Singe à vendre

Auteur : Yohko the demo, repentez-vous pêcheurs la fin du monde est arrivée

Série : Gensomaden Saiyuki, je revoie mes classiques

Genre : AU, angst, torturage de Goku, futur shonen ai

Disclaimer : Si si, ils sont à moi… Pluton aussi… Et Mars… Et Vénus tant qu'on y est… Comment ça « menteuse » ???

Introduction : Où la routine s'installe

- Crétin d'acrobate !

Le fouet claqua durement sur le dos de Goku, qui mordait ses lèvres déjà ensanglantées pour ne pas crier. Lorsqu'il criait, ça le mettait encore plus en colère, et les coups duraient encore plus longtemps.

L'homme scandait chaque coup d'un juron. Il sentait monter en lui un plaisir sadique et malsain à mesure que le garçon se recroquevillait, la chair à vif.

Un dernier coup claqua, puis se fut le silence. Goku se tendit, en attente de la tempête qui ne manquerait pas de succéder à ce calme.

Mais rien ne vint.

Le jeune homme referma encore plus ses bras autour de ses jambes et ferma les yeux.

Quinze ans de calvaire lui avaient appris toutes les ruses dont l'homme savait user pour distiller la terreur, lui donner un semblant d'espoir avant de le jeter encore plus profondément dans l'horreur.

Alors il attendit, encore et encore.

Il attendit pendant des heures et resta éveillé toute la nuit, se retenant de hurler de douleur à chaque brise qui caressait ses membres meurtris.

Jusqu'à ce qu'une voix dure le fasse sursauter et lui crie d'aller se mettre en tenue pour la répétition du spectacle.

Alors il se leva et courut vers la roulotte des acrobates, la tête rentrée dans les épaules.

Kogaiji le fit entrer et le poussa dans un bain tiède qui manqua le faire hurler avant de panser aussi bien que possible ses blessures ensanglantées.

Une routine bien établie et rodée, symbole de toute une vie de souffrances.

- Ni !

- Oui madame ?

- Dans mon bureau. Immédiatement.

L'homme se dirigea avec nonchalance vers les immenses doubles battants par lesquels on accédait au bureau de madame Gyokumen, la terrible directrice du lycée G. Saiyuki.

La porte claqua dans son dos sans qu'il y prête la moindre attention. Il s'assit tranquillement sur un sofa et se tourna vers la femme, le menton dans la main et le coude sur son genou.

Cette dernière laissa tomber son châle en soie sur la moquette et alla s'asseoir derrière son bureau, où trônait un imposant ordinateur.

- Où en êtes-vous de vos recherches?

- Le projet numéro cent vingt-huit est presque fini, et on entrevoit la solution du problème pour le cent vingt-six.

- Mmh. Tant mieux. Ce projet a pris beaucoup trop de retard, je veux qu'on le récupère.

Elle darda sur le scientifique ses yeux glacials.

- Et je n'ai pas l'intention d'être déçue.

Le scientifique sourit et croisa les bras derrière sa tête, imperméable à la menace.

- Moi non plus madame…

- Sanzo bordel ! Qu'est-ce que t'as encore fait !

Gojyo plaqua une chemise en carton sur le bureau de son collègue, qui pour toute réponse émit un grognement sans daigner quitter son ordinateur des yeux.

- T'as vraiment failli buter ce type ! Encore heureux qu'Hakkaï aie pu arranger les choses ! Hey !

Le roux attrapa une feuille qui traînait et s'en servit pour cacher l'écran. Nullement impressionné par le regard mortel qu'il se prit, il continua son discours.

- Ici c'est le social 'kay ? PAS l'armée ! Ton joli petit flingue, tu le fous où tu veux mais PAS sous le nez des gens, si ignobles soient-ils !

- Lâche-moi, soupira le blond en enlevant la feuille et en se replongeant dans la contemplation de son ordinateur.

Gojyo soupira et s'assit sur le bureau, les mains dans les poches.

- Bof, après tout je suppose que du moment que c'est pour la bonne cause tout le monde se fout de comment tu t'y prends…

- La ferme. Tu fais pareil.

- Peut-être mais moi au moins, je m'assure que personne viendra cafeter !

Il se tourna et plongea ses yeux dans ceux du blond, qui pour une fois le regardait sans qu'on l'y oblige.

- Mais je t'assure que si t'attires des emmerdes à Hakkaï, c'est à moi que t'auras affaire. Clair ?

Un grognement lui répondit.

- Mais t'es vraiment muet toi !

- Gojyo ! Sanzo ! Vous pouvez venir me voir s'il vous plaît ?

Curieusement, les deux hommes se levèrent immédiatement à l'appel du brun souriant et se rendirent dans le bureau de leur supérieur, Cho Hakkaï.

Vala ! Le chapitre un est en cours d'écriture et de frappe, je me dépêche promis !

Sanzo : SHI-NE !!

Goku : sueurs froides Pourquoi j'ai peur ?

Gojyo : Parce que pour une fois dans ta vie t'es intelligent.

Goku : sale kappa !

Hakkaï ; allons, allons… Chers lecteurs, laissez des reviews onegai.

Yohko : Vi ça les occuperas…