La suite.. et je crois bien le plus long poème depuis le début!
En pleine tempête 2
D'ici à l'horizon
Tambour de pluie, nuages,
Fracas des mer, orages,
D'ici à l'horizon.
Etreinte gelée, pôles,
Onde glacée me frole,
D'ici à l'horizon.
Gémissement du vent,
Menaces des océans,
D'ici à l'horizon.
Au cœur de la tourmente
L'ennemi est entré.
Frèle vieille aux cheveux blancs,
Laisse-moi te sauver.
Temps arrête ton pas !
Heures et minutes, secondes,
Aiguille des astres tu compte
L'heure où la mort viendra.
Homme gonflé d'orgueil
De la défaite honteuse
Te voilà sur le seuil.
Ose franchir la porte
Ou qu'une mort affreuse
Très loin d'ici t'emporte !
Insulte et frappe, homme au front dur,
Tes airs sombres n'y changeront rien !
Maintenant tout espoir est vain,
Tu es vaincu ô cœur impur !
Temps arrête ton pas
Heures et minutes, secondes
Aiguille des astres, tu comptes
L'heure où la mer submergera
Ma cité.
N'avance plus homme entêté
Ou tu subira ma colère !
Relâche-là, ou sur cette mer
Je jure de te le faire payer !
Fille d'Atlantes, vient près de moi.
Chargins et colères guériront,
Pour l'heure il nous reste à sauver
Notre Cité, notre Sion
Qui crainds encore la dure loi
Du prince des mers, Poséidon.
Faucheuse aux yeux clairs
Passe ton chemin,
Va où terres et mers
Unissent leur destin.
Atlantis renaît,
Sa force lui revient ;
Maintenant tu sais :
Elle protège les tiens.
Posez vos fardeaux
Je suis, calme et fière,
Au beau milieu des eaux,
La plus belle des terres.
Venez à moi enfants,
Sur mon sein, dans mes bras,
Goûter à présent
Le sommeil des rois.
Et sur la lourde nappe
D'une mer endormie,
Atlantis déploie,
Bouclier de la vie,
Son grand manteau. Et vois :
La menace est partie.
Il ne reste que toi
Ma cité, mon amie,
Atlantis.
Encore merci Rieval!
Alpheratz9 ça me touche beaucoup!
