Et voilà le quinzième chapitre ! Déjà ! Le prochain sera le dernier :)
Merci à Pottera, héloise, Abelforth Dumbledore, lyra.will, Malfoy4ever, Zazo, Dinou, patmola, Perruche Cevenole, Kikie1990, tonkie(pour ceux qui aime les Sirius OC, allez lire sa fic "Crois en moi" elle est magnifique), anais, tchingtchong pour leurs reviews du chapitre précédent !
Chapitre 15
Voilà maintenant une semaine de plus où James passait ses nuits en compagnie de sa belle Lily. Rémus n'arrêtait toujours pas de le sermonner à propos de cette situation. Mais il ne pouvait se résoudre à y mettre fin. Sirius ne disait plus rien de cette histoire, il se disait que son ami était assez grand pour faire ses choix tout seul. Cependant James cogitait lorsqu'elle n'était pas dans ses bras, il ne faisait que de réfléchir à cette situation…
Ca faisait maintenant deux semaines que cela durait et elle n'avait pas l'air de vouloir faire évoluer leur relation. Ce qu'il se passait entre eux devait lui suffire, mais aux yeux de James cela devenait de plus en plus une réelle torture que de l'avoir dans ses bras sans pour autant aller plus loin…
Et c'est ce matin là qu'il décida d'avoir une discussion avec elle. Il était encore en train de dormir, et elle le regardait. Elle s'était rapproché de lui et passé inlassablement sa main dans la chevelure indomptable du maraudeur le regardant d'un air rêveur… Ses cheveux étaient si doux entre ses doigts qu'elle n'arrivait pas à s'arrêter, c'était tellement agréable comme sensation. Elle décida de s'arrêter au cas où il se réveillerai, mais elle passa une fois de plus sa main dans la « coiffure » de James un sourire aux lèvres de la préfète.
- Je dirai que tu as un sérieux penchant pour mes cheveux, dit James tout sourire mais les yeux toujours fermés.
Elle sursauta et enleva aussitôt sa main, n'osant rien répondre. Le sourire de James s'effaça, et il ouvra les yeux. Il avait tout à coup l'air de réfléchir. Il se leva aussitôt du lit, enfila un tee-shirt, mis ses lunettes sur le bout de son nez et se tourna vers Lily toujours allongé dans les draps, l'air déterminé il lui dit :
- Ca me tue de l'admettre, mais Rémus a raison…
- A propos de quoi ? dit-elle la mine inquiète en se redressant sur le lit.
- Cette situation…
Il se passa la main sur la nuque et fixa le sol, il était mal à l'aise, il allait lui dire ce qu'il n'osait pas s'avouer à lui-même, mais là ça devenait clair comme de l'eau de roche à ses yeux.
- Au début je m'en contentais, mais là ça commence à être un vrai supplice pour moi de pouvoir uniquement te prendre dans mes bras. Et ce geste que tu as eu envers moi ce matin, ça me donne de l'espoir sur l'avenir de notre relation, mais j'en ai marre d'attendre Lily. Ca fait deux semaines maintenant que ça dur. Ca fait deux semaines que tout les matins j'ai envie de t'embrasser à en crever et de te caresser lorsque je te vois paisible dans mes bras.
- …
- Si tu me dis que nous deux ça ne se fera jamais je préfère qu'on arrête tout ça.
- …
Elle ne savait pas quoi dire. Oui elle adorait être dans ses bras. Oui elle adorait le regarder dormir. Oui elle avait remarqué son « état » tous les matins ce qui lui avait fait naître un sourire à chaque fois alors que lui dormait encore… Oui elle savait qu'il la voulait réellement, et qu'il avait été très patient. Elle savait aussi que ça faisait deux semaines qu'elle profitait des sentiments de James à son égard pour qu'il passe les nuits avec elle en toute innocence.
James la fixait intensément pendant qu'elle était toujours en train de réfléchir. Il attendait une réaction de sa part, même pas une réponse. Juste une réaction. Elle était perdue dans ses pensées. Elle ne savait pas.
- Ecoute Lily. Je ne vois pas ce qu'il y a de mal à ce qu'on sorte ensemble tous les deux. On a qu'une seule vie, il faut en profiter, et puis comment tu peux savoir que tu ferais une bêtise en m'accordant une chance alors que tu n'as même pas eu un véritable aperçu de ce que tu pourrais vivre avec moi… Je t'assure que je ne te ferai jamais de mal…
- Je sais.
Il arrêta son monologue. Peut-être allait-elle s'expliquer… Il laissa passer un temps avant de reprendre puisqu'elle ne rajoutait rien.
- Dis-moi juste si je me suis fait de faux espoirs.
- …
Elle avait le regard perdu, elle semblait en intense réflexion. Il se rapprocha d'elle en s'asseyant à ses côtés par-dessus les draps défaits du lit.
- Juste ça…
- …
- S'il te plait… j'ai besoin de savoir… dit-il presque suppliant.
- Heu…
Mais qu'est qu'elle attendait ? Il avait été plus patient que ce qu'elle aurait espéré, ce qui lui avait prouvé qu'il tenait vraiment à elle. Jamais un mec ne l'avait fait se sentir autant en sécurité que lui. Ses bras étaient si réconfortant qu'elle le savait, elle ne pouvait plus s'en passer. Elle ne savait pas quoi dire, ne voulant toujours pas s'avouer à elle-même la vérité. Pourquoi était-elle aussi bornée ? Mais non aucun son ne voulait sortir de sa bouche.
Pour James trop de temps venait de s'écouler, et toute trace de patience venait de le quitter. Ainsi que tous espoirs. Il se leva et ne pris même pas la peine de faire sa toilette dans sa salle de bain comme il l'avait fait pendant les deux dernières semaines, il quitta rapidement la chambre pour retourner dans son dortoir. Laissant derrière lui, une Lily qui n'arrivait toujours pas à se décider à décrocher un mot.
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Lorsqu'il arriva dans son dortoir ses trois amis étaient en train de se préparer pour une journée de cours assez éprouvante. James ne devait sûrement pas avoir l'air dans son assiette. Il ne savait pas quoi penser de l'absence de réaction de Lily. Il ne dit mot et entra dans la salle de bain pour se préparer à son tour.
Sirius et Rémus se jetèrent un regard inquiet, mais ne dirent rien lorsque James ressorti fraîchement lavé et habillé, mais la mine toujours dans un sale état. Ils descendirent tous les quatre dans la Grande Salle pour prendre leur petit déjeuner qui fut le plus silencieux qu'ils avaient jamais pris. Peter ne disait presque plus rien depuis longtemps, et ses amis comprenaient sa peine et la respectaient. James était dépité, elle avait rien dit. Pour lui ça ne pouvait signifierqu'une chose. Il s'était fait de faux espoirs, et il s'en voulait d'y avoir cru. Mais comment pouvez vous penser normalement lorsque vous passez toutes vos nuits dans les bras de la seule fille que vous désirez plus que tout au monde ?
Rémus allait prendre une nouvelle gorgée de son café lorsque James parla enfin le nez toujours dans ses céréales :
- J'ai discuté avec elle.
- Tu as fait ce qu'il fallait James, le rassura le loup.
Sirius qui était à côté de son ami était vraiment peiné par son moral visiblement en dessous de zéro.
- Enfin, j'ai parlé, elle n'a pas prononcé un seul mot, elle avait l'air plutôt sonné.
A ce moment là, elle entra dans la Grande Salle, leurs regards se croisèrent, mais il détourna le sien aussitôt. Il avait cru apercevoir de la tristesse dans ses yeux mais il ne voulait pas se faire d'autres faux espoirs. Pour lui, il fallait qu'il s'y fasse, il n'y aurait jamais rien entre eux. Sa réaction, ou plutôt son absence de réaction, avait été assez révélatrice pour lui. Même s'il essayait de s'en convaincre, il y avait tout de même une petite partie de lui qui lui disait de garder l'espoir parce que l'attitude qu'elle avait eu alors qu'elle croyait qu'il dormait encore était toute sauf amical. Mais alors pourquoi ce silence ?
Elle s'installa à la table de Gryffondor un peu plus loin avec Erika et Gabrielle, sans accorder un autre regard à James. Lorsque les Maraudeurs eurent fini leur petit déjeuner, ils allèrent directement à leur premier cours de la journée. En chemin, James avait retenu Sirius par la chemise pour mettre un peu de distance entre eux et les deux autres maraudeurs.
- Sirius, change-moi les idées s'il te plait, j'ai jamais été aussi mal depuis que mon père… dit
Il ne termina pas sa phrase, et il affichait un air complètement dépité.
Sirius passa un bras autour des épaules de James et il l'emmena dans la direction opposée à leur salle de classe. Sans rien dire de plus ils retournèrent dans la Tour de Gryffondor qui était complètement déserte. James s'asseya dans un des fauteuils autour de la cheminée et Sirius se mit face à lui assis sur la table basse.
Il regardait James qui soutenait son menton avec son poing, puis voyant qu'il n'allait rien dire, il prit la parole :
- Quoi que je fasse rien ne te changera les idées.
James le savait aussi. Il regarda Sirius dans les yeux, et il commença à parler :
- Je lui ai simplement demandé si je me suis fait de faux espoirs, et elle a rien répondu, tout ce qu'elle a dit c'est « heu… » et elle avait l'air complètement à l'Ouest.
- Je vois… dit Sirius en cherchant ses mots.
- Et ce matin je l'ai surprise à me caresser les cheveux alors qu'elle croyait que je dormais encore, c'est là que ça à fait 'tilt' dans ma tête, parce que là j'aurai voulu plus que tout lui manger la bouche tu peux pas savoir...
- Je vois...
Sirius se frottait le menton signe qu'il était en pleine réflexion.
- Tu sais ce que je pense.
James fit non de la tête.
- Je pense que ce soir elle va très mal dormir.
- Ya pas qu'elle, répondit-il ronchon
- Je pense qu'elle va culpabiliser.
- J'espère bien !
- Je pense que ce qu'il te reste à faire c'est attendre qu'elle vienne te donner des explications.
- Et si elle vient pas ?
- Elle viendra, elle va pas fermer l'œil de la nuit, elle va se rendre compte qu'elle ne peut plus se passer de toi.
James resta quelques secondes à fixer son ami, le poing sous le menton (signe d'une grande réflexion)
- Arrête d'entretenir le peu d'espoir qu'il me reste… Même si c'est tout à fait ce genre de chose que je voulais entendre, dit James en terminant sa phrase avec un sourire accroché aux lèvres.
Sirius se mit à sourire à son tour.
- On avait quoi comme cours ? demanda James.
- Astronomie je crois, il nous reste 40 minutes à rien faire avant le prochain, ça te dit une partie d'échec ?
Et ils entamèrent une partie, non sans parler de Lily que le brun à lunette n'arrivait à s'enlever de la tête.
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Nos deux maraudeurs préférés (bon ok je parle pour moi !) étaient les premiers arrivés dans la classe de Défense contre les forces du mal. Lorsque les deux autres Maraudeurs firent à leur tour irruption dans la salle. Voyant que James avait meilleure mine Rémus se permit de plaisanter sur leur « séchage » du cours précédent.
- Avec le prénom que je porte, je devrais être dispenser de tels cours !
- Bah va donc donner des leçons à Jamesie pendant ton temps libre pour qu'il rattrape son retard, dit Rémus.
- Ah non, non, non, mon temps libre est déjà tout planifier, répliqua Sirius en cherchant Helena des yeux, d'ailleurs qu'est-ce qu'elle fait, elle devrait déjà être là…
A ce moment Lynn et Carol entrèrent dans la salle, et s'approchèrent du pupitre où le ténébreux se trouvait. Lynn murmura quelque chose à son oreille.
- C'est pas possible ! s'exclama Sirius anxieux en se redressant sur sa chaise et devenant tout à coup très pâle.
- Qu'est ce qui se passe ? demanda James.
- Je file, je vous raconterai au déjeuner…
Sirius se leva, prit son sac et commença à aller vers la porte lorsque le professeur l'interpella :
- Monsieur Black, retournez tout de suite à votre place, le cours commence.
Il se retourna.
- Désolé, mais il faut que j'aille à l'infirmerie…
- Vous êtes malades ?
- Non c'est…
- Alors vous pourriez y aller après la leçon d'aujourd'hui, dit le professeur Sabian sans ménagement tout en commençant son cours.
Sirius retourna à sa place d'un pas rageur et jeta violemment son sac sur sa table en s'asseyant tout aussi discrètement sur sa chaise faisant un vacarme pas possible.
- Il y a un problème monsieur Black ? demanda le professeur d'une voix infiniment calme qui énerva encore plus le maraudeur.
Pour seule réponse il eut droit à un grognement des plus colérique. Le professeur eut un sourire satisfait et continua son cours. Sirius était plus énervé que jamais, il n'écouta pas une seule seconde du cours et James essayait tant bien que mal de le calmer. Et il échoua en beauté. Il ne savait pas ce que son ami avait mais il était visiblement impossible d'apaiser sa colère, alors il préféra respecter son silence comme il l'avait fait pour lui le matin même.
Lorsque la fin du cours sonna enfin Sirius se leva rapidement et parti en direction de l'infirmerie en claquant avec force la porte de leur salle de cours.
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Le maraudeur franchit en trombe les portes de l'infirmerie. Il la repéra rapidement, elle était tranquillement allongé sur son lit, lorsqu'elle entendit la porte s'ouvrir elle tourna la tête et le vit, un sourire se dessina alors sur ses lèvres.
- Désolé j'ai pas pu venir plus tôt ce con de Sabian n'a pas voulu me laisser partir ! dit-il en prenant place sur une chaise à côté du lit.
- C'est pas grave… dit-elle avec un sourire amusé sur les lèvres.
Il se mit à lui caresser sa main tendrement.
- Alors qu'est ce que tu as ? qu'est ce qui s'est passé ?
- J'ai eu une nausée incroyable cette nuit et ce matin ça n'était toujours pas passer…
- Elle a passé la nuit aux toilettes, affirma Carol qui venait d'arriver.
Sirius se tourna vers elle, puis reporta son attention sur sa copine en lui faisant des bisous au creux de la main.
- Arrête ! Tu me chatouilles, dit-elle en riant.
Il continua de plus belle.
- Sirius ! Arrête j'ai dit ! le réprimanda-t-elle toujours hilare.
- Allé jeune gens, il faut partir, vous pourrez revenir après 18 heures, dit Mme Pomfresh.
Sirius arrêta son manège, se leva, déposa un doux baiser sur les lèvres d'Helena.
- On se revoit tout à l'heure…
Puis Mrs Pomfresh ferma les rideaux qui isolent chaques lits. Juste avant de quitter les lieux Sirius s'approcha de l'infirmière, il allait parler mais elle fut plus rapide que lui :
- Ce n'est pas sérieux, elle pourra sortir demain, dit-elle d'un ton compréhensif.
Il acquiesça, rassurer et alla rejoindre ses amis qui devaient sûrement être en train de manger dans la Grande Salle.
L'infirmière se rapprocha du lit de la Serpentard, et lui posa une question toute simple.
- A quand remonte vos dernières règles ?
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Cette nuit là, personne ne dormi confortablement. Helena n'arrivait pas à dormir convenablement dans un autre lit que le sien, à moins d'être dans les bras de Sirius. Ce dernier était toujours inquiet pour elle-même si Mrs Pomfresh l'avait rassuré, il avait un mauvais pressentiment, il avait remarqué lors de sa visite après les cours de l'après midi qu'elle avait l'air inquiète, sans pour autant avoir envie de lui faire par de ses appréhensions… Comme elle était malade, il ne voulait pas la contrarier et surtout pas se fâcher avec elle.
Depuis son lit le ténébreux pouvait entendre James gigoter dans tous les sens dans le sien. Ce qui n'était rien comparé à Lily qui était encore debout dans la salle commune des préfets en chef.
Amos entra dans la pièce et fut étonné de la voir seule.
- Potter n'est pas là ?
Elle fronça les sourcils à ses paroles.
- Non pas ce soir, dit-elle sèchement.
« De quoi il se mêle lui ? »
Il s'installa face à elle, et lui dit avec un sourire entendu.
- Je peux le remplacer ce soir si tu te sens seule…
- Hors de question ! s'écria-t-elle un brin plus fort que ce qu'elle aurait voulu.
Jamais il ne ferait le poids face à James maintenant qu'elle avait goûté à la douceur de ses bras… à ses tendres étreintes… Avec Amos c'était bien, mais rien de comparableavec le peu de moment qu'elle avait vécu avec le Gryffondor. Elle se leva d'un bon et alla s'enfermer dans sa chambre. Elle hésita à aller dormir dans son ancien dortoir avec Erika, les jumelles et Alice, mais elle ne voulait pas leur expliquer pourquoi elle se sentait si mal. Elle ne put se retenir d'avantage et se vautra sur son lit en larmes. Elle n'arrivait pas à s'expliquer son attitude vis-à-vis de James. Pourquoi ? « Tu es trop têtu Lily ! Il faut ravaler ta fierté un peu et voir la vérité en face ! » se disait-elle. « C'est décidé, demain je vais lui parler. »
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Ce soir là, Rémus et April s'étaient retrouvé dans la salle sur demande, et ils venaient d'entamer une petite séance de câlins, mélant tendre baiser et caresse coquine...puis elle le stoppa.
- J'aimerai qu'on discute d'une chose… dit-elle un peu gêné.
- Dit moi, l'incita-t-il en lui caressant le dos.
Elle prit une assez grande respiration et dit :
- J'aimerai qu'on parle de sexe.
Rémus parut très étonné aux paroles de sa petite amie.
- Heu… si tu veux… mais tu sais tu n'es pas obligé, je t'aime et j'attendrai le temps qu'il faudra.
- Je sais, je dis pas qu'il faut qu'on le fasse. Je dis juste que je voudrais qu'on en parle… pour être mieux préparer… tu comprends ?
- Oui, oui je comprends très bien.
- J'en ai discuté avec Helena déjà. Elle m'a rassuré, mais pas tant que ça en fait…
Rémus la prit dans ses bras et lui fit de tendres baisers sur la joue.
- Je ne te forcerai à rien, tu peux en être sur. Je t'ai perdu une fois à cause de mon égoïsme et je ne veux pas faire deux fois la même erreur.
- Tu l'as déjà fait ? demanda-t-elle.
Rémus rougit. « c'est donc ça qu'elle entendait par 'parler de sexe' »
- Ahem… Non, dit-il mal à l'aise cependant il continua, je t'ai déjà dit l'année dernière que j'évitais les relations de plus de quelques jours. Je ne voulais pas m'attacher et en même temps je ne voulais pas que ma première fois se fasse juste parce que j'avais envie d'essayé… J'étais dans une sorte de cul de sac… je voulais faire l'amour et pas seulement coucher avec quelqu'un, mais je ne voulais pas qu'on m'aime…
- Oh… je comprends.
- Mais maintenant tu es là, et j'attendrai le temps qu'il faut pour que mon exploration de ces nouvelles sensations se fasse avec toi.
- Merci… murmura-t-elle avant de l'embrasser, et de poursuivre leurs activités.
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A aucun moment de la journée du lendemain Lily ne trouva le bon moment pour aller le voir. Il était toujours fourré avec ses amis. Alors elle décida d'aller à sa rencontre après son entraînement de Quidditch. Elle entra dans les vestiaires discrètement se rendit compte qu'il n'y avait plus grand monde, et le trouva rapidement. Il était en train de rire franchement avec Willow Spinnet…
Elle se surpris à être extrêmement jalouse, surtout que cette dernière n'avait pas grand-chose sur le dos mis à part ce que Lily prit pour des sous-vêtements et une serviette autour de la taille. Lorsqu'elle parti enfin en direction des douches, Lily s'approcha un peu plus de James qui la remarqua aussitôt. Il lui accorda un regard puis se détourna aussitôt.
- Je suis désolée…
- …
James ne dit rien, mais son cœur se gonfla de bonheur.
- Je sais pas pourquoi je n'ai pas réussi à te répondre, commença-t-elle en se tordant les doigts – en fait si je sais – elle s'assit sur le banc à côté de James et continua sans lever les yeux vers lui- et je me demande pourquoi j'ai été surprise que tu m'aies demandé ça, c'était tout ce qu'il y avait de plus logique vu la situation.
- …
Il ne dit toujours rien. "Chacun sont tour de faire un monologue" pensa-t-il. Elle continua :
- Cette nuit a été un véritable calvaire pour moi, mais elle aura eu le mérite de m'ouvrir complètement les yeux. Tu as changé James, et je suis forcée de m'avouer que…
- James ! L'eau est bien chaude, qu'est ce que tu fais ! Je t'attends ! cria une voix féminine que Lily identifia comme celle de Willow.
Lui qui n'avait rien dit jusqu'à maintenant s'empressa de dire « C'est pas ce que tu crois ! » à la rousse qui était comme figé le visage décomposé. Elle se leva et alla pour partir mais c'était sans compter sur un James résolu à lui faire comprendre que c'est pas du tout ce qu'elle pensait. Il lui prit le bras, elle essaya de se défaire de sa prise :
- C'est pas ce que tu crois !
- Je m'en fou, tu fais ce que tu veux, on est pas ensemble, dit-elle énervé.
- Je voulais juste discuter avec elle de notre situation, j'en ai parlé beaucoup avec Sirius mais je voulais l'avis d'une fille. Et là si tu vas dans les douches, tu verras qu'elle est en maillot de bain !
- …
- Allé Lily crois-moi. Tu crois vraiment qu'en vingt-quatre heures, j'ai réussi à oublier tous ces moments qu'on a passé ensemble, et à passer à autre chose sans le moindre scrupule. Sans t'avoir laisser le temps de t'expliquer.
- On est pas ensemble. Tu ne me dois rien.
Cette situation commençait réellement à agacer James. Il la prit par le bras l'emmena jusqu'à la douche. En entendant des pas arriver Willow dit :
- Dépêche James, j'ai des devoirs qui m'attende, alors si tu veux qu'on prenne le temps de discuter ,tu ferais mieux de rappliquer !
Il se trouvait maintenant à l'entrée des douches avec Lily qu'il tenait toujours par le bras.
- Tu vois ! dit-il content que Willow est inconsciemment remis la situation au claire.
Lily était gêné et ravie à la fois que cette fille (qu'elle haïssait déjà rien qu'à la pensée qu'ils passaient beaucoup de temps ensemble pendant les entraînements de Quidditch) était rien d'autre qu'une amie pour James. Elle n'osait rien dire. Mais comment aurait-elle pu pensé un instant à une telle situation ? Il était très connu que James avait déjà eu beaucoup de conquête dans le collège, ça n'aurait pas paru anormal qu'il prenne sa douche en compagnie d'une jolie jeune fille.
Elle tourna les talons et retourna dans le vestiaire.
- Tu peux quand même comprendre ma réaction, dit-elle mutine.
- Oui, je comprends-t'en fait pas, je crois que j'aurai réagis pareil, dit-il avec un sourire.
Elle se rassit sur le même banc que quelques minutes auparavant, il fit de même. Comme elle ne parlait plus, c'est lui qui reprit le fil de leur conversation :
- Alors ?
- Alors ? dit-elle un sourcil levé d'incompréhension.
- Tu allais avouer quelque chose…
- Ah oui ! Tu perds pas le Nord toi...
- Jamais quand il s'agit de nous.
Elle rougit, et baissa la tête.
- Je disais que j'étais bien obligé de m'avouer que… -elle se tut avant d'avoir terminé sa phrase.
- Que… ? dit James pour l'encourager à poursuivre.
- Que j'ai besoin de toi…, lâcha-t-elle enfin.
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- Elle t'a dit quand est-ce que tu pourras sortir ?
- Non… Elle attend, certains résultats d'analyse qu'elle a envoyée à Ste Mangouste apparemment…, dit la Serpentard avec inquiétude.
- Qu'est ce qui se passe ? T'as pas l'air bien, dit le ténébreux en passant tendrement sa main sur le visage de la jeune fille.
- Non, tout vas bien Sirius, je t'assure.
- Ya un truc que tu me dis pas Helena… Je le sens.
- Grâce à ton flaire, dit-elle pour plaisanter en lui tapotant le nez de son index mais Sirius resta tout autant sérieux avec le visage grave.
- Allé dit moi, si c'est important je veux être au courant.
Elle souffla, et se résigna à lui dire.
- Elle pense que je suis enceinte.
- Quoiii ? Mais c'est pas possible on s'est tout le temps protégé ! s'écria Sirius paniqué.
- Je sais c'est ce que je lui ai dit ! En plus j'ai pas de retard, ça fait que trois semaines que j'ai eu mes dernières règles. Mais elle a quand même préféré me faire une prise de sang.
Sirius ne disait rien. Il n'avait pas envie de vivre un autre moment d'angoisse pareil. Les conditions optimales pour avoir un enfant n'étaient pas encore toutes réunis, même si par rapport à la fois d'avant ils étaient ensemble maintenant.Helena du le voir sur son visage et aussi à son silence qu'il s'inquiétait, alors elle le rassura :
- Ne t'en fait pas, je suis sur que c'est pas ça, j'ai dû manger quelque chose qui ne fallait pas l'autre jour au dîner.
- Tu as les résultats quand ?
- Elle devrait pas tarder à revenir avec maintenant.
Le rideau s'ouvrit devant eux, avec Mrs Pomfresh de l'autre côté.
- Fausse alerte Miss White.
- Tu vois, je te l'avais dit que ça ne serait pas encore ça, dit-elle à Sirius qui essayait de reprendre ses esprits.
Il n'aimait pas avoir tous ces sentiments contraires s'enchaîner aussi rapidement au fond de lui.
- Encore ? répéta l'infirmière.
- Elle pourra sortir quand ? coupa Sirius.
- Je pense que vous pouvez quitter les lieux le temps de vous rhabiller Miss, dit Mrs Pomfresh.
Un grand sourire s'afficha sur le visage d'Helena. Elle ne perdit pas une seconde et sortit du lit pour troquer son pyjama de malade contre ses vêtements à elle.
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Le cœur de James s'emballa comme jamais. Il était heureux qu'elle ne puisse plus se passer de lui. Mais a y réfléchir d'un peu plus près, mis à part qu'il arrivait très bien à dormir sans lui, James avait besoin de Sirius également. C'était pas encore gagné pour l'histoire d'amour avec la rousse. Il voulait tout mettre au clair ce soir, alors il n'hésita pas à lui demander :
- Besoin de moi… comme un ami ? ou plus ?
- Je sais pas…
James se leva et commença à faire les cent pas. Il réfléchit un petit moment et dit :
- Je te préviens Lily, si nous deux c'est simplement ami amie, il faut faire une croix sur les nuits passés ensemble. C'est beaucoup trop ambigu comme relation et ça me perturbe, j'aime savoir où j'en suis avec les gens, et avec toi c'est vraiment flou.
- Arrête de faire ces allés retours s'il te plait tu me donnes mal à la tête, dit Lily en prenant son visage dans ses mains.
Alors il s'arrêta et s'asseya de nouveau à côté d'elle. Contre toute attente à peine il fut assis qu'elle se jeta dans ses bras. Il fut très surpris mais il répondit instantanément à cette étreinte impromptue.
- Est-ce que tu m'aimes James ? demanda-t-elle au creux de son oreille.
- Bien sur que je t'aime Lily, répondit James avec douceur.
Il se mit à lui caresser tendrement le dos, alors qu'elle se serrait encore plus contre lui. Comme elle n'avait pas l'air de vouloir se dégager de l'enlacement, il s'aventura à lui déposer un baiser dans le cou. Elle ne dit rien, mais il la senti frissonner. Alors il continua, doucement, tendrement, amoureusement. Il était l'homme le plus heureux de la planète, il ne manquait plus qu'elle lui dise…
- Je t'aime aussi.
A suivre... !