Disclaimer : Sinbad est l'oeuvre de James Dormer, de Russel Lewis et de Jack Lothian.
Résumé : Ou trente et un petit moments entre un marin maudit et un étudiant en médecine.
Remerciements : Un grand merci à Li_Rex (Rexou) sur Twitter pour m'avoir très gentiment dessiné Sinbad et Anwar pour la couverture de ce recueil !
Note de l'auteur: Ce recueil d'OS répond à la quatrième édition du défi "Sur Votre 31" de la page Facebook "Bibliothèque de Fictions." Le but est de poster, tous les jours de mars, un drabble ou un OS entre 100 et 1000 mots dont le thème est déterminé par le jour de publication. Autre particularité de ce défi : on devait toujours utiliser le même couple ! Canon, UA, couple canon ou fanon, peu importe, mais une fois le couple choisi, on ne peut plus en changer Le but du jeu est de faire un recueil autour de ce couple avec 31 variations, car janvier comporte 31 jours. Homophobes et biphobes ne sont donc pas les bienvenus. J'essayerai de poster un OS par jour si possible!
Jour 16: Retraite
Liste des dettes du Discord « Défis Galactiques » : 50 nuances de fandom méconnu
31 moments de Sinwar
Retraite
- Est-ce que les docteurs partent à la retraite ?
La question de Sinbad étonne Anwar car elle sort de nulle part, arrive sans crier gare. Mais comme cela arrive assez régulièrement, il finit par s'y habituer.
- En théorie, non. Répond-il sans quitter des yeux les calculs qu'il effectue pour savoir les jours qui les séparent du prochain port.
- Comment ça, en théorie ?
- Quand tu es diplômé et officiellement titré docteur, tu l'es jusqu'à ta mort. Mais dans les faits, beaucoup de médecins n'exercent plus arrivés à un certain âge : ils le peuvent toujours, ils peuvent toujours avoir leurs cabinets. C'est juste qu'avec l'âge qui impacte leurs corps, ils préfèrent se retirer avant car leurs mains ne sont plus aussi assurées, leurs vues baissent... La majorité des docteurs deviennent alors professeurs à l'université ou forment les nouveaux pour qu'ils prennent leurs relèves. Mon grand-père a exercé jusqu'à ses soixante-dix ans, a écrit des rouleaux d'études jusqu'à sa mort ensuite.
- Donc, tes parents ont voulu que tu fasses un métier où tu n'aurais jamais plus de temps mort jusqu'à ta propre mort ?
Le jeune homme soupire.
- Ce n'est pas juste ça. Sinbad, dans ma famille, on est médecin de père en fils. Mon père l'est, mon grand-père l'a été, mes ancêtres l'ont été et si j'étais resté à Bassorah et que j'avais eu un fils, on aurait attendu de moi que je le mette sur la voie de la médecine. C'est une chance pour eux que j'aime ce domaine. J'ai grandi dedans, ça aide sans doute.
- Tu les aurais laissés décider de la vie de ton enfant ?
- Non.
Cette fois-ci, c'est le capitaine qui semble pris par surprise.
- Je sais ce que l'on ressent quand on a sa destinée imposée, sa vie réglée au millimètre près sans avoir son mot à dire. Mes enfants, si j'en ai, seront qui ils voudront être. S'ils veulent être médecins, je les aiderai. S'ils veulent être marchands de sandales, je les aiderai. Et ils auront mon amour et mon soutien inconditionnel.
- Si j'étais une fille, je crois que je te demanderais de m'en faire un de suite.
- Sinbad !
Face à ses joues rouges, le marin éclate de rire.
FIN
