Disclamer: SilenTroman est aux aguets; il a vu la fourbe et teeeeerribleuh Florinoir tapoter sur le clavier! La cape flottant dans un vent-effet-shojo-superman-scène-stressante, l'oeil vif, la mèche soyeuse fixé avec un gel béton effet mouillée, la main prête à dégainer lapancarte, il attend, presentant un danger imminant... Quand soudain!
/Quatre/ KYAAH! SILENTROMAN!

/ST et la pancarte(Tadaaaam!)/HALTE LA, VILE FIKEUSE!N'OUBLIE POINT DE PRECISER NOTRE NON-APPARTENANCE A TES GRIFFES DEMONIAQUES DE PERVERSE VICIEUSE!

/Florinoir/ Nyyyaaaaaaarglaaaaaaaaa! Par les balloches du coornu(merci Mytiane, lol)! Carrambaaa! Eeencore raté!(Tintin) /met un blouson de cuir, des lunettes noires et des muscles factices/ But i'll be back(Mawahahaha! Devinez!)!

Les personnages de Gundam Wings appartiennent à leurs auteurs, et pas à moi. Mais par contre, le reste, c'est moi qui l'ait fait!

/Heero/ Pas de quoi en être fière...

Notes: Tout d'abord... JE M'EXCUSEUUUUUH! Je suis naze, un mollusque, une nouille trop cuite dans une cocotte-minute-même-pô-Téfal, un escargot sous somnifères, une...

/Théo/ Ouais, la ferme, parle de moi plutôt...

Oh, tout le chapître parle de toi... Bref, heu... je vous jure que le prochain arrive, et il parlera de Quatre et Trowa mais Kittyval m'a judicieusement fait remarquer que ce que je compte faire faire à ces deux-là ferait un peu bizarre à la suite donc, bah... Voilà...

Attention, ce chapître commence par le passé de Théo, on plonge direct dedans, c'est en quelque sorte la suite directe du précédent(pas la préquelle hein!). Et il y a de petites scènes à caractère sexuels, mais rien de bien décrit, ni de méchant(enfin, sordide pour la première quand même).

Merci pour vos reviews, j'ai été contente que la préquelle vous fasse rire! Là, c'est plus sérieux...

Je vous défie d'encore détester Théo après avoir lu, lol!

Et pour tout ceux qui trouve ça flou ou qui serait interressé par plus d'explications sur les actes du personnage, demandez, j'essaierais de vous répondre au mieux, valà!

Bonne lecture!


Théo Collins salua les camarades qui avaient fait le bout de chemin jusqu'à chez lui et poussa le lourd portail de fer forgé. Il habitait dans un quartier relativement aisé, pour ne pas dire carrément friqué et devait traverser un parc en guise de jardin avant d'accéder à l'imposante demeure. Théo prit tout son temps pour parcourir la distance jusqu'à la porte, absolument pas pressé de se retrouver chez lui...

Avec la chaleureuse ambiance familiale qui règne, quoi d'étonnant... Pensa-t-il cyniquement. Mais il atteignait déjà la porte. Poussant un soupir las, il l'ouvrit.

- Théo! Ca fait des heures que je t'attends, je te rappelle que j'ai toujours pas ma centième victoire!

Le brun sourit. Héléna. La seule personne de la maison qu'il avait plaisir à retrouver, la fille légitime et la personne qu'il aimait le plus au monde.

- Heeeey, qui te dis que je vais pas te foutre la honte de ta vie c'te fois!

- Simple, je suis la meilleure à ce jeu, accepte ta prochaine défaite, mwahahaha! Allez viens!

Elle le tira par la main avec un sourire et il se laissa entraîner vers sa chambre.

- Héléna, n'oublie pas l'heure du dîner cette fois... Soupira sa mère en levant les yeux au ciel.

- Ouais, m'man, on sera à l'heure!

La femme renifla en jetat un regard méprisant au garçon et détourna les yeux. Héléna serra les dents mais Théo l'entraîna à l'étage. Il avait l'habitude...

Les deux jeunes gens s'installèrent devant la console de jeu dans la chambre de la rousse et jouèrent un long moment ponctué d'éclats de rires, de rugissements furieux et de cris de victoires.

Puis Théo balança rageusement sa manette sur la moquette et croisa les bras, boudeur. Héléna fit quelques gestes d'arts martiaux et termina dans une posture digne des Powers Rangers qui fit perdre à son frère toute colère alors qu'il éclatait de rire. Faussement vexée, elle se jeta sur lui et ils débutèrent un combat de chatouilles que la jeune fille remporta aussi avant de s'écrouler sur son lit, le souffle court et encore secoués de fou-rire.

- Encore gagné, avorton!

- Mmmph! A un jeu de basket, je t'écrase, ma pauvre!

- C'est malheuresement le seul jeu où t'as une infiiiime chance de me battre!

Le brun lui tira langue de façon fort peu charactéristique. Devant ses amis il était le meneur et le beau gosse tombeur des filles, le gars populaire et doué qu'on aime tous fréquenter, pour sa famille il n'était que le batard, souvenir d'une erreur de son père; il n'y avait que devant Héléna qu'il pouvait se lâcher ainsi.

A quatorze ans, il connaissait déjà le rejet et la peur et la douleur de perdre ce qu'il s'acharnait à garder, il savait ce que c'était d'avoir un masque et la fatigue et l'amertume que son port entraînait. Mais malgrès les conseils de sa soeur qui le pressait de se laisser aller et faire confiance à d'autres qu'elle, il ne pouvait se résoudre à faire tomber son attitude arrogante et trop sûr d'elle devant les autres. Il avait trop peur qu'on le déteste pour ce qu'il était vraiment, comme sa famile le faisait, il préférait encore se faire dénigrer où adorer avec cette couverture. Oui, il était effectivement arrogant mais il avait ses peurs et ses faiblesses, des envies autres que se pavaner avec sa bande de courtisans et de nouvelles conquêtes au bras. Héléna lui avait un jour dit que sa notoriété en tant que meneur et brillant basketteur et beau garçon finirait par ne plus lui suffire et qu'il finirait par s'écrouler sous le stress de faire un seul faux pas en public; qu'un jour cette envie lancinante d'avoir des gens autour de lui qu'il n'aurait pas peur de faire fuir en étant totalement lui-même le torturerait à un tel point qu'il irait chercher refuge ailleurs, et que cette idée la terrifiait. Il se rappelait encore d'elle, le fixant avec ses yeux verts implorants presque en larmes.

"-J'veux pas que tu devienne comme tantine Elie, Théo! J'veux pas que tu finisse par sombrer dans l'alcool ou la drogue parce que ce sera devenu trop dur pour toi...Je t'aime moi, mais je sais que c'est pas suffisant, qu'il te faut plus... Théo, t'es génial, montre aux gens à quel point tu peux être mieux qu'ils pensent!

Ils avaient douze ans quand elle lui avait dit ça. Héléna avait toujours été assez observatrice et intelligente. En tant qu'enfant choyée de la famille, elle était heureuse et n'avait pas peur de se montrer avec ses défaults. Elle était entière et, pour Théo, merveilleuse.

Et surtout elle faisait fi des autres membres de la famille et l'aimait,lui.

Mais malgrès tout l'amour et la gratitude qu'il ressentait pour elle, il ne pouvait pas. Non, il garderait le masque. Comme sa tante, il préférait un amour quelque part faux que pas d'amour du tout. Il savait qu'il y avait des gens qui l'accepteraient sûrement. Il y avait Abdul, un type rieur qu'il connaissait depuis le primaire, Christophe, un mec bizarre mais loyal... Ils faisaient tout trois partie du club de basket et s'entendaient très bien...

Mais aussitôt que sa conscience- avec la voix de sa soeur à ce moment là- lui soufflait l'idée de se confier un peu plus aux deux garçons, sa peur, cette terrible peur d'être à nouveau rejeté reprenait le dessus et il reculait, empêchant une possible vraie amitié de se former.

Ses amis ne le connaissaient pas, ses conquêtes n'étaient que des trophés qu'il changeait quand il sentait que la fille voulait entrer plus loin en lui.

Sa vie sociale menaçaient de ressembler à un carnaval grotesque de faux-semblants.

Mais c'était mieux que ces regards froids et méprisants qu'il recevait dès le retour dans la geole dorée qu'il ne nommait son chez-lui que grâce à la présence d'Héléna.

Quatorze ans plus tôt, les Collins avaient organisé une fête dans une résidence secondaire qu'ils avaient à la périphérie d'une grande ville. Au milieu des convives de marques s'était glissée une fille-de-rien, une escort-girl accompagnant un quelconque élu assez farfelu, connaissance de la matriache, maîtresse des lieux, mère du père d'Héléna et Théo. Cette fille-de-rien avaient la beauté sauvage et le culot qu'une rude vie dans les rues d'une grande ville lui avait donné. Elle avait les cheveux noirs et brillants, cascadant dans son dos nu et des yeux turquoises surmontés de longs cils. Sa tenue était à la limite de la décence et sa démarche aiguicheuse accompagnée de son visage et ses courbes dégageant la sensualité à l'état pur achevait le tableau d'une enfant de la Tentation.

A dix-neuf ans, Carline Trevinez était jeune, diaboliquement sexy et parfaitement consciente de ce fait. Elle brulait sa vie par les deux bouts, buvant, fumant, se droguant,se prostituant, inconsciente de l'avenir et n'en ayant de toute façon, rien à foutre depuis longtemps.

Elle resta un moment au bras de son client puis trouvant la conversation qu'il avait avec un autre, ennuyeuse à mourrir, s'était dirigée vers le bar/buffet histoire de s'humecter la gorge. Puis elle avait rejoint les toilettes où elle s'était envoyé son illusion de béatitude dans les veines avant de rejoindre les autres convives.

Deux heures plus tard, le fleuron des habitants de la ville était complétement îvre ou défoncé, ou les deux.

Le fils de la matriarche invita la pulpeuse Carline à danser un rock endiablé. Elle lui fit essayer un peu d'héroïne.

Elle lui fit une fellation et il la plaqua contre le mur des toilettes.

Théo fut conçu là, entre sa mère plaquée contre un mur blanc sussurant des obscénités et son père, le pantalon sur les chevilles, le visage rouge et en sueur, donnant de grands coups de reins avant son deuxième orgasme de la soirée.

Ils furent surprit par le plus jeune fils de la matriarche Collins, âgé alors de douze ans. Il cria sous le choc, ameutant le reste des invités encore assez frais pour bouger. Le père d'Héléna et Théo s'écarta vivement de la femme ricanante, remontant vite fait son pantalon en bafouillant, encore trop aviné et sous le coup de la drogue et de ses orgasmes pour percevoir l'étendue de la honte. Sa femme, enceinte de trois mois, écarta la foule et, après l'avoir fixé, pleurant de dégout, de rage et de honte, l'avait giflé de toute ses forces avant de courrir vers la demeure.

Hébété, il n'avait pas entendu sa mère congédier les convives. Mais il vit son regard, et ça le hanta à tout jamais. Jamais, même dans les yeux de sa femme, il n'avait vu autant de mépris. Puis elle aussi s'était détournée de lui et il était resté là, le pantalon et la chemise débraillée, seul dans les toilettes ouvertes avec l'escort-girl ricanante, restant étrangement envoûtante, même avec sa robe remontée jusqu'en haut des cuisses et son string à ses talons aiguilles. Carline avait rejeté sa chevelure en arrière et lui avait sourit. Un sourire assez charmant bien que moqueur et halluciné. Ses orbes turquoises brillaient d'amusement et...

Toujours ça.

Encore ce mépris!

Elle semblait lui dire.

Alors, qu'est ce que ça fait, de se retrouver ainsi? Moi, j'ai l'habitude, chéri, y a bien longtemps que j'ai touché l'fond, mais toi, le gosse de riche, l'élite,... HAHAHAHAHAHAHAHAHA!

Une rage rouge l'envellopa. Il pouvait accepter le mépris de sa femme qu'il avait trahi, et de sa mère qu'il avait déçu. Ca faisait mal, mais il pouvait l'accepter...

Mais venant de cette fille de rien... Ce déchet... Cette salope, cette pute...

Il la releva brusquement par le bras et la frappa, envoyant son visage sur le côté, se faisant gifler par la chevelure sombre et luisante. Elle n'en rit que plus fort.

Tremblant, il la jeta par terre et sortit en trombe des toilettes, toujours poursuivit par le rire cristallin et pourtant affreux de la sorcière.

Deux mois plus tard, Carline appris qu'elle était enceinte. Elle connaissait pas mal d'avorteurs et se trouvait trop jeune et trop paumée pour élever un môme. Elle lui ferait plus de mal que de bien et acheverai de pourrir sa vie. Elle était dure et sans illusion, mais elle n'était pas aussi cruelle; elle ne voulait pas laisser un gosse sans amour et sans chances de bonheur, comme l'avait fait ses géniteurs. Puis le gamin pourrait avoir le SIDA ou une autre saloperie du genre...

Elle était en route vers l'antre de sa vieille amie qui allait la débarrasser du foétus quand elle se rappela une chose.

Le coup de poing et la haine froide mélée de répulsion du type qu'elle avait sauté à cette soirée. Elle savait que le mouflet était de lui, c'était l'une des seules fois où elle avait été trop pétée pour se protéger et la seule fois en deux mois, pour sûr.

Elle s'arrêta net et rit.

Elle avait rit aussi, cette soirée là, rit comme une folle dans l'îvresse et la drogue, et la situation absolument désopilante dans laquelle s'était retrouvé ce fils à maman. Elle avait rit quand il était partit, la laissant seule avec la machoire douloureuse.

Mais quand elle s'était relevée et avait quitté les lieux, elle avait le regard adamantin. Elle ne les avait pas vus, mais les gens s'étaient écartés d'elle sur la route, cette sensuelle créature à la robe à moitié rabaissée, au rire cristallin inextingible, à la démarche titubante et au regard terrifiant.

Carline avait une notion quasi-inexistante de l'honneur -des conneries quand on luttait pour survivre- mais elle avait sa fierté. Et elle ne souffrait pas d'être frappée et méprisée par un gosse de riche trop lâche pour assumer ses conneries. Aussi canon et surprenamment bon baiseur qu'il soit.

Elle avait alors fait demi-tour et était rentré dans son studio, reflechissant au moyen de faire connaître au fiston et à la môman Collins la petite chose qu'il lui avait laissé en souvenir.

Elle paufina son plan trois mois, cherchant des détails sur l'éminante famille, prennant conseil auprès de ses amis rompus dans l'art de l'arnaque...

Et à son sixième mois de grossesse, elle quitta la ville et alla sonner chez les Collins, dans leur maison principale.

C'était la femme qui lui avait ouvert, une belle blonde aux yeux sombres. Elle ne l'avait pas reconnu mais le mari, quand il était entré et la vieille peau de matriarche... Ca avait été sans prix de voir les têtes qu'ils avaient fait. Elle avait rit, puis voyant qu'ils ne réagissaient pas, elle s'était tournée vers la jeune femme blonde intriguée et s'était présentée. L'autre avait serré les poings, avait regardé la rondeur de son ventre et lui avait jeté un regard glacial avant de réserver le même traîtement au mari et quitter la pièce.

Les négociations avaient été rudes, mais Carline était aussi intelligente que sexy. Et elle s'était bien renseignée.

Elle put rester, à la condition sans surprise de rester cachée aux yeux du monde.

Elle fut bien traîtée, quoiqu'avec froideur et mépris, mais personne n'était dupe; la fille de rien avait gagné haut la main.

Le seul incident notable fut quand elle s'éclipsa de sa chambre pour aller jeter un oeil sur l'enfant de deux mois, une petite fille adorable. Elle s'était penchée sur le berceau du bébé et lui avait murmuré, avec une tendresse qu'elle ne montrait qu'exceptionnellement.

- Petite Héléna, dans mon ventre se trouve ton p'tit frère... Prends-en soin, mignonne, persone d'aut'le fera...

Elle était en train de lui chanter une berceuse quand la blonde mère était arrivée. Le contrôle qu'elle avait montrée pendant deux mois s'était volatilisé et elle s'était jetée sur Carline, lui hurlant entre deux insultes incongrues dans la bouche d'une bourgeoise, de ne plus jamais s'approcher de son enfant. La brune incendiaire avait rit et était retourné dans sa chambre tandis que le mari et un domestique retenait la mère d'Héléna qui pleurait.

Elle ne quitta plus ses quartiers après ça.

Un mois plus tard, l'enfant se manifesta pour sortir. On la fit accoucher dans la chambre. Au bout d'une vingtaine d'heure de travail, elle accoucha d'un beau bébé en pleine santé. Elle put le porter un instant et eut un vrai sourire pour le môme qu'elle nomma Théo avant de sombrer dans un sommeil réparateur.

Elle vécu deux mois de plus et mourrut d'une overdose. Personne ne sut où elle s'était procuré la drogue mais quelques doigts se pointèrent, oh, très discrètement, vers le père du batard. On n'en parla plus après cela.

Théo grandit dans la famille Collins, dans une aura de froideur et de mépris qu'il ne comprit tout d'abord pas jusqu'à ce que son père, îvre mort, lui montre à l'âge de sept ans, une photographie de celle qu'il appelait la pute. Théo était peut-être un gosse, mais il n'était pas stupide et vit ce que tout le monde voyait; il était le portraît craché de sa génitrice. Il sut pourquoi à quatre ans il s'était prit une grosse gifle pour avoir appelé la mère d'Héléna "maman", il sut pourquoi son père l'ignorait alors qu'il gagatisait devant la petite rousse.

Et à sept ans, le petit Théo Collins souhaita que la décision de sa grand-mère de garder le bâtard qu'il était car il était malgrès tout un Collins n'ait jamais été prononcée.

Il pleura dans les bras d'une Héléna terrifiée par le chagrin de son frère, une enfant, mais la seule personne qui ne le rejettait pas.

Et le brun aux yeux turquoises ressemblant de plus en plus à Carline grandit dans le mépris de sa famille. Et apprit à les mépriser de même. En public ils jouaient la famille bourgeoise, froide mais quand même unie. En privé, ils l'ignoraient, ne lui adressant la parole que par l'intermédiare d'Héléna ou des domestiques.

Théo était un enfant brillant et il ne faisait pas d'esclandres, mis à part le genre de chose qu'on attend d'une star de basket populaire. Il avait Héléna et la gloire de ses camarades de collège qui ne savaient rien de lui et vivait ainsi, se disant que ça aurait pû être pire. Il avait le basket, son statut, et le respect de ses coéquipiers et de ses adversaires. Il avait même un rival, un type aussi doué que lui d'un autre collège nommé Heero Yuy. Et pendant les matchs, il oubliait tout ses soucis et s'éclatait, donnant le meilleur de lui-même.

Héléna et le basket étaient ses gardes-fous.

- Théo, à quoi tu pense?

Héléna était tourné vers le brun, l'air curieux.

- A Leslie et son bonnet C... Ma pauvre, t'as du boulot...

- Pt'it con!

Elle le frappa, faussement vexée et réitéra.

- Nan, sérieux?

- J'pense à dimanche...

- Ah, ouais! T'as un match contre Morivière! Trop dommage que j'ai un tournoi en même temps! J'vais expédier mes adversaires et me débrouiller pour vite venir te voir! En plus, j'ai dans l'idée que mon cher capitaine se magnera le cul aussi, hin hi hin...

- Chang, bâcler un combat? En quel honneur?

La rousse se pencha vers le brun avec une mine de conspirateur.

- Bah figure toi que mon coincé préféré est raide dingue amoureux!

- Tu t'fous d'moi...

- Hon-hon! Parole! Et même qu'il est amoureux d'un gars de Morivière!

- Naaaaaan... Attends attends attends! Me dis pas que c'est en rapport avec le coup de Yuy et Delunes qui se sont pointés pour te réclamer son numéro!

- Eeeet siiiiiiiiiiii! Mon p'tit Finou sort avec Tyler Donovan!

Théo ouvrit les yeux ronds et éclata de rire.

- Ben merde alors!

- Oui hein!

Mais soudain, il s'arrêta net et se retourna vers sa soeur, le visage concerné.

- Héléna, t'avais pas un faible pour Chang?

La jeune fille haussa les épaules en claquant la langue.

- Mouais, on peut dire ça... Hey, tire pas cette tronche, 'tit frère, y a d'autres poissons dans l'océan... J'm'en suis remise...

Elle lui frappa l'épaule en souriant et il lui rendit son sourire après un moment à la scruter pour savoir si elle disait vrai.

- Toujours est-il qu'il y a des chances que Finou-chou soit encore plus expéditif avec nos adversaires histoire de plus vite retourner baver devant son jûles, mwahahahaha!

- Bah il devra le consoler après leur défaite alors! Parce que cette fois, j'vais écraser Yuy et Morivière!

Il leva la main et sa soeur la claqua, le regard pétillant.

- Et p't'être que j'pourrais aller consoler Yuy ou Delunes! C'est qu'ils sont mroooow, ces deux-là!

Le garçon leva les yeux au ciel et allait rétorquer quelque chose quand on appela.

- Héléna! A table!

- Ouais, ON arrive!


Théo dribbla habilement son adversaire et fila droit vers le panier, il sauta et tenta un tir en extension. mais une main contra la balle s'élevant juste des siennes et il rencontra le regard triomphant d'Heero Yuy alors que Tyler Donavan, ayant parfaitement suivit l'action récupérait la balle et fonçait en contre-attaque. Le brun grogna et une fois au sol, sprinta à la poursuite des joueurs de Morivière.

- Zecks! Les laisse pas marquer!

- Pas de soucis!

Le nouveau pivot arrivé cette année, un blond bati comme une star de cinéma se dressa de toute sa stature face à Jack Delunes. Mais l'agile châtain contourna le pivot avec l'une des feintes qui faisait sa réputation et réussit à passer à Yuy, bien placé de l'autre côté du panier. Et étant le marqueur qu'il était, le meneur métis ne loupa pas l'occasion servie sur un plateau que lui avait offerte son ailier.

- MERDE!

Morivière était revenu à égalité.

Théo essuya la sueur coulant sur son front d'un revers du bras et jeta un oeil au tableau; un peu moins d'une minute et quatre-vingt points partout.

- Allez les mecs! Harranga-t-il. On va les avoir, faut pas se relacher!

- Allez les gars, en défense, défense! On va reprendre cette balle et la leur écraser sur la gueule!

Théo eut un regard brulant en direction de son rival. Celui-ci le lui rendit à intensité égale. Le brun aux yeux turquoises sentit l'habituel flot d'adrénaline lui envahir le corps.

La balle quitta la touche et la partie reprit. Les dernière secondes s'écoulaient à toute vitesse et aucunes des deux équipes ne lâchait le morceau. Le public hurlait, tapait des pieds et des mains, complètement dans le match et ravi comme toujours. Les rencontre opposant Monrivière et Fontrayne étaient toujours du grand spéctacle.

Théo adorait ça. Un jeu excellent des deux côtés, des spectateurs survoltés... L'ambiance d'un match de basket digne de ce nom...

Souriant de toute ses dents, il courrut à fond, contrôlant la balle avec fluidité. C'était la dernière chance! Il vit Yuy se précipiter à sa rencontre et se focalisa sur son plus grand rival, déterminé à le passer coûte que coûte!

Et...

Il sentit quelqu'un passer à côté de lui. Il changea de main avec une rapidité impressionante mais Jack Delunes fut plus véloce encore -encore une chose qui faisait la renommée de l'ailier châtain-et sur un cri de frustration du brun, passa à l'arrière qui contre-attaqua aussitôt.

- PUTAIN!

L'arrière passa à Tyler Donovan qui dribbla à fond vers le panier. Théo courrut comme un fou, se maudissant mille fois de sa stupide et charactéristique erreur; il était toujours trop focalisé sur les un contre un, il entendait déjà le coach Kushrénada lui seriner le truc! Et avec raison; ça allait sans doute leur coûter la victoire cette fois! Tyler Donovan ne faisait pas partit du trio infernal pour rien!

Et...

Théo ne vit pas grand chose, si ce n'est un regard étrange de Zecks dardé sur Donovan se préparant à le passer. Et aussitôt après, le garçon commit une erreur grossière et très bizarre venant de sa part. Il perdit la balle en plein changement de main! Zecks ne perdit pas l'occasion et s'en empara avec un sourire. Il la passa à Théo qui écarta de son esprit l'action atypique d'avant et organisa la contre-attaque.

Ils remportèrent la victoire ainsi sous les cris de joie ou de déception de la foule. Ils se firent féliciter par le coach et Héléna lui sauta au cou en piaillant de joie. Du coin de l'oeil, il vit Chang Wufei, le digne pratiquant d'arts martiaux, passer un bras réconfortant autour des épaules de Donovan et ricana sans aménité.

Tout de même, qui aurait crû que le Chang tournerait de ce bord-là...

Puis il se laissa entraîner par Abdul, Christophe et le reste de l'équipe vers le vestiaire.


Plus tard dans la soirée il retourna au vestiaire en sueur après un match amical entre membres de l'équipe et potes qui traînaient dans le coin. Il faisait déjà nuit mais les habitués du gymnase connaissaient bien le gardien qui leur gardaient les portes ouvertes, les sâchant respectueux du lieu et du matériel. Théo posa ses affaires sur un banc et prit sa serviette et son gel-douche. Il nota un bruit d'eau qui coulait et sarrêta net sur le seuil de la salle de douche.

Un couple était en train de se peloter sous le jet d'eau chaude à la limite du brûlant. Ils se bécotaient et se carressaient de façon passionnelle et effrénée, laissant echapper des gémissements discrets couverts par le bruit de l'eau tombant sur le carrelage. Théo jura mentalement, un peu mal à l'aise; il était peut-être au fait de ce genre d'activités, la pratiquant lui-même assez souvant mais il n'aimait pas particulièrement tomber sur un show du genre alors qu'il était crevé et pressé de se décrasser...

Agacé il voulut se détourner, mais la buée s'espaça un peu et il resta gelé sur place.

C'était Heero Yuy avec une de ses conquètes.

Il voyait les cheveux incoiffables plaqués par l'eau et la peau bronzée sous laquelle roulait les muscle fins et allongés qu'aquéraient les basketteurs. Il voyait l'autre corps, un corps féminin ployer sous les carresses expertes du jeune garçon que Théo savait aussi courreur que lui, voire plus car le meneur de Morivière était à voile et à vapeur.

Il vit les attouchements du couple se faire de plus empressés et aiguillés. Avec l'eau et la vapeur, le spectacle était hautement érotique. Mais Théo fuit. En faisant le moins de bruit possible, il fuit. Une fois hors de la salle de douche, il enfila à la va-vite ses affaires et courrut comme un dératé.

Il courrut longtemps, essayant d'oublier les images flashant dans sa tête. Essayant d'oublier que ce n'était pas la fille qui l'avait faciné, mais le jeu de l'eau et de la vapeur sur la peau tanné de son rival. Il n'était pas gay. Ni même bi. Il était hétéro. Bordel, sa famille le haissait déjà assez comme ça!

Mais il revit l'eau ruisselant sur le corps masculin et les mains qu'il avait un court instanc imaginé sur la peau d'un autre garçon... Sur la sienne. Il ne put s'empêcher de se redemander ce que ça ferait de partager un moment pareil avec un autre homme au lieu d'une femme et s'entendit à peine gémir de frustration et de colère. Puis à bout de souffle, il s'arrêta au coin d'une rue, pantelant, les mains sur les genoux.

Il n'avait rien contre les gays et les bi. C'était passé dans les moeurs il y avait un bail et ils étaient comme n'importe quel autre couple aux yeux du monde... Sauf pour les vieilles familles conservatrices du genre de la sienne...

Il revit les regards de dégouts, encore pire que ceux qu'on lui accordait, de sa famille envers sa tante Elie, qui malgrès toutes les précautions qu'elle avait prise pour le cacher, avait eu une relation "interdite" avec une de ses enseignantes au lycée. Héléna lui avait raconté ce qu'elle avait sû. La relation avait été découverte et l'institutrice expédiée dans un trou paumé bien loin d'ici. Cette affaire avait eu lieu il y avait vingt ans de cela. La tante Elie était toujours considérée comme la lie de l'humanité par les Collins, son propre sang. Après sa triste histoire, elle avait tenté de se construire la vie qu'on attendait d'elle. Non seulement ça l'avait minée, mais elle ne réussit pas à se faire réaccepter par sa famille. Son entourage la respectait parce qu'elle était une paléontologiste reconnue mais les Collins... La tante Elie avait sombré dans la drogue et l'alcool pour tenter d'oublier les regards froids et méprisants que lui envoyait sa propre mère... Pour tenter d'oublier qu'elle avait un masque mal ajusté qu'elle n'arrivait plus à enlever... Qu'elle avait peur d'enlever...

Théo secoua violemment la tête. Il ne pouvait pas être attiré par une relation "interdite" par sa famille. Il était déjà trop meurtrit par son ascendance. Et il ne voulait pas alourdir le poid de son masque. Il ne voulait pas finir comme tante Elie...

Il ne voulait pas qu'on le déteste encore plus que maintenant...


Théo était resté plus tard à l'entraînement pour travailler une technique de dribble. Il s'entraînait de plus en tard, de plus en plus dur. Il avait beaucoup de choses à s'ôter de la tête. Comme le fait de plus en plus usuel qu'il regardait maintenant les garçons autant que les filles par exemple. Il marqua quelques paniers et se décida à aller aux vestiaires. Il quittait le terrain quand il aperçut quelqu'un dans les couloirs. Trois personnes; le trio infernal de Monrivière. Intrigué mais ravi de l'aubaine, Théo voulut les interpeller pour un petit match mais il recula vite fait dans l'ombre quand il vit apparaître Zecks et le coach Kushrénada. Théo ne l'aimait pas beaucoup, l'homme était arrogant et abordait perpetuellement un sourire mielleux et fourbe. Il avait même entendu dire par Julien Lahiron, un remplaçant zélé rêvant d'être journaliste sportif, qu'il était en cheville avec la mafia.

Il les vit se diriger vers le bureau de l'entraîneur et songea à s'en aller mais la curiosité fut la plus forte; peut-être que Yuy, Delunes et Donovan pensaient à changer de collège, donc de club? Il les suivit le plus discrétement possible.

Entendit leur conversation.

- Bien joué mes petits. Voilà la récompense.

- Le coup de laisser passer une attaque aussi nulle était assez dangeureuse... Z'allez finir par être relégués remplaçants.

- La ferme.

- Vous jouez après-demain contre l'équipe du lycée privé St- Adelaïde. Je veux au moins cinq points d'écart...

Théo n'entendit pas la suite; il s'enfuyait déjà, un goût de fiel dans la bouche et une énorme boule en fusion dans le ventre.


Théo Colins ne rentra pas dans sa maison si froide ce soir-là. Héléna dormait chez des amis, personne ne s'inquiéterait pour lui. Il passa la nuit à tourner et retourner dans sa tête ce qu'il avait entendu, les défaites étranges de Morivière depuis un mois...

Les salauds. Les connards de putain d'enfoirés de salauds.

Comment osaient-ils! COMMENT!

Il se sentait trahi. Il se sentait haineux. Ridicule. Si les trois salopards s'étaient trouvés en face de lui, il les auraient battus à mort. Ils les auraient frappés jusqu'à ce qu'ils soient en miette, les auraient rafistolés et aurait recommencé.

Il pensait être respecté en tant que joueur. Il pensait que Yuy avait le même respect que lui en avait pour lui.

Quelle désillusion!

Yuy faisait la pute avec le talent incroyable qu'on lui avait refilé pour le basket. Quelque part, il trouvait ça encore pire que de trîcher pour gagner.

Trîcher pour perdre, pour du fric. Mépriser les efforts de ses adversaires, mépriser le sport, les spectateurs.

Le trio infernal étaient les déchets du basket.

Et... Son équipe qui cautionnaient de telles pratiques n'était guère mieux... Combien étaient au courant? Christophe? Abdul? Julien? Non, il refusait d'y croire, eux aimaient le basket!

Que devait-il faire!

Théo connu la haine ce jour-là. Une trahison , une déception de trop.

C'était pour ça que, quand une semaine plus tard il vit Merquize et Kushrénada tendre un piège aux trois connards, il les suivit. C'était pour ça que malgrès son envie de vomir et les larmes lui piquant les yeux, il ne fit rien pour aider Yuy, Delunes et Donovan. Quand il vit le maillet éclater la jambe de Yuy, il se détourna et courrut, secoué de spasmes. Une fois dehors, il vomit de la bîle, hoquetant, des larmes brûlantes dévalant ses joues.

Il se dégoutait. Il les haïssait. Yuy ne pourrai plus jouer au basket pendant longtemps après ce qu'il avait vu. C'était bien fait. Il avait perdu son rival. Il l'avait perdu dès que ce connard avait voulu vendre son talent pour du fric.

Et perdu entre la myriade de sentiments différents se combattant en un guerre sanglante dans son esprit, un garçon à genoux derrière un tapis de saut en hauteur pleurait seul.

Il apprit plus tard tout les détails de l'histoire. Christophe vint le trouver en tremblant, lui disant qu'il savait que ce qui avait conduit les trois meilleurs joueurs de Morivière à l'hôpital n'était pas un accident. Il avait entendu une conversation entre Merquize et ses potes. Théo lui avait froidement dit de se taire, que ce qui était arrivé à ces trois connards était mérité. Le pivot remplaçant avait acquiéscé, ne voulant surtout pas compromettre Fontrayne et les avenirs des autres joueurs.

Ce fut un déclic chez Théo. Il se mit à afficher sa bi-sexualité, n'ayant plus peur, ni même quelque chose à foutre des regards encore plus répulsés de sa famille à son égard. Il n'en était plus à ça près. Il fit tout pour mettre dans l'embarras les Collins, soutenu par Héléna, qui, bien qu'aimant sa famille, ne supportait pas que son frère fut traîté ainsi.

Il quitta le collège et retrouva le trio au lycée Montrouge. Delunes et Donovan s'inscrivirent au club.

Yuy ne pouvait plus espérer jouer au basket à un haut niveau.

Entre une culpabilité qu'il ne voulait pas s'avouer et la haine toujours vivace envers les traîtres, il mena une caballe contre eux. Etant aussi populaire que dans son collège, la grande majorité des élèves le suivirent sans se poser de questions et les trois trîcheurs furent mis à l'écart.

Il craqua un soir dans les bras d'Héléna qui lui avait repproché sa conduite envers les pestiférés, la trouvant déplacée, même si elle ne portait pas Donovan dans son coeur depuis que ce dernier avait littéralement brisé le coeur de son ami Wufei. Il lui raconta tout, dans une voix entrecoupée de sanglots. Et elle, sa merveilleuse soeur, lui prouva une fois de plus qu'il y avait encore quelqu'un pour lui en le consolant et le comprenant.


Théo soupira et se détacha du mur de l'hôpital.

Et maintenant?

Cette petite discution à coeur ouvert avec Delunes lui avait fait voir les choses d'une autre façon, lui avait fait réaliser que l'ex-trio infernal qu'il avait tant méprisé et haï n'avait pas été aussi fourbe et salaud qu'il l'avait crû.

Et il ne savait plus trop quoi faire, quoi penser.

Il les détestait toujours, doutant d'un jour pardonner ce qu'ils avaient fait. C'était encore trop vivace dans son esprit. Mais...

Il avait Héléna. Il avait de vrais amis et avait grandit. Il s'était libéré d'un poid en aidant Delunes, et, même s'il avait du mal à l'admettre, en parlant avec lui. Parfois, la vérité de votre comportement à plus d'impact envoyé en pleine face par quelqu'un pour qui on a de l'antipathie que par des gens qu'on apprécie.

Alors...

La vie est faite de compromis, et Théo se demanda si ceux qu'il s'apprétait à essayer de faire finiraient par être de bon coeur.

Il se surprit à l'espérer.

TBC...


Complement d'explication: Je ne sais pas si ça se remarque, mais lors du match, Tyler, Heero et Jack ne se rappelent qu'au dernier moment qu'ils doivent perdre; a ce moment à, ça fait environ un mois que Kushrénada leur a fait la proposition. Lorsque Tyler fonce vers le panier, c'est réelement dans le but de marquer les points de la victoire. C'est Zecks qui lui lance un regard d'avertissement et lui rappelle le deal. Mais sinon, a part au début du match où ils avaient en tête le marché et où ils n'avaient pas été encorecomplétementprit dans le jeu, le trio infernal a joué pour de bon. je tiens à le préciser, parce que je ne veux pas qu'on les considèrent comme des calculateurs, come Théo l'a fait... Snif, je les zaaiiiiimeeeeeuh!

Et lorsque Théo suprend la conversation dans le gymnase, c'est effectivement à ce moment-là, pour ceux qui n'auraient pas fait le rapprochement, que le trio de Morivière leur rend l'argent et dit à Kushrenada et Merquize qu'il ne veut plus rien avoir affaire avec eux. Dommage que Théo ne soit pas resté, hein? mais bon, c'est l'histoire qui veut ça...

/Heero/Jack/Tyler/Théo/ Espèce de...

Moui, moi aussi je vous aime... Bref, le match que je décris etait le fameux match après lequel le tio prend conscience de leur connerie... Vous connaissez la suite,lol.

C'était pour préciser! Pour d'autres demandes, comeje 'ai écrit au départ, demandez!