Salut à tous ! :)

Quelques mots sur cette fiction : Les étoiles filantes sont les larmes du ciel. Du moins c'est ce que disent toutes les histoires. Alors comment expliquer que l'une d'elle ait rendu le sourire à une petite fille ? L'espoir que lui apporta cette rencontre changea radicalement son destin et celui de toute une nation. – Clexa –

Les personnages de la série The 100 ne m'appartiennent pas, tout comme les musiques que je peux utiliser dans l'histoire.

Je remercie tout particulièrement MaraCapucin d'avoir accepté d'être ma bêta et de relire mes nombreuses fictions pour que la lecture vous soit plus agréable, mine de rien c'est beaucoup de travail.

Je vous souhaite une bonne lecture et je vous retrouve en bas ! :)


Étoile filante

Chapitre n°08 -C'est ridicule !

These bitter dreams, they seem to last

And even though it's in the past

I know it's hard for you to talk

Bare your soul and open up

I will wait for you, I will wait for you

Can't pretend to understand

I'll be here to hold your hand

I will wait for you, I will wait for you

Tom Walker – Wait For You

POV - Clarke

Dix jours. Je suis retournée vivre avec les cent depuis dix jours. Et, je peine à l'avouer mais qu'importe ce que je fais, je n'arrive pas à me trouver à ma place parmi eux. Je nous trouve aux antipodes. Eux ignorent qu'au milieu de cette forêt immense se trouvent d'autres être humains. Tout un peuple, la loi et l'ordre. Alors qu'ici, on ne va pas se mentir, c'est juste un foutoir monstre.

Qu'importe où mes yeux se posent, le désordre règne. On pourrait se croire dans un de ces vieux films après qu'un ado ait organisé une fête, perdu le contrôle et que tout soit sans dessus-dessous. Le problème, c'est qu'au cinéma cette situation dure quelques heures alors qu'ici ça s'étire depuis bientôt un mois.

Heureusement il y a Raven avec qui je peux converser normalement, ou même rire. Nous avons fait en sorte d'éviter l'expédition vers le Mont Weather. Ou plutôt, nous avons conduit volontairement le petit groupe qui voulait s'y rendre pour récupérer des vivres dans la mauvaise direction. Depuis deux bandes se sont formées : ceux qui se bougent pour trouver à manger, à boire, survivre et les autres que j'ai décidé de nommer les fouteurs de merdre.

Bizarrement, je ne suis pas trop étonnée par la formation de ces deux ensembles. Certains sont tellement prévisibles que ça en est presque risible. Mais encore une fois, heureusement j'ai Raven sur qui je peux toujours compter. Comme depuis toujours, elle est parfaitement efficace et inventive. Elle a par exemple trouvé un moyen de détourner l'eau du lac jusqu'à notre campement. Et depuis deux ou trois jours elle s'acharne à augmenter la portée de la radio qu'elle a confectionnée avec des pièces détachées du vaisseau pour communiquer avec l'Arche.

Raven émet toujours des réserves sur l'arrivée du reste de notre peuple sur Terre, mais j'ai la conviction qu'elle ne sabotera rien pour autant. Elle sait pertinemment qu'il y a bien plus d'innocents que de tyrans restés là-haut. Elle était d'ailleurs particulièrement agacée la veille du jour où elle s'est mise à l'ouvrage quand elle a réalisé que les sombres idiots restés sur l'Arche étaient incapables de voir qu'elle les avait piratés plusieurs fois depuis la surface.

Je l'ai rarement vu à ce point énervée. Encore maintenant j'ignore si je devais m'amuser de son comportement ou être effrayée. Comme elle a fini par se calmer, je me permets de nouveau de lui lancer quelques piques quand elle me rejoint pour un repas ou juste pour discuter afin de s'aérer la tête.

A cet instant même, je suis seule et près de la réserve d'eau. J'en récupère dans un récipient pour la faire bouillir afin de la boire sans tomber malade. J'ai les yeux dans le vague ou du moins, c'est ce que doivent penser les autres. Parce qu'en réalité, je la cherche, elle ou tout autres signes de vie.

Elle me manque. Lexa.

Ce constat m'a d'abord paru absurde, puis complètement fou mais c'est la vérité. Lexa me manque. Sa présence rassurante, ses grandes iris d'un vert émeraude qui frôle la perfection et même nos discussions brinquebalantes qui parfois nous amenaient à rien tellement nos façons de s'exprimer sont différentes. J'espère qu'elle va bien. Je ne comprends pas tout à fait que son absence puisse me peser autant mais encore moins qu'elle puisse encore être loin de moi après tout ce temps.

Dix jours.

C'est terriblement long dix jours. Et pourtant je devrais être habituée à attendre et à tourner en rond. Après tout, avant ma descente sur Terre, je suis restée enfermée dans une cellule minuscule pendant plus d'une année. Qu'est-ce que c'est dix jours ? Et pourtant… Lexa me manque et je meurs d'envie de la revoir.

J'espère qu'elle va bien, qu'elle mange convenablement, qu'elle n'est pas retombée dans cet étrange état de léthargie et surtout qu'elle parvient à gérer ce Titus qui nous a éloignées. Et s'il lui était arrivé malheur ? Elle n'arrête pas de dire que certaines personnes lui veulent du mal ! Est-ce qu'elle serait blessée ? Ou malade ? Ou empoisonnée. Une fois, elle l'a évoqué comme si c'était normal !

Je suis clairement en train de perdre la tête et ce, sans aucune raison. Je ne connaissais pas cette femme il y a encore quelques jours. Je n'ai aucune raison de m'inquiéter, ni de me torturer pour elle. Je dois prendre du recul et juste attendre paisiblement.

Mais il reste un problème et il est de taille : Lexa me manque !

- Salut Blondie, je sursaute violemment et manque de m'ébouillanter au passage. Oups, Rae grimace, désolée pour la frayeur ! Ton esprit vagabondait loin de ta tâche, elle rit. Je te vois touiller cette eau depuis bien trop longtemps, tu devrais faire plus attention, les bulles sont énormes là ! Il ne manquerait plus que notre seul médecin soit HS. Notre capacité de survie avoisinerait alors le néant.

- Apprentie médecin, je corrige.

- Si tu veux, elle hoche les épaules tout en se reconcentrant sur son bricolage.

- Et puis, je ne suis pas la plus indispensable et de loin. C'est si on te perdait, toi que nous aurions un vrai problème.

- Hum, grommelle-t-elle en trifouillant au milieu des fils et tout un tas d'éléments électriques qui me sont totalement inconnus.

- En fait, tu n'es pas du tout venue discuter.

- Si, si, elle balance presque son objet disloqué de partout sur le sol, je suis là. Je t'écoute.

- Tu m'écoutes, je répète étonnée. Mais c'est toi qui es venue. Je pensais que tu avais quelque chose à dire.

- Ah ouais. Bon, elle se gratte la tête presque mal à l'aise, ce genre de situation n'arrive pour ainsi dire jamais, tu sais ce que dit un de mes personnages de dessin animé préféré ?

- Tu as un tas de personnages de dessin animé préféré Rae, je soupire. Contente-toi de me dire ce que tu as à me dire, point.

- Très bien.

- Stop, je l'arrête en découvrant son sourire malicieux, oublie la citation, lance-toi et c'est tout.

- Mais c'est beaucoup moins drôle, répond-elle avec un air de chien battu.

- Rae !

- Okay ! Okay ! Tout ce que j'ai à dire c'est : ça se voit que tu lui fais les yeux doux.

- Pardon, je m'offusque. Je suis seule et je ne regarde personne en particulier !

- A la forêt, elle précise, tu fais les yeux doux à la forêt.

- De mieux en mieux ! Tu en a d'autres des comme ça ? Parce que là, je suis morte de rire : ah-ah !

- Très bien, précision : tu fais les yeux doux à la forêt et plus précisément à la fille canon qui s'y cache.

- Lexa n'est pas canon ! Elle ne comprendrait pas ce terme ! Elle est sublime, j'écarquille les yeux une fois que j'ai fini de prononcer ce mot et plaque mes deux mains sur ma bouche, avant de les agiter dans tous les sens, oublie ce que je viens de dire !

- Comme tu veux, elle hoche les épaules tout en reprenant son bidule sans nom, mais ça se voit comme le nez au milieu de la figure que tu fais les yeux doux à la forêt ait un peu de retenue.

- Mais tu vas arrêter ! J'ai juste énoncé une évidence. Lexa est sublime mais il n'y a rien de plus à ajouter.

- Ah oui ?

- Tout à fait !

- Donc, elle relève assez les yeux pour croiser mon regard, si je te subtilise ce carnet de croquis que tu as accepté de Finn alors que nous étions d'accord pour ne plus jamais lui adresser la parole, je ne trouverai pas des dizaines de dessins d'elle ?

Je bondis en prenant ledit carnet et m'éloigne le plus possible de Raven avec deux grands pas ce qui la fait éclater de rire. Je grimace, contrariée qu'elle ait pu m'avoir aussi facilement mais aussi qu'elle ait été capable de mettre des mots sur ce qui me chamboule depuis mon retour. Du moins… je crois qu'elle l'a fait. Ou alors, elle m'a juste poussé à faire la bonne conclusion.

Soit : mon intérêt pour Lexa se trouve bien au-delà de l'attrait de la nouveauté. Le manque que son absence procure aurait dû aussi me permettre de m'interroger sur la situation. Elle n'est pas canon ou belle mais bien sublime et je meurs d'impatience de la retrouver, la dessinant tous les jours pour ne pas oublier ses traits. J'ai déjà la terrible sensation de ne plus savoir comment elle prononçait certains mots et surtout mon prénom. Et c'est très désagréable.

- D'accord, je décide d'avouer, j'accorde à Lexa une très grande attention, trop peut-être mais elle est fascinante et je ressens pour sa personne quelque chose de bien plus grand que de la curiosité.

- Une bien longue phrase pour dire que tu as un coup de cœur, souligne Raven en secouant la tête comme si j'étais désespérante.

- Je n'ai rien dit de tel.

- Mais c'est la vérité, qu'elle te plaise ou non.

- Mais je la connais à peine, je m'offusque, et pour parler ensemble c'est un vrai calvaire !

- Dans ce cas, oublie le coup de cœur.

- Merci.

- Je n'avais pas fini, reprend-elle avec un sourire qui ne me dit rien qui vaille, c'est un coup de foudre.

- Mais non !

Je vais finir par croire que Raven m'en veut. Pourquoi elle dit des choses à ce point aberrantes ? C'est n'importe quoi ! Et puis les coups de foudre, ça n'existe pas vraiment, n'est-ce pas ? C'est juste un principe étrange qu'utilisent les auteurs ou les scénaristes pour promouvoir l'amour avec un grand A. Mais ici, on est dans le monde réel, là où ça craint !

Conclusion : pas de coup de foudre !

Le silence de Raven me surprend. D'habitude, elle me donne le coup de grâce dans ce genre de situation. Qu'est-ce qu'elle attend ? Je dessers très légèrement ma prise sur le carnet de croquis et fronce les sourcils en la découvrant la tête penchée en arrière. Elle observe quelque chose avec fascination. Je l'ai déjà vu avoir ce comportement depuis notre arrivée sur Terre mais je ne sais pas l'expliquer. Par moment, c'est comme si elle mettait tout sur pause simplement pour observer ce qui l'entoure. Je sais que tout est nouveau mais tout de même, cette réaction n'est-elle pas disproportionnée ?

Je décide de profiter de cette diversion pour courageusement prendre la fuite afin d'éviter de poursuivre cette conversation qui me met terriblement mal à l'aise. Je sors du campement pour traîner dans la forêt. Je sais qu'Anya n'est pas très loin, qu'elle m'observe en permanence alors je me permets même de m'éloigner plus que d'ordinaire. Et alors que je shoot dans tous ce qui se trouve à proximité de la pointe de mon pied droit, je ressasse tout ce que vient de me dire Raven.

C'est vraiment n'importe quoi ! Elle a tort !

J'en ai rien à foutre que d'ordinaire, elle ait toujours raison ! Cette fois, Raven Reyes à tort ! Un coup de foudre… mais n'importe quoi ! Sérieusement… c'est tout sauf réaliste. Et surtout, complètement absurde !

Je bougonne silencieusement dans mon coin quand j'entends un étrange bruit sourd dans mon dos. Je me retourne lentement mais aussi avec beaucoup de prudence. Je plisse les yeux dans chaque recoin mais je ne distingue rien. C'était peut-être juste un petit animal qui je l'espère ne possède ni crocs, ni griffes acérées. Voilà, ce n'était certainement rien. Je reprends donc là où j'en étais dans mes pensées tout en continuant de mettre une certaine distance entre les cent, surtout Raven et moi.

- Klark.

- Putain, je hurle en basculant en arrière. Mais ça ne va pas la tête, je m'égosille après être tombée sans aucune grâce sur les fesses, qu'est-ce que vous avez tous à apparaître sans prévenir aujourd'hui ! Je vais finir par tous vous accrocher un collier au cou avec une clochette !

- Klark, la façon de prononcer mon nom est moins agressive, je dirais même inquiète. Tu t'es fait mal ? Me demande Anya en s'accroupissant devant moi. Je ne voulais pas te faire tomber.

- Alors tu apprendras que d'apparaître de nulle part et sans prévenir ça ne se fait pas ! A moins de vouloir faire mourir ton interlocuteur de peur !

- Tu vas mourir ? S'effare-t-elle en écarquillant les yeux.

- Mais non, je balaye toujours agacée, c'est une façon de parler. Je vais bien, je soupire calmement, tu m'as seulement effrayée.

- Ne dis plus ce genre de chose, dit-elle sévèrement. Mourir est quelque chose de sérieux. Prends ma main, elle me la tend, je vais t'aider.

J'accepte sans broncher et je me fais emporter par son geste ce qui me fait pousser un petit cri. On ne dirait pas juste comme ça, mais Anya a une sacrée force ! Je me redresse tellement vite grâce à son aide, que je tombe presque sur elle. Je me rattrape in-extremis, du moins c'est ce que je pensais avant de m'emmêler les pieds de façon ridicule et de me fracasser contre son torse.

- Désolée, je m'éloigne rapidement en baissant les yeux.

- Tu es certaine que tu n'as mal nulle part ? Si tu es blessée par ma faute, Lexa va me le faire payer.

- Je ne suis pas en sucre, je m'offusque.

- En sucre ? Elle répète sous le coup de l'incompréhension.

- Fragile, je sourit attendrie de retrouver ce genre de moment même si ce n'est pas avec la bonne personne, je ne suis pas fragile.

La réaction d'Anya me fait comprendre sans équivoque que si je le suis ou tout du moins, elle me trouve des plus chétive. Pourtant elle ne dit pas un mot. Mais je n'arrive pas a savoir si c'est pour éviter de me chiffonner ou seulement parce qu'elle n'est pas bavarde. Et encore, je pèse mes mots. Il faut vraiment ramer pour lui faire décrocher quelques mots.

J'ai remarqué qu'elle était curieuse, peut-être même plus que Lexa. Pourtant elle ne pose pas de question. Elle se contente d'observer et d'écouter. En soit d'apprendre en silence. S'en est presque effrayant. Mais j'ai aussi remarqué que lorsqu'elle pensait que personne ne faisait attention, son regard devient extrêmement doux presque émerveillé comme celui d'un enfant. Je me demande pour quelle raison elle cache cette part d'elle.

Je lâche un soupir en la comparant avec Lexa. Si elles sont semblables dans leur comportement et même dans leur façon de se cacher, je perçois parfaitement bien Anya. Alors que pour Lexa, il ne faut pas se contenter de gratter la surface, il faut aller bien plus loin. Je pense que je n'ai fait que l'entre-apercevoir sauf quand elle pleurait, là, à ce moment précis, elle était entièrement elle. Ni Heda, ni Lexa, juste elle et j'ai aimé ce que j'ai vu.

Aimer. Je roule des yeux. Pourquoi je pense de cette manière ? A cause de Raven, évidemment ! C'est elle qui m'a mis cette idée stupide dans la tête. Et pourtant…

- Comment va Lexa ?

- Tu te soucies du bien-être de Lexa ?

Je suis offusquée qu'Anya puisse en douter et d'autant plus que cela puisse s'entendre dans sa façon de me poser sa question. Bien sûr que je me fais du souci ! Comment pourrait-il en être autrement ? Lexa m'a renvoyé ici, sans la moindre explication avec un air inquiet après tout. Je dois peser mes mots pour l'expliquer à Anya. Et pourtant…

- Evidemment que je m'inquiète !

Je m'égosille presque. Ma réaction quelque peu surdimensionnée fait écarquiller les yeux d'Anya qui regarde aussitôt dans tous les sens pour s'assurer que ma réaction n'a alerté personne. Je décide d'ignorer cette possibilité. S'il y a vraiment du danger, la native en face de moi s'en chargera et je poursuis :

- Je ne suis pas une sociopathe sans cœur !

Je croise les bras et aborde une moue boudeuse pour illustrer mes propos. Il me faut un certain temps pour me souvenir sur qui je viens de hurler. D'un, je doute qu'elle comprenne ma posture. Ce constat me fait soupirer et reprendre une constance. Et le point numéro deux s'affiche parfaitement sur le visage de mon interlocutrice. J'oscille entre me baffer pour me reprendre ou entre me fustier pour avoir oser penser que ce genre de moment me manquait. C'est tellement agaçant !

- C'est le "sociopathe sans cœur" que vous n'avez pas compris ?

Je tique un moment sur l'utilisation du : "vous". Je crois bien que je l'ai tutoyé un peu plus tôt pendant mon éclat de colère et je ne pense pas qu'elle ait été offusquée. Je ne sais pas vraiment comment m'adresser aux natifs, ils en imposent tellement qu'ils forgent le respect. Il était donc tout naturel d'utiliser cette civilité. Mais le fait que mes interlocuteurs principaux soient Lexa et Anya qui ne semblent pas beaucoup plus âgées que moi, rend l'exercice difficile.

- En effet.

Elle répond avec juste deux mots. Je lui ai déjà dit qu'elle n'était pas avare de ce genre de chose ? Je crois bien que si. Mais, juste au cas où ce ne serait pas bien imprimé, je le souligne à nouveau. Le pire, c'est que je vois bien qu'elle réfléchit au problème insoluble que je viens de lui poser en prononçant cette phrase. Pourtant, elle ne dira rien de plus, attendant simplement mon explication.

- Disons simplement, je décide de la punir pour son manque d'initiative, que oui, je m'inquiète pour Lexa et que je voudrais de ses nouvelles.

- Tu en es certaine, elle plisse les yeux, méfiante.

- Mais puisque je te le dis, je m'agace, oui !

- Alors pour quelle raison est-ce que tu as comploté contre Lexa avec cette Raevan.

- Je… quoi ? Quand ?

- Un coup de foudre, elle répète les mots de mon amie et j'écarquille les yeux en manquant de m'étouffer avec ma propre salive, ça me paraît plutôt dangereux.

Je n'arrive pas à croire ce que j'entends ! Comment c'est même possible ? Je n'aurai jamais cru qu'il puisse y avoir un quelconque quiproquo sur ce point en particulier. C'est… je n'ai même pas les mots. Je dois avoir l'air effarée puisque je le suis mais Anya poursuit tout de même, ce qui me ferait presque tomber à la renverse :

- Je sais exactement ce qu'est un coup de foudre et à quel point c'est dangereux. Je ne m'explique simplement pas comment vous pouvez le provoquer. Mais avec votre science, tout est possible, n'est-ce pas ?

Pourquoi faut-il que sa plus longue phrase soit associée à cette terrible méprise ? Je crois que j'ai envie de pleurer. Je n'arrive pas à croire que je vais être obligée de lui expliquer ce qu'est : un coup de foudre. C'est ridicule ! Et si comme Raven, cette dernière se faisait aussi des idées sur mes sentiments envers Lexa après cet éclaircissement ? Qu'est-ce que j'ai bien pu faire de terrible dans une vie antérieure pour mériter une telle épreuve ?

- Je crois, ma voix porte à peine, qu'au contraire, tu ne sais pas du tout ce qu'est un coup de foudre.

- Si, tonne-t-elle.

- Pas le genre de coup de foudre dont voulait parler Raven. C'est…

Je ne sais même pas comment démêler ou même illustrer ces propos innocents sans complètement me ridiculiser. C'est décidé, dès que je revois Rae, je la tue de mes mains !

- C'est, je reprends hésitante, un attrait pour une autre personne.

- Je ne comprends pas.

Non mais ce n'est pas vrai ! Je rêve ! Elle le fait exprès ? Comment c'est possible qu'elle ne comprenne pas ? J'ai pourtant fait simple et distinct, sans qu'aucune méprise soit possible !

- Et puis d'abord, je fulmine, ça ne se fait pas d'écouter une conversation aux por… sans y être invité, je me reprends de justesse.

- Je surveille, se contente-t-elle de répondre.

- Ce n'était pas… c'est… juste une conversation entre amies. Raven a simplement voulu… qu'est-ce qu'elle voulait au juste ? M'agacer ? Me titiller ? M'exaspérer ? Ouais, je fais comme si j'entourais ces trois mots, tout ça à la fois avec une seule phrase. Il n'y a aucun complot et rien de dangereux. Ou si ces propos doivent l'être c'est pour moi et en aucun cas pour Lexa !

- Dans ce cas, je suis toujours concernée puisque je dois te protéger.

- Qu'on m'achève maintenant, je souffle trop bas pour qu'elle puisse m'entendre. Très bien, je décide de prendre mon courage à deux mains et de reprendre, vous connaissez l'amour tout de même.

- Bien entendu.

- Et bien…

- C'est pour les enfants, elle me coupe, ou la pire des faiblesses.

- Je ne vais arriver à rien, je soupire en me pinçant l'arête du nez. Je suppose que c'est parfait puisque je suis toujours une enfant, je tente le tout pour le tout mais quand je vois qu'elle s'apprête à réfuter mon argument, je l'arrête d'un geste en poursuivant rapidement, sur l'Arche, au milieu des étoiles, j'étais encore considérée comme une enfant pour quelques jours ou semaines. J'ai perdu la notion du temps à force d'être enfermée. C'est parce que je suis une enfant que je fais partie des cents. Maintenant on passe au problème suivant. Avoir le coup de foudre, c'est simplement une expression pour dire, je ferme les yeux, je n'arrive pas à croire que je vais dire une telle chose à voix haute, qu'une personne est amoureuse au premier regard. Quand Raven a dit que j'avais le coup de foudre pour Lexa, elle voulait simplement dire que j'étais tombée amoureuse d'elle. Et je t'interdis de dire que tu ne sais pas ce que veut dire tomber amoureuse, sinon je me jette de cette falaise, je pointe ladite falaise du doigt, et je te souhaite bon courage pour expliquer cette situation à Lexa !

- Donc tu es, elle fronce les sourcils, amoureuse de Lexa.

- Mais non !

- Je ne c…

- Ne finis pas cette phrase, je l'arrête net. C'est ce que pense Raven, pas ce que je ressens.

Anya m'observe avec une très grande attention. Son regard me met presque mal à l'aise. J'ai la sensation qu'elle dissèque minutieusement ma peau pour mieux avoir accès à mes pensées. C'est très désagréable !

Je me racle la gorge et détourne les yeux, ne voulant pas sentir plus longtemps cet acculement. Je suis rarement intimidée. Mais il faut dire encore une fois que les natifs, ou du moins les deux que je connais, sont très forts à ce jeu-là !

C'est comme si leurs regards nous transperçaient de part en part et était capable de cette seule force de nous comprendre. Mais je me fais certainement des idées. Du moins, c'est ce que je pensais jusqu'à ce qu'Anya reprenne :

- Je crois que Raevan a raison.

- De mieux en mieux ! Je pensais que l'amour c'était pour les enfants ou une faiblesse.

- L'amour est dangereux, confirme-t-elle.

- Alors oublions cette conversation.

- Sauf quand il s'agit d'unir deux âmes.

- Quoi ?

- Dans ce cas, l'amour devient la constance la plus impérieuse de notre être, la suprématie même de notre plus grand potentiel.

- C'est… inattendu.

- Ce que je pense, c'est que ton âme était destinée à trouver celle de Lexa. Après tout, son regard plus doux réapparaît sans prévenir, tu lui as déjà sauvé la vie une fois.

- Je n'ai rien fait de tel.

- Ta lettre l'a fait pour toi, me révèle-t-elle.

- C'est pour cette raison qu'elle s'acharne à vouloir me protéger ?

Anya ne répond pas mais elle n'en a pas besoin. Je comprends parfaitement que c'est le cas. Je n'arrive pas à croire que je n'avais pas pensé une seule fois à cette possibilité depuis notre rencontre. Je me sens un peu bête sur ce coup. Subitement, tout me paraît bien plus limpide.

- Et toi, je reprends incertaine, pourquoi tu protèges Lexa ?

- Parce qu'elle est Heda.

- Non, je secoue doucement la tête de droite à gauche, il y a autre chose.

- Parce qu'elle est bien meilleure que tout ceux à qui elle a succédé.

Ce n'est pas encore la bonne raison et pourtant, cette fois je décide de ne pas rebondir sur sa réponse. Je ne sais pas exactement pourquoi je m'abstiens. Je me dis peut-être que j'ai déjà bien assez obtenu d'elle. Et pourtant, je sais qu'elle évite de me dévoiler la vérité. Mais j'ai aussi la sensation qu'elle se ment à elle-même.

Je perçois du bruit dans mon dos, le temps de me retourner pour découvrir qu'il n'y a rien et Anya a déjà presque de nouveau disparue au milieu de la forêt. Je trottine derrière elle mais elle ne fait pas un geste dans ma direction qui m'indique qu'elle m'attend ou autre. Je presse alors le pas avant de demander un peu plus fort :

- Attends !

Non seulement, elle ne s'exécute pas mais en plus, la suivre devient un vrai calvaire. Je vais la perdre et ça craint ! Il y a toujours une information capitale à laquelle elle n'a pas répondu et je dois savoir !

- Anya, je grogne en me prenant une branche sous la pommette gauche et ça fait un mal de chien, mais ralentis, bordel ! Anya, je hurle. Mais c'est pas vrai ! Tu es impossible ! Si tu ne t'arrêtes pas immédiatement, je ferais exprès de me faire mal, je ne remarque pas qu'elle s'arrête net. Ce ne sera pas compliqué, il me suffit d'arrêter de regarder où je marche, chaque recoin est rempli de pièges mortels ! Aïe, je m'égosille presque quand je me fracasse contre son dos, mais vous êtes fait en quoi vous les natifs, je demande en plaçant ma main sous mon nez pour vérifier que je ne saigne pas. En acier ? En titane ? Vous planquez une armure d'Iron Man sous vos vêtements ?

Anya se retourne très lentement vers moi, trop peut-être. Je suppose que j'aurais dû prévoir ce qui va suivre. Mais je suis d'une nature naïve et capable de croire que les éclairs dans les yeux de la blonde ne me sont pas vraiment destinés. Je parviens à me convaincre qu'elle va encore grogner sur le fait que je parle beaucoup trop et avec des mots qui pour elle ne ressemble à rien de plus que du charabia.

Alerte spoiler : que nenni !

Je commence à comprendre ma terrible méprise quand elle saisit fortement mon poignet et qu'elle entre délibérément dans mon espace personnel avec un air menaçant. Je peine à déglutir, mon palpitant s'accélère raisonnant jusqu'à mes tempes et subitement, j'ai la terrible sensation de ne plus du tout savoir comment respirer. Je ne me suis jamais sentie à ce point alertée et surtout en danger.

Comment peut-elle être aussi menaçante sans piper mot ?

Je vais finir par me mettre à pleurer, sans aucune raison apparente.

Pourquoi elle ne parle pas ?

Qu'est-ce que j'ai fais de mal ?

Et surtout, pourquoi je commence à douter de moi ?

- Ne menace plus jamais ton intégrité physique de la sorte.

Ces mots claquent dans l'air et pourtant à aucun moment Anya n'élève la voix. J'en reste complètement pimpante. Je me demande si elle a vraiment pu croire que je mettrais ma menace à exécution mais aussi les raisons qui la poussent à réagir de la sorte. Je peux comprendre que Lexa lui ai demandé de me protéger mais il y a des limites aux événements sur lesquels elle peut agir.

Elle n'est tout de même pas Supergirl ou toute autres héroïnes, avec ou sans costume !

- Je voulais simplement que tu t'arrêtes, j'avoue en desserrant à peine les lèvres.

- Et bien maintenant, reprend-elle sur le même ton, je suis arrêtée.

- Je…

Je ne parviens pas à reprendre le dessus. Je suis toujours terriblement intimidée. Et pourtant, je veux savoir alors je prends mon courage à deux main pour poursuivre :

- Est-ce que Lexa va bien ?

- Evidemment.

Et sur ce simple mot, elle relâche mon bras, se retourne sans me laisser l'occasion de réagir. Je reste figée sur place complètement prise au dépourvue. Je comprends tout de même assez rapidement que cette fois, je ne vais pas parvenir à la rattraper. Alors pour la forme, je hurle :

- Et bien pour moi, ce n'était pas du tout une évidence !

Je lâche un soupir en comprenant que cette conversation est finie. Seulement, je ne parviens pas à savoir si c'est du soulagement ou de la frustration qui ressort de cette étrange entrevue. Je passe une main lasse sur mon visage. Je me sens subitement particulièrement fatiguée mais j'ignore si c'est parce que je n'arrive pas à dormir convenablement, si je suis démesurément inquiète pour Lexa malgré le "évidemment" peu convainquant d'Anya ou si c'est un état plus généralisé par tout ce qui s'est révélé être ma vie ces dernières années.

Je retourne vers le campement d'un pas lent. Même l'idée de retrouver Rae n'est pas assez forte pour me donner de l'entrain. Et puis, j'avais décidé de la trucider mais je n'en ai absolument pas la force. Je voudrais juste dormir sans penser à tous ces innocents rester sur l'Arche. A ceux et celles qui hantent mes jours et mes nuits en chuchotant tout bas des supplications pour que je leur vienne en aide ou pire des reproches pour ne pas avoir su les sauver.

Le silence.

L'apaisement.

Le sommeil.

Etrangement, j'avais tous ces privilèges quand Lexa était près de moi. Je ne saurais pas l'expliquer mais c'était pourtant bien le cas. En fait, je crois que je n'ai tout simplement pas envie de réfléchir à ce que je peux ressentir parce que je suis écrasée par la culpabilité de ne pas avoir pu transmettre ce message si important avec mon père. J'aurais pu sauver tellement de vie. Alors est-ce que j'ai le droit de…

… d'aimer ?

Tout ceci me semble tellement absurde. Au-delà, de l'acceptable. Pourtant une part de moi, la plus enfouis de toute est bien obligé d'admettre que ce manque et tout ce que je peux ressentir pour Lexa se trouve bien au-delà du simple questionnement, c'est de l'attirance et pas une petite. Le genre d'attrait qui peut nous rendre complètement marteau.

- Blondie, s'égosille ma meilleure amie.

- Pas maintenant Rae, je souffle à peine.

- Mais…

- Je n'ai pas envie d'en parler, je souligne.

- Oh !

C'est quoi cette réaction ? Je relève assez la tête pour la dévisager. Je fronce les sourcils en voyant un petit sourire étirer ses lèvres. Elle semble balayer mes mots de sa main avant de reprendre :

- Rien à voir. Et puis, elle reprend bien plus bas, si je devais parler de ça. Je n'aurais pas hurlé à tue tête, elle conclut d'un clin d'œil. La raison de mon implosion c'est que, un grand sourire se forme et fait pétiller ses yeux de mille feux, je suis un génie !

- Ce n'est pas un scoop, je ris.

- Oui mais là, je peux le crier haut et fort et pour une fois en récolter toute la gloire sans qu'un imbécile ne chercher à s'approprier mon travail avec du blabla comme quoi tant que je suis sous sa supervision, tout ce qui sort de ma tête lui appartient tout autant qu'à moi. Sauf que bizarrement, mon nom n'apparaît dans aucun des rapports qui…

- … Rae, je la coupe. J'adore quand tu refais le monde et encore plus te soutenir mais je suis désolée, aujourd'hui je n'ai pas la tête à ça.

- Tu voudrais parler à ta mère, elle me demande toute fière.

- Evidemment que je voudrais mais… non mais attends une seconde, j'écarquille les yeux alors que je commence seulement à comprendre. Tu veux dire, je n'ose pas finir ma phrase de peur de tomber de haut si j'ai tort, que…

- Il y a encore beaucoup d'amélioration à faire, perfectionniste comme je suis, les poules auront des dents avant que je ne sois entièrement satisfaite mais la communication est possible, oui.

Je suis presque sûre que Raven continue son beau discours mais je fais complètement abstraction. Je n'ai qu'une idée en tête, me précipiter et enfin parler à ma mère. Rien que d'y penser, j'en ai les larmes aux yeux. Je ne me rappelle même plus la teneur de notre dernière conversation. Il est même possible que j'aie pu oublier sa voix et même si celle-ci est toute grésillante, elle devrait s'en rapprocher.

Quand mon amie saisit mon bras avec entrain, je me laisse guider sans rechigner. Je me sens bien plus légère que d'ordinaire. J'inspire profondément et commence à sourire. Le temps d'un instant, quand il n'y aura rien d'autre que moi et ma mère, je vais pouvoir me permettre de redevenir une enfant. J'aime ce genre de moment.

Ceux où qu'importe si le monde s'effondre autour de nous, un mot de notre mère et nous nous sentons en sécurité et surtout aimés.

Je ne sais que trop bien que tout le monde n'a pas eu le droit à une enfance aussi idéale que la mienne. Encore moins d'avoir des parents aimants que ce soit dans leur couple que pour leur enfant. J'en ai la preuve juste à côté de moi. Je sais qu'il s'agit d'un privilège et pourtant j'en abuse sans me sentir coupable parce que oui… par moment, je reste une enfant qui a simplement besoin de sa maman.

- Oh merde !

Raven lâche brusquement mon bras et je me sens complètement perdue. Je regarde un peu partout autour de moi pour connaître la direction de sa radio. Malheureusement mes yeux ne trouvent pas le chemin qui me conduirait enfin à cette accalmie. Alors, je me mets à chercher ce qui a bien pu faire jurer ainsi mon amie. Je pense d'abord à une nouvelle catastrophe, certainement dû aux énergumènes qui sont sur Terre avec nous, avec eux les conneries vont forcément s'enchaîner.

Pourtant, quand je finis par trouver ce qui vient de rendre Raven Reyes muette, ce qui en soit est un vrai petit miracle, ma bouche en tombe.

Elle est là. Lexa.

Enfin… Lexa et toute une armée, qui fait naître les rumeurs parmi les cent.

Mais elle est là. Lexa.

Sans savoir ce qui me prend, ni pouvoir me contrôler, je cours à toute vitesse vers elle. Je vois parfaitement que mon approche rapide rend les guerriers qui l'entourent nerveux mais ils ne font rien. En revanche, quand un autre des Skaikru tente d'approcher, des armes sont brandis comme une menace.

Plus je m'approche, plus un détail me chiffonne. Je n'arrive pas à mettre le doigt dessus. Mais il y a quelque chose d'anormal. J'en mettrais ma main à couper. Seulement pour le moment, c'est le cadet de mes soucis. Je suis bien trop heureuse de la revoir.

D'autant que maintenant, le très vague "évidemment" d'Anya me semble bien plus clair. En quelques mots : Lexa va bien.

Je ne sais pas si j'en ai le droit et pourtant, je ne m'arrête pas une fois à sa hauteur. Si je ralentis, je continue de m'approcher. Je crois qu'elle comprend ce que je m'apprête à faire, puisque Lexa a un infime mouvement de recul. Je ne me fais pas d'illusion, si elle avait vraiment voulu éviter le contact, elle l'aurait fait. Je l'ai vu s'entraîner, se battre et clairement, se faufiler loin de mes bras qui l'entourent à cet instant même aurait été pour elle un véritable jeu d'enfant.

Je resserre mes bras le plus fort possible contre elle en fermant les yeux, m'imprégnant de tout ce que mes autres sens veulent bien m'apporter. Lexa ne me rejette pas sans pour autant me rendre mon étreinte. Je sens ses bras tendus dans mon dos mais elle ne me touche pas. Elle se contente de rester complètement stoïque. Je ne suis pas certaine de vouloir comprendre ce que son imperméabilité face à ma réaction me fait ressentir. En fait, pour le moment, je m'en contre fou.

Je suis comblée de la revoir.

Je suis foudroyée par une joie si exceptionnelle que si elle suait de tous mes pores, je ne serais pas étonnée.

Je me sens parfaitement à ma place.

Et le plus troublant… ce qu'elle me promet depuis le début : en sécurité.

- Je n'étais pas certaine de te revoir. Je suis heureuse que tu sois là, Lexa.


Voilà pour le nouveau chapitre de cette fiction. J'espère qu'il vous a inspiré et qu'il vous a plu ! Des suppositions pour la suite ? J'ai hâte de connaître vos réactions sur cette longue absence de Lexa et les introspections que ce vide à fait naître chez Clarke. Raven et Anya l'ont un peu aidé mais… il se pourrait qu'elle soit un peu amoureuse, juste un peu ! ;)

Je suis évidemment ouverte à toutes les critiques, qu'elles soient positives ou négatives, à condition que le commentaire soit constructif.

Les Notes :

Note n°16 : Tom Walker est un chanteur écossais. Son premier single Sun Goes Down sort en mars 2016. Mais c'est la chanson Leave a Light On sortit en 2017 qui devient son premier succès international. Son premier album, What a Time to be Alive, sort en mars 2019. Wait For You est un single arrivé l'année suivante.

Note n°17 : « Ça se voit que tu lui fait les yeux doux » La réplique vient de Mulan qui est le 36e "Classique d'animation" des studios Disney. Sorti en 1998, il s'inspire de la légende de Hua Mulan.

Petites infos en plus : On doit entre autres l'animation des personnages à Byron Howard comme les quelques animations des films suivant : Pocahontas, Lilo et Stitch ou Frère des ours. Cet homme est aussi le réalisateur de Raiponce, Zootopie ou plus récemment d'Encanto. La composition et la direction de la musique était a la charge de Jerry Goldsmith à qui on doit les bandes originale de Total Recall (1990), La Momie (1999) et une très, très grande partie de la musique de Star Trek et ce ne sont que quelques exemples de sa grande carrière.

Note n°18 : « Ah ! Ah ! On est tous morts de rire ! » La réplique vient d'Atlantide, l'Empire Perdu qui est le 41e "Classique d'animation" des studios Disney, sorti en 2001. Écrit par Tab Murphy (Le bossu de Notre Dame), réalisé par Gary Trousdale (La Belle et la Bête) et Kirk Wise (aussi La Belle et la Bête) et produit par Don Hahn (Le Roi lion). Le film raconte l'histoire d'un jeune homme qui en 1914 obtient un livre rare, le Manuscrit du Berger. Ce livre l'aidera avec une équipe d'aventuriers à découvrir la ville perdue de l'Atlantide.

Petites infos en plus : La voix française de Kida c'est Jerry Laura Blanc que vous avez forcément déjà entendu puisqu'elle double entre autres Jennifer Garner, Kate Beckinsale ou Reese Witherspoon... et dans l'animation, elle incarne Cendrillon (à partir du 2), Asajj Ventress (Star Wars: The Clone Wars) ou Kira (L'Age de Glace) C'est évidemment le grand Jean Reno qui prête sa voix à Enzo comme il avait pu le faire pour le Roi Lion. Une petite dernière pour la route, Ethel Houbiers donne de la voix à Audrey et vous avez pu l'entendre prêter sa voix pour les doublages de Penélope Cruz, Natalie Burn ou Elizabeth Rodriguez...

Note à moi-même : C'est à cause de ce genre de note que j'avais arrêté d'en faire... ça n'en fini jamais ! Il y a BEAUCOUP trop à dire...

Note n°19 : Tony Stark, alias Iron Man est un super-héros évoluant dans l'univers Marvel. Créé par le scénariste Stan Lee, développé par Larry Lieber et conçu par les dessinateurs Don Heck et Jack Kirby. Le personnage de fiction apparaît pour la première fois dans le comics book Tales of Suspense (vol. 1) #39 en mars 1963, scénarisé par Larry Lieber et dessiné par Don Heck. À partir de 1968, le personnage a son propre comics, The Invincible Iron Man, publié jusqu'en 1996. Au cinéma c'est 11 films en 11 ans interprété par Robert Downey Jr. 2008 : Iron Man par Jon Favreau & L'Incroyable Hulk par Louis Leterrier (scène post-générique). 2010 : Iron Man 2 par Jon Favreau. 2012 : Avengers par Joss Whedon. 2013 : Iron Man 3 par Shane Black. 2015 : Avengers : L'Ère d'Ultron par Joss Whedon. 2016 : Captain America: Civil War par les frères Russo. 2017 : Spider-Man: Homecoming par Jon Watts. 2018 : Avengers: Infinity War par les frères Russo. 2019 : Avengers: Endgame par les frères Russo & Spider-Man: Far From Home par Jon Watts (images d'archives) De plus, Disney+ a annoncé qu'il allait produire une série sur Riri Williams alias Iron Heart après son apparition dans Black Panthère 2.

Note n°20 : En ce qui concerne Supergirl je ne vais pas m'étendre sur la série parce que sinon, je vais pleurer... je n'arrive toujours pas à croire que c'est fini. Je fais partie de ceux et celles qui ont espéré le Supercorp jusqu'à la toute dernière scène. Tout de même un grand merci à Melissa Benoist d'avoir aussi bien incarnée Kara Danvers. Non comme je l'avais fait avec Revenir, il me semble, je vais vous parler de "ma" Supergil préférer, celle qui vient des comics apparus en 1996 et qui comporte 80 volumes. L'histoire réunit le personnage Matrix (supergirl) et Linda Danvers. Linda est choisie par Matrix parce qu'elle est très malade. Ensemble, elles vont "fusionner", elles ont la capacité de changer de physique comme bon leurs semble. Et surtout... comme le Supercorp se doit d'exister, l'amitié entre Lena Luthor et Linda Danvers est existante et à aucun moment, il n'y a de "trahison" entre elles, pas même quand le secret Supergirl éclate (oui, je fais un gros tacle à la série, cet arc narratif n'avait aucun sens). La seule fois où Lena devient "méchante" c'est lorsque Briniac prend possession de son corps, point à la ligne. Et en ce moment j'adore la version de Supergirl dans Dark Knight of Stell.

En espérant vous retrouver pour le prochain chapitre !

GeekGirlG