Auteur : Katiel
Genre : pff, j'en sais rien. Yaoï.
Disclaimer : rien ne m'appartient, les personnages sont à leur dessinateur, ce que les mots sont au dictionnaire mais l'idée de base appartient à mon tit cerveau fatigué
NdA : Yaoï signifie relations homosexuelles masculines, si cela vous dérange… bah c'est dommage pour vous mais privez vous de ma fantastique fanfic. XP
Remerciements : A tous ceux qui me lisent et plus encore à ceux qui reviewent
Envoles-moi
Chapitre 11
Rei était adossé à un mur des toilettes. Il avait demandé un break. Il se sentait mal. Des bouffées de chaleur étouffantes l'avaient prit à la gorge. Une impression de chute lui avait donné la nausée. Il était pâle.
Le chinois se laissa glisser le long du mur et prit sa tête entre ses mains. Il venait enfin de comprendre que son amant n'avait jamais voulu l'abandonner, qu'il était malade. Ses yeux le piquaient. Dire que Rei ne lui avait laissé aucune chance, qu'il était parti, vexé, qu'il ne l'avait pas laissé s'expliquer… et que Tir-Hao ne lui en voulait pas…
En le voyant, son aîné s'était accroché à lui, s'était abandonné à lui, lui faisant toute confiance. Et une fois encore, Rei l'avait trahit en le livrant à ces médecins qui lui faisaient tant peur. Mais que pouvait-il faire d'autre ? Il fallait qu'il aille le voir.
Le beybladeur se releva difficilement et alla se passer de l'eau sur le visage avant de retourner voir le médecin.
« - Pensez-vous que… sa tentative, celle qui l'a conduit ici, était due à sa maladie ?
« - C'est certain.
Le docteur se leva et alla sortir le dossier médical de Tir-Hao. Il feuilleta rapidement les premières pages.
« - Il affirme avoir vu un sage lui disant que le mal se développait en lui. Quelques temps plus tard, il dit l'avoir senti en lui, courir dans ses bras. Il a donc prit un couteau et s'est entaillé du poignet au coude, laissant un passage assez grand pour laisser sortir ce qu'il avait en lui, et ainsi que cette chose ne prenne pas part sur lui et ne fasse pas de mal à son concubin et leur logeuse.
Rei était atterré. Il regardait par la fenêtre, essayant d'assimiler toute cette histoire lentement en garder le contrôle de ses nerfs. Son cœur battait à tout rompre.
« - Est-ce que je peux aller le voir ?
« - Il serait préférable d'attendre demain. Pour l'heure, il a vécu assez d'émotions, et les calmants qui lui ont été administrés l'ont certainement endormi…
oOo
Le téléphone du Blade Breakers vibra au moment où il quittait l'institution. Il l'attrapa dans sa poche et décrocha.
« - Allo ?
« - Rei !
Rei écarquilla les yeux. Kai ? Il ne s'était pas trompé ? C'était bien lui ?
« - Kai ? Allo ? Allo ?
Il regarda le téléphone éteint dans sa main. En fronçant les sourcils, il le ralluma. Batterie faible. Le portable s'éteint de nouveau. Rei râla. Il n'avait plus qu'à attendre d'être rentré pour rappeler le russe.
oOo
A l'autre bout, Kai restait fixe, le téléphone dans la main. Rei venait de lui raccrocher à la gueule. Sympa. Tout un flot d'émotion passa en lui. Il ne savait pas trop laquelle était la plus forte. Il se sentait désemparé. Il laissa tomber le téléphone dans le sofa et alla s'allonger dans sa chambre, sans pouvoir dormir.
Il se demandait si Rei lui en voulait ? Peut-être que suite à ce qui c'était passé dans la salle de bain, il aurait du prendre sur lui et faire comme si de rien était. Peut-être qu'il aurait du dire au chinois qu'il ne lui en voulait pas. Oui, il aurait du faire ces choses.
Maintenant Rei était parti et ne voulait même plus lui parler. Tala n'était plus là. Il était seul. Perdu comme un enfant. Il serra les poings. Pas question qu'il se laisse abattre. Ivanov avait raison. C'était lui l'aîné, à lui de montrer l'exemple aux plus jeunes. Pas question de leur montrer quelques signes de faiblesse. Il devait se reprendre ! Et même si le chinois l'inquiétait et occupait ses pensées, ça ne regardait que lui, et les autres n'avaient pas à le savoir.
Kai se releva et entra successivement dans les chambres de ses cadets, les réveillant en ouvrant grand les fenêtres et arrachant les couvertures.
« - Debout. Entraînement.
Les Blade Breakers se levèrent en ronchonnant. Ils n'avaient plus l'habitude de se lever tôt –autant que l'on puisse considérer 10h comme tôt – et n'étaient pas très motivés. Mais ils savaient chacun que résister à Kai signifiait des heures d'entraînement douloureux. Mieux valait ne pas trop le contrarier.
Lorsque Max sortit de la chambre, Kai s'assit dans le lit qu'occupait Rei. Il se revit avec le neko, enlacés, bercés. Le rose lui monta un peu aux joues.
« - Reviens…
oOo
Rei était rentré à pieds. Il lui avait fallu près de deux heures mais le temps s'étant éclairci depuis la veille, il en avait profité pour respirer un peu d'air frais et s'aérer l'esprit. Ca lui avait fait un bien fou. En arrivant auprès de la maison, il aperçu quelques curieux qui rôdaient dans le coin, certainement à la recherche d'indices de ce qui s'était passé dans la matinée. Il faut dire que, dans leur petit village, il se passait rarement quelque chose d'important. Mais l'arrivée d'une ambulance et d'une voiture de police était au moins l'évènement du mois.
Le Blade Breakers soupira. Il n'avait pas envie de parler à tous ces gens. Il ne les connaissait pas. Même s'il avait habité ici six mois durant, les gens les avaient exclus, tout comme ses propres parents, leur laissant entendre que les relations entre hommes n'étaient pas tolérées. La grand-mère de Rei s'était fait entendre en affirmant à qui voulait l'entendre que c'était son petit-fils qui vivait avec elle et qu'elle n'avait pas intérêt à croiser quelqu'un qui bafoue son honneur. Le neko sourit. Sa grand-mère était une sacrée femme. Avec elle, il avait perdu toute sa famille.
Rei releva la tête et passa près des gens qui tournait autour de chez lui.
« - Ca va, ne vous inquiétez pas.
Il n'en dit pas plus et ne s'arrêta pas pour répondre aux questions. Il avança dans le jardin, franchit la porte et la referma sans se retourner. Il souffla. Qu'allait-il faire maintenant ? Il se décida en premier lieu à ouvrir toutes les fenêtres, laissant pénétrer le soleil qui venait de pointer. Rei s'arrêta devant la porte de la dernière pièce de la maison. Il n'y était plus rentré depuis des années. Cette chambre, celle qu'ils avaient partagé plusieurs mois durant, lovés dans les bras l'un de l'autre au cœur de ce grand lit confortable.
Rei hésita quelques longues secondes. Il recula et retourna dans le grand salon, s'approchant du secrétaire de sa grand-mère, il avait le cœur battant. Il fouilla un peu et dénicha une longue clé étroite, pendant au bout d'une chaîne. Il la serra dans sa main et la porta à son cœur. Etait-ce vraiment une bonne idée ?
oOo
Après un bon thé, il alla se poster devant la porte de la chambre et souffla. Il inséra la clé et ouvrit la pièce condamnée. Son cœur se mit à battre plus vite en voyant la pièce familière. Il avança d'un pas timide. Le papier peint était d'un jaune pâle, face à la porte se trouvait un grand lit européen avec un épais matelas, de chaque côté, une petite table de nuit, sur la gauche une grande armoire, tous dans un bois foncé et dense. A droite, la porte fenêtre était grande ouverte, et le fin voile devant la fenêtre voilait avec le vent qui filtrait entre les persiennes et cachait la vue du balcon. Devant la petite terrasse étaient posés deux petits fauteuils en osier sur un tapis clair avec à proximité, une large bibliothèque vitrée.
Rei ferma les yeux. Il ne pouvait s'empêcher de se revoir avec son doux amant, à diverses heures de la journée, vaquant des fauteuils au creux du lit, s'embrassant, se câlinant, et sombrer ensemble dans les tréfonds d'un sommeil bien mérité. Lorsque Rei rouvrit les yeux, il se rendit compte que la lumière filtrante éclairait les tableaux accrochés ça et là, photos en noir et blanc du charmant couple d'adolescent locataire des lieux.
Une ride se dessina au milieu de son front. Il comprenait maintenant que des années d'un bonheur pourtant bien commencé avaient peut-être été perdues pour une simple rancune. Le neko s'avança jusqu'au lit et se posa dessus, à gauche. La place de Tir-Hao. L'oreiller avait perdu son odeur, effacée par le temps. Il glissa sa main entre les oreillers et en sorti une petite peluche. Un panda enserrant dans ses bras un gros cœur rose fushia. Le beybladeur serra le petit animal entre ses bras et ferma les yeux, replongeant dans ses souvenirs.
oOo
Les Blade Breakers revinrent de leur journée, totalement épuisés. Ils avaient souffert en montant les escaliers, maudissant ce stupide ascenseur en panne. Kai les avait anéantis. Lui semblait un peu moins malheureux aux yeux de Max. Il avait mit toute sa peine dans son entraînement. Il avait réussi à se changer les idées. Mais il savait aussi que dès qu'il s'arrêterait, tout lui retomberait dessus, aussi avait-il fait durer les choses. Cependant, pour le reste de l'équipe, la reprise avait été brutale et il avait eu pitié d'eux au bout de seulement cinq heures d'entraînement intensif. Il soupira. Il était trop bon.
« - Demain, 7h ! Et ce soir, 20 pompes.
Il alla jusqu'à la salle de bain et comme depuis quelques jours, regarda la baignoire avec appréhension. Un mélange de sentiments indéfinissables le ravageait. Mais le résultat était là, il n'arrivait plus à monter dedans. Comme les jours précédents, il sortit un gant et se prépara à se laver au lavabo.
oOo
Rei se releva en sursaut au milieu de son rêve. Le matin pointait déjà le bout de son nez. Il regarda autour de lui et tâta la place libre à ses côtés. Sa respiration s'accéléra. Il se leva et traversa la maison en chaussette. Après un virage plus ou moins contrôlé, il arriva dans la cuisine et s'arrêta net en la voyant toujours propre et en ordre.
Il soupira et s'appuya sur la table pour souffler quelques secondes. Il voulait le voir. S'assurer qu'il allait bien. Il pouvait se dire ce qu'il voulait, au fond de son cœur il l'aimait toujours profondément. Un soudain regain d'énergie le motiva. Il retourna dans la chambre, prit ses affaires et après une toilette rapide, sortit de la maison. Il couru comme il ne l'avait pas fait depuis longtemps. A pleine puissance, il suivit la grande rue, manquant à plusieurs reprises de s'affaler ou de se tromper de rue.
Sans s'essouffler, il avait un but et il l'atteint plus rapidement qu'il ne l'aurait cru. Une fois arrivé, l'infirmière de l'accueil le fit s'asseoir et lui prit le pouls. Il la repoussa gentiment.
« - Je veux voir Tir-Hao Li.
Un gros infirmier arriva à son tour tout sourire. Il prit Rei par l'épaule et l'aida à se relever.
« - Je parie que vous êtes Rei. Vous savez, il nous a souvent parlé de vous ! Je m'appelle Zuzhen. Je suis son infirmier la journée. Venez avec moi.
Rei était un peu perplexe mais suivit sans se faire prier. Cet homme était sympathique. Il était persuadé que Tir-Hao l'aimait bien. Il sourit à cette pensée. L'heure de vérité arriva plus tôt qu'il ne l'espérait. Il s'était attendu à traverser des tonnes de couloirs et de trouver sa chambre à la suite d'un sinistre détours dans un coin sombre alors qu'elle était la troisième chambre du couloir principal.
Il s'arrêta devant et souffla. Il n'avait pas vraiment réfléchit. Il se rendait compte juste maintenant que ses cheveux n'étaient même pas attachés et qu'ils lui collaient à moitié au visage. Il les rassembla inconsciemment, histoire d'être à peu près présentable et entra dans la pièce que l'infirmier venait d'ouvrir. C'en était étouffant de propreté là dedans. Trop blanc.
Le malade releva la tête, ses yeux s'agrandirent en apercevant le nouveau venu. Rei le regarda avec le même air étonné. Il ne s'attendait pas à voir Tir-Hao avec une camisole, les cheveux attachés. D'ordinaire, ils étaient toujours lâches, aussi libre que lui. Assis négligemment dans un coin, il gigota pour se remettre debout.
« - Rei ?
L'aîné fit quelques pas vers son visiteur et tomba à genou juste en face de lui. Ils se regardaient droit dans les yeux. Rei se demandait si son ex allait se mettre à pleurer ou non. Mais non. Tir-Hao posa juste sa tête contre le ventre du beybladeur en poussant un soupir de bonheur. Ce qu'il attendait depuis plusieurs années venait enfin de se produire.
Le neko passa les bras autour du cou de Tir-Hao puis se laissa glisser lentement contre lui. Au final, c'est lui qui pleura. Ils étaient tous les deux à genoux, Rei l'enserrant fermement par le cou, joue contre joue. Le malade sourit et lui embrassa la joue.
« - Je suis content que tu sois enfin venu.
« - Pardon, jusque là, je n'avais pas compris…
oOo
Ils étaient resté comme ça longtemps puis Rei était allé voir le directeur de l'établissement avec le médecin en chef. Il y avait presque passé la journée en négociation, Mr. Dickinson l'appuya fortement et fit avancer ses démarches. Au final, en fin d'après-midi, il retourna voir Tir-Hao, ce dernier toujours aussi heureux de le voir. Rei soupira et alla s'asseoir à côté de lui.
« - Ca n'a pas été facile de les convaincre. Mais la fédération s'est portée garante pour moi.
« - De quoi tu me parles ?
« - Je te sors d'ici. Tu pars en France avec moi.
Tir-Hao resta un moment interdit, s'attendant à un « surprise-surprise » ou quelque chose de ce genre. Il regarda l'infirmier entrer dans la pièce et lui retirer sa camisole. Tout devenait donc réalité. Il allait sortir. Il allait sortir et partir vivre avec son amant. Plus personne ne le chercherait ou l'enfermerait. S'il se souvenait comment faire, il en aurait pleuré.
Il se pencha vers Rei et se pendit à son cou.
« - Merci pour tout.
oOo
Mr. Dickinson avait tout prévu. Un avion partirait en fin d'après-midi. D'ici là, ils auraient le temps de retourner à la maison, prendre quelques affaires et aller jusqu'à l'aéroport. Tir-Hao restait collé à Rei, le prenant dans ses bras toutes les cinq minutes comme pour se rassurer que tout n'était pas qu'un rêve. La liberté semblait presque étouffante après trois ans d'enfermement. Mais il ne se plaignait pas et agissait dans la bonne humeur. Tant que Rei était là, tout allait bien.
Tir-Hao était tout fou en entrant dans leur ancienne chambre. Rien n'avait changé, mis à part le lit défait. Il se jeta dedans et se roula dans les couvertures. Ca faisait vraiment du bien de se retrouver chez soi.
« - Rei ! Viens avec moi !
Rei arriva de la salle de bain. Il passa la tête par la porte et regarda en souriant le jeune homme se prélasser comme ça. Il en aurait presque oublié que trois ans avaient passés. Le neko alla s'asseoir près de lui et Tir-Hao se redressa pour le prendre à bras le corps avant de se laisser retomber avec lui. Il se cala entre les bras du Blade Breakers qui l'avait imité et se colla contre lui. Bien entre ses bras. Le beybladeur sourit.
« - Tu devrais rassembler tes affaires. Le taxi ne va pas tarder…
« - J'ai maigri. Tout ce qui est ici est trop grand. Je n'ai que quelques pulls que j'ai mis dans ton sac.
Rei tourna la tête pour le regarder. Ils se retrouvèrent nez contre nez. Il était beau et gentil. Et plus encore, il ne lui en voulait pas pour les évènements passés. Il s'apprêtait à s'excuser une fois de plus lorsqu'il sentit les lèvres douces de son ancien amant sur les siennes. Il partagea allègrement ce baiser. Il savait que ce n'était pas une bonne idée, et pourtant, il en avait terriblement envie. Il voulait que ça dure éternellement. Il voulait rester ici, étendu sur le dos, à subir les baisers délicats de l'autre jeune homme.
De baisers en caresses, Rei se retrouva bientôt nu, à onduler le bassin, parfaitement synchro avec celui du chinois au dessus de lui. Le beybladeur avait les yeux fermés. Il était parfaitement détendu et … heureux. Les baisers de Tir-Hao éveillait chacun de ses sens et le transportait dans un monde bien lointain.
Ils conclurent leurs retrouvailles sous une douche bien méritée. Le malade s'était certes un peu affiné mais gardait une grâce sans conteste. L'eau ruisselant sur son corps fin lui rappela soudain un certain jour de la semaine précédente où un autre corps fin était ruisselant d'eau… et de larmes. Rei sentit un léger malaise l'envahir. Il avait complètement oublié son capitaine et le reste de son équipe. Il ne leur avait donné aucunes nouvelles…
Son compagnon se retourna et prit Rei par le bras pour le mettre sous le jet d'eau chaude. Il l'enlaça, l'embrassa et entreprit de le laver. Pfiout, Kai avait disparu sous les mains agiles du grand brun. Il était toujours aussi doué.
oOo
Lorsque le taxi arriva, Tir-Hao était assit sur le rocking-chair sur la terrasse, Rei sur ses genoux. Il lui tressait les cheveux. Ca lui allait tellement bien. Rei se leva et prit son sac. L'autre chinois lui attrapa l'autre main et ils rejoignirent la voiture.
Le voyage se passa sans encombres. Tous les passagers ou passants souriaient à la vue du petit couple visiblement très heureux. L'aîné serrait son partenaire dans ses bras quand quelqu'un le regardait d'un peu trop près. Le sourire était gravé sur le visage du beybladeur. Tir-Hao n'avait vraiment pas changé. Et tout l'amour qu'il lui portait se ressentait dans chacun de ses gestes. Un bisou, une caresse, un mot doux, il était toujours très attentionné. Cependant, par moment, l'image de Kai lui traversait l'esprit. Son innocence et sa gêne le rendait vraiment très très choupi.
Rei soupira. Il ne devait pas penser à ça. Kai ne l'aimait pas. Il l'appréciait – ou du moins l'avait apprécié – et ça n'allait pas plus loin. Puis le russe avait déjà un copain.
« - A quoi tu penses ?
Le Blade Breakers rougit. Tir-Hao l'embrassa.
oOo
Les jeunes étaient en train de manger, dans la cuisine. Une fois de plus, le phénix avait décliné l'invitation. Depuis que Rei était partit, il ne mangeait et dormait plus beaucoup. Il ne sortait presque plus non plus, mis à part pour son entraînement où il boostait le reste de l'équipe. L'adolescent tatoué était assit en tailleurs dans le canapé, le coude sur l'accoudoir où le chinois n'avait de cesse de s'asseoir malgré les réprimandes.
Kai soupira. Il se sentait faible. En ce moment, physiquement et mentalement il avait beaucoup de mal à suivre. La seule chose qu'il voulait c'était disparaître loin du monde entier, qu'on le laisse en paix, se ressourcer. Il soupira et posa sa tête en arrière.
Il se redressa plus vite encore. Il avait entendu du bruit dans le couloir. Persuadé d'avoir entendu l'ascenseur s'ouvrir. Il resta assit, raide comme un i, les yeux fixés sur la porte. Son cœur battait à 100 à l'heure. Personne de ses voisins ne recevait de monde ou ne rentrait à une heure aussi tardive. Peut-être y avait-il une chance que ce soit lui.
La clé dans la serrure, la poignée qui tourne, des pas dans l'entrée. Kai se releva précipitamment. Sa respiration s'était accélérée. Rei était enfin rentré ! Suspens insoutenable, Kai restait là, les yeux grands ouverts.
Rei franchit la porte, Tir-Hao le bras autour de sa taille, lui murmurant Dieu seul sait quoi en chinois et lui lit un bisou juste sous l'épaule alors que le neko souriait et frissonnait. Les rêveries du capitaine volèrent en éclat. Il sourit puis se mit à rire. Il fut prit d'un fou rire, fort et sonore comme il n'en existe d'habitude pas chez les Hiwatari. Il posa la main sur ses yeux qui pleuraient tellement il rigolait.
« - Je suis vraiment… trop stupide.
Il posa un regard glacial sur les chinois et se retira dans sa chambre.
oOo
Pas très long ce chapitre. Et finalement ce n'est pas le dernier ! lol Les voilà de retour en France, le fin approche donc… Et oui, toutes les bonnes – et moins bonnes – choses ont une fin.
N'hésitez pas à me faire part de votre avis : Quel est votre personnage (voir coupling) préféré ? Qui sait, cela influencera peut-être pour la fin de l'histoire Comment voter ? Petit bouton en bas
