Auteur : Katiel
Genre : pff, j'en sais rien. Yaoï.
Disclaimer : rien ne m'appartient, les personnages sont à leur dessinateur, ce que les mots sont au dictionnaire mais l'idée de base appartient à mon tit cerveau fatigué
NdA : Yaoï signifie relations homosexuelles masculines, si cela vous dérange… bah c'est dommage pour vous mais privez vous de ma fantastique fanfic. XP
Remerciements : A tous ceux qui me lisent
Remarque : Dernier chapitre. Merci à tous ceux qui m'ont suivi jusqu'ici. A bientôt j'espère dans une prochaine fic !
Envoles-moi
Chapitre 13
oO fin Oo
Lorsque Rei se réveilla, il était 10h passé. Il fut assez étonné de voir tous les autres Blade Breakers assit dans le salon, silencieux, et qui visiblement l'attendait.
« - Qu'est ce qu'il se passe ?
Tyson haussa les épaules et Max tendit une tasse de thé à Rei.
« - Kai veut nous parler.
Le capitaine avait les bras croisés et évitait soigneusement le regard du chinois. Ce dernier s'assit calmement aux côtés de Max et regarda le russe, se demandant de quoi il pouvait bien s'agir. Une petite minute passa en silence. Rei soufflait sur son thé quand Kai prit enfin la parole. Il ne regardait pas son équipe mais les lézardes à l'angle de la pièce.
« - Comme vous avez pu le constater ces derniers temps, l'ambiance au sein de l'équipe n'est pas des plus propices à un entraînement rigoureux. Cela a joué un rôle dans la décision que j'ai prise.
Le neko avala de travers et se mit à tousser. Le phénix lui lança un regard froid mais Rei aurait juré que l'espace d'un instant, c'était de la tristesse qu'il y percevait. Il priait de tout son être pour ne pas avoir comprit là où voulait en venir Kai. Leur relation des derniers temps avait été assez ambiguë et fatigante émotionnellement mais le russe et lui étaient des personnes fortes et ils étaient au dessus de cela, non ?
« - Mais c'est avant tout pour des raisons personnelles que ma décision s'est concrétisée.
Kai soupira. Ca ne servait à rien de tourner autour du pot mais croiser le regard du neko avait été une erreur. Mais il était fort, n'est ce pas ? Il fit défiler une fois de plus les souvenirs de l'abbaye et serra les poings.
« - Je quitte l'équipe pour retourner avec les Demo Boyz.
Tyson se releva pour protester mais le capitaine reprit la parole.
« - Ma décision est sans appel, et pour le bien de tous…
Il se leva.
« - Et je pars immédiatement.
Malgré les contestations du reste de l'équipe sur la décision évoquée, Kai fit un détour par son ancienne chambre et récupéra son écharpe qui traînait négligemment sur une chaise et jeta un dernier regard à Tir-Hao.
« - Je t'abandonne ma vie. Je te laisse tout, mon équipe, mes affaires, et mon amour… Prends soin de lui.
Il sourit. Kai Hiwatari qui faisait dans le mélo c'était plutôt amusant, non ?
oOo
De son coté, Rei était figé, l'impression que des flèches invisibles le collaient au sofa et qu'il ne pouvait plus bouger. Toute l'équipe était atterrée par la nouvelle qui était on ne peut plus soudaine.
Kai arriva derrière Rei et lui passa délicatement l'écharpe autour du cou.
« - Veille sur eux.
Il se dirigea ensuite vers la sortie et ne se retourna pas. Leur faisant un vague signe de la main en tant qu'adieu. Par fierté comme pour ne pas mettre sa volonté à l'épreuve, il avait agit vite. Annoncer puis partir. Il avait laissé ses affaires au nouveau petit ami de Rei. De toutes façons, ce n'était pas assez chaud pour traîner en Russie. Il avait beau être habitué au froid, il n'en était pas moins vulnérable.
Les mains glissées dans la poche de son blouson, cherchant instinctivement les clés qui auraient dû s'y trouver, Kai s'adossa au mur en bas de l'immeuble. Le plus dur était fait. Il avait eu peur d'être retenu et de devoir faire face au regard larmoyant de Rei. Il avait eu peur de le regarder, céder et l'embrasser comme jamais il n'en avait été capable jusqu'à maintenant.
Il avala sa salive et se redressa. Les choses étaient réglées. Leurs chemins ne se croiseraient plus, il ne serait pas faible. Puis l'idée retourner vivre avec Tala et les Demo Boyz n'était pas désagréable. Il verrait Brian et la fiancée de Tala qu'il n'avait pas revu depuis longtemps.
Il repartit d'un bon pas, l'aéroport n'était pas à côté mais il avait du temps devant lui. La seule chose à faire était d'éviter de penser au chinois. Rien que son image noircissait son cœur d'une peine irraisonnée qui l'agaçait passablement. Il ne voulait pas le quitter. Il ne voulait pas le quitter mais il le fallait !
oOo
Rei était toujours sur son canapé, incapable de faire le moindre geste. Il avait les mains sur l'écharpe enroulée autour de son cou. Il réagit vaguement en voyant Tir-Hao arrivé, les yeux encore ensommeillés. Ce dernier s'installa sur les genoux du neko, les sourcils froncés et lui prit le menton entre deux doigts.
« - Qu'est ce qui ne va pas ?
Les yeux du Blade Breakers chinois commencèrent à s'embuer et il se prit la tête entre les mains. Les sanglots qu'il essayait désespérément de retenir lui secouaient quand même les épaules.
Tir-Hao descendit et s'agenouilla devant lui en le prenant doucement par les épaules. Rei lui passa les bras autour et enfouit sa tête, laissant des traces humides dans le cou de son amant. Les vêtements que portait Tir-Hao étaient toujours imprégnés de l'odeur de l'ancien capitaine. Rei se mit à pleurer pour de bon alors que l'autre chinois lui caressait les cheveux.
« - Il est partit.
« - Qui ?
« - Kai. Il quitte l'équipe.
Le jeune homme serra un peu plus le neko dans ses bras, malheureux de voir Rei dans cet état. Le beybladeur se redressa un peu, laissant son amant plonger dans ses yeux humides.
« - Pardonnes-moi Tir-Hao. Il faut que j'aille le retrouver.
Le chinois sourit tristement. Il comprenait. Il avait bien vu que les choses ne seraient plus comme avant. Trois ans de séparation ça faisait beaucoup pour tout oublier et recommencer du jour au lendemain. Bien entendu, ses sentiments à lui n'avaient pas changés mais de son côté, Rei avait continué sa vie. Il le laissa continuer, lui caressant toujours les cheveux.
« - Je tiens énormément à toi, mais même si elle reste merveilleuse, notre histoire est finie. Maintenant, c'est lui que j'aime.
Il se remit à pleurer à grosse larmes et Tir-Hao le tira vers lui pour lui faire un bisou au coin de l'œil. Le neko le regarda étonné et Tir-Hao lui sourit.
« - Vas le retrouver.
Sans rien dire, Rei se leva et quitta la pièce. Une fois dehors il se mit à courir. Où aller ? Pour commencer, il allait aller voir chez Axel.
oOo
Kai continuait son chemin, perdu dans ses rêveries. Il s'était dit qu'il ne fallait pas qu'il pense au chinois et ne faisait que ça depuis un quart d'heure qu'il était parti. Il ne se sentait pas très bien. Ses jambes commençaient à le porter difficilement. Depuis quelques jours qu'il n'avait presque rien manger, les effets commençaient à se faire sentir. Vision qui se trouble et impression de marcher au ralentit.
Il soupira, il avait déjà connu pire. Suffisait d'un peu de volonté et tout irait très bien. Il s'arrêta et ferma les yeux quelques secondes pour s'assurer qu'il tenait bien debout. Il avança d'un pas et rouvrit lentement les yeux, avant de les refermer rapidement. La lumière était puissante et lui faisait mal aux yeux. Il grogna et continua tout de même à avancer. Il devait aller au bout. Après il aurait le temps de manger et se reposer.
oOo
Rei savait à peu près où habitait le français mais pas précisément. Lui et Kai en avait déjà parler vaguement mais sans plus. Arrivé dans la bonne rue, il cherchait les immeubles de deux ou trois étages avec un interphone. Il n'avait pas plus de renseignements que ça. Heureusement c'était une ruelle pas très longue. Il cherchait dans sa mémoire à quoi ressemblaient les lettres de l'alphabet occidental qui formaient le prénom. Il l'avait vu dans le portefeuille de son capitaine mais ne s'en souvenait plus très bien.
Puis il la vit. La fille qui était venue lui parler à l'appartement. Il se précipita vers elle et l'attrapa par l'épaule avant d'éviter de justesse une gifle. Elle fut étonnée de le trouver ici. Ca l'étonnait qu'il soit juste passer lui faire la bise. Le chinois était haletant. Il fallait qu'il parle français maintenant. Il avait du mal, beaucoup de mal.
« - Axel. Dois lui parler. S'il te plaît.
Elle le regarda avec un sourcil haussé.
« - Lui parler de quoi ?
« - Important ! Vite !
L'idée ne l'enchantait pas vraiment mais le pauvre beybladeur avait l'air désespéré. Elle le prit par le bras et le conduisit chez Axel. Une fois chez lui, le français aussi était surprit de le voir. Rei se tenait au chambranle de la porte et reprenait doucement son souffle. Il voyait maintenant pourquoi les entraînements étaient si importants.
« - Dis moi, que Kai est ici.
Le français sourit tristement et retourna à son verre d'absinthe. Il but une longue gorgée en pensant à la veille.
« - Malheureusement, je pense que nous nous sommes dit adieu hier soir… Ce matin il était parti.
Le neko soupira et posa sa tête sur l'encadrement de la porte et ferma les yeux.
« - Il part en effet. Il quitte l'équipe.
Rei se releva et souffla un grand coup. Le seul endroit plausible était donc l'aéroport. Il lui fallait une voiture.
« - Je dois le retrouver. D'où partent les avions pour la Russie ?
« - Veux-tu que je t'y emmène ?
« - Non, mais je veux bien que tu m'appelles un taxi s'il te plaît.
oOo
« - Espèce d'idiot ! Tu n'as pas intérêt à partir avant que j'arrive ! Sinon je te fais la tête au carré.
Le chauffeur du taxi rigolait. Les jeunes de nos jours étaient bien étranges à parler tout seuls. Surtout que celui-ci était étranger et il ne comprenait rien. Heureusement que le jeune homme français lui avait donné des directives, sans quoi ils auraient été quelques peu ennuyés.
Rei regardait la route et maudissait tous les autres conducteurs qui lui bouchaient la route. Il allait finir par arriver en retard avec tout ce monde. Il resserra l'écharpe autour de son cou et fit une prière silencieuse. Il devait le retrouver.
Il appuya son front sur la vitre et aperçu les gyrophares d'une ambulance au loin. C'était donc pour ça que ça roulait si doucement. Il soupira. Qui avait été assez idiot pour avoir un accident sur son chemin ! Maudit soit-il.
Le chauffeur secoua la tête par dépit.
« - Encore un jeune qui a eu un accident… C'est triste.
C'est là qu'il l'aperçu. N'en croyant pas ses yeux, il garda les yeux braqués sur le corps allongé sur la civière. Ce n'était pas possible.
« - Stop… STOP !
Le taximan regarda l'adolescent s'exciter à l'arrière et s'arrêta sur le bas côté. Avant qu'il n'aie pu demander quoi que ce soit, Rei se précipita et se fit klaxonner par quelques voitures obligées de piler.
Rei fonça derrière l'ambulance. Il fut arrêter par un médecin qui l'attrapa à bras-le-corps.
« - Vous n'avez rien à faire ici. Il n'y a rien à voir.
Le chinois se débattit. Il n'y comprenait rien et se débattait en tendant les bras vers là où devrait se trouver le blessé et en hurlant le nom de son capitaine. Le médecin finit par le lâcher. Emporté par son élan, le neko percuta la portière arrière ouverte de l'ambulance, ce qui ne l'arrêta pas pour autant. Il arriva face au jeune homme allongé sur la civière et pâlit.
Le médecin lui posa les mains sur les épaules et voulu l'emmener s'asseoir dans l'ambulance mais Rei roula des épaules et se dégagea pour approcher du phénix inconscient. Il mit ses mains sur sa bouche, respirant rapidement, tremblant convulsivement. Alors que les larmes débordaient ses paupières, il lui posa la main sur la joue.
Les ambulanciers voulurent l'éloigner et Rei se dégagea violemment en criant de le lâcher et prit la main de son capitaine, se penchant pour poser la tête sur son torse. Il sentit alors la main de Kai exercer une légère pression sur ses doigts.
« - Je t'aime……Pardon…
Sa voix n'avait été qu'un soupire puis les doigts autour de sa main s'étaient détendus, ça avait été si prompt que le chinois se demanda un instant s'il n'avait pas rêvé. Le brun pleurait plus encore. Pourquoi demander pardon ? Il n'avait tout de même pas l'intention de l'abandonner maintenant ?
Un infirmier attrapa Rei une fois de plus mais cette fois ci, ne se laissa pas faire et le maintient alors qu'on montait Kai dans l'ambulance pour reprendre le massage cardiaque. Ce n'est qu'à ce moment là qu'il remarque le sang qui couvrait l'asphalte et le brancard.
Le chinois avait fait un tel cirque qu'on avait fini par le laisser monter dans l'ambulance, le seul endroit où il restait calme c'était auprès du russe. Puis on lui administra un sédatif léger pour qu'il se détende avant de faire exploser le tensiomètre
oOo
Lorsqu'il se réveilla, M. Dickinson était posté devant la fenêtre et regardait l'étendue des bâtiments blancs. Les bras croisés derrière le dos, il respirait bruyamment. Rei eu du mal à émerger, confondant rêve – ou cauchemar – et réalité.
Il se sentait mal, l'esprit flou et embrumé, l'estomac dérangé et les membres affreusement lourds. Il se souvenait d'un rêve affreux, où il courait après Kai qui avait eu un accident pas très loin de chez eux. Il frotta ses tempes en gémissant et le vieil homme se retourna avec un sourire attristé.
Il s'approcha de son pas lourd et s'installa sur la chaise à côté du jeune homme.
« - Comment te sens-tu ?
« - Embrouillé.
Il se redressa difficilement en grimaçant et M. Dickinson lui posa la main sur l'épaule pour qu'il se rallonge. Rei obéit et le regarda.
« - Qu'est ce que je fais ici. Que s'est-il passé ?
Le vieux était un peu troublé par la question. Rei devait être au courant, c'était lui qui était sur place.
« - Hey bien, … tu es resté endormi un bon moment.
« - Endormi ?
« - Oui. Le choc, je suppose.
« - Choc ?
Il était incapable de faire autre chose que répéter ce qui était dit. Son cerveau n'était pas encore bien lancé. Il ne voyait pas où l'homme voulait en venir.
« - Où je suis d'abord ?
« - Hey bien, à l'hôpital… tu ne … te souviens pas ?
« - Me souvenir de quoi ?
« - …L'accident…
« - Quel acci…
Les choses lui revinrent en mémoire. Kai, le sang, le taxi. C'était confus mais il se souvenait de son capitaine, blessé, lui murmurant de lui pardonner. Le chinois se redressa d'un coup, oubliant ses courbatures et le reste.
« - Kai !
L'air de M. Dickinson était devenu plus sombre. Il redoutait la question qui ne tarda pas à arriver.
« - Où il est ? Comment va t-il ?
Le vieil homme lui enserra le poignet avec un sourire désolé et secoua faiblement la tête. Le brun dégagea son bras et regarda sévèrement l'homme dégarnit.
« - Vous mentez !
Le chinois se leva avec un peu de mal, repoussant l'homme qui essayait de le maintenir.
« - Ne me touchez pas, vous êtes un menteur !
Il déambula dans les couloirs de l'hôpital, se tenant par moment au mur. Ces enfoirés de médecins lui avaient administré des sédatifs pour qu'il se repose mais lui qui n'était habitué qu'aux remèdes de plantes de sa grand-mère supportait mal tous ces médicaments chimiques.
Il arriva vers l'accueil où se trouvait une petite salle d'attente. Il ne remarqua pas les beybladeurs qui s'y trouvaient mais se fit happer au passage par Tir-Hao qui le serra dans ses bras. L'odeur de Kai…
Le Blade Breakers releva la tête, les yeux noirs. Ses traits se crispèrent quand il vit la mine décomposée de son ex-amant. Ca ne pouvait pas être vrai. Il regardait l'autre chinois dans les yeux et secoua la tête en sentant les larmes mouiller ses joues.
« - Nan…
Sans dire un mot, le nouveau venu le serra fort contre lui, lui embrassant les cheveux. Rei pleurait et en désespoir de cause s'accrocha aux vêtements à l'odeur si familière.
« - Naaaaaan…….
Tir-Hao commençait à avoir les larmes aux yeux aussi, comme le reste de l'équipe assit tout près. Il ne savait pas quoi faire, quoi dire pour soulager son amour de sa peine. Il tenta un faible « Je suis désolé » qui n'eut malheureusement pas beaucoup d'impact.
Rei avait l'impression de mourir, qu'il tombait du haut d'une falaise, laissant son cœur là haut. Il ne pouvait tout simplement pas imaginer que ça puisse être vrai. Maintenant qu'il savait qu'il l'aimait le bon dieu, ni personne n'avait le droit de le lui retirer si facilement.
Il se sentit défaillir. Ses jambes lâchèrent et l'autre chinois le maintient, le conduisant tant bien que mal à une chaise, le gardant dans ses bras.
oOo
Max se releva en voyant Tala arriver.
« - Qu'… ?
Le roux avançait d'un pas rapide, droit sur Rei, arme à la main, pointée sur lui. Il lui posa au milieu du front. Le neko le regarda, l'air coupable. Il était trop triste pour avoir peur. La sécurité suivait le russe, faisant appel aux renforts et Brian essayait de calmer le jeu avec les quelques mots qu'il connaissait en Français.
Tout le monde était sur le qui-vive mais personne n'osait bouger de peur qu'il tire réellement. Même Brian ne l'avait jamais vu dans cet état, les yeux humides, la respiration rapide. Le loup était malheureux. Comme il ne l'avait certainement jamais été jusqu'à présent.
« - Tout ça c'est de ta faute ! Sans toi, il ne serait pas mort ! Sans toi, il n'aurait jamais fais ça !
Rei ouvrit de grands yeux. Fait ça ? Tala pensait qu'il s'était fait renverser volontairement ? Mais non ! C'était une erreur. Il n'aurait jamais fais ça !
« - Tu te tro…
« - TAIS-TOI !
Tala dégaina et appuya un peu plus le canon sur le front du chinois. La rage déformait ses traits. Il haletait.
Brian tenta de prendre le bras de Tala pour le désarmer. Le roux baissa son bras et partit vers la sortie s'empêchant lui-même de commettre l'irréparable. Brian fit un petit signe d'excuse aux Blade Breakers et se dépêcha de rattraper le loup.
Rei regarda les autres, l'air encore plus rongé par la culpabilité.
« - Ce n'était pas volontaire, n'est ce pas ? Il ne s'est pas…
Max détourna le regard et Kenny haussa les épaules.
« - On ne le saura jamais.
Le mot de la fin, très philosophique, revint à Tyson.
« - On va manger maintenant ? J'ai appelé Poum-Poum pour qu'il dîne avec nous…
oOo
Après une cérémonie de crémation des plus intimistes, Brian fit passer un mot à Max, lui indiquant l'endroit et l'heure où ils répandraient les cendres du phénix. Seul phénix qui ne se relèverait pas de ses cendres.
Axel attendait dehors. Il ne voulait pas voir ça. Il fumait cigarette sur cigarette. Lorsque Rei sortit, pâle comme une poupée de cire, il lui posa la main sur l'épaule et lui fit un triste sourire. Le chinois n'était pas capable de simuler.
Plus tard dans la journée, Demo Boyz, Blade Breakers, Axel et M. Dickinson, se retrouvèrent sur le bord d'une falaise. Rei et Tir-Hao restèrent en retrait. Le neko ne voulant pas attiser le colère du roux et Tir-Hao ne voulant pas le laisser seul.
Lorsque Tala ouvrit l'urne, Rei se serait mit à pleurer s'il en avait encore été capable. Il se blottit dans les bras de son ex-amant qui essayait de le consoler. Tala pour la première fois laissa échapper quelques larmes puis sourit.
« - Cette fois, tu es vraiment libre…
oOo
Voilà ! Fini ! Héhé, non, ce n'est pas un happy-end, je sais. Je suis chiante à les faire mourir à la fin ? Oui je sais ça aussi ! Bah oui mais moi ça me plaisait ! Les bishô sont toujours plus beaux quand ils souffrent, non ?
Bon, si ça ne vous plaît pas, je suis disposée à écrire une fin alternative mais elle se pas forcément moins triste ! lol Je sais pas encore ! lol Bref, le choix vous appartient. N'hésitez pas à voter ! Je laisse ou je change ?
