Un flash back et un avenir
Je suis là, à
tes côtés, toi tu dors mais moi je n'arrives pas à
dormir
Demain, tu dois partir en mission, comme d'habitude, on
s'endort dans les bras l'un de l'autre mais dès que tu es
endormi, on dort chacun dans notre place de lit, comme d'habitude toi
à gauche et moi à droite
Je tape ces mots alors que
tu dors, j'essaye de faire le moins de bruit possible. Je n'ai pas
envie que demain, il t'arrive quelque chose en mission par manque de
sommeil. Quel ironie n'est-ce pas? Notre métier est dangereux
et je m'inquiète toujours quand tu pars. Je ne peux pas m'en
empêcher. J'ai connu le bonheur avec toi, je le vis et je ne
veux pas le perdre encore une fois.
Je repense au comment nous en sommes venu là.
Je me souviens encore quand j'étais
étudiante, une petite étudiante de rien du tout, que
personne ne connaissait et qui n'interressait personne. Jusqu'au jour
où cet homme est arrivé et m'a donné cette carte
pour que j'intégre la CIA... enfin... c'est ce que je croyais.
Les mois d'essais à travailler à la banque puis
l'entraînement où j'étais la meilleure et le
moment où Arvin Sloane, un hommme qu'à l'époque
je respectais, m'a demandé dans son bureau pour me donner son
affectation. Puis les missions avec Dixon, qui est vite devenu mon
ami puis ma relation avec Noah... comment n'ai-je pas vu qui il était
vraiment? Pourtant je me rappelle de tout ces petits trucs qui
auraient du me mettre la puce à l'oreille.
J'ai vraiment
vécu heureuse pendant ces années.
Puis est venu
Dany.
Je l'ai rencontré dans une fête organisée
par un étudiant et qui avait invité au moins tout le
campus, si ce n'était plus!
J'étais allé
chercher un verre pour moi et... moi, Fran s'étant trouvé
un homme dévoué pour. Il m'a accosté à ce
buffet maladroitement.
Flash back
- D :
Salut, moi c'est Dany.
- S (déjà un peu éméché
par Fran) : Saaalut, Sydney!
- D : Tu veux que je te serves
quelque chose?
- S (lui montrant son verre) : Non, déjà
fait !
Il avait l'air géné ou plutôt ne
savait pas comment s'y prendre pour parler avec elle. Malgré
son état, elle le voyait bien. Ce fut elle qui engagea la
conversation.
Lorsqu'elle était rentrée, elle était
heureuse, elle avait enfin passé une bonne soirée à
une fête.
Ils s'étaient revus plusieurs fois, pour
manger ensemble, boire un café ou aller au cinéma...
les choses qui devaient arriver arrivèrent, ils sortirent
ensemble.
Fin du flash back
Quans je
repense au comment je l'ai rencontré... ça me fait
bizarre. Je n'ai jamais été une fille adorant aller à
des fêtes, à m'y éclater et pourtant c'était
là-bas même que j'avais rencontré l'homme avec
qui je m'étais fiancé.
On a vécu beaucoup de
temps ensemble avant qu'il ne me fasse sa demande. Il n'avait jamais
rien dit sur mes départs pour la banque... Il ne me l'avait
jamais reproché, je l'ai toujours remercié pour ça.
Je ne sais pas si j'aurais réussi à lui mentir sur mes
activités s'il m'avait fait la moindre remarque. Et puis sa
demande a tout changé. Je ne pouvais pas me marié avec
lui et continuer à lui mentir sur ma vie. Je lui ai tout dit.
Ca lui a été fatal.
C'est à ce moment-là que j'ai découvert la vérité sur le SD-6, lorsqu'il l'a fait assassiné, j'ai découvert que ce n'était que des terroristes, qu'ils n'avaient rien à avoir avec la CIA, sauf d'être ennemi.
C'est à ce moment-là que je l'ai vu lui, que je l'ai rencontré le jour où je suis allé chercher la CIA. C'est le premier à être venu dans cette pièce, où je rédigeais ce que j'avais à dire sur le SD-6, et m'apporter quelque chose à manger. Je sais qu'à l'époque j'avais pensé qu'il était un nouveau dans la maison et qu'on lui avait confié cette tâche. Mais lorsqu'il m'a dit que c'était pendant que j'écrivais qu'on lui avait remis mon dossier, je me suis rendu compte qu'il l'avait fait pour moi... alors que j'aurais très bien pu mentir. Puis lorsqu'il s'est enquit de mon état de santé, je ne sais pas pourquoi, mais une douce chaleur s'était emparé de moi. A l'époque, alors que je venais à peine de perdre mon fiancé, j'avais refusé ce que mon coeur ressentait. Il savait que je pouvais lui faire confiance, mais mon esprit ne le voulait pas. Cette confiance avait été trahi et il n'était pas encore prêt à la redonner.
Notre première entrevue avait été mouvementée. On voulait tous les deux avoir raison et aucun des deux ne changeaient d'avis. Quand j'y repense, on a toujours pas changé. Mais au contraire de cette fois-là, maintenant c'était lui qui cédait.
Je n'arrives toujours
pas à y croire toutes les missions que j'ai pu effectué
sous sa protection et toutes celles que j'ai faites avec lui
incognito... Je n'ai jamais eu autant peur pendant des missions que
celles-ci.
Je ne voulais pas l'avouer, me l'avouer, mais on avait
créer une relation "amicale", basée sur la
confiance. Ces rendez-vous dans l'entrepôt ou ailleurs nous
avaient considérablement rapprochés. Il était le
seul à qui je pouvais parler librement de mes sentiments, de
mes peines, de mes joies. Il avait été mon confident,
il avait toujours été une épaule sur qui je
pouvais compter.
Je ne l'avais pas encore vu, mais j'étais
tombé amoureuse de lui, de son charme, de sa tendresse et de
son mystère. Michael Vaughn est un vrai mystère.
Lorsqu'il a disparu sous cette trombe d'eau, j'ai eu peur et j'ai eu
mal. C'était comme si on m'avait emputé de quelque
chose. J'ai su à ce moment-là qu'il n'y avait pas que
de l'amitié entre nous mais je n'arrivais pas à me
résoudre que j'étais tombée amoureuse de lui. Le
déclic a été sa déclaration avant un
briefing de la CIA.
Flash back
- V :
Quand tu es en mission, je ne dors pas de la nuit. Lorsqu'on est en
briefing, je n'ai qu'une seule envie c'est de t'embrasser.
Fin du flash back
J'ai su à ce moment-là que
j'étais amoureuse de lui. Sa déclaration avait suscité
en moi plus que d'émotions, elle m'avait ouvert les yeux sur
mes sentiments.
La chute du SD-6 n'a été qu'une
confirmation et le début d'une longue histoire.
Notre
première nuit ensemble n'était survenu qu'un mois après
la chute du SD-6.
Flash back
J'étais chez moi lorsqu'on sonna à l'entrée. J'étais encore sous la douche, ce fut donc Fran qui ouvrit la porte à Vaughn.
- F : Bonjour
- V : Bonjour, je suis venu chercher
Sydney.
- F (un sourire illuminant plein d'enthousiasme et de
malice) : Vous devez être Michael Vaughn!
- V : Je vois que
Sydney vous a parlé de moi.
- F : Elle ne fait que ça!
-
S : Fran arrêtes de mentir!
J'étais arrivé
juste pour les deux dernières phrases. Les deux rigolèrent.
Vaughn et moi échangions un regard emplis de gêne mais
il vint tout de même vers moi et m'embrasser doucement. Il faut
dire que je n'avais jamais laissé Vaughn rentré chez
moi et rencontré Fran. Comme je n'étais jamais rentré
chez lui. On avait toujours rendez-vous dans un restaurant ou on
partait du travail. Des petits rendez-vous de rien du tout en somme.
Mais pour ce soir, il avait voulu faire officiel et venir me prendre
chez moi. J'en avais été étonné mais
aussi exité qu'une adolescente pour son premier
rendez-vous.
Nous avons discuté quelques minutes avec Fran
puis on est sortit en direction de sa voiture. Lui me tenant la
taille, m'ouvrant galement la portière et nous conduisant vers
un restaurant encore inconnu pour moi.
Je ne peux qu'avouer que j'ai été surprise lorsque j'ai vu où il m'amenait. Le petit français était un restaurant simple mais très réputer à Los Angeles, c'était le meilleur restaurant français de tous les Etats-Unis.
On avait discuté de tout et de rien mais j'avais passé un merveilleux repas. Il ne me déposa pas chez moi, il m'amena chez lui, "prendre un dernier verre". Nous savions tous les deux ce qui allait se passer et c'est ce que nous voulions.
On
était assis sur le canapé, assez proche, on continuait
à parler. Au début, il m'avait pris la main et la
caressait doucement. Ca déclenchait en moi des sensations
extremement douce. Puis sa main se posa sur ma cuisse, continuant les
même caresses.
Depuis ce moment, nos regards s'étaient
scellés l'un dans l'autre, chacun un sourire aux lèvres.
Le
baiser arriva enfin.
Son autre main vint se poser derrière
ma nuque, tout comme les miennes. L'une d'entre elle descendit dans
son dos, je sentis un soupir de sa part, j'accentuait ma caresse. Il
soupira de nouveau. Il savait que je jouais avec lui et il aimait ça.
J'arrêta lorsque je sentis l'une de ses mains se glissaient
sous mon débardeur et qu'avec l'autre aidé de son corps
il m'allongea sur le canapé. A court de souffle, notre baiser
prit fin mais nos regards eux, ne bougeaient pas. Ancré l'un
dans l'autre. Sa main dessinait des arabesques sur mon ventre, je
laissa passer un râle de contentement. Il remonta le débardeur
pour pouvoir embrasser mon ventre. Il le remonta encore laissant voir
mon soutien gorge. Il embrassa ma poitrine à travers. D'un
geste doux, il m'avait enlevé le débardeur ainsi que le
soutien-gorge.
Ce n'était pas du juste, il était
encore tout habillé. Mes mains vinrent se placer au bouton,
les enlevant un par un pendant que je l'embrassais fièvreusement.
Le désir commençait déjà à se
sentir, mais nous voulions tous les deux faire de cette nuit, une
nuit magique.
Ma jupe noire ne tint pas longtemps autant que son
jean... très moulant soit dis en passant. Nous étions à
égalité, mais plus pour longtemps, je sentais déjà
sa bouche descendre sur mon cou, puis sur ma poitrine où il
s'évertua à les réveiller, les faire durcir. Il
ne laissa pas une parcelle de mon corps sans avoir été
embrassé par sa bouche. A mesure que sa bouche descendait, ses
mains faisaient descendre ma culotte pour définitivement
l'enlever lorsqu'il atteint le bas ventre. Il se redressa et
m'adressa un regard malicieux. Je n'eut pas le temps de répliquer
que je sentis sa bouche contre moi. Je ne pus éviter un râle
de plaisir. Il souriait. Dieu sait qu'il embrassait bien, mais là...
il avait un don! Je ne sus combien de temps cela continua, une
éternité comme une demi-seconde pour moi, mais
lorsqu'il arrêta, je redescendit sur Terre aussi rapidement que
je m'étais envolé. J'allais raler lorsque je sentis
quelque chose en moi. Il venait d'entrer en moi, doucement mais le
plaisir qui l'accompagnait me surpris. Ses va-et-vients étaient
d'abord très lent, puis accélérérent
doucement.
Le plaisir vint nous frapper tous les deux au même
moment.
Il s'affaissa sur moi, la respiration accélérée. Autant que la mienne. Mes bras vinrent se placer autour de lui, profitant de cet instant, alors qu'il était encore en moi.
Fin du flash back
Cette soirée
avait été merveilleuse. Tout ce qui avait suivi cette
première fois avait été magique, il avait été
magique.
Aujourd'hui on est là, dans cette maison qu'on a
acheté il y a 4 mois après notre mariage.
Le temps
passe vite. Cela fait 13 ans que je suis entré au SD-6, 6 ans
que je l'ai rencontré, 3 que je suis avec lui et 1 ans et demi
que je suis devenue Mme Michael Vaughn.
Nous vivions très
bien dans son appartement mais l'arrivée innorptune de la
petite Isabelle dans notre vie a chamboulé tous nos projets.
Elle fut le fruit de notre nuit de noce. 9 mois après notre
mariage elle naissait dans un hôpital de Los Angeles. Je me
rappelle. Ce jour-là, il a fallu y avoir un meurtre. Kendall
refusait de laisser sortir Vaughn car il avait un briefing à
finir. Lorsque j'ai appris ça, j'ai ordonné qu'on me le
passe. Le gynécologue refusait, pour ne pas m'énerver,
mais lorsqu'il a vu l'état dans lequel je me mettais et mon
refus d'accoucher tant que mon mari n'était pas là il
dut céder.
Kendall céda lui aussi. Je savais être
très convaincante quand il le fallait.
Vaughn arriva
quelques minutes après et notre belle Isabelle Vaughn put
naître.
Dès sa naissance, j'ai arrêté
la CIA, voulant me consacrer à ma fille et être là
pour elle. Je savais combien le manque d'une mère pouvait
faire comme mal, je ne voulais pas qu'encore une fois, le monde de
l'espionnage fasse du mal à ma famille. J'avais trouvé
un travail de professeur à l'université, professeur de
littérature.
Vaughn, lui, n'arrêta que le terrain,
mais il continuait toutefois la CIA en tant que stratège.
Nous
vivions bien comme ça, jusqu'à ce que la CIA oblige
Vaughn à repartir sur le terrain. Cette mission de demain
était sa première mission depuis 9 mois. J'ai peur pour
lui. Cela a rapport avec Rambaldi et McKennas.
Je regarde son
visage paisible et un sourire éclaire mon visage, il me suffit
de ça pour retrouver confiance.
Je me lève pour voir
ma fille. Dans son sommeil, elle ressemble tellement à son
père. Le visage aussi serein, elle ne pouvait nier sa
ressemblance. J'allais me recoucher quand quelque chose attire mon
attention.
A travers la fenêtre qu'on avait pas fermé, je vois une ombre se faufilait et ce tic tac continuait.
J'ai un gros pressentiment. J'essaye de trouver la source de ce tic tac incésant. Je sors de la chambre et me dirige vers la cuisine. Il devient plus fort. Je dois sortir dehors. Je sens que je me raccroche mais je n'arrive pas à le trouver! La fréquence augmente. La fin est proche. Je ne veux pas mourir! Je veux profiter de ma famille et de cette vie qui m'est donné. Ce tic tac qui ne veut pas cesser. Si. Il est arrêté.
BOUM
Tout devint blanc.
Je me réveille en sursaut. La brusquerie
réveilla Vaughn
- V : Qu'es-ce qui se passe?
Pour
seule réponse, je me blottit dans ses bras en lui murmurant
des "je t'aime".
Mais il ne réussit pas à
obtenir de réelle réponse
Il partit en mission, préoccupé par mon attitude. Il savait que je n'étais pas pour la mission mais qu'il était obligé.
Les
quatre jours qui suivirent furent un véritable calvaire pour
moi et pour les autres.
J'étais stressée, je
m'énervais facilement, ce fut les autres qui en payèrent
le prix. Mais ils me comprenaient, ce n'était que la cause de
l'éloignement de Vaughn. Heureusement que j'avais Isa. C'était
la seule qui arrivait à me calmer, à apaiser mes crises
d'angoisse. br/ br/
Lorsqu'il arriva le soir du
quatrième jour, je ne sais pas ce qu'il m'a prit mais je me
suis jeté dessus, le serrant contre moi. Je ne m'étais
pas rendu compte que je pleurais, mais lui oui.
Il s'était
éloigné de moi et avait relevé mon menton pour
pouvoir voir mon visage.
- V : Qu'est-ce qu'il y a ma puce?
-
S : Tu m'as manqué.
Il m'avait serré dans ses bras comme pour me signifier qu'il ne me quitterait jamais et qu'il serait toujours là.
FIN
