Auteur : Katiel
Genre : pff, j'en sais rien. Yaoï, Il y aura un lemon quelque part dedans si j'arrive à l'écrire ! lol
Disclaimer : rien ne m'appartient, les personnages sont à leur dessinateur, ce que les mots sont au dictionnaire mais l'idée de base appartient à mon tit cerveau fatigué
NdA : Yaoï signifie relations homosexuelles masculine, si cela vous dérange… bah c'est dommage pour vous mais privez vous de ma fantastique fanfic. XP
Lemon : va y avoir du cul, quoi. Pareil, si ça gêne, by-bye.
Reviews : Merci Kalas ! Ca fait vraiment plaisir ! Et si tu veux tout savoir, je n'ai aucune honte à te faire hésiter entre les deux couples ! héhé ! (N'étant moi-même pas fixée pour la suite des évènements d'ailleurs ! lol) Qui verra saura !
Allony, merci également ! En discutant avec toi j'ai eu quelques idées :)
Envoles-moi
Chapitre 4
Tous les deux étaient à présent égarés. Leurs sentiments se confondaient. En bref, ils avaient besoin de réfléchir autant l'un que l'autre. Après l'épisode des confessions, Rei s'était endormi, une fois la stupeur dissoute, bercé et entouré de la chaleur de son capitaine. Celui ci avait gardé le brun un moment au creux de ses bras avant de retourner à la cuisine manger quelque chose et se confronter une fois encore à Lee.
La soirée s'était finie assez paisiblement. Le russe s'était endormi en lisant, dans la méridienne. Puis le matin était arrivé. Ils s'étaient levés et préparés, étaient montés dans l'avion et s'apprêtaient à présent à atterrir à Orly (ou Roissy, j'en sais rien XP). Tout ce temps durant, ils n'avaient pas parler, mis à part quelques banalités polies et bien placées.
Alors qu'il bouclait sa ceinture, le brun engagea la conversation d'une voix mal assurée.
« - J'aimerais que tu gardes ce que je t'ai dis pour toi.
« - Je n'avais pas l'intention d'en parler.
« - Je ne révèlerais pas non plus ton orientation.
« - Bien.
Tant que Kai n'aurait pas enterrés ses conflits intérieurs, il garderait cette distance – qu'après tout le chinois avait voulu – et puis, il en était certain, c'était le mieux à faire.
Dans l'aéroport, les voyageurs grouillaient partout. Kai avait l'impression de se trouver dans une fourmilière. Il commençait à se sentir mal. Il ôta sa veste mais remonta son écharpe sur son nez. Il avait chaud, sentait la sueur lui dégouliner le long de la colonne vertébrale et des picotements lui assaillirent les membres. Sa respiration s'accéléra alors que les différentes odeurs l'attaquaient. Trop de monde.
Des petits points blancs et noirs gênaient sa vue, le faisant cligner plusieurs fois d'affilée. Il fit quelques pas pour aller s'adosser à un pilier et ferma les yeux le temps que le malaise passe. Il sentit alors une paire de bras musclés se nouer autour de sa taille. Il se laissa aller contre le corps protecteur et posa sa tête dans le cou du jeune homme. Enfin, il se rendit compte que l'odeur et la stature n'étaient pas celle qu'il avait côtoyé ces derniers jours. Celle ci était nettement plus poivrée mais il la connaissait tout aussi bien.
Il resserra son étreinte délicatement autour du français.
« - Qu'est ce que tu fais là Axel ?
« - Je suis venu te chercher. J'avais envie de te voir. Comme je ne savais pas par quel vol tu arrivais, je suis venu ici il y a plusieurs heures.
Le russe releva enfin la tête. D'un geste assez machinal, leurs lèvres s'enjoignirent dans un baiser léger. Au loin, Rei en laissa tomber sa valise. Son regard les avait surprit juste à ce moment là. Il se sentit soudain infiniment seul et sa chaleur corporelle monta de quelques degrés. Il se sentait trahi, humilié. Il n'y avait pas vraiment de raison, mais comme le dit si bien le proverbe, le cœur à ses raisons que la raison ne connaît pas. Il revint à la réalité, cherchant sa valise. Il la ramassa et partit rejoindre les deux jeunes amoureux d'un pas décidé. Il se planta devant Axel – et donc derrière Kai – les mains sur les hanches.
« - Bonjour. Je suis Rei. Tu es qui ?
Axel lui sourit et tendit de son mieux la main au jeune chinois. Le phénix, agrippé à lui le gênait quelque peu dans ses mouvements.
« - Ah oui ! Bonjour. Tu es un Beybladeur toi aussi, c'est bien ça ? Excuse moi, tu sais ce n'est pas un sport très connu ici. C'est comme le curling. Mais bon, je m'égare. Vous avez fais bon voyage ?
Rei n'en avait comprit que la moitié. Cet ado parlait relativement vite. Mais quelque chose le turlupinait. Il ne savait pas encore quoi. Et puis Kai qui s'accrochait comme ça à lui ! Ca en devenait gênant à la fin ! Il s'apprêtait à répliquer quand d'un coup, tout lui revint en mémoire. Il se souvenait. Cette voix grave… C'était lui qui lui avait parlé au téléphone. Le rouge lui monta instantanément aux joues.
Mais personne n'y fit attention. Axel était plongé dans la contemplation du visage de son chéri, qui restait blottit contre lui.
« - Je vous ramène ?
« - Ouais.
Le russe en profita pour traduire cela à Rei, qui lui répondit un peu brusquement mais en japonais.
« - J'avais compris ! Merci. Mais ce n'est pas la peine qu'il se dérange, on peut prendre un taxi !
« - C'est sur son chemin.
Avant que Rei n'ait pu répondre quoi que ce soit, Kai était parti dans une discussion apparemment passionnante avec le français. Ce dernier tenait l'adolescent tatoué par la taille, portant de l'autre main, le sac de voyage de son amant, lancé négligemment au dessus de son épaule alors que le chinois, les suivait seul derrière, traînant sa valise. Dans la voiture, ce fût à peut près le même topo. Kai s'installa à l'avant à côté de son copain et le brun était derrière en train de fulminer.
Près de trois quarts d'heure plus tard, la voiture s'arrêta au bas de leur immeuble, à la grande joie du passager arrière. Ils auraient enfin la paix. Cependant, son capitaine se tourna vers lui.
« - Je vais chez lui pour le reste de la journée.
C'était tout ? Pas de au revoir, pas de reposes-toi en m'attendant ? Rien ? Rei claqua violemment la portière et tourna les talons, se dirigeant vers l'appartement. Il sentait qu'il allait exploser. Sans se retourner, il rentra chez eux, aimablement accueilli par le reste de l'équipe qui s'étonna tout de même de l'absence de leur capitaine. Le chinois leur sourit faussement et les salua tous. Il prétexta un voyage fatiguant pour se retirer dans sa chambre. Défaisant rageusement ses valises, il finit par l'envoyer voler à travers la pièce et se laissa tomber dans son lit. Il tentait de ne pas penser, de se calmer mais le sentiment qui lui rongeait le cœur ne le laissait pas en paix. Il aurait aimé pouvoir pleurer mais s'étonna de ne pas pouvoir.
oOo
Ce soir là, Rei veilla tard. Il attendait le retour du russe qui brillait une fois de plus par son absence. Il voulait lui parler. Il fallait qu'il crève l'abcès. Kai avait vraisemblablement mal interprété ses paroles, ou peut-être était-ce lui qui n'avait pas été très clair. Quoiqu'il en soit, le résultat était là. Le capitaine l'avait évincé. Et pas question que les choses prennent cette tournure ! Cependant, vers 3 heures, épuisé, le brun s'endormit sur le lit de son copain de chambrée.
Il se réveilla en sursaut en entendant du bruit. Il s'assit dans le lit en se recoiffant vite fait et …
« - Tyson ? Je croyais que c'était Kai qui était rentré…
Il bâilla et s'étira. Il avait dormi plus longtemps que ce qu'il lui avait semblé.
« - On va à la piscine, on voulait savoir si tu venais.
« - Ah ? C'est gentil mais non. Merci.
« - Bon, tant pis alors. A tout à l'heure !
« - Oui !
Lorsque le gamin referma la porte, Rei se laissa retomber sur le lit en soupirant et perdant son sourire. Le phénix avait donc passé une nuit complète dehors. Il risquait de ne pas vouloir discuter en rentrant, d'être fatigué…
« - Tss ! L'encu…foiré ! C'est bien la peine que je veille pour l'attendre, Monsieur s'amuse, lui !
Il se décida enfin à se lever. L'appart paraissait étrangement calme sans personne. Vide et sans âme. Comment Kai pouvait-il apprécier de rester ici tout seul des heures durant ? Après un copieux petit déjeuner à base de nutella et kiri, le chinois prit sa douche, guettant néanmoins quelque signe de présence que ce soit. En vain.
oOo
Toute la journée il resta plutôt mal luné. Devant ses coéquipiers il essayait de paraître naturel, ce qui n'était pas chose facile. Il broda un peu en racontant ce qui c'était passé en Chine. Il y avait tellement de choses à taire…
Au fond de lui, cependant, il enrageait toujours. Kai était un lâcheur ! Puis ce gars, il avait été le chercher où ? Il avait au moins deux ans de plus qu'eux ! Puis son sourire persistant et sa bonne humeur apparente étaient écoeurants ! Ils n'allaient pas du tout, mais alors pas du tout ensembles ! Rei en était sûr, il cachait son jeu ! C'était juste un sale type, un pervers qui ne s'intéressait à Kai que parce qu'il était connu et pour une raison absurde, le russe s'était laissé embobiner !
En grommelant, il partit s'installer dans sa chambre, regardant du coin de l'œil le rameur. Kai ne dirait sûrement rien ! Il ferait cela pour s'entraîner, c'était bien, non ? Et puis de toutes façons, il n'était pas là, il était chez l'autre là ! Le chinois s'installa donc sur l'instrument de torture et commença à se muscler.
oOo
En fin d'après-midi, la sonnette retentit. Max partit ouvrir en sautillant et sauta sur Kai, lui ébouriffant les cheveux. Toutefois, il fût surprit de se retrouver dans les bras d'un grand brun tout souriant. Il était bien mignon d'ailleurs. Une tête de plus que leur capitaine et musclé malgré un corps relativement mince. Axel le posa délicatement au sol.
« - Je ne m'attendais pas à un tel accueil ! Avoua t-il en se grattant le derrière de la tête.
« - Je pensais que c'était quelqu'un d'autre ! Se défendit Max en rigolant. Je ne réserve pas cet accueil à tout le monde !
Il lui fit un clin d'œil complice.
« - Je peux t'aider ? Tu vends des calendriers ?
« - Héhé ! Non ! Je viens voir Kai Hiwatari !
« - Ah ! D'accord !
Il s'effaça pour laisser le français rentrer. Ce dernier ne se fit pas prier et ôta ses chaussures dans l'entrée. En temps normal il ne l'aurait pas fait mais Kai lui avait déjà fait tout un cours su l'importance de ce geste.
« - Kai n'est pas là. Mais Rei doit savoir où il se trouve.
« - Ok. Tu parles le français plutôt bien, tu viens d'ici ?
« - Nan, je suis Américain mais Maman et moi avons pas mal voyagé. C'est elle qui me l'a enseigné !
Axel suivait docilement son hôte, qui frappa à la porte de la chambre du chinois.
« - Rei, quelqu'un pour toi !
Le chinois ouvrit la porte en short. Le français en profita pour contempler brièvement l'individu, un sourire léger et discret aux lèvres. Il tendit la main à Rei qui le fusilla du regard. Ce salaud venait le narguer en plus. Il serra tout de même la main qui lui était tendue et fit rentrer l'étranger dans la chambre.
« - Je peux t'aider ? Demanda t-il froidement, tout en enfilant un t-shirt.
« - D'après le petit blond, oui !
« - J'attends.
« - Ben…Kai m'a faussé compagnie hier soir. Je le cherche. Il a pas l'air en forme ces temps ci alors ça m'embête de le laisser comme ça.
Rei fronça les sourcils, il n'avait pas tout saisit.
« - Parles doucement, s'il te plait. Kai ne va pas bien ?
« - Je crois, oui.
« - Et tu le cherches ? Mais… il n'est pas chez toi ?
« - Il s'est taillé cte nuit.
« - Taillé ?
« - Ah oui, désolé... Il est partit dans la nuit.
L'asiatique commença à s'inquiéter. Il se redressa sur sa chaise.
« - Et il est où ?
« - Justement, je ne sais pas. Petit blond m'a dit que t'aurais pt'être une idée.
« - Max. Mais je ne sais pas. Je ne l'ai pas vu depuis que tu m'as ramené.
« - Il n'est pas rentré ?
« - Non.
Axel se releva. Lui aussi était inquiet. Où son chéri avait-il pu s'enfuir ? Il commença à longer la pièce de long en large, ses cents pas commençant à rendre Rei mal à l'aise et plus angoissé encore. Il lui posa la main sur l'épaule.
« - Donnes nous ton numéro. Si il vient ici, je te… comment on dit déjà ?
« - Tu m'appelles.
« - Oui. Vois avec Max. Je vais dehors pour chercher Kai. Je saurais le trouver. Je le connais meilleur que toi.
Le français sourit tristement suite à la remarque et l'étreint succinctement. Il était vrai qu'il ne connaissait pas Kai parfaitement. Et ça le rendait d'autant plus triste qu'il ne puisse rien faire.
« - Merci !
Il sortit de la pièce. Le beybladeur resta hébété. Ca l'énervait. Il n'arrivait pas à haïr Axel. De le voir s'inquiéter comme ça, le rendait triste lui aussi. Il enfila des vêtements plus chauds ainsi que son blouson. La nuit tombait, il devait certainement faire froid. Surtout comparé à la chaleur des derniers jours passés en Chine. Rei expliqua vaguement la situation à ses compagnons et sortit.
Il réfléchit trente secondes et se dirigea vers le parc où Kai s'était entraîné la semaine précédente. Il retraça le parcours en courant – du moins une partie du chemin – mais ne le trouva pas. Arrivé à l'autre bout du jardin public, devant la boulangerie où il avait été si bien reçu, le neko s'adossa à une cabine téléphonique pour reprendre son souffle. Kai avait peut-être raison finalement, il manquait d'entraînement. Se retournant précipitamment, il se frappa le front.
« - Je suis stupide ! Je n'ai même pas pensé à lui téléphoner !
Ce qu'il fit aussitôt. Mais bien évidemment, ç'aurait été trop beau. Le mobile était, certes, allumé, mais le russe ne répondait pas. Il réessaya trois fois, sans succès. Reprenant au pas de course, Rei fit le tour de la ville, mais il ne le voyait nulle part. La nuit était maintenant bien sombre. C'est en rentrant à l'appartement qu'il l'aperçu enfin, au loin.
Il se mit à courir comme si leurs vies à tout les deux étaient en jeu. Arrivant à une dizaine de mètres, il s'arrêta, prenant appui sur ses genoux pour reprendre son souffle. Il tendit le bras vers l'adolescent tatoué, assit sur la rambarde d'un pont.
« - Fais pas le con ! Ne saute pas !
Kai se retourna, étonné. Il regardait, les sourcils haussés, son cadet à bout de souffle, bras tendu vers lui.
« - Qu'est ce que tu me chantes ?
« - Descends de là !
Le capitaine des Blade Breakers s'exécuta sans vraiment savoir où était le problème. Le chinois se précipita sur lui et le prit dans ses bras. Ne s'attendant pas vraiment à cela, Kai accusa mal l'assaut et tomba le cul par terre. Rei le serrait de toutes ses forces.
« - Si tu savais comme tu m'as fais peur !
« - Pourquoi ?
Le brun lui raconta les évènements de la journée ainsi que sa crainte de voir son aîné sauter dans le vide s'il s'approchait trop de lui. Le russe regarda à travers les barreaux du pont, découvrant une petite rivière environ un mètre plus bas et la couverture de gazon qui la bordait.
« - Débilos, tu crois pas que si je voulais me foutre en l'air je ferais quelque chose d'un peu plus dangereux ?
Cependant, en voyant le trouble du brun, il l'enlaça gentiment. Pourquoi Axel avait été foutre sa merde ? Les choses s'enchaînaient décidément bien mal. Il soupira et poussa Rei pour se relever avant de l'aider à faire de même.
« - Pourquoi tu n'es pas rentré hier ? Tu as passé la nuit où ?
« - Bah je me suis promené…
« - Et ça fait 24 h que tu te promènes à travers la ville ? – Releva le chinois quelque peu irrité.
« - Un peu moins à vrai dire…
« - T'as très bien compris ce que je voulais dire !
« - J'avais besoin de réfléchir.
« - Je suis désolé.
« - Pourquoi encore ? – Le russe soupira. Pourquoi fallait-il que Rei s'excuse toujours pour rien ?
« - C'est à cause de ce que je t'ai dis l'autre soir…
Kai leva les yeux au ciel.
« - Ca n'a vraiment aucun rapport.
« - Alors pourquoi tu me fuis !
« - Mais non, je … rh !
Le phénix se leva et reprit sa marche, replaçant son écharpe derrière lui. Son cadet lui couru après et lui attrapa la main. L'autre marqua un temps d'arrêt à ce contact soudain mais comme Rei continuait d'avancer, il le suivit. Ils se regardaient tout en discutant du prochain tournoi de Beyblade. Intérieurement, Rei était content de sa pêche. Il avait réussi à légèrement dompter le féroce animal qu'était Kai et ça valait tout l'or du monde. Le russe bâilla. Il commençait à être fatigué. Le neko le regardait attendri.
BONG !
Le russe sentit les vibrations jusque dans sa main. Le brun venait de percuter un poteau de plein fouet. Le globe du lampadaire (ouais, je voulais mettre la boule mais une boule de lampadaire c'est moche ; ) continua de se balancer alors que plus bas le temps semblait s'être arrêté.
Chose incroyable, Kai se mit à rire. Un rire nerveux et incontrôlable. Rei cligna des yeux plusieurs fois en le regardant. Il ne l'avait jamais vu comme ça. Puis c'en était à la limite vexant qu'il rigole de si bon cœur alors que lui s'était fait mal. Mais bon, comment aurait-il pu lui en vouloir ?
Le phénix s'assit par terre en se tenant les côtes. Si étrange et inquiétant que le chinois ne trouva rien à faire.
« - Hey ! Enfoiré ! T'arrête de te foutre de moi !
Le brun commençait lui aussi à sourire. Il n'allait quand même pas rire de ses propres bosses, non ?
« - Pardon ! Mais je n'arrive pas à m'arrêter ! Kami-sama ! Ca fait mal !
Il s'allongea par terre (car ils étaient sur le seul trottoir parisien qui est propre) et tenta de se calmer et d'étouffer les derniers spasmes qui lui contractaient les côtes.
« - Fyuu…
Il s'assit en s'essuyant la sueur commençant à apparaître sur son front. Mais il explosa à nouveau de rire en croisant le regard de Rei.
« - BONG ! T'as quand même fait très fort !
Le neko lui tendit la main et l'aida à se relever alors qu'il se calmait tout juste. Lui aussi avait le sourire aux lèvres. Ce n'était pas tous les jours qu'il pouvait admirer un tel spectacle. Kai essuya les larmes qui lui brouillaient la vue et regarda Rei en soufflant pour ne pas rire à nouveau.
« - Tu ne t'es pas fait mal ?
« - Non, ça va, merci.
Kai lui prit le poignet et avança vers leur appart. Il se faisait tard. Mais sur le chemin du retour, il pouffa de rire à chaque fois qu'ils croisaient un poteau et se maîtrisait tant bien que mal.
oOo
Lorsqu'ils rentrèrent, le russe était exténué. Il avait besoin de dormir. Les jeunes ne pipèrent pas et Rei l'accompagna jusque dans sa chambre, son aîné ayant prit appui sur lui en milieu de chemin. Il le fit s'asseoir sur son lit.
« - Je vais te chercher quelque chose de chaud à boire !
L'adolescent tatoué le retint mollement par le bas de son manteau.
« - Merci…
Le chinois sourit. Puis après lui avoir passé la main dans les cheveux, quitta la pièce. Il partit mettre de l'eau à chauffer et ôta son blouson. S'approchant de Max, il lui glissa doucement à l'oreille, pour ne pas que Kai puisse les entendre, juste au cas où :
« - Préviens Axel qu'il est rentré et qu'il va bien, s'il te plaît.
« - Hai !
oOo
Quand il revint dans la chambre, une tasse de café noir bien brûlant entre les mains, son capitaine était assit en tailleurs dans son lit, adossé au mur. Vêtu de seulement son pantalon, le neko eu le luxe de pouvoir observer les abdominaux développés de son vis-à-vis. Il soupira intérieurement et vînt s'asseoir à côté du russe. Il lui tendit la tasse de café que Kai accepta volontiers.
« - Si tu veux parler de ce qu'il s'est passé après qu'on se soit quitté, je serais ravi de t'écouter.
Un silence pesant s'installa. Rei resta assit à remettre de l'ordre dans ses pensées alors que Kai était plongé dans la contemplation du liquide sombre dans sa tasse. Le chinois finit par se relever en étouffant un soupir. Visiblement, ce n'était pas la peine d'insister, il ne dirait rien.
« - Ce n'est pas de sa faute…
Le neko se retourna, étonné, vers son aîné, qui avait détourné le regard.
« - Lui, il fait tout pour être gentil…
Rei remonta dans le lit et s'installa à genoux, entourant le cou du capitaine, de ses bras. Cet air si abattu ne lui était pas commun. Kai se laissa faire et prit appui contre lui. Entouré de chaleur, les battements du cœur de son cadet lui parvenant jusqu'aux oreilles, il se laissa aller et s'endormit.
« - Il… m'aime… zZz
Le neko posa sa joue contre le front du russe (qui est, je le rappelle, de profil contre lui) et lui caressa la nuque du bout des doigts.
« - Moi aussi…je t'aime…
oOo
Un peu plus court que les autres mais il fallait que je m'arrête là ! lol Le prochain chapitre risque de mettre un peu plus longtemps à arriver, j'ai du mal à l'écrire è.é J'espère que ça vous a plu !
