elle savait d'avance que ce moment serait particulièrement douloureux. Mais Thorin sembla satisfait par cette réponse.

Alors dans un élan d'affection, elle se pencha vers lui et déposa un dernier baiser sur ses lèvres.

- Oui, nous nous reverrons… Roi d'Erebor, murmura-t-elle à la fin de son baiser.

Le cheval partit au galop et avec l'aube naissante, Azruphel s'éloigna de Thorin pour finir par disparaître dans la sombre forêt.

Thorin ne le vit jamais, mais des larmes coulaient sur les joues d'Azruphel.


Retour en Forêt Noire

L'automne tirait sur sa fin et avec lui arrivait le froid.

Dans la fraîche matinée, Azruphel peinait à se tenir en selle. Elle avait dû quitter son lit bien trop hâtivement et elle n'avait pas eu le temps de récupérer de ses blessures. Mais elle n'avait pu s'attarder à Esgaroth. Le temps jouait contre elle et de nombreuses choses l'attendaient.

Azruphel n'avait pas ses repères dans ces bois. Sa première rencontre avec le Roi Elfe ne lui avait pas donné envie d'y séjourner et elle avait très souvent évité cette région.

Elle remonta donc le courant de la rivière. De cette manière, elle était certaine d'être repérée par un gardien et ainsi de se faire conduire dans la cité souterraine.

Avant son départ, Thorin lui avait fait mention d'une troupe d'Orques qui les avaient attaqués durant leur évasion. Sa soif de vengeance était réapparue immédiatement. Malgré sa faiblesse et son devoir, elle se préparait fiévreusement à une éventuelle rencontre hostile. Elle savait pertinemment, au vu de son état, qu'elle ne sortirait pas vainqueur, mais elle ne pouvait réprimer son envie de pouvoir enfin se venger de son ancien tortionnaire.

Le soleil devait être haut dans le ciel, mais à cause de l'épais feuillage persistant, il était impossible d'en être certain. Azruphel était maintenant entrée profondément dans la forêt. Toujours sur le dos de sa monture, elle se laissait porter et bercer par le pas cadencé de l'équidé. La magie malsaine commençait à refaire son effet et ses sens ne furent plus des indicateurs fiables. Elle laissa les rênes de la bride lâches et confia à son cheval le choix de l'itinéraire. Azruphel concentra le reste de ses forces à rester en selle et à ne pas plonger dans le sommeil.

Elle ne sut pendant combien de temps elle erra dans les bois. Son esprit embrumé et faible ne pouvait contrôler ses pensées et c'est un flux incessant de visions qui la harcela sans fin. Elle en était malade et nauséeuse de voir les événements qui allaient s'accomplir dans les jours suivants. Les images lui paraissaient aussi réelles que la réalité.

Plongée dans ses visions et complètement inattentive au monde extérieur, Azruphel ne sentit pas que sa monture s'était arrêtée. Elle n'entendit pas non plus les paroles qui lui étaient destinées.

La tête lourde, elle s'était laissé choir sur l'encolure de son cheval. Ce fut ainsi que des éclaireurs sindar la trouvèrent. Parmi eux, un seul la reconnut. Il tomba des nues en découvrant son visage, car il avait assisté à son exécution par la main de son Roi. Mais cette femme était pourtant bien vivante, là, devant lui.

Sans perdre plus de temps, ils conduisirent le cheval et sa cavalière affaiblie jusqu'à leur royaume souterrain. Mais ils redoutèrent le courroux de leur Roi lorsqu'il apprendrait la nouvelle de son retour.

§

Une douce chaleur et une mélodie aérienne réveillèrent Azruphel. Elle reprenait lentement ses esprits. Elle avait l'impression d'être entourée de douceur, comme dans un cocon, au chaud. Mais après quelques instants de pure détente, un sentiment d'alerte acheva de la réveiller.

Azruphel ouvrit brusquement les yeux. Le plafond au-dessus d'elle lui indiqua, sans se tromper, le lieu où elle se trouvait. Elle avait eu tout le loisir de le contempler lors de son dernier séjour. Un plafond de roche délicatement sculpté de manière à donner l'impression d'être sous le couvert de grands arbres.

Toute cotonneuse et encore bien courbaturée, elle grimaça en se relevant pour quitter le moelleux coussin du divan sur lequel elle avait été allongée.

Azruphel parcourut la vaste pièce avec la démarche d'une personne habituée à ces lieux. Sur la large table, un plateau rempli de victuailles avait été déposé là à son intention. Sans tarder, elle commença à manger en picorant un peu de chaque aliment.

À chaque bouchée, Azruphel sentait son énergie revenir. L'effet de la mauvaise magie de la Forêt avait disparu et son esprit était beaucoup plus clair.

Son repas se déroulait dans la sérénité la plus totale jusqu'à ce que son intuition lui indique de se mettre sur ses gardes. Elle continua malgré tout de manger, mais elle tendit l'oreille. Un léger bruissement de tissus se fit entendre derrière elle. Azruphel n'appréciait guère la manière de cette personne, qui prenait un malin plaisir à venir la surprendre de dos. Mais cette fois, elle ne lui laisserait pas le temps d'agir.

- Je suis revenue pour récupérer mes biens, déclara-t-elle fermement.

Le bruit s'arrêta net et il fut remplacé par une respiration plus forte. Elle eut la confirmation qu'il s'était intentionnellement rendu discret.

- Vous n'êtes pas en mesure de me demander quoi que ce soit, répondit une voix teintée d'irritation.

Azruphel savait qu'il ne la laisserait pas repartir aussi facilement, alors elle se leva de sa chaise et se retourna vers son hôte. Face à elle, à une dizaine de pas, le Roi Sinda fier et méfiant. Il la scrutait sévèrement. Comme elle s'en était doutée, Thranduil n'avait guère apprécié ses manigances avec Thorin. Ce qui était parfaitement compréhensible. Elle s'était jouée de lui sans l'en informer. Mais malgré ce qu'il en paraissait, elle avait également agi en sa faveur.

- Certains de mes actes vous semblent répréhensibles, mais le temps vous prouvera le contraire, annonça-t-elle en restant à une distance raisonnable de cet elfe imprévisible. Vous devez me donner votre confiance.

- Vous autres, les Oracles, êtes d'une nature bien difficile à cerner. Vos paroles sont toujours source de dilemmes, à la fois bienveillantes et pernicieuses, raconta le souverain. J'ai eu l'honneur de côtoyer les deux précédents oracles et bien qu'ils eussent été de ma race, je vous trouve bien plus semblable à eux que je ne le suis moi-même.

- Vous êtes donc en mesure de comprendre que je ne suis pas emplie de mauvaises intentions à votre égard, rajouta Azruphel. Mes promesses sont véritables. N'avez-vous pas déjà eu une part d'entre elles ? Le nain n'a-t-il pas souffert ? Ne suis-je pas là devant vous de mon propre gré ?

Thranduil devait admettre ces évidences, mais son orgueil l'en empêchait et il resta avec son air soupçonneux sur le visage.

S'en suivit une discussion passablement orageuse entre l'oracle et le Sinda, sur les événements qui ont mené à l'évasion des Nains. Chacun resta campé sur sa propre opinion et la jeune femme fut conduite à l'écart sans avoir pu obtenir ce qu'elle demandait.

Contrairement à son précédent séjour, Azruphel fut correctement traitée. Plus de sombre geôle, ni de liens aux poignets. Ses gardiens étaient respectueux et courtois. Un vent nouveau soufflait sur sa condition parmi ce peuple qui allait prochainement devenir son unique entourage.

Elle s'était résignée à ce futur guère attrayant, mais elle en avait assez de courir ce monde, de devoir se battre contre son éternel ennemi. La fatalité du destin.

Rester aux côtés de Thranduil, répondre à ses questions, l'aider à prendre des décisions n'était pas la vie qu'elle avait espéré. Mais sa vie avait perdu tout son sens depuis bien longtemps désormais.

On la conduisit dans une partie de la cité qu'elle n'avait jamais eu l'occasion de visiter. Non loin des appartements royaux, mais isolé du passage des elfes communs, son logement était du même niveau de raffinement que celui du Roi. Un luxe qu'elle aurait trouvé déplacé si elle n'avait pas conscience d'être inestimable aux yeux de Thranduil.

Ce dernier avait déjà fait tout le nécessaire pour que l'oracle soit accueilli dans les meilleures conditions. Domestiques et servantes à disposition, vêtements richement cousus et surveillance rapprochée. Thranduil, ignorant qu'Azruphel n'avait pas l'intention d'amorcer son séjour à l'instant, avait déjà pris les dispositions nécessaires pour la garder près de lui.

Dans tout ce faste, Azruphel avait réellement l'impression d'être dans une prison dorée et elle regretta d'avoir dû céder à la demande du Roi. Elle était désormais l'équivalent d'un joyau d'une grande rareté. Un trésor dont on est fier de revendiquer la propriété. Une gemme dont on aime se parer, mais que l'on garde précieusement dans un écrin clinquant pour qu'elle ne vous soit pas dérobée. Voici donc à quoi son rôle allait se résumer.

Néanmoins, l'oracle ne se laissa pas pomponner et apprêter comme les femmes de chambre avaient l'intention de le faire. Elle voulait montrer clairement au Roi qu'il devait la laisser repartir, et que seulement après tout cela, elle reviendrait auprès de lui comme convenu.

Les deux suivantes rencontres avec Thranduil furent du même acabit. C'était comme discuter avec une porte des Nains scellée. Rien ne le faisait bouger. Thranduil restait sourd à sa demande, bien trop satisfait de pouvoir enfin l'avoir.

Mais le temps était compté, alors Azruphel tenta une autre approche. Faire éclater la vérité au visage de Thranduil.

- Vous avez peur, lança-t-elle de but en blanc en plein milieu du repas qu'elle partageait avec le majestueux elfe.

- Je vous demande pardon, répondit Thranduil en pressant imperceptiblement plus fort le verre de vin qu'il tenait dans sa main.

La réaction du Roi lui indiqua clairement qu'il était choqué par sa phrase. Elle avait touché un point sensible. Mais Thranduil n'était du genre à se laisser insulter de cette manière, même de la part de l'oracle.

- Vous avez peur, répéta-t-elle en le regarda droit dans les yeux en le défiant.

Cette fois, il posa fermement son verre sur la table et fit signe aux serviteurs de les laisser seuls. Pendant que les domestiques abandonnaient leur tâche, les deux convives attablés ne se lâchèrent pas du regard. L'elfe garda une attitude noble et puissante, mais dès que la porte fut refermée sur la dernière servante, il laissa tomber son masque et se leva de sa chaise brusquement pour venir vers elle.

- La vérité est une chose difficile à entendre, dit-elle avant qu'il ne prenne la parole.

Ceci eut l'effet d'augmenter sa colère et à la vue de la teinte orageuse que prirent ses pupilles, Azruphel préféra éviter son courroux en s'éloignant de lui. Elle était séparée du dangereux elfe par la large table. Mais celle-ci constituait un faible rempart face à ce colosse aux humeurs imprévisibles. Elle en avait fait les frais trop récemment pour vouloir renouveler l'expérience.

Néanmoins Thranduil ravala son animosité et se fit moins menaçant. Il tourna le dos à la jeune femme. Un silence pesant s'installa.

- La peur n'est pas un sentiment obligatoirement négatif, continua Azruphel sur un ton plus doux et moins provocant. C'est la peur qui nous fait agir de manière immodérée. Qui nous pousse à faire des choses dont on ne se serait jamais cru capable. Des actes que l'on peut regretter, mais dont on peut également ressentir une grande fierté.

- Je ne connais pas ce sentiment, dit-il plus pour se convaincre lui-même.

- Il est inutile de me mentir, Votre Altesse. Je connais les raisons qui vous ont poussés à vous couper du monde extérieur. Mais une bataille se prépare et vous devrez y tenir votre rôle, déclara-t-elle froidement. Vous allez devoir mettre un terme à cette folie qui vous tient cacher dans ces souterrains.

Thranduil se retourna alors vers l'oracle.

- Une bataille ? Mais je n'ai nullement connaissance d'être en guerre ouverte.

- Non c'est vrai, mais une rumeur va se répandre dans les prochains jours, déclara-t-elle en osant se rapprocher du roi. L'annonce de la chute d'une mortelle menace.

L'elfe, n'étant pas né de la dernière pluie, comprit le sous-entendu.

- Le dragon ? murmura-t-il tout en comprenant l'ampleur de la révélation.

Elle acquiesça d'un signe de tête.

- Vous allez donc devoir réclamer votre dû.

- Réclamer ? Mais vous m'avez assuré que mes biens me reviendraient, s'emporta-t-il à nouveau.

- Oui je vous ai promis cela, mais je n'ai jamais précisé que vous ne devrez pas faire des sacrifices pour les obtenir. Avez-vous oublié mes paroles du passé ? Avez-vous oublié ma prédiction à votre intention ?

Oh non, Thranduil n'avait pas oublié les paroles prophétiques de l'oracle.

« Durant des siècles, la lumière des étoiles adorées sera confisquée,

Mais ce sacrifice en appellera un autre. Et quand viendra la fin de cet Age,

Seul Seigneur Elfe demeurant, la paix sous égide, prospèrera. »

Des sacrifices, il en avait déjà fait beaucoup. Devait-il encore en accorder ? Il semblerait que oui.

- M'avoir à vos côtés ne vous servira pas vos souhaits sur un plateau d'argent, continua-t-elle. Je vous laisserez œuvrer sous le couvert de mes conseils. Rien de plus. Rien de moins.

Thranduil était désormais parfaitement attentif aux paroles de l'oracle.

- Posez-moi vos questions, et je vous apporterai mes connaissances sur le sujet. Si votre souhait est réalisable, la seule chose que vous aurez à faire est de suivre mes recommandations.

L'elfe s'était rapproché de la jeune femme. Sa démarche n'était plus aussi menaçante, mais il flottait toujours dans l'air ce sentiment de méfiance mutuelle. Azruphel le laissa venir près d'elle. Ils se jaugeaient, comme deux ennemis avant un combat. Deux ennemis qui n'avaient pourtant pas des intentions contraires. Mais seulement deux esprits forts et coriaces qui avaient leur propre point de vue et qui n'en démordaient pas l'un comme l'autre.

- Mes souhaits, annonça Thranduil avec sa voix redevenue mielleuse. Mes souhaits sont de voir mon peuple vivre en paix, et de récupérer les trésors de ma terre.

Azruphel sourit en constatant que le Roi adhérait enfin à ses dires. Il était à nouveau face à elle comme à son habitude, près proche, trop proche. Elle ignorait pourquoi il prenait l'habitude de la dominer ainsi de sa carrure imposante. Il n'avait pourtant pas besoin de cela pour imposer sa puissance. Thranduil devait apprécier la gêne que la promiscuité forcée engendrait sur Azruphel.

- Pour obtenir la paix vous allez devoir mener de nombreux combats. Pour retrouver vos gemmes, vous devrez également vous battre mais également me laisser agir contre votre gré.

A la seconde phrase, elle crut qu'il allait encore s'emporter, car son souffle se fit plus erratique alors qu'il gardait son masque imperturbable. C'était troublant de constater à quel point cet elfe ne maitrisait pas ses émotions, au contraire des Elfes d'Imladris, du Lindon et de la Lothlórien. Il en était presque touchant si seulement il n'était pas aussi dangereux.

- Mais n'est-ce pas le résultat qui vous importe le plus ? continua-t-elle sans lui laisser le temps de répliquer. Moi seule connait le moyen d'accéder à vos souhaits, alors faites-moi confiance.

Thranduil eut un sourire pour le moins étrange, à la fois enjôleur et intimidant. Finalement, Azruphel pensa que la vie ne serait peut-être pas si ennuyeuse que ça à ses côtés. Si elle prenait le temps de le considérer, elle finirait sans doute par apprécier sa compagnie. Quitte à passer la fin de ses jours avec une personne, autant rendre la chose la plus agréable possible.

En fin de compte, Thranduil fini par accepter de la laisser repartir. Elle lui laissa une liste d'indication en attendant qu'elle revienne jusqu'à lui. Conduire son armée en dehors de ses frontières, ne plaisait guère à Thranduil., mais l'oracle avait été persuasive et il se laissa convaincre malgré ses réticences. C'était également une manière de juger de son honnêteté. Si il récupérait ses précieuses gemmes, il sortirait vainqueur en tout point.

Thranduil n'aurait jamais imaginé pouvoir un jour avoir l'occasion de récupérer ses pierres. Elles lui étaient chères, mais son orgueil lui avait interdit de bafouer son honneur pour les mendier aux Nains d'Erebor.

Ce n'était pas la première fois que des bijoux étaient la source d'une mésentente entre les deux races. Thranduil se souvenait encore du pillage de Menegroth, le palais du Roi Elu Thingol, par des Nains avides et rendus fous par de l'or ensorcelé. Il n'était encore qu'un enfant à cette époque et son père lui avait donné les explications sur la ruine de Doriath. Il avait compris les causes de ce massacre.

Pourquoi alors prenait-il le risque de réitérer l'événement ? Lui-même ignorait la réponse, et pourtant il ne pouvait réprimer son envie de récupérer ses gemmes blanches.

Ces pierres scintillantes comme les étoiles sacrées, avaient été découvertes lors des travaux du palais souterrain. Thranduil avait fait appel aux capacités exceptionnelles des Nains pour l'excavation. Le sous-sol s'était révélé riche en matières précieuses. Les pierres revinrent d'office au Roi, unique propriétaire du domaine.

La construction achevée, le souverain paya à son juste prix le travail des Nains, et ceux-ci se proposèrent également pour la taille des gemmes. Des pierres brutes n'avaient aucun attrait et Thranduil accepta l'accord.

Mais lors de la récupération des pierres taillées, les Nains, avides de posséder ce trésor, jugèrent que le prix de leur labeur équivalait à celui des gemmes. Ainsi Thranduil repartit-il dépossédé et humilié.

Depuis ce jour, il voua une haine immodérée envers les Nains, et coupa toutes communications avec eux.

Pouvoir récupérer ses biens méritait bien de se séparer d'un autre de ses trésors... mais seulement pendant un bref instant.


Je préfère ne pas vous donner de délais pour les parutions. Mais n'ayez crainte, je mènerai cette fic jusqu'au bout.

Biz

Sacrok