Assiégés (suite)

Au dessus tout autour le ciel est un brasier,

Derrière ma fenêtre, le feu ne peut m'étreindre ;

Pourtant je ne suis plus qu'une torche enflammée

Et il me faut encore continuer à feindre …

Eclair, lumière, bouquet de flammes et fleurs de feu,

Air brûlant du désert, vacarme des enfers.

La victoire quelle qu'elle soit aura le goût amer

Du sang et de la mort des soldats valeureux

Néron a-t-il sentit devant Rome embrasée

Ne fusse que la moitié de l'agonie mortelle

Qui m'étouffe?

Atlantis ma toute belle, ma cité

Mes larmes suffiront-elles

A éteindre ce brasier?