Bonjour à tous !

Je crois que Pâques m'a inspiré … hem … Pensez-vous que l'overdose de chocolats puisse donner des idées bizarres de fanfic (si on peut appeler ça une fanfic) ? Et bien moi oui …

Disclaimer : je n'en mets même pas, parce que si quelqu'un (genre une certaine miss Rowling, à tout hasard) reconnaît quelque chose lui appartenant là-dedans, je veux bien embrasser Rusard ! (et passer 10h de colle à récurer les chaudrons de Rogue … Même si certain(e)s fans du ténébreux professeur ne cracheraient sans doute pas sur une punition en sa compagnie, lol)

Rating : largement tout public (y'a pas d'âge pour apprécier le chocolat)

Pairing : et bien, malgré le fait que ce texte puisse être ce qu'on veut (et donc pas forcément une fanfic, encore plus sur HP), j'avais tout de même en tête un ch'tit blondinet et un ch'tit brun … Mais ça peut être n'importe quel personnage, en fait ; j'aime l'idée qu'on puisse imaginer qui on veut dans ce texte … Votre imagination est libre …

J'espère que ce petit texte vous plaira, je l'ai écrit comme ça, un beau jour, en laissant mon esprit s'évader.

Alors, place à un petit one shot sans prétention, à déguster comme un bon chocolat.


Chocolat noir, chocolat blanc.

On a beau dire, le cacao et le lait, ça ne se mélange pas. Ca ne donne rien de bon, rien d'authentique.

Le chocolat au lait n'existe pas. Ne devrait pas. Il n'est qu'une contrefaçon, qu'un faux détour, qui éloigne du vrai. De l'authentique.

Chocolat noir.

Chocolat blanc.

Voilà les vrais. Les purs.

Les authentiques.

Oui mais voilà : le chocolat noir et le chocolat blanc, ça ne se mélange pas non plus.

Parce que ça donnerait là aussi une contrefaçon, du contreplaquette de chocolat au lait.

Du faux. De l'impur.

Oui mais voilà : ils ont quand même voulu se mélanger ; ils ont malgré tout tenté la mixure.

Un carré de chocolat noir égaré.

Un carré de chocolat blanc un peu paumé.

Aucun des deux ne se sentaient à sa place dans sa tablette.

Aucun ne se trouvait de ressemblance avec les autres carrés serrés dans le papier argenté.

Aucun ne se reconnaissait dans le nom inscrit sur l'emballage.

Alors ils se sont mêlés.

Alors ils se sont mélangés.

Alors ils se sont fondus l'un dans l'autre.

De l'amer, pour le noir. Du sucré, pour le blanc.

De l'amour pour les carrés. Du sacré pour les lier.

Mais, c'est bien connu, le cacao et le lait, ça ne se mélange pas. Pas bien, pas longtemps, en tout cas.

On a beau faire, une couleur de chocolat, ça ne se change pas ; un nom sur l'étiquette, ça se respecte.

Et le carré un peu paumé a regagné sa tablette.

Et le carré égaré a bien dû se retrouver.

Mais le mal était fait.

Un peu moins noir, un peu moins blanc.

Quand on a fondu dans un autre, on n'est plus tout à fait soi.

Le chocolat au lait n'existe pas. Ne devrait pas. Il n'est qu'une contrefaçon, qu'un faux détour, qui éloigne du vrai. De l'authentique.

Alors, que sont-ils, ces deux carrés fondus, et qui n'auraient pas dû ?

Ce qu'ils ont vécu ensemble, ce n'était pas authentique ?

Pas pour les autres, pas pour les vrais chocolats. Les noirs. Les blancs.

Alors le carré noir a tenté de redevenir du pur cacao.

Alors le carré blanc a tenté de redevenir du lait pur.

Mais en chacun battait un cœur changé, un cœur craquelé, un cœur plus vrai : un cœur de chocolat au lait.