Singe à vendre
Auteur : Bon ben en fait je n'assume toujours pas le temps que je mets pour écrire, donc c'est toujours pas moi. Na.
Série : chais paaaas… Je crois qu'à la base ça parlait de tout plein de trucs compliqués avec des yokais et des moines et des dieux… Mais là franchement…
Trucs à savoir des derniers chapitres paske je suis longue à publier et qu'il faut rafraîchir les mémoires : ben en fait y a Goku à l'hôpital après avoir essayé de voler un truc à Saiyuki, il s'est bien sûr fait choper et s'est retrouvé en cellule avant d'essayer de buter tous les policiers, mais en fait c'est pas sa faute, c'est sa personnalité qu'est un peu zarbe ; Ririn a été enlevé et c'est pour la libérer qu'il a essayé de voler, mais tout le monde la croit chez Gyokumen, sa belle-mère ; Ni est un psychopathe mais ça tout le monde le sait, Sanzo se débat contre le shonen ai que j'essaie d'insérer dans la fic, Shin prend de l'importance (tehe faut que je le retienne le petit, un peu plus il me virait mary sue!). Ah oui et on veut retirer Goku de la garde de Sanzo, Gojyo et Hakkaï.
Avertissements : aaaaaaaaaangst à l'état pur, violence, violence, violence, Goku qui morfle (pour changer un peu), langage bien sûr mais bon hein… Torture ? Naaan… C'est de la science. Ah vi et c'est AU aussi et je prie pour que l'OOC ne soit pas de rigueur, et si c'est le cas c'est vraiment pas ma faute. Le yaoi se planque toujours… Un peu trop à mon goût, comment je vais faire pour qu'il triomphe du Sanzo maléfique moi ? inquiète
Disclaimer : ça c'est cruel. Franchement. Ca vous dégoûte un auteur hein. Bon. On va marcher dans le sens inverse, Shin est à moi, le chef du cirque aussi, les gamines anti-tabac aussi. Et pis le reste… Allez voir Minnekura, elle vous expliquera… Sigh.
Note : merciiiii à tous mes gentils reviewers que j'ai même pas eu le temps de leur envoyer un mail, pardoooon ! Donc :
Yat : Whaaaa méchant Sanzo ! Arrête de taper mes reviewers bordels ! è.é Qui fait tout plein de gentils compliments en plus !
Usagi : voilà la suite, je sais elle s'est fait attendre… Gomen…
Démonloulou : Ouais ! Martyrisage des persos au pouvoir ! Bah qu'est-ce qu'y a Goku ?
Récif : je t'assure j'y pense tout le temps aux lecteurs ! Va falloir que je me résigne, je suis lente… J'ai beau faire tout ce que je peux, je bloque… T.T en tout cas ce chapitre me semble un peu moins bien, j'espère qu'il sera pas trop décevant…
Artemis : Merci beaucoup! désolée encore pour l'attente !
Note bis /pensées des persos/ ; « paroles des persos »
Chapitre six : où les âmes sensibles se rendent enfin compte que cette fic est pas pour elles
Hou-mei gémit lorsque la porte de sa cellule s'ouvrit sur la lumière du couloir. La lumière agressait chacun de ses sens, elle avait mal jusqu'au fond du ventre lorsque la lumière se répandait autour d'elle, elle avait besoin d'obscurité…
Ni sourit. Son travail avançait.
Bientôt, même l'obscurité la plus profonde lui paraîtrait trop claire, et le moindre petit faisceau de pénombre trop lumineux brûlerait superficiellement sa peau et la terroriserait totalement, tandis qu'une vraie lumière la tuerait sur le coup.
Il sortit de la pièce et la porte se referma sans bruit sur les plaintes de cette créature descendue en dessous du seuil de l'humanité.
Néanmoins, tout n'était pas encore au point. La réaction mettait deux à trois semaines à s'effectuer, délai beaucoup trop long. Il voulait le raccourcir au minimum, voire obtenir une réaction immédiate.
Mais il allait avoir de quoi tester ses nouvelles formules, et même d'autres avec ses deux derniers cobayes.
Bien sûr, seule la fille était déjà entre leurs mains, mais ça n'était qu'une question de jours pour qu le garçon la rejoigne.
Son Goku…
Et peut-être même cet autre, Shin.
Peut-être.
Ou alors il lui servirait pour sa petite trahison.
Il faudrait faire un nouveau plan.
A cette pensée, le sourire de Ni s'agrandit.
Il aimait manipuler les gens. Presque autant mentalement qu'avec ses virus.
« Je suis désolée monsieur, mais vous n'avez pas le droit de rendre visite à ce patient. »
« Raah, mais puisqu'on vous dit qu'on est ses tuteurs ! »
« Ses vrais tuteurs sont déjà venus lui rendre visite, rétorqua froidement la secrétaire. De toute façon, il est dans le coma. Il ne s'est pas réveillé depuis son internement il y a quatre jours », ajouta-t-elle d'un ton un peu plus doux.
Sanzo se massa lentement les tempes, essayant désespéramment de se convaincre que buter cette vieille harpie là maintenant tout de suite n'était pas une bonne idée s'ils voulaient venir en aide à Goku.
Mais il avait beaucoup de mal.
A ses côtés, Hakkaï soupira, essaya encore quelques instants de convaincre la secrétaire, puis renonça et se dirigea vers la sortie, suivi de Sanzo.
Une fois sortis, ils se dirigèrent vers la pension Gunlock, où ils devaient tous se retrouver une fois que chacun avait fini son travail. Et puis, il leur fallait encore appeler les nouveaux tuteurs de Goku.
Même s'ils n'avaient pas cru un seul instant réussir à tromper la secrétaire, c'était rageant.
Gojyo tira sur sa cigarette et exhala une longue bouffée de fumée toxique. A côté d'eux, un groupe de gamines passa en parlant haut et fort de « la nocivité des cigarettes sur les fumeurs et leur entourage ». Un grand sourire aux lèvres, Gojyo tira une autre bouffée.
« Tu sais, elles ont raison, fit remarquer Doku à côté de lui. »
« T'es pas ma mère. Ta gueule. »
« Ouais, mais ça te fait chier que je te dise ça, et c'est marrant de te faire chier. »
« Tu crois quoi là ? Rien ni personne ne peut me faire chier, c'est moi qui fait chier le monde. »
Doku sourit, puis lui piqua sa cigarette. Il la porta à ses lèvres sous le regard ébahi de Gojyo, en tira une bouffée, puis la laissa tomber et l'écrasa du talon.
« Ma clope putain ! »
Doku ricana, puis s'éloigna de quelques pas, les mains dans les poches.
« Remercie-moi, je t'évite un putain de cancer. »
Gojyo soupira, puis le suivit.
« Parce que tu crois que c'est une clope qui me crèvera ? Tu rêves man. »
Il grimaça un sourire.
« Je ne mourrai que dans les bras d'une belle femme. »
« Dans ce cas t'es pas prêt de crever, chuis déçu… »
« Ta gueule. De toute façon, on verra bien quand j'y serai. »
« C'est marrant, j'aurais dit la même chose il y a quelques années… »
« Et c'est quoi qui a changé ? » Demanda Gojyo, se prenant au jeu.
« J'ai intégré une troupe de cirque, puis j'ai rencontré un serial killer dans un corps de gosse… »
Ils sourirent presque en chœur.
« C'est dingue le pouvoir de ce mec. Il a même réussi à nous changer le moine. Sérieux, j'aurais jamais cru qu'il était de ce bord-là »
Doku fronça les sourcils.
« Nan ? »
« Si si. »
« Oh. »
Le silence revint.
Passa.
Repassa.
Dansa la gigue.
Trépassa.
« Dans ce cas, faut vraiment qu'on le sorte de là. »
« Ouais. Moi qui pensais glander, c'est mal barré. Il va devenir horrible sinon. »
« Ca peut pas être pire que Yaone dans sa mauvaise période du mois avec ses couteaux de lancer sous la main. »
« Bien pire. Parce que lui, il a un gun et une sacrée recharge de balles. »
Gojyo fit une courte pause, avant de grimacer.
« Et sa mauvaise période, elle dure le mois entier. »
« Oh. Merde. »
« J'allais le dire… »
Shin ramassa ses affaires et sortit rapidement de la classe.
Ca faisait une semaine.
Une semaine que Ririn avait disparu et que Goku s'était fait avoir.
Il se sentait comme dans un rêve. La réalité lui semblait loin, très loin. Il avait l'impression d'être en équilibre sur un fil au-dessus d'un gouffre sans fond, et de ne se maintenir sur le fil que par un miracle qu'il ne pouvait pas identifier.
Mais lorsqu'il vit Gojyo et un autre homme qui interrogeaient des élèves à la sortie du lycée, il comprit qu'il ne voulait pas rester sur son fil.
Alors il prit son élan et sauta dans le vide.
« Hey ! Hey, c'est chez vous qu'il habitait Goku ? »
Gojyo détailla son interlocuteur du regard. Un jeune homme qui devait avoir dans les dix-huit ans –le même âge que Goku- assez grand, élancé, blond aux yeux noirs. Physique agréable, devait attirer le regard des midinettes sans s'en rendre compte.
« Moui, c'est vrai… Pourquoi ? »
« C'est moi qui aie été arrêté avec lui. »
Une étincelle s'alluma dans le regard des deux hommes qui se ressemblaient étrangement à cet instant.
« Petite ballade ? »Proposa Doku.
« Je m'appelle Shin… »
« Shin ? Tu veux dire : Shin le chieur, le frigide, Shin le con stupide ? »
Devant le regard du susnommé, Gojyo sourit.
« Ouais, Ririn habite un étage au-dessus de chez nous, et elle est plutôt du genre à squatter… Surtout quand elle a un problème avec un exo ou qu'elle veut râler contre toi… »
« Ah… Donc vous devez savoir où elle est ? »
« Ben chez sa belle-mère, Gyokumen… »
Shin leva un sourcil, interloqué.
« Elle n'a pas réussi à obtenir sa garde permanente, enfin je vais pas t'assommer avec les termes techniques même moi j'y comprends rien, toujours est-il qu'elle doit aller vivre chez sa belle-mère à peu près deux mois tous les ans… »
« Alors il y a un problème. »
« Pourquoi ? »
« Parce que ça fait plus d'une semaine que Ririn est pas venue en cours. »
« QUOI ? »
« Je crois que Goku sait quelque chose à propos de ça… »
Les paroles de Goku lorsque Sanzo l'avait trouvé revinrent à l'esprit de Gojyo.
Il cherchait Ririn.
« Ouaip, je crois aussi, approuva-t-il. Mais il nous a rien dit… »
« C'est qu'il avait une bonne raison » affirma Doku.
« Je crois aussi. Dis, tu veux pas nous raconter un peu comment vous vous êtes fait choper ? Et ARRETE de me vouvoyer bordel, je dois avoir quatre ans de plus que toi au plus. »
« Ok. »
Le salon n'avait jamais paru aussi peuplé.
Yaone, Kogaiji et Doku étaient sagement assis sur le canapé, Sanzo sur un fauteuil, Shin sur l'autre et Gojyo appuyé contre un accoudoir. Hakkaï allait et venait, apparemment affairé mais en réalité attentif au moindre détail.
Shin venait de raconter son histoire, et on lui avait raconté tout le reste d'un commun accord (celui de Sanzo les avait tous fort étonné, ils s'attendaient à un refus catégorique). Le blond tentait maintenant de digérer les faits.
Kogaiji se tourna vers Hakkaï.
« Et vous ? »
Le brun soupira.
« La seule chose qu'on aie pu obtenir, c'est qu'il est dans le coma depuis quatre jours. Quand aux tuteurs, argumentation inutile. Ils n'ont rien voulu savoir et refusent catégoriquement de nous dire quoi que ce soit. Mais d'après ce que j'ai compris, ils vont plaider coupable. »
Un soupir général suivi cette déclaration.
« Je pense que maintenant, la seule solution que nous ayant pour aider Goku, c'est de découvrir ce qui l'a poussé à voler cette boîte. D'ailleurs, il faudrait savoir ce qu'était cette fameuse boîte.
« Je… »
Shin s'interrompit le temps de s'éclaircir a gorge en maudissant le dernier résidu d'un mue lointaine.
« Je crois qu'il faudrait aussi chercher Ririn. Peut-être qu'elle sait quelque chose. En tout cas, c'est pas normal qu'elle soit pas venue en cours aussi longtemps. »
« T'es inquiet pour ta chérie ? C'est trop mignon » minauda Gojyo, un sourire railleur aux lèvres.
Pour toute réponse, il dut éviter un coussin mystérieusement tombé amoureux de lui.
« C'est marrant, ils ont les mêmes réactions en plus. »
Hakkaï se dirigea vers le guéridon où reposait le téléphone.
« Ma, ma, calmez-vous. Je vais essayer d'appeler Ririn. »
Le silence se fit comme chacun écoutait le brun composer le numéro et mettre le haut-parleur. Les sonneries s'égrenèrent, puis la voix de la directrice de G. Saiyuki retentit dans la pièce.
« Gyokumen à l'appareil, j'écoute. »
« Bonjour madame, c'est Hakkaï… »
« Ah ! Monsieur Hakkaï. Qu'y a-t-il? »
« Je voudrais parler à Ririn, s'il vous plaît. »
« Je suis désolée, elle est allée passer le mois chez une amie. Vous comprenez, elle aime tellement sa mère qu'elle préfère lui parler au téléphone… Je peux lui faire passer un message lorsqu'elle m'appellera ? Elle le fait tous les soirs. »
« Dites-lui que Shunrei a retrouvé son tee-shirt. Mais je vais essayer de la joindre sur son portable. »
« Vous aurez du mal, elle l'a laissé ici et a catégoriquement refusé de me donner les coordonnées de sa fameuse amie… Je suis désolée monsieur, il va falloir attendre un peu. »
« Ca ne me dérange pas madame. Merci encore, et excusez-moi du dérangement. Au revoir. »
« Au revoir. »
Gyokumen raccrocha, aussitôt suivie de Hakkaï.
« Elle n'est pas chez une amie » affirma Sanzo.
« Attendons qu'elle nous rappelle pour en être sûrs » tempéra Hakkaï en revenant dans la pièce.
Yaone attrapa un carnet et un stylo et commença à écrire en lisant à voix haute.
« Donc, il faut trouver ce qu'était l'objet volé par Goku ; trouver aussi ce qui l'a poussé à voler ; et éventuellement chercher Ririn. »
« Je peux me charger de ça » avança Shin avec quelques hésitations.
Hakkaï sembla le jauger du regard un moment, puis sourit.
« Au fond, ça n'est pas une mauvaise idée. Où est-ce que tu la crois ? »
« Euh… Ben justement, je vais essayer de la trouver… »
« T'as un portable ? »
« Oui… »
Il donna son numéro à Gojyo et prit ceux de Sanzo, Kogaiji et Gojyo. Ainsi, chaque membre des « équipes » instinctivement déterminées pouvaient se contacter en cas de besoin. Gojyo promit même solennellement (en croisant les doigts) qu'il n'utiliserait pas ces numéros pour des canulars.
Shin devait chercher Ririn, Sanzo et Hakkaï trouver un moyen de voir Goku, Doku et Gojyo le motif de son vol et Yaone et Kogaiji ce qu'était cette étrange boîte.
Ils se séparèrent sur la dernière recommandation chaleureuse de Sanzo :
« Vous faites comme vous voulez, vous pouvez même flinguer un type si ça vous chante, mais le premier qui se fait choper je le bute. »
Goku errait dans le brouillard.
Il ne savait pas depuis combien de temps il était là.
Il avait perdu toute notion qu'il aie jamais possédée, y compris celle du temps.
Il n'arrivait même pas à penser. Tout semblait se mélanger et se confondre dans sa tête pour former une mélasse grise semblable à elle qui l'entourait.
Ca n'était même pas gris : ça n'avait pas de couleur. Il n'y avait aucun bruit, à tel point qu'il se demandait comment il ferait pour en reconnaître un s'il en entendait.
Mais d'ailleurs, pourquoi en entendrait-il ? Ici, ça n'existait pas. Ca n'existait que dehors, mais c'était où ça, dehors ? Il lui semblait qu'il se rappelait des visages et es noms, mais il y en avait beaucoup trop, comment aurait-il pu connaître autant de gens ?
Et puis, à quoi ça servait ? Il était si fatigué de penser, alors qu'il devait juste rester là, errer.
Il en était… Comment on disait déjà ? Ah oui. Heureux.
Mais qu'est-ce que ça faisait d'être heureux ? Il lui semblait qu'il l'avait été un jour, mais…
Il essaya de se concentrer, puis renonça. Ca ne servait à rien. Il n'avait qu'à rester là, sans penser. Voilà, c'était mieux.
Soudain, une image lui traversa l'esprit. C'était un enfant et un homme à la fois, il semblait avoir tous les âges en même temps.
Non, pas tous. Ca s'arrêtait à dix-huit ans.
Nataku.
Oui, c'était son nom, Nataku.
Au moment même où il associa le nom et le visage, une pluie de souvenirs s'abattit sur Goku, et le brouillard se dissipa au fur et à mesure qu'il identifiait tout et réapprenait à penser, à parler, à écouter, à ressentir.
Il vit des murs et un plafond, il sentit des draps.
Il entendit un bip régulier, et sut faire la différence entre paupières fermées et ouvertes.
Il cligna plusieurs fois des yeux, essaya de se redresser, mais la douleur lui revint soudain, le clouant au lit.
Respirant à fond, il tourna la tête et aperçut un tas d'écrans parcourus de traits lumineux, à l'origine des bips.
C'est alors qu'il comprit qu'il était à l'hôpital.
Il se rappelait que la dernière fois qu'il avait été à l'hôpital, Sanzo était avec lui. Il voulait voir Sanzo, sentir ses mains ébouriffant tendrement ses cheveux, même s'il essayait d'y mettre une apparence de mécontentement, voir ses yeux vides mais qui débordaient de tellement de sentiments refoulés, près à crever la surface à chaque instant…
Et soudain, la mémoire lui revint comme jamais.
Les yeux écarquillés, il serra les poings et se mordit violemment la lèvre. Les images, les sons, les sensations même lui revenaient, un peu voilée par la perception de Taisen, mais il s'en souvenait.
Toute cette haine… Cette cruauté, cette joie malsaine, ce soulagement presque de tuer, enfin, à nouveau.
Sanzo ne viendrait pas le protéger des cauchemars cette fois.
Les larmes voulurent couler sur ses joues, mais il papillonna vivement des paupières pour éparpiller les gouttes naissantes.
Le plus terrible, c'est qu'il était réveillé. Taisen n'avait pas encore pris le dessus car il sortait à peine d'un long sommeil et n'était plus habitué à sa liberté.
Mais il était bien là, et allait reprendre le dessus pour satisfaire sa soif insatiable de meurtres.
D'un moment à l'autre.
Goku le va doucement le bras. Il lui semblait si lourd, si douloureux… Il le laissa retomber sur son front en grimaçant sous le choc.
Un bandage épais avait remplacé son contrôleur. Il n'avait plus aucune protection.
Il soupira et réprima une fois de plus ses larmes. Pourquoi personne n'était là pour l'aider ?
Nataku…
Sanzo soupira violemment et appuya légèrement sur ses paupières fermées.
Au volant, Hakkaï tourna un peu la tête vers lui.
« Ne te mens pas à toi-même, Sanzo. »
Le blond tourna lentement la tête et décocha un regard noir au conducteur.
« Je suis inquiet pour Goku, reprit le brun comme si sa première phrase n'avait jamais existé. Et s'il ne se réveillait pas ? »
Sanzo soupira.
« Bien sûr que si. Il aime trop faire chier son monde pour décider enfin de nous foutre la paix. »
« Ah… Je suppose que tu as raison. Mais si on ne peut pas l'innocenter ? »
« On ne peut pas, il EST coupable. Tout ce qu'on peut faire, c'est essayer de manipuler l'administration. Je les laisserais bien essayer de l'enfermer, mais maintenant qu'il est incontrôlable il va tuer tout le monde, et ça va encore nous retomber dessus… »
« C'est vrai, rit Hakkaï. Et puis, il est trop vulnérable… »
Un étrange ricanement échappa à son tour à Sanzo.
« Arrêtez de le materner, tous. C'est un singe, pas un gosse. »
« Mais il est fragile. »
« Comment tu crois qu'il a fait pour résister tout ce temps ? Grâce au soutien de la bande de Kogaiji ? Sûrement pas. »
Le silence revint dans la voiture. Hakkaï sourit.
« Donc, tu crois en lui ? »
Sanzo ne répondit pas et alluma une cigarette.
« Ouvre la fenêtre s'il te plaît. »
Le blond grogna, mais s'exécuta. Le sourire d'Hakkaï s'agrandit.
Il y avait peu de moyens d'aider Sanzo. Il était trop introverti, refermé sur lui-même.
Mais Hakkaï avait depuis longtemps trouvé le meilleur moyen : il personnalisait ses angoisses, se faisait la voix de ce dont il avait trop peur pour se l'avouer, et en le rassurant Sanzo se rassurait lui-même et retrouvait le peu de paix intérieure qu'il ait jamais possédé (et qui semblait s'être singulièrement accrue depuis l'arrivée de Goku dans leurs vies).
Petit manège dont tous les deux étaient conscients. Petite routine des temps d'urgence que chacun appliquait pour reprendre courage.
Parce que le peu de craintes que Sanzo daignait avoir étaient bien souvent partagées par Hakkaï.
Goku rouvrit les yeux, mais l'obscurité ne se dissipa pas pour autant. Il se demanda ce qu'il se passerait s'il bougeait. Peut-être tomberait-il. Peut-être mourrait-il.
Finalement, il ferma les yeux et s'assit brutalement.
Il prit alors conscience qu'il était dans un lit. Le drap venait de glisser. Il le ramassa et en couvrit ses jambes.
Il se sentait… Incomplet. Comme si on lui avait brutalement arraché un bras ou une jambe gangrenés. Il y avait un peu de soulagement que le mal soit parti, mais beaucoup de gêne, un malaise certain, dû au vide et à un écho de douleur. C'était comme si le simple souvenir du membre perdu lui faisait mal.
Pourtant, il pouvait remuer ses bras et ses jambes. Il savait que ce n'était pas une partie de son corps qu'il avait perdue.
Il avait mal au cœur, mal partout en fait. La douleur affluait avec la puissance d'un raz-de-marée et le submergeait entièrement. Une goutte d'eau coula dans son œil, le brûlant de sa simple présence. Grimaçant, il se frotta la paupière, puis passa la main sur son front.
Ca n'était pas de l'eau, mais de la sueur.
En fait, son corps entier était recouvert de sueur. Il avait chaud, trop chaud. Il rejeta vivement le drap, puis se rallongea doucement.
A présent il claquait des dents, mais il se sentait trop faible pour tâtonner dans cette obscurité malsaine à la recherche du drap.
Il avait toujours mal, en plus. Chaque inspiration semblait lui déchiqueter les poumons de milliers d'aiguilles acérées, chaque expiration entraîner tout ce que contenait son ventre au bord de ses lèvres.
Soudain, une nausée plus forte que les autres lui donna un haut-le-cœur, et il eut juste le temps de se pencher pour vomir à moitié sur le lit.
Gémissant sans même s'en apercevoir, il tenta de s'éloigner de ce qu'il avait rendu, mais il ne put que s'appuyer dedans. Dégoûté, il se rejeta vivement en arrière et se sentit basculer, sans rien pour le retenir. Il eut l'impression atroce de tomber pendant une éternité, avant d'entrer violemment en contact avec le sol. Il resta là, étendu sur le dos, des papillons de toutes les couleurs tourbillonnant devant ses yeux.
Il frissonnait, puis il avait trop chaud, puis sa sueur semblait geler sur sa peau.
Il resta allongé pendant ce qui lui parut une éternité, jusqu'à ce qu'une nouvelle nausée violente ne le force à se tourner sur le côté pour vomir à nouveau.
Il réussit à se traîner un peu plus loin, malgré ses membres en coton détrempé, puis finit par rencontrer ce qui semblait être un mur. Aussitôt, il se roula en boule en geignant faiblement. Les larmes se mêlaient à la sueur sur ses joues sans même qu'il s'en aperçoive. Il ne pensa même pas à essuyer son menton couvert de bile.
Il attendit là, grelottant et étouffant tour à tour, secoué de violents haut-le-cœur, mais n'ayant plus rien à vomir.
Au bout de trois ou quatre éternités, d'étranges bruits atteignirent ses oreilles rendues trop sensibles par le silence.
Puis une violente lumière déchira brutalement l'obscurité profonde, semblant brûler ses rétines.
Une silhouette passa dans la lumière et finit par tourner la tête vers lui. Elle produisit des sons qu'il mit un long moment à identifier, perdu dans son délire.
Des mots.
Elle lui parlait.
Il ne comprit pas ses paroles, mais elle paraissait en colère.
Cette situation lui rappelait quelque chose, mais il n'arrivait pas à se souvenir quoi. Il avait trop mal, il ne comprenait plus rien sauf la douleur.
Quelque chose atterrit à côté de lui. Du tissu. Il tenta de le mettre, mais il était trop faible, et il n'arrivait pas à comprendre comment le draper.
Une main impatiente lui saisit le bras et le releva en manquant lui déboîter l'épaule, avant de le draper dans le drap blanc.
Il resta là, appuyé contre le mur, les yeux à demi-fermés et remplis de larmes.
Finalement, la silhouette lui enfonça ses ongles dans le bras et l'entraîna sans ménagements à sa suite, au beau milieu de la lumière trop vive.
Elle continuait de lui parler, ou plutôt crier dessus, jusqu'à ce qu'il trébuche et se mette à cracher de la bile.
Elle soupira bruyamment, puis lui fourra un flacon à l'odeur répugnante sous le nez.
Il crut qu'il allait vomir, mais la nausée se dissipa presque instantanément, bientôt suivie par la douleur confuse qui le terrassait. Tout semblait soudain se clarifier dans son esprit.
Goku regarda autour de lui. Ils étaient dans un long couloir blanc, éclairé par des néons froids. On ne voyait pas le bout du couloir.
Devant lui, une femme habillée de blanc lui sourit gentiment.
Il frissonna. Elle avait des yeux froids, vides. Glacials.
« Ca va mieux ? »
Goku opina, tentant de sortir de son esprit les souvenirs.
Elle l'aida à se relever, et malgré ses efforts apparents pour être douce, ses longs ongles se plantèrent dans son épaule.
Ils se remirent en marche, un peu vite pour les jambes encore chancelantes de Goku, mais il ne protesta pas et s'appliqua à chasser ses faiblesses et la sensation dérangeante de déjà-vu qui l'assaillaient.
Finalement, ils s'arrêtèrent devant une porte qui ressemblait à toutes celles qui tapissaient le couloir.
La femme lui ouvrit.
« Entre. »
Il pénétra dans la pièce avec hésitation. Derrière, la porte se referma avec un léger chuintement et la femme lui passa devant. Elle s'assit derrière un grand bureau noir où trônaient une feuille et un stylo.
Elle lui indiqua un siège en plastique où il s'assit rapidement.
« Je vais t'expliquer clairement la situation. Tu as un trouble mental totalement inédit. Un cas unique au monde, sans aucun doute. Je ne vais pas te faire tout un speech psychologique, tu n'y comprendrais rien. Toujours est-il qu'il y a un pan de ta personnalité très dangereux qui concentre toutes tes pulsions morbides et qui lève toutes tes inhibitions morales lorsque le besoin se fait sentir : trop de pression, un danger, un choc moral. »
Elle fit une pause. Goku tremblait légèrement.
« Cette part de ta personnalité est incroyablement puissante. Au commissariat, tu as tué plusieurs hommes armés et entraînés. Cinq, pour être exacte. A mains nues, et handicapé par plusieurs balles. »
Un frisson plus fort que les autres secoua le châtain.
« Etant donné ton état, on ne peut décemment pas te juger comme n'importe quel criminel. Tes tuteurs officiels ont donc décidé de te confier à nous. Néanmoins, comme tu es presque majeur et qu'on ne connaît pas ton âge véritable, nous avons besoin de ton accord. »
Elle sourit, croisa ses doigts et appuya son menton dessus.
« Nous pouvons rendre totalement inoffensive ta personnalité trop dangereuse. Mais pour cela, il te faut renoncer à vivre normalement. Je serai très claire : tu passeras ta vie dans un laboratoire, ou presque. Il y a des chances que le traitement s'améliore et que tu puisses ne pas trop souffrir, mais très peu. Ce traitement n'est pas anodin. Tu vas souffrir, comme tout à l'heure. »
Goku était paralysé. Ses tuteurs… Hakkaï, Gojyo. Sanzo. Ils avaient décidé de le mettre dans cet endroit.
Il était trop dangereux.
Il ne pourrait plus jamais sortir.
… Il le méritait. Il méritait de souffrir, pour toutes les vies qu'il avait prises.
Sans un mot, il prit le style d'une main qu'il espérait ferme et rapprocha la feuille de lui.
Il ne la lut même pas. Sa vue commençait à se brouiller, et la douleur revenait, lentement mais sûrement. C'est à peine s'il put repérer le mot « signature » et gribouiller son nom dessous. Il ne se rappelait pas comment il signait, avant. Il espérait simplement que c'était assez ressemblant.
Il laissa échapper le stylo et retomba contre le dossier de la chaise, haletant. La sueur recommençait à couler le long de son corps, et le drap glissait.
Il cligna des paupières. La femme se leva, contourna le bureau et ramassa la feuille, qu'elle pliât soigneusement avant de la ranger dans un tiroir.
L'espace d'un instant, un fulgurant pressentiment le submergea, qu'avait-il fait ? Il s'était condamné, et il avait l'impression que ça ne suffirait pas à neutraliser Taisen.
Puis le noir lui tomba dessus, aussitôt suivi de l'inconscience.
Nouvelle réunion à la pension Gunlock.
Sanzo, debout devant la fenêtre, tournait résolument le dos à l'assemblée, tandis que Hakkaï leur résumait la dernière nouvelle qu'ils avaient apprise.
Goku, interné dans un « institut spécialisé ». Goku, interné dans un laboratoire avec des scientifiques qui se serviraient de lui pour tester leurs sérums, leurs vaccins, leurs virus.
Goku, acceptant de son plein gré - non, ça il le refusait – de subir cette immondice.
Il serrait les dents, les poings, crispait son visage avant de respirer lentement pour retrouver son calme.
Puis recommençait.
Il ne cherchait même plus à comprendre pourquoi la nouvelle lui faisait tant d'effet.
La voix de Shin s'éleva dans la pièce, hésitante.
« Alors… On laisse tomber ? »
Il ne se retourna même pas. Pas la peine de gâcher une balle pour cet imbécile, Gojyo répondrait très bien pour eux tous.
Il entendit le choc étouffé d'un coussin atterrissant, sûrement sur la tête de Shin.
« Bien sûr que non. Y a quelqu'un qui veut laisser tomber ici ? »
Le silence le plus complet lui répondit. Sanzo sortit cigarettes et briquet et s'en alluma une.
Il inspira plusieurs fois le poison. C'était peut-être mauvais pour sa santé, mais au moins ça faisait du bien.
« Bien. Alors on continue comme on a dit. »
Un léger sourire échappa à Sanzo, qui s'empressa de le faire disparaître. Hors de question de donner à Gojyo de nouvelles raisons de se foutre de sa gueule sous prétexte que « l'arrivée de Goku l'avait quand même bien changé, ah bon il était de ce bord-là ? Et voilà, un pédophile de plus ! ». Encore que la dernière accusation n'avait jamais été portée, sans doute parce que Goku était un homme et non un gosse.
Puis il se tourna.
« Qu'est-ce que vous foutez encore ici alors ? Le procès de Goku est dans deux semaines, bougez-vous le cul un peu. »
Les regards se décidèrent, les esprits se concentrèrent sur leurs objectifs.
C'était leur dernière chance. Ce procès condamnerait Goku.
Hakkaï décrocha à la deuxième sonnerie et sortit de la pièce en s'excusant, laissant Sanzo seul face aux nouveaux tuteurs de Goku.
« Allô ? »
« Je peux vous aider à récupérer Ririn et Goku. »
« Qui êtes-vous ? »
« Peu importe. Méfiez-vous de Gyokumen. »
« Très bien. »
« Cherchez Nataku. Vous les trouverez tous. Mais dépêchez-vous, le procès les condamnera tous. »
Le mystérieux interlocuteur raccrocha, laissant sa dernière phrase en suspens dans l'esprit de Hakkaï.
Qui se hâta de composer le numéro de Gojyo.
Yaone frappa doucement à la porte du bungalow.
Attendit un moment.
Frappa plus fort.
Des bruits de pas pesants retentirent, puis le chef du cirque fit son apparition, mal rasé comme à son habitude quoique étonnamment sobre.
« Quoi ? »
« Bonjour monsieur… Je voudrais vous demander une faveur si cela ne vous dérange pas. »
« Dis toujours. »
« Pourrais-je savoir ce qu'il est advenu de Nataku ? »
« Nataku ? »
Le chef fronça les sourcils et se frotta la joue.
« Ah oui. Vu qu'il se réveillait pas, j'ai signé un truc comme quoi on le reconnaissait mort et qu'on pouvait utiliser son corps pour faire des essais de vaccins, ou un truc dans ce goût-là… Je peux te donner le papier si tu veux, pour ce que ça m'importe. »
Yaone resta silencieuse un instant, digérant le choc et tentant de rester impassible.
« Je veux bien, s'il vous paît. » dit-elle en s'inclinant.
Avec un grognement, il rentra dans sa masure. Elle l'entendit fouiller un moment, puis il ressortit avec une feuille froissée qu'il lui tendit.
Elle la prit et s'inclina à nouveau.
« Merci beaucoup. »
Alors qu'elle repartait pour rejoindre les autres dans sa caravane, la voix du chef l'arrêta.
« Et Goku ? »
« Goku ? »
« Tu sais bien, cette petite ordure… Il va être jugé, oui ou non ? »
« Dans un peu moins de deux semaines. »
« J'espère qu'ils rétabliront la peine de mort pour lui ! » Cracha-t-il avant de retourner dans les profondeurs de son antre pour oublier.
Oublier le cadavre méconnaissable de son fils.
Oublier la joie qu'il avait pu ressentir, à une époque depuis longtemps révolue.
Yaone le regarda disparaître avec une lueur de regret dans le regard. Avant, c'était un homme cultivé et bon, quoique de tempérament entier et aussi prompt à la colère qu'au rire.
La mort de son fils l'avait brisé.
Elle poussa un soupir avant d'aller rejoindre les autres enquêteurs.
« Bonjour mademoiselle… » Sourit Gojyo, plus séducteur que jamais.
Cette fois, il devait se surpasser.
La secrétaire leva les yeux vers lui et sourit timidement à son tour.
« En quoi puis-je vous aider, monsieur ? »
Gojyo en soupira presque. Aucun challenge, pas drôle. Il l'avait déjà dans la poche.
« J'ai un petit problème et je crois que vous seule pouvez m'aider à le résoudre » lui confia-t-il à voix basse.
« Qu'y a-t-il ? »
« Venez, c'est par ici… »
Elle sembla hésiter un instant à le suivre, puis fit taire ses scrupules et s'extirpa de son comptoir.
C'était quand même rare qu'un aussi beau garçon l'accoste comme ça.
Et puis, c'était un hôpital, pas un poste de police. Le secret médical n'était pas si convoité.
A peine Gojyo l'eût-il attirée hors de vue de son poste qu'Hakkaï se glissait derrière l'ordinateur.
Il pianota sur le clavier, fouilla les dossiers, et finit par trouver ce qu'il cherchait.
Prenant une disquette dans sa poche, il l'inséra, copia les données puis la reprit et referma tous les dossiers.
Pour un expert en informatique, sa piste était inscrite en lettres de feu ; mais au fond, on était dans un hôpital, pas un poste de police… Et même dans le dernier les experts étaient rares.
Il ressortit et alla attendre Gojyo dans le van garé un peu plus loin, où les attendaient les autres complices.
A peine fut-il entré que Doku l'assaillait de questions.
« Ma, ma, du calme, je n'ai pas pu tout voir dans le détail… Mais pour ce que j'ai eu le temps de lire, il a été transféré dans des locaux extérieurs à l'hôpital, pour le compte d'une organisation de recherche nommée « BW »… »
Sanzo, assit sur le siège du passager avant, se retourna.
« BW ? C'est celle qui… S'occupe… De Goku, non ? »
« Oui… Et tout ça me semble de plus en plus étrange. »
Gyokumen sourit.
Ni, en face d'elle, lui rendit son sourire.
« Alors, compte-rendu des effets ? »
« Les effets du virus d'Hou-mei sont assez impressionnants pour que tu en fasses la pièce maîtresse de ton exposition… Quant à Goku, sa transformation s'accélère grandement, tu devrais pouvoir le présenter aussi. En cage renforcée, bien sûr. Ririn est une peste noire ambulante, et les armes sortant sporadiquement de Nataku sont parfaitement acérées. »
« Pourquoi sporadiquement ? »
« Parce que le cerveau de Nataku est mort. Donc ce sont des stimulations électriques qui provoquent la sortie des lames, et non sa volonté propre. »
« Ca m'étonnerait qu'ils soient convaincus. »
« Moi aussi. Mais il n'y a plus assez de temps pour refaire le test sur un autre cobaye à présent. »
La femme soupira, puis se leva.
« Très bien, nous ferons avec. »
Puis elle sortit de la pièce dans un claquement de talons aiguilles.
Ni sourit de plus belle.
/Ma chère Gyokumen… Tu n'auras même pas le temps de faire ta petite présentation… Mais ça, c'est ma petite surprise, n'est-ce pas /
Il prit le lapin en peluche dans ses bras comme un bébé et ricana doucement.
A suivre…
… Dans deux mois avec un peu de chance.
Sanzo, menace inter dimensionnelle et intemporelle du baffeur : ...
Yohko : … Ouiiii ?
Sanzo se tourne vers Goku.
Goku : PEUR c'est pas ma faute, c'est elle qui m'a forcé !
Hakkaï : Sanzo calme-toi, ça ne sert à rien de le frapper, maintenant qu'il a signé…
Sanzo : … Bakasaruuuuu… CREVE CRETIN DE CON DE SINGE !
Gojyo : Je lui dirai les mots bleus, les mots qu'on dit qu'avec les yeux… La la la…
Shin : …Ils vont finir par me contaminer avec leurs conneries…
Yohko : voilàààà, le prochain chapitre devrait être le dernier… A moins que la revanche du yaoi n'aie besoin de deux chapitres… Plus un épilogue bien sûr…
Ni : Et vous saurez enfin le pourquoi du comment du titre.
Gyo, boude: c'était mon texte.
Ririn : …Et moi et moi et moi ? Qu'est-ce que j'ai ? Sanzoooo ! Oskour!
Sanzo : Crevez. Tous.
Doku : J'en connais un qui digère pas les envies de yaoi de l'autre conne…
Yohko : c'est qui l'autre conne ?
Kogaiji,murmure: fais gaffe aux deathfics…
Doku : gulp…
