Merci à SusyBones, Tashiya, Paula, Zazo, Rachelle, lyra.will, Pottera, Abelforth Dumbledore, patmola, Kikie1990, Arie-Evans, héloise, twinzie, et amelie pour leurs très gentilles reviews !
Chapitre 10
Sirius et Lily étaient tous les deux en train de travailler sur leur prochain examen d'histoire de la magie. Réviser à deux était beaucoup plus productif d'après elle, et Sirius était vraiment très bon dans cette matière. Ils s'étaient retrouvés à la bibliothèque en ce samedi matin. Le beau ténébreux n'avait pas vraiment la tête aux révisions, il repensait à ce qui s'était passé deux jours auparavant. Il avait enfin réussi à décrocher les trois petits mots si symbolique. Après cela elle n'avait rien dit. Ils étaient restés enlacé étroitement pendant un long moment. Avant que les effets de la potion ne se dissipe il avait pu entendre un « moi aussi ». Au bout d'un moment il revinrent à la réalité, et elle devait repartir, le couvre feu était bientôt arrivé. Tout ce qu'elle avait dit c'était « il faut que je réfléchisse ».
Décidément il ne pensait pas que cette histoire de bébé lui faisait autant de mal. C'est pourquoi il avait entamé des recherches sur les premières grossesses chez les très jeunes femmes, pour avoir des choses à lui dire pour la réconforter. Et il avait trouvé, à sa grande joie il avait trouvé absolument ce qui allait lui faire oublier son mal être et faire s'envoler toute sa culpabilité. Il ne manquait plus qu'une chose à trouver. Un bon moyen de contraception pour être vraiment rassurer et que ce genre d'événement impromptu ne se renouvelle pas. Etant donné qu'ils utilisaient des moyens de contraceptions sorcier et qu'il y avait eu une faille, il décida de chercher du côté moldu… Et il n'avait rien trouvé à la bibliothèque concernant cela… Il lui fallait donc en parler avec un moldu…
- Evans ?
Elle leva la tête de son parchemin et le questionna du regard.
- J'ai quelque chose d'assez délicat à te demander, murmura-t-il devant le silence de la bibliothèque.
Son regard interrogateur se fit un peu plus prononcé. Donc il s'expliqua.
- En fait tu es la seule personne d'origine moldu que je connaisse, et je sais que je peux avoir confiance en toi, tu es préfète après tout ils ne t'ont sûrement pas nommé au hasard…
- Viens en au fait s'il te plait tu m'intrigues là.
Elle avait à présent complètement délaissé son parchemin. Sirius était en train de se tordre les doigts un peu gêner par ce qu'il allait lui demander. Il voulait surtout pas qu'elle lui pose trop de question du style « pourquoi tu jettes pas simplement le sort de contraception ? » Qu'elle lui pose la question ou pas elle allait comprendre qu'il y avait eu un « bug » avec ce fameux sort entre lui et Helena.
- Avant je voudrais que tu me promettes de ne parler à personne de la conversation que nous allons avoir.
Elle était de plus en plus perplexe, mais elle lui certifia qu'elle ne dirai rien. Alors Sirius lui demanda enfin dans un murmure qu'elle seule pouvait entendre.
- Ils utilisent quoi les moldus comme moyen de contraception ?
Wow, Lily fit les gros yeux, elle s'attendait à tout sauf à ce genre de question. Elle bafouilla un peu mais lui répondit :
- Heu… des préservatifs.
- C'est fiable ?
Lily était un peu gêné de parler de ce genre de chose avec lui.
- Oui, oui, si on s'en sert comme il faut normalement ya pas de problème…
- Et tu sais où on peut s'en procurer ?
- A la pharmacie, on en trouve toujours.
Il prit note, et la remercia. Mais après de telles questions, elle voulait en savoir plus.
- J'ai répondu à tes questions, tu peux répondre à mes interrogations ?
Il savait qu'il allait devoir lui expliquer, mais il avait sa parole, et confiance en elle, alors après tout… Il lui raconta en bref le pourquoi du comment. Elle resta sur le cul comme on dit. Elle avait absolument rien vu. Il lui demanda plusieurs fois de lui certifier de ne rien dire, qu'il n'y avait que ses amis qui étaient au courant, et sûrement Lynn et Carol. Elle lui promit de ne rien divulguer une nouvelle fois. Il était soulagé.
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Rémus était en train d'attendre impatiemment devant le tableau qui donner accès à la salle commune des Serdaigle. Il était bientôt l'heure de manger, il avait donc toutes les chances de la voir sortir d'un moment à un autre. Il faisait les cents pas devant le tableau qui ne cessait de lui poser des questions auquel il répondait par un magnifique silence. Il n'était pas d'humeur à faire la conversation avec une peinture. Les élèves commencèrent à sortir de leur salle commune petit à petit, et il la cherchait dans par l'ouverture du tableau lorsque celui-ci était entrouvert. Il vit ensuite sortir Joachim Glover qui tenait par la main Guillemette. « Un souci de moins » pensa-t-il. Et à leur suite il vit April qui avançait lentement en lisant un livre.
- Salut…
Elle fut sorti de sa bulle en reconnaissant cette voix… Sa voix… Malgré elle, elle lui fit un sourire, il lui manquait, elle avait envie de passer du temps avec lui comme avant. Surtout que depuis un certain temps elle se sentait de plus en plus seule avec Guillemette qui restait très souvent avec Joachim…
- Salut, répondit-elle.
Ils se regardèrent un petit moment sans rien dire, ils se souriaient un peu gêner. Cela faisait près de trois semaines qu'ils ne s'étaient plus parlé. Rémus n'avait pas prit de potion. Les révélations qu'il avait entendu lui avaient fait trop travailler les méninges, il ne voulait plus que cela se reproduise. Et surtout il réfléchissait à ce qu'aurait été la situation si les rôles avaient été inversés. Jamais il aurait supporté que quiconque puisse lire dans ses pensées. C'était son jardin secret…
- Ca te dit de manger avec moi ce midi ?
- Heu… oui ! dit-elle toujours souriante.
Elle ferma son livre, et marcha à ses côtés. Rémus avait une folle envie de la prendre dans ses bras à ce moment là. Elle ne cessait de tourner timidement la tête et de le regardait en souriant. Elle était vraiment trop mignonne. En marchant il ne tint plus, et il lui dit :
- Tu me manques.
Elle s'arrêta. Son sourire avait disparu. Avant qu'elle ne dise quoi que ce soit Rémus ajouta :
- Je sais que si on est dans cette situation c'est de ma faute, et je sais que c'était gonflé de ma part de te mettre au pied du mur. Je m'en veux April. Et tu me manques réellement. Alors je préfère être patient et pouvoir passer du temps avec toi comme avant…
Elle semblait extrêmement songeuse :
- Je sais pas Rémus… J'ai pas envie que tu me refasses le même coup dans un mois. Ces derniers jours on était vraiment très pénible pour moi et je ne pense pas supporter une autre 'rupture' de la sorte.
Il ne disait rien, il comprenait tout à fait sa réaction. Ca faisait très 'le mec qui sait pas ce qu'il veut', donc pas très fiable niveau promesses.
- Laisse moi réfléchir un peu…
Il hocha la tête en signe de compréhension.
- Mais je veux bien manger avec toi quand même. J'en ai assez de tenir la chandelle…
Il sourit, et continuèrent leur route vers la Grande Salle.
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- On a fait le grand chelem les gars ! Il faut fêter ça ! dit James en arpentant les rues de Pré-au-lard avec ses amis.
En ce dimanche matin ensoleillé, ils venaient de passer leur permis de transplaner à Pré-au-Lard, ils avaient tous les quatre excellés. Il faut dire qu'à côté de leur apprentissage clandestin pour devenir animagi c'était du gâteau, et Rémus était un élève très brillant et n'avait pas eu le moindre mal à obtenir son permis. Tous les élèves à partir de la troisième année étaient autorisés à passer la journée à Pré-au-lard s'ils le désiraient.
En entrant au trois balais ils tombèrent sur Evans, Erika, les jumelles, et Amanda. Ils allèrent s'installer avec elles.
- C'est moi qui offre mes jolies, annonça James.
- T'es pas obligé, dit Lily un peu gêner car elle trouvait qu'ils étaient nombreux.
- Je t'assure que ça me fait plaisir, répliqua-t-il en s'asseyant à côté d'elle.
Sirius lui ne s'installa pas avec eux. Il venait d'apercevoir Helena à une autre table un peu plus loin. Il avait prévu de la retrouver et de lui donner la brochure qu'il avait trouvé, qui changerait tout. Elle avait l'air bien. Elle discutait tranquillement avec ses deux amies.
- Salut vous trois, fit-il, ça vous dérange si je m'assoie avec vous un instant ?
Elle répondirent par la négative, il prit une chaise et s'installa à côté d'Helena.
- Je t'ai apporté quelque chose… dit-il en sortant un parchemin de sa poche, j'aimerai vraiment que tu y jettes un coup d'œil, c'est à propos de… -il regarda Carol et Lynn d'un air inquiet, Helena comprit et le rassura :
- Elles sont au courant.
Soulagé il continua sa phrase :
- C'est à propos des grossesses chez les jeunes femmes, c'est un document officiel, c'est pas une vulgaire brochure que l'on pourrait trouver dans le Chicaneur, lui dit-il en souriant.
Elle prit le morceau de parchemin perplexe, et le parcoura un instant.
« Quand une femme est trop jeune, la grossesse — souhaitée ou non — peut être dangereuse aussi bien pour la mère que pour l'enfant. Les complications de l'accouchement comptent parmi les principales causes de décès des femmes de moins de 20 ans… »
Elle posa sa main sur la cuisse de Sirius, sans pour autant stopper sa lecture. Elle voulait le sentir près d'elle. Ce qu'elle lisait était en train de donner une autre dimension au choix qu'elle avait fait. Il passa alors son bras autour de sa taille en s'approchant un peu plus d'elle.
« … Même dans des conditions optimales, les jeunes mères, et notamment celles de moins de 17 ans, risquent plus que les femmes de 20 ans et davantage d'avoir des complications liées à la grossesse et de mourir en couches. Le risque de mort peut être de deux à quatre fois plus élevées… »
A la fin elle serra un peu plus fort la cuisse de Sirius. Elle releva la tête et le regarda, avec un sourire. En lui caressant le dos il lui dit :
- Tu vois tu as fais ce qu'il fallait. C'était beaucoup trop dangereux pour tout le monde.
Elle se jeta dans ses bras.
James avait vu toute la scène, Lily à côté de lui comprenait aussi ce qui était en train de se passer un peu plus loin. Voyant Sirius et Helena partir du pub main dans la main avec un sourire immense accroché aux lèvres il reporta son attention sur Evans. Consciemment il colla son genou à celui de la préfète qui ne semblait pas s'en formaliser. Elle avait l'air dans les nuages, voir une réconciliation en direct l'avait rendu rêveuse. Alors James commença à frotter sensuellement son genou au sien tout en la regardant. Elle le regarda en souriant et dit :
- Ca me rappel quelque chose…
- Et ça te plait ? demanda le brun.
- Que dirait ta petite copine si elle voyait ça ?
- Quelle petite copine ? demanda James.
- Celle avec qui tu roucoulais l'autre jour, elle est en 7e année à Serdaigle je crois.
James sourit.
- Elle a rompu hier, je suis libre comme l'air !
Elle resta perplexe.
- Tu as pas l'air très affecté…
- C'était pas très sérieux entre nous, c'était comme ça.
- Oh ok…
Et ils continuèrent de discuter de choses futiles avec les autres.
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Sirius et Helena s'étaient installé dans le parc de Poudlard au pied de l'hêtre tout proche du lac. Elle était assise entre ses jambes, son dos collé au torse de Sirius qui lui enlaçait amoureusement la taille de ses bras. Elle rayonnait de bonheur. Tous les doutes s'étaient envolés, elle avait fait le bon choix elle en était sur maintenant. Une sensation légère s'empara d'elle. Une sensation qu'elle n'avait pas ressentie depuis très longtemps. Elle se retourna pour lui faire face. Elle caressa sa joue lentement. Il la regardait amoureusement, un sourire sincère. Il ne cessait de fixer ses lèvres. Cela faisait près de quatre mois qu'il ne l'avait plus embrassé, et il crevait d'envie d'y remédier. Mais il calma ses ardeurs… il fallait y aller doucement, mais sûrement… Elle passa sa main dans les cheveux d'ébène du ténébreux.
- Merci pour tout, souffla-t-elle.
Et elle enfouit son visage dans le cou de Sirius. Son odeur… elle l'aimait tellement. Lui était l'homme le plus heureux de la planète à ce moment là, des papillons voltigeaient au creux de son estomac.
- Non, merci à toi… dit-t-il en lui déposant un baiser sur ses cheveux.
Elle releva la tête, pour le regarder dans les yeux… ses beaux yeux qui lui avaient tellement manqué, et qui lui criaient combien il l'aimait depuis le jour de la rentrée scolaire.
- Pourquoi ?
- Parce que si tu n'étais pas venu prendre de mes nouvelles en septembre, je crois pas que nous en serions là. – un moment passa, ils se regardèrent profondément au fond de leurs iris bleutés respectifs, puis il lui demanda – Je peux t'embrasser ?
Elle sourit, qu'est ce qu'il pouvait être craquant. Elle était vraiment heureuse d'être celle dont il était tombé amoureuse. N'importe qu'elle fille normalement constituée rêverait de la situation présente entre elle et lui. Elle reprit enfin toute son assurance :
- Tu n'as pas besoin de demander la permission…
Sans perdre un instant ils s'embrassèrent fougueusement. Merlin que ça faisait du bien ! Les mains de Sirius ne se baladèrent nullement sur les courbes de la Serpentard, il restait dans la limite de la décence, bien qu'il voulait de tout son corps lui faire l'amour. Il voulait qu'elle sente qu'il lui faisait l'amour, et qu'il ne tirait pas un vulgaire coup. Malgré le temps qui était passé, cette phrase qu'elle lui avait dit lui restait toujours en travers de la gorge. A bout de souffle il enfouit son nez dans ses cheveux. Là maintenant ! Il voulait lui dire qu'il l'aimait, mais les mots se bloquèrent, il comprenait pas. Il n'insista pas, elle le savait maintenant. Il remarqua par contre qu'elle ne lui avait jamais dit…
- Patmol ?
Il la regarda, l'entendre l'appeler ainsi était hors du commun.
- Mmh ?
- C'est peut être le bon moment cette fois-ci ?
Alors il lui expliqua qu'il était un Animagus. Il laissa Rémus en dehors de l'histoire. Elle était soufflée. Manquait plus qu'il fasse la vaisselle et il était parfait. Elle ne le savait pas aussi brillant, même si elle le savait intelligent, là le niveau de magie dépassé carrément celle de certains professeurs de leur collège.
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Le mois de mai pointait le bout de son nez à Poudlard. Et qui dit mois de mai dit final de Quidditch. Cette année elle opposait Gryffondor à Serpentard. Ayant reprit sa place dans l'équipe ce matin là James se leva de bonne heure contrairement à ses amis, et pour cause le capitaine avait tout un speech d'avant match à leur faire.
Les trois autres maraudeurs se levèrent une bonne heure plus tard, et descendirent à la Grande Salle pour prendre leur petit déjeuner. Une fois attablées April les rejoins. Rémus l'avait invité à regarder le match avec lui. Puis se fut au tour d'Helena d'arriver, elle se plaça derrière Sirius et se pencha à son oreille en passant ses bras autour de son cou :
- On va vous massacrer.
Très rapidement il se tourna la pris par les hanches et l'attira sur le banc sans qu'elle n'ait eu le temps de faire quoi que soit.
- S'ils se laissent surprendre aussi facilement que toi ça m'étonnerai, répliqua-t-il.
- Tu m'as pris en traite, dit-elle en approchant son visage de celui de Sirius.
- C'est pourtant votre spécialité à vous ça… ajouta-t-il en s'approchant aussi…
Et ils s'embrassèrent amoureusement. Rémus et Peter souriaient devant leur petit manège, alors que April les regardaient rêveuse.
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Durant tout le match, Sirius et Helena ne faisaient que deux choses : se lancer des piques par rapport à l'équipe adverse et s'embrasser. Ce qui au bout du compte exaspéra April. Elle était presque jalouse d'une telle complémentarité, d'une telle complicité. Elle regardait Rémus à côté d'elle et se demandait si justement à être trop pareil ça gâcherait un peu le beau tableau qu'elle s'était fait. Cependant ce trop plein d'amour devant ses yeux lui donna conscience qu'elle avait envie qu'il l'embrasse aussi. Sans vraiment sans rendre compte elle prit la main de Rémus dans la sienne et plongea ses yeux dans ceux de son loup bien aimé… elle avait un regard qui voulait dire « embrasse-moi ». Lui aussi de voir Sirius si épanouit à côté lui avait donné une envie folle de faire de même avec April. Il se pencha vers elle, qui ferma aussitôt les yeux, et répondit au baiser plus que ce qu'elle aurait pensé.
Un joueur venait d'attraper le vif d'or, et la fin du match sonna ! Et devinez qui à gagner ? Serpentard ! Non non je déconne ! C'est Gryffondor bien sur qui à gagner ! C'était l'euphorie dans la tour de Gryffondor. Tout le monde relater sans se lasser la manière acrobatique qu'avait eu leur attrapeur pour s'emparer du vif d'or (je précise que James est poursuiveur ce n'est donc pas lui). La fête battait son plein, mais il n'y avait pas d'alcool, et bizarrement les Maraudeurs ne s'en étaient pas rendu compte. En effet Sirius trop occupé à se chamailler avec Helena, Rémus trop occupé à embrasser comme un désespéré sa lycanthrope, Peter trop occupé à expliquer les règles du Quidditch à Alyne, et James trop occupé à draguer Demelza Jones, une Gryffondor de 5e année.
Un éclaircissement de gorge fit détourner le regard de James du décolleter de Demelza.
- Excusez-moi de vous dérangez, mais je trouve ça bizarre qu'il n'y ait pas une once d'alcool dans les parages !
- Quoiiii ?
- Apparemment vous êtes tous très occupé, et comme personne d'autre sait comment s'en procurer, ce soir on se croirait dans un couvant.
- Miss Evans aurait-elle besoin de sa dose d'alcool dans le sang ? plaisanta James.
Elle lui fit un regard qui voulait dire « Arrête tes conneries tu m'as très bien comprise ».
- Tu as raison Evans, c'est pas bien une fête sans alcool, je reviens je vais voir ce que je peux faire.
Il se leva et monta dans son dortoir pour chercher sa cape. Elle le suivit :
- Qu'est ce que tu fais ?
- Je viens avec toi ?
James se mit à rire, puis redevient très sérieux :
- Non.
- Pourquoi ?
- Secrets de maraudeurs…
Elle avait prévu qu'il lui sorte ce genre d'argument à deux noises, alors elle lui dit en essayant de l'amadouer :
- Je sais que tu as des bras puissants, mais à toi tout seul tu ne vas pas réussir à rapporter tout l'alcool dont nous avons besoin.
Elle avait raison. Il alla rapidement fouiller dans sa malle pour en sortir sa cape d'invisibilité.
- Secret numéro 1 Evans. Si tu le répètes à qui que ce soit tu n'auras sûrement plus la capacité de passer tes ASPIC en bonne et du forme.
Il cacha sa cape et ils descendirent du dortoir. Discrètement ils passèrent le portrait de la Grosse Dame. Il déplia la cape qu'il enroula autour de ses épaules. Lily restait subjugué… Ca c'était vraiment très… utile ! Sans dire un mot de plus elle se faufila à son tour sous la cape. Ils entamèrent leur marche vers la salle sur demande. Au détour d'un couloir ils entendirent un bruit de fracas. Comme si une armure venait de s'effondrer sur le sol. Alors ni une ni deux, James se colla à un mur entraînant Evans avec lui. Un groupe d'au moins 8 personnes étaient en train de dire des insanités plus immondes les unes que les autres. C'était des septièmes année de Serpentard qui étaient persuadé que la victoire leur avait été volée. Apparemment ils allaient en direction de la tour de Gryffondor… Enfin c'était ce que James en avait conclu puisque les cachots étaient à l'opposer du lieu présent.
Il s'était collé contre la rousse qui ne pipait mot. James tendait l'oreille pour savoir s'ils allaient passer devant eux, où s'ils allaient changer de direction. Puis il baissa les yeux vers Lily qui était beaucoup plus petite que lui. Et il se rendit compte dans quelle position ils se trouvaient. Ils étaient vraiment très serré l'un à l'autre. Elle était presque dans ses bras. Le cœur de James s'accéléra. Et elle le sentit, mais fit comme si de rien n'était. Le brun ne se rendit compte de rien, il était trop concentré à faire en sorte que son trouble ne se voit pas. Même si c'était trop tard.
Malheureusement pour eux, le groupe de Serpentard passa tout près d'eux, avant d'être intercepté par Rusard. Ils restèrent cinq bonnes minutes à essayer de négocier leur éventuel heure de retenu. Et oui profaner des grossièretés était une raison valable pour le concierge de coller à loisir des élèves.
James n'était pas très patient. Le cou de Lily l'appelait et il ne put se retenir d'avantage. Il se pencha sur elle et lui déposa un doux baiser sur la peau blanche de son cou. Elle sentit contre elle que le cœur de James s'emballa à une vitesse alarmante. Un miaulement de chat le fit stopper ce moment merveilleux pour notre beau Gryffondor. Il venait d'entendre Miss Teigne. Elle n'avait jamais encore réussi à les attraper, mais James metterait sa main au feu que ce félin pouvait très nettement percevoir les personnes alentours… même invisibles.
C'est pourquoi il dit très rapidement mais tout doucement :
- Ne lâche pas ma main et cours.
Et ils détalèrent dans la direction opposée à celle que Rusard venait d'emprunter. Lily était toute excité, c'était la première fois qu'elle faisait quelque chose d'interdit. Enfin devant la salle sur demande ils s'arrêtèrent. Ils étaient essoufflés. James passa trois fois devant un mur qui pour Evans était d'un commun ennuyeux. Mais cette pensée se volatilisa instantanément lorsqu'une porte se matérialisa devant ses yeux. Pour la deuxième fois de la soirée elle eu le souffle coupé. Ils pénétrèrent dans la salle ensemble et s'ôtèrent la cape.
- Secret de maraudeur numéro 2 ? demanda-t-elle alors qu'il était en train de chercher dans une allée remplis de vieux bouquin.
- Je ne l'avais pas compté, je pense que d'autre que nous connaissent la salle sur demande, à voilà j'ai trouvé, dit-il en soulevant une couverture qui laissa voir trois caisses de Whisky pur feu et une autre de bièreaubeure.
- La salle sur demande ?
Lily était perplexe. Il lui expliqua brièvement le rôle de cette salle. Et ils regagnèrent rapidement et sans encombre la tour de Gryffondor. James était content qu'elle n'ait pas fait de remarque par rapport au geste « déplacé » qu'il avait eu envers elle. Une fois de plus elle ne l'avait pas repoussé, mais elle ne l'avait pas invité à recommencer… Non elle avait plutôt fait comme si rien ne c'était passé. Mais c'était mieux que rien, au moins elle ne le repoussait pas, et c'était très important pour James. Dans la salle commune de Gryffondor James remarqua que sur les trois seul Peter était présent en train de discuter avec Amanda et Alyne. Et à son grand malheur Evans retourna avec Erika pour la suite de la soirée.
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Rémus était monté dans son dortoir avec April, ils ne s'étaient pas lâché depuis le match. Ils étaient allongé sur le lit du lycanthrope, lui au-dessus d'elle. Leurs embrassades se firent de plus en plus passionné, il avait envie de la caresser un peu plus… Alors il appliqua le conseil que Sirius lui avait suggéré quelques semaines plutôt. Il claqua des doigts, ce qui eut pour effet d'étendre absolument toutes les sources de lumières qui étaient dans la pièce. Lentement, très lentement, il descendit sa main vers la poitrine d'April qui était en train de se dire que c'était pas bête du tout cette idée de ne pas être vu… Car c'était de ça dont il était question.
Elle ne voulait pas qu'il voit son corps. Ce corps qu'elle n'aimait pas avant déjà, et maintenant qu'il était parsemé de cicatrice ici et là c'était encore pire. Elle sentait l'excitation monter en elle. Pour une fois elle avait envie qu'il la touche, elle se sentait bien dans cette pénombre si prononcé, et surtout dans ses bras. Délicatement, comme dans ses nombreux rêves il se mit à lui caresser les seins par-dessus sa chemise. Rémus n'était pas très sur qu'elle soit complètement d'accord avec ce qu'il était en train de faire malgré que leurs embrassades n'avait pas cesser, il remonta sa main au niveau de son cou, et elle détacha ses lèvres des siennes pour lui dire :
- T'arrête pas.
Un sourire qu'elle ne put voir se dessina sur les lèvres de Rémus. A cœur joie il reprit ses activités.
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Sirius et Helena s'étaient aussi isolés pour avoir un peu plus d'intimité. C'est elle qui les menèrent jusqu'à une chambre qui se trouvait non loin des cuisines. Sirius connaissait bien sur l'existence de cette chambre et de nombreuses autres dans le château, mais pour lui elles n'étaient pas aussi « sûr » que la salle sur demande. Mais il fallait avouer qu'elle était beaucoup plus près de la tour de Gryffondor que la salle magique qui se trouvait au 7e étage. Ils étaient tous les deux assis au bord du lit étroitement enlacé, ses jambes enlacé autour de la taille du ténébreux. Depuis qu'ils s'étaient remis ensemble ils n'avaient pas encore fait l'amour. Ils avaient fait pas mal de choses, mais toujours pas l'acte en lui-même. Elle allait pour lui enlever sa chemise lorsqu'il lui dit :
- J'ai trouvé un autre moyen de contraception.
Elle s'arrêta de lui déboutonner un premier bouton, et lui fit un regard incertain.
- C'est fiable. Tout les moldus utilise ça, et en plus ça empêche la transmission de maladies sexuellement transmissible, dit-il en sortant un préservatif de sa poche.
Elle le prit entre ses mains et regarda perplexe. Il lui caressa les hanches sensuellement, et la fixa avec un regard remplis de désir. Elle l'embrassa avidement et déchira la pochette du préservatif. Elle articula tout contre ses lèvres :
- Aime-moi très fort Sirius…
Et il s'exécuta. C'était bon. Si bon. Ils atteignirent l'extase le plus total dans un parfait accord. Cette fois ci il lui avait fait l'amour et elle le savait. Ils avaient eu peur que les sensations se dissipent à cause du préservatif mais que nenni, c'était parfait.
A suivre !