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Rencontre
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Chapitre IV
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Sérénity P.O.V
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Joey toisait furieusement Kaiba. Ses yeux marron semblaient lancer des éclairs. Je me sentais tellement inquiète.
Kaiba, lui n'était nullement troublé ; au contraire, ses lèvres se retroussèrent en un sourire matois.
Ce que dit le brun énigmatique ne fit qu'amplifier ma terreur.
- Je me suis beaucoup amusé cette soirée, ta sœur est ravissante, Wheeler.
Cette phrase fut la goutte d'eau qui fait déborder le vase ; mon grand frère se jeta sur Kaiba avec un cri de rage. Les lycéens curieux s'étaient réunis en cercle autour des deux garçons et répétaient sans cesse : « Bagarre ! Bagarre ! Bagarre ! »
À cause de ma petite taille en comparaison de celles des élèves, je ne pus voir la rixe, mais je pouvais comprendre que mon frère devait passer sa rage sur Kaiba.
- Joey !
J'avais peur pour lui, en devinant que son adversaire ne se laisserait pas faire frapper, surtout qu'il était plus imposant de taille. Il fallait à tout prix faire cesser cette bagarre ; je me faufila à travers la foule en ne cessant de dire « excusez-moi, pardon. » ; les gens étaient tellement nombreux que je faillis étouffer dans la mêlée, heureusement, je me trouvai au bout de quelques secondes devant eux.
Joey donnait des séries de coups de poings, que Kaiba arrêtaient rien qu'avec sa main droite. Ayant assez de cette rixe, il serra le poignet de Joey et le fit voltiger derrière son épaule. Mon frère eut un dur contact avec le sol carrelé. Lorsque ses amis accoururent ; le cercle de lycéens s'était dissipé, Kaiba partit, et Joey évanoui. Mon Dieu ! Il y avait un filet de sang sur son menton, et son visage était parsemé d'ecchymoses et de bleus.
Des multitudes de larmes envahirent mes yeux et rendirent ma vision trouble, des larmes qui allèrent tomber sur le cou de mon frère inconscient.
- Ne t'en fais pas, Sérénity, il s'en remettra, c'est un garçon robuste tu sais.
Je tournai mon regard désespéré vers Téa qui me souriait pour me réconforter, mais je devinais au fond d'elle une certaine inquiétude.Tristan lui aussi semblait inquiet.
- Il faut l'amener à l'infirmerie !
J'approuvai la parole de Yugi d'un mouvement de tête et d'un faible gémissement.
Joey P.O.V
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Les quelques bribes de ténèbres s'estompèrent et mes yeux furent éblouis par une forte lumière blanche. Un néon accroché au plafond m'éblouissait un peu, je ferma les yeux un instant puis les rouvris, ils étaient maintenant habitués à l'éclairage. Mes amis étaient assemblés autour de moi, l'air inquiet ; Sérénity était là aussi, en pleurs. Une jeune femme aux longs cheveux bruns et aux yeux noirs en blouse blanche était penchée sur moi et gardait sur mon torse un stéthoscope froid.
Un sourire illumina son visage.
- Ah, il est enfin réveillé !
Tous mes amis et ma jeune sœur poussèrent un soupir de soulagement.
- Hé, où je suis ? m'enquis-je en m'asseyant sur l'étroit lit.
- À l'infirmerie, t'étais blessé. Dit Tristan.
- Joey !
Ma sœur se jeta à mon cou pour m'étreindre, toujours en pleurs.
- Je suis si heureuse de te revoir !
Sa phrase fut interrompue par des sanglots. Serrant Sérénity contre moi, ma mémoire me revint : Kaiba qui me dit avec un large sourire « Je me suis beaucoup amusé cette soirée, ta sœur était ravissante, Wheeler. », ma fureur contenue qui se mit à éclater, mes coups de poings stoppés par la main de Kaiba, le grand choc contre le sol, tout était redevenu clair.
- Ce type va me le payer ! marmonnai-je dans ma barbe.
- C'est dommage, dit Téa, à cause de ta bagarre, le bal a été terminé plus tôt que prévu, il n'y a plus personne !
- Bof… De toutes façons c'était nul ! dit-je.
- Parle pour toi ! rétorqua Téa en me fusillant du regard, j'ai adoré ce bal.
Un sourire aux lèvres, elle jeta un regard en coin à Yugi qui rougit immédiatement. Il détourna la tête ailleurs.
Et puis, après un contrôle sur ma santé physique par l'infirmière, celle-ci nous conseilla de rentrer chez nous, ce que nous fîmes.
Kaiba P.O.V
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J'entra dans la voiture noire qui l'attendait dans une rue assombrie par la nuit.
- Vous allez bien, monsieur ? Vous saignez à la bouche !
- Oui, je vais bien ! répondit-je, impatienté, ramenez-moi à la Kaiba corps !
Aux environs de vingt-deux heures, la tour était encore éclairée.
- Cette soirée s'est bien passée, monsieur ? lança un sourire affable.
- Roland ! Occupez-vous de ce qui vous regarde ! répondit-je à mon employé qui se trouvait au seuil de la porte.
Cette bagarre avec cet idiot de Joey Wheeler m'avait mit dans une humeur massacrante ; et malheur à quiconque osait se trouver sur mon chemin. Même Mokuba y passa, ses questions m'importunant trop, je l'envoya dans sa chambre.
Suite à une rapide douche, je me coucha dans mon lit en tentant d'oublier cette soirée.
à suivre...
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NdA : Encore merci à toutes les personnes qui m'ont aidées à continuer la suite de cette fic, en temps normal, la suite ne devrait pas tarder. À bientôt !