Tout appartient à J.K Rowling

LENDEMAIN DE BAL DIFFICILE

Lorsque Ron se réveilla le lendemain matin, encore embrumé par les souvenirs joyeux de la nuit précédente, il ne se rendit pas immédiatement compte qu'Harry manquait à l'appel. Ce ne fut que lorsqu'il s'aperçut que son lit n'avait pas été défait, qu'il sourit amusé :
-Eh ben, et dire qu'il n'osait même pas l'inviter au bal…
Il s'habilla rapidement et descendit dans la salle commune où il retrouva Hermione.
-Tu ne croiras jamais ce que j'ai vu ! dit Ron, toujours aussi amusé après l'avoir embrassé. Lorsque je me suis réveillé ce matin, le lit d'Harry était…
-…vide, compléta Hermione qui semblait beaucoup moins amusé que Ron. Celui de Chloé aussi. Je me demande bien ce qui a pu leur arriver ?
-Tu veux que je te fasse un dessin, peut-être…
-Ron, voyons !
-Ben, quoi ? C'est normal ? Comment tu crois que tu es venu au monde ?
-T'a pas honte ! Ils ne sortent même pas ensemble ! Allez viens, on a dans la Grande Salle, on les retrouvera sûrement là-bas.
-Ah ouais ? Alors pourquoi leurs lits n'étaient pas défaits, alors ? Maugréa Ron, tout en la suivant.
Cependant, lorsqu'ils arrivèrent dans le Grande Salle, ils ne virent aucune trace des deus Griffondors.
-Tu vois, j'avais raison… dit Ron en s'asseyant.
Hermione ne répondit rien et s'assit en face de lui. Alors que Dean, Seamus et Neville demandait pourquoi Harry n'était pas rentré au dortoir, le courrier arriva et, avec lui, la Gazette du Sorciers qui tomba devant l'assiette de la jeune fille. A peine avait-elle ouvert le journal quelle poussa un cri d'effroi et se rua vers l'infirmerie, emmenant Ron avec elle.
En arrivant à l'infirmerie, ils tombèrent sur le professeur Tristia :
-Professeur, commença Hermione, nous avons vu dans le journal…
-Je sais. Je l'ai lu moi aussi. Harry va bien, ne vous inquiétez pas, leur dit-elle avant de leur expliquer les évènements de la veille et de leur intimer l'ordre de rester calme pour ne pas réveiller Chloé.
Ils remarquèrent alors enfin la jeune fille couchée dans un li voisin de celui d4harry et qui dormait paisiblement (Merci la potion de sommeil sans rêves). A ce moment là, Harry se réveilla.
-Harry, s'écria Hermione.
-Chuuuuut…, fit celui-ci en mettant son index devant le bouche. Chloé dodo…
Malheureusement, le cri d'Hemione avait réveillé la jeune fille.
-Miss Granger, allez chercher Mme Promfreshet vous, Mr Weasley, allez chercher le professeur Dumbledore immédiatement.
Lorsque Hermione revint avec l'infirmière, le professeur Tristia lui donna un nouveau travail :
-Allez chercher le professeur Rogue, s'il vous plaît. Si vous le trouvez, dites lui de venir tout de suit. Comment te sens-tu Harry ? Ajouta t telle en se tournant vers l'adolescent.
-J'ai horriblement mal à la tête, dit celui-ci d'une voix pâteuse, mais sinon ça va. Et Chloé ?
-Je vais bien, Harry, lui répondit la jeune fille.
Les professeurs Dumbledore et McGonagall arrivèrent alors, suivis de : près par Hermione qui explique qu'elle n'avait pas pu trouve le maître des Potions. Le directeur se tourna alors vers Mme Pomfresh pour connaître l'état des deux patients et, une fois rassuré, il commença à questionner Harry :
-Qu'as-tu vu la nuit dernière, Harry ?
Le jeune homme remarqua que son directeur n'avait plus cette lueur amusé caractéristique dans le regard mais l'expression grave qu'il prenait quand il se battait contre Voldemort et ses Mangemorts, il ferma les yeux quelques instants et se plongea dans sa vision.

FLASH-BACK.

Il était en train d'embrasser Chloé lorsqu'une douleur effroyable transperça sa cicatrice. Une image s'imposa à lui. Il était à présent dans la tête de Voldemort. On aurait dit qu'il glissait sur de l'eau, plus précisément sur une mer houleuse et froide, des frisson lui parcourant tout le corps. Quand ils sentit tout à coup le raclement de la pierre sur ses écailles, il sortit complètement de l'eau et reprit petit à petit le corps décharné du Mage Noir. Tout à coup, il s'entendit prononcer une formule : COMENOR DEMENTOR et une sorte de Patronus, non pas brillant mais noir apparut, se détachant dans la nuit claire. Le « patronus » avait semble t il le pouvoir d'appeler à lui tout les Détraqueurs. Pourtant, aucun froid ne vint envahir Harry. Il n'eut pas ce sentiment de vide qui l'envahissait à chacune de ces rencontres avec les gardiens d'Azkaban, comme si Voldemort ne pouvait être atteint pas leur pouvoir. Quand le mage noir fut entièrement entouré par les créatures maléfiques, Harry s'entendit parlait d'un voix sifflante
-Rejoignait moi comme il y a seize ans et délivrez tout les prisonniers.
-Oui Maître, dit le détraqueur le plus proche, se mettant à genou et relevant sa cagoule ce qui révéla sur son visage en putréfaction, la Marque des Ténèbre gravé dans la chair.

FIN FLASH-BACK

Harry frissonna à ce souvenir.
-Tous les Détraqueurs sont entré au service de Voldemort. Ils ont la Marque des Ténèbre sur leur visages. En plus, il est capable de les appeler et de le contrôler sans ressentir les effets de leur présence.