Taku

Titre : Watashi no Hikari – Chapitre 6

Auteur : Taku

Genre : action/aventure, romance, yaoi

Base : Yu-Gi-Oh !

Note : Cette histoire est dédiée à ma petite Thémis ! Même si tu ne peux plus les lire, je continuerai pour que tu ais une bonne surprise en rentrant !

Je remercie Syt the Evil Angel, Darkiliane, 4rine, Mickaelle, Thealie, Onarluca, Tsumenookamiryu, Regenerating Fire, Yumi4, Celestevladerchane, Golden Sun 17, Sogna et Kyuen pour vos encouragements. Je suis désolée mais je ne répondrai pas à vos reviews dans ce chap, je suis trop pressés de la poster ce chap, donc m'en voulait pas, svp ! big smile.

Watashi no Hikari

1ere Partie

Chapitre 6 : Évènement décisif

Yugi est dans sa chambre, assis au milieu du lit. Il est en train de regarder des cartes de Magic and Wizards, données par Mokuba il y a quelques heures. Donc, attendant le dîner, le petit adolescent observe attentivement chacune des cartes. Il tombe désormais sur le Magicien des Ténèbres et son cœur se gonfle de chagrin. C'est la carte préférée de Yami. Ce dernier l'avait même utilisé lors du duel contre Seto. Avec un sourire de tristesse, il dépose la carte sur un tas de cartes déjà observés pour piocher une carte inconnue.

Il en pioche et en regarde des vingtaines jusqu'à qu'il tombe sur une carte qui attire, grandement, son attention : le Magicien Noir du Chaos. Une carte qui ressemble au Magicien des Ténèbres, mais, en même temps, très différente. L'aura est différente. Yugi ne peut expliquer pourquoi mais le Magicien Noir du Chaos lui fait ressentir une protection, mêlée de tendresse. Sans s'apercevoir, des innombrables larmes coulent sur ses joues pâles et viennent se briser sur la carte.

« Mais… Mais… pourquoi je pleure ? »

Yugi est très surpris par ce qui se passe dans son être, et n'arrive pas à arrêter ses larmes. Pourquoi cette grande tristesse s'est installée en lui ? Pourquoi a-t-il envi d'être dans les bras du Magicien, alors qu'il sait très bien que ce n'est qu'une image sur un bout de carton ? Pourquoi cette personne aux cheveux d'ébène lui manque tant ? Pourquoi ? Pourquoi…

Le petit adolescent serre la carte contre son cœur battant à tout rompt et laisse cette étrange tristesse sortir complètement de lui.

Y.Y.Y.Y

Yugi est maintenant à table avec Mokuba et Seto. Pour faire plaisir à Mokuba, il a mit quelques vêtements que Seto avait commandé il y a quelques jours. Yugi porte, désormais, un T-shirt jaune sans manche où est inscrit en rouge 'Love Me', étrange signification que Yugi préfère ignorer, un pantacourt vert kaki avec des chaînes accrochées à sa ceinture noire et des baskets noirs, où il a marqué KC ('Kaïba Corporation') en blanc sur le côté extérieur de la chaussure. Un ensemble que Mokuba adore…

Mais l'atmosphère, qui règne à table, est très silencieuse, voir tendue. Seto ne dit rien, et cela fait quelques jours qu'il est comme ça, Mokuba préfère ne rien dire à cause de l'humeur étrange de son frère, et Yugi est intimidé par cette pression donc ne dit rien aussi.

Soudain, Seto pose ses couverts et joint ses mains sous son menton, et tout ça avec une lenteur calculée. Ces gestes stoppent les deux autres en train de manger, intrigués. Le châtain ferme les yeux et semble réfléchir.

« Yugi, » appela Seto, avec une voix étrangement calme.

« Oui, » répondit ce dernier avec une petite voix, craignant la suite, ainsi que Mokuba.

« Dis-moi, il y a une chose que j'ai du mal à saisir. Comment se fait-il que tu connaisses Yami lors que tu es présumé amnésique ? »

C'est comme si un seau d'eau glacée s'est renversé dans les entrailles de Yugi. Ce dernier commence même à avoir des picotements dans ses mains et ses joues sont devenues aussi rouges que des cerises. Il se sent mal… très mal…

« Je… je… Je ne connais aucun Yami, » bégaye Yugi.

Sa gorge est très sèche et sa langue rappeuse.

« Petit menteur, » dit Seto, les yeux ouverts. « Je t'ai surveillé et tu l'as bien appelé 'Yami'. »

Son regard, posé sur Yugi, est glacé, et il garde un grand contrôle de lui-même, qui gène, au plus au point, Yugi. Ce dernier a un regard fuyant, et Mokuba ne dit rien, intrigué par ce qui va se passait.

« Tu… Tu me surveilles, maintenant ? » fait Yugi, la voix tremblante.

« Je t'ai toujours surveillé pour ton bien, et je voudrais savoir depuis quand tu nous as menti, Mokuba et moi. »

Yugi jette un regard rapide vers Mokuba : ce dernier a un regard blessé adressé au garçon aux yeux lilas. Ce dernier se mordille la lèvre inférieure, fixant son assiette encore pleine. Des larmes commencent à lui picoter les yeux… Oh non ! Pas encore !

« Je…, » commence Yugi, les mains serrant son pantacourt. « Je ne suis pas d'ici, je ne suis même pas de ce monde ! Je suis pas cette Lumière que vous cherchez tant, je ne suis rien de tout ça ! Je ne suis qu'un enfant comme d'autres enfant ! Je ne suis rien ! »

« Mais Yugi…, » dit, doucement, Mokuba mais est interrompu par son grand frère, par un ricanement froid.

« Je vois, encore des mensonges, » raille Seto, avec un sourire froid.

Cette remarque blesse énormément Yugi. Ce dernier lui fait enfin face en se levant soudainement. Ses yeux, versant des larmes, expriment de la colère. Les deux Kaïba sont surpris par son attitude si brutale.

« C'est la vérité ! » s'écria Yugi, la voix brisée par ses sanglots étouffés. « Mais je vois que je ne suis pas le seul menteur dans l'histoire ! Tu me dis que c'est pour mon bien que tu me protèges mais c'est FAUX ! J'ai entendu ta conversation avec Yami, TOUT entendu ! Tu as été très gentil avec moi, protecteur, doux, mais tout ça, ce n'était qu'un masque, c'est ça ? Tu voulais juste surpasser Yami, te montrer plus fort que lui ! Je ne suis qu'un trophée qu'on doit faire voir à tout le monde, rien qu'un vulgaire objet de gloire ! Mais tu ne m'as jamais vu comme une personne ! Une personne, comme les autres, qui avait besoin d'aide, comme les autres ! Je ne suis rien pour toi, c'est ça ? Je ne suis même pas une connaissance pour toi ! Non, rien qu'une chimère que l'on nomme 'Lumière' ! Alors tu ne m'as jamais aimé, voir même apprécié ! Je pensais pouvoir être aimé dans cette famille, mais c'est FAUX ! TOUT EST FAUX ! JE TE DÉTESTE ! »

Après avoir dit ces paroles blessantes, Yugi s'enfuit, en courant, éclatant ainsi en sanglots en arrivant dans sa chambre.

Seto a la tête légèrement blessée, ses yeux voilés par la culpabilité et la tristesse : il a été trop loin, il le sait. Mais c'est trop tard, le mal est fait… Yugi le déteste à présent…

« Je ne savais pas que tu étais comme ça, » lâche Mokuba, les yeux pleins de défis.

Seto relève la tête et le regarde.

« Je sais que tu es très froid envers les autres, mais je sais que ce n'est qu'un masque. Un masque que tu enlèves avec moi… et même quand Yugi est présent ! Mais je ne savais pas que tu pouvais être aussi méchant envers une personne aussi pure ! »

« C'est peut-être qu'un masque, Mokuba ! »

« N'importe quoi ! » s'écrie le petit frère, rouge de colère. « Ca se voit très bien qu'il ne ferait pas le moindre mal ! Ca se voit dans ses yeux ! Même moi, malgré que je sois jeune, je le remarque et je sais très bien que tu le sais toi aussi ! Mais ça t'a pas empêché de lui blesser, de lui faire horriblement mal ! Il ne l'a pas, du tout, mérité ! »

Mokuba se lève puis quitte, à son tour, la pièce, laissant un Seto rongé par le remord.

Y.Y.Y.Y

Après quelques instants de réflexion, Seto s'est décidé de monter se coucher. Enfin, s'il peut dormir après avoir vécu ça, et pense, sincèrement, qu'il n'a aucune chance de sombrer dans le sommeil.

A l'étage, Seto est sur le point d'entrer dans sa chambre mais il croise Mokuba. Ce dernier a l'air sombre.

« T'es content de toi, j'espère, » chuchota le cadet, les sourcils froncés. « Yugi refuse de m'ouvrir, même de me parler ! Je ne peux que l'entendre pleurer ! Félicitation, grand frère ! »

Puis il quitte Seto, en courant. Ce dernier a le cœur serré… Pourquoi est-il si triste ? C'est la première fois que cela lui arrive…

Y.Y.Y.Y

Le lendemain, Seto est à son bureau, en train de pianoter son clavier d'ordinateur, dans sa immense salle de travaille. D'autres ordinateurs, mais éteints, sont posés sur des petits meubles, contre les murs, et les fils, les reliant, sont fort nombreux. Habillé en pull noir et en pantalon noir moulant, le châtain s'efforce à travailler pour ne pas sombrer dans ses pensées. Il n'a revu ni Mokuba, ni Yugi. Et, à l'intérieur de lui, il en est un peu heureux car, s'il devait rencontrer Yugi dans un couloir, que dirait-il ? Quel comportement devais-t-il avoir dans ce moment là ? Il n'en a aucune idée… C'est la première fois qu'il est confronté à ce genre de dilemme et il faut le dire : les sentiments humains sont très compliqués.

Soudain, il entend des personnes se disputer au loin, puis la porte s'ouvre brutalement, laissant place à Yami et ses amis. Des gardes sont présents aussi.

« Je veux te parler, Kaïba ! » dit Yami, d'une voix dure.

« Nous sommes navrés, Monsieur Kaïba, » s'excusent les gardes. « Ils ont forcé le chemin et comme ils courent vite… »

« Laissez-nous, » soupire Seto, éteignant son ordi.

« Bien, » disent-ils, s'inclinant, légèrement, la tête puis partent, en fermant la porte derrière eux.

Seto joint ses doigts sous son menton et regarde, chacun son tour, les personnes qui se présentent devant lui : Yami, Jôno, Anzu, Honda et Ryou.

« Hé bien, je vois que vous êtes au grand complet, » dit Seto, narquois.

« Ne change pas de conversation ! » fait Yami, les sourcils froncés.

Seto hausse les épaules, dénoue ses doigts puis s'installe plus confortablement dans son siège en cuivre, tout avec un petit sourire qui énerve, grandement, Yami et les autres.

« Je suis fort surpris que vous êtes venus ici. Avez-vous un problème ? »

« Te fout pas de nous, Kaïba ! » s'écria Jôno, serrant les poings.

« Tait-toi, Jôno, » tranche Yami, fixant les yeux bleus glace de son rival. « C'est mon problème ! »

« Mais, Yami…, » commence Jôno, surpris, mais se fait couper par son ami.

« Où est ma Lumière ? » hurla ce dernier.

Y.Y.Y.Y

Yugi erre, depuis un petit moment, dans divers couloirs, mais prend garde à rester assez éloigner de la salle où Seto a l'habitude de travailler. Il a remit l'ensemble que Mokuba aime : même s'il est fâché avec l'aîné, le petit frère n'est pour rien. Et c'est même avec plaisir qu'il s'est habillé comme hier, mettant ainsi sa carte, le Magicien Noir du Chaos, dans sa poche de pantacourt. Étrangement, il se sent en sécurité auprès de cette carte.

Assez de voyager comme une âme sans but, il s'arrête et se pose, le dos contre le mur. Abaissant la tête, il tient entre ses mains le Puzzle Millénaire. Cette chose est le fruit de tous ces événements étranges. C'est grâce à elle qu'il est passé d'un monde à l'autre, sans s'apercevoir. S'amuse-t-elle avec lui ? Ce Puzzle doit bien avoir un but pour qu'elle ait pris la décision de le faire venir ici. Pourquoi est-il venu jusqu'à lui ? Et pourquoi a-t-il bougé dès que Yami était là, puis plus rien quand Yugi s'est éloigné de lui ? Le Puzzle est-il vivant ? A-t-il une conscience ?

Une présence, près de lui, lui fait sortir de ses pensées. Relevant la tête, il rencontre Saruwatari.

« Oh, b'jour ! » dit Yugi, avec un petit sourire mignon.

« Bonjour, Monsieur, » répond le garde, inclinant, légèrement, la tête.

Puis vient le silence. Yugi sent bien que Saruwatari le fixe derrière ses lunettes noires. Mais pourquoi ce dernier reste immobile et ne dit rien ? Gêné d'être la source de son observation, Yugi fait deux pas, s'éloignant ainsi du garde, et se retourne :

« Euh, je m'en vais, » dit, timidement, Yugi. « Au revoir. »

« Au revoir, Monsieur, » répond le garde, inclinant encore, légèrement, la tête.

Le petit adolescent le trouve un peu bizarre. Il a très envi de partir d'ici, et entreprend même de le faire en continuant le long couloir.

Tout d'un coup, il sent un bras le tenir fermement contre un corps et un mouchoir, humide, se referme sur son nez. En haletant, Yugi reconnaît du chloroforme. Malgré cette prise, qui l'emprisonne avec force, le garçon aux yeux rubis, se débat mais rien à faire… Il est trop faible… Ses forces l'abandonnent… Ses paupières sont devenues très lourdes… Une grande envie de dormir le prend totalement… Il ne peut plus résister à Morphée… Ses yeux se ferment et le plonge dans un doux sommeil…

Après avoir vérifié qu'il dorme bien, Saruwatari le pose, délicatement, sur le sol.

« Je suis vraiment désolé, » murmure-t-il. « Mais j'ai reçu des ordres. »

Le garde met sa main dans sa poche pour en sortir une petite sphère gris perle. Avec sa main libre, il fait en sorte que la tête de Yugi soit bien en face de lui puis, de l'autre main, dirige la sphère au-dessus du front de l'endormi. Quelques instants plus tard, la sphère brille, d'une couleur blanche, illuminant ainsi le front. Un fin faisceau lumineux se dirige vers cette partie éclairée et atteint le milieu du front, dévoilant, aux yeux du garde, un étrange symbole encore plus flashant que la sphère elle-même.

« Le signe de la Lumière, » chuchote la garde pour lui-même. « C'est bien lui. »

Légèrement au loin, derrière une porte, Mokuba a tout vu et tout entendu. Il avait vu que le garde endormait Yugi et le petit garçon voulait le secourir mais, quand il a vu cette étrange sphère grise, il s'était rabattu à son idée, voulant savoir ce que ce traître de Saruwatari avait l'intention de faire. Mais maintenant qu'il en a assez vu et entendu, il se précipite vers l'homme et le percute de plein fouet, le bousculant ainsi de côté. Ce dernier, se retournant comme un démon, est très surpris et en colère. Mokuba remarque que la sphère, dans la main du garde, a repris son apparence normale, ainsi que le front de Yugi.

« Va-t-en ! Laisse Yugi tranquille ! » hurle Mokuba, le regard haineux.

« Il faut dire que tu as du cran, gamin ! » dit l'homme, en riant. « Mais tu m'as facilité la tâche, plutôt qu'autre chose ! »

« Hein ? » s'exclame Mokuba, clignant des yeux, surpris.

« Monsieur Pegasus m'a chargé de kidnapper la Lumière… mais aussi toi ! »

Écarquillant les yeux et impuissant à cause de son jeune âge, Mokuba voit le mouchoir, humidifié de chloroforme, se diriger vers lui. C'est trop tard…

Y.Y.Y.Y

« Je ne vois pas de quoi tu parles, » répondit Seto.

Cette réponse augmente la colère des cinq autres.

« Ne fait pas l'innocent avec moi, » crache Yami, une lueur d'envie de tuer dans ses yeux. « Dans le magasin, j'ai vu sa cabine d'essayage et ma Lumière ne pouvait pas se permettre d'acheter tout ça ! »

« Peut-être est-ce une personne riche. »

« Oui, peut-être, mais pourquoi as-tu autant protégé cette porte ? Je te connais de trop, Kaïba ! Tu te contrefiches si j'ai envi de voir une fille peu habillée dans sa cabine, mais tu as, quand même, refusé d'ouvrir cette porte ! Tu savais très bien qui était à l'intérieur ! Qu'est-ce que tu me caches tant ? »

« Tu me fatigues, » dit simplement Seto, l'air ennuyé.

« Qu'est-ce que tu me caches ? » répète le ténébreux, les poings tellement serrés qu'il coupe la circulation du sang.

« Ca te consume, n'est-ce pas ? » demande Seto, un sourire glacial. « Ca te consume que tu as perdu ta Lumière alors qu'elle était juste devant toi. »

« J'VAIS TE…, » hurle Yami, l'œil doré commençant à apparaître sur son front, mais est interrompu par un bruit sourd.

« Qu'est-ce que…, » s'exclame Seto, levant, enfin, ses fesses de son siège.

Tous les ordinateurs s'allument et un homme, à la longue chevelure argentée, apparaît dans chaque écran, même dans celui de Seto.

« Hello, tout le monde ! » dit cette homme, d'un air joyeux et gamin.

« C'est qui ce type ? » demande Honda, perplexe.

« Maximilien Pegasus, le créateur de Magic and Wizards, » répondit Yami, devenu plus calme à cause de la surprise.

« Quoi ? » s'exclament Jôno, Ryou, Anzu et Honda.

« Yes, c'est bien moi ! » dit Pegasus, faisant un clin d'œil.

« Que faites-vous dans mes écrans d'ordinateurs ? » demanda Seto, avec un air froid.

« Oh, Seto boy, tu pourrais faire un accueil plus chaleureux quand même ! » dit le milliardaire, d'un air faussement outré.

« Je n'ai pas le temps à perdre, » raille Seto.

« Très bien, très bien ! Je suis venu vous prévenir que j'ai organisé un tournoi de Magic and Wizards dans mon île, le 'Royaume des Duellistes' ! Vous aurez, Yami boy et toi, une invitation dans vos boîtes à lettre d'ici demain. »

« Pourquoi moi ? » demande Yami, légèrement surpris.

« Mais, Yami boy, il ne faut pas oublié que tu as réussi à vaincre Seto boy ! » répondit Pegasus, un sourire gamin.

« Cela ne m'intéresse pas, » lâche Seto.

« Moi non plus, » dit Yami.

« Oh, oh ! Je ne pense pas que vous pouvez refuser. »

« Et pourquoi ça ? » demandent Yami et Seto, commençant en avoir marre de ce clown.

Pegasus fait un sourire étrange.

« Je possède les plus précieuses choses auxquels vous tenez. Comment les reprendre si vous ne venez pas m'affronter ? »

Yami et Seto écarquillent les yeux… Les plus précieuses choses…?

« Hé oui ! » s'exclame le milliardaire, joyeusement. « Yami boy, je possède des informations sur ta Lumière… Oh, pardon ! Je veux dire 'la' Lumière ! »

« COMMENT ? » s'écrient Yami et Seto.

Les autres sont bouches bées. Devant ces têtes, l'homme, à la chevelure argentée, rie. Non… Il ne va rien dire… Seto l'espère… C'est sa Lumière ! A personne d'autre !

« OÙ EST-IL ? » demande Yami, s'avançant vers un écran d'ordi.

« Hé ho, Yami boy ! Je ne vais rien dire, ce ne serait pas du jeu ! Et toi, Seto boy, les deux êtres les plus chers à ton âme sont entre mes mains ! »

Ce dernier écarquille les yeux… Mokuba… Yugi… C'est… C'est pas possible… Le châtain semble désemparé… Et les autres s'en aperçoivent car il est pâle comme un linge et ses yeux sont devenus brumeux…

« Tant fait pas ! » ajoute Pegasus. « Ils sont entre de bonnes mains. Je ne ferais pas le moindre mal. Tu sais, l'un d'eux m'est très précieux. »

Kaïba sait très bien que cet enfoiré parle de Yugi. Retrouvant sa force, son regard devient noir de colère.

« Si tu touches à un de leurs cheveux, je te jure que je te tuerai de mes propres mains ! »

« Oh, oh ! Le lion se réveille, on dirait ? »

C'est bien la première fois que les cinq autres voient Seto dans cet état. Faut dire que Yami n'est pas mieux non plus : il a l'air perdu dans ses plus profondes pensées. Il est un peu déconnecté de la réalité.

« Hé bien donc, je vous retrouverai plus tard, dans le 'Royaume des Duellistes' ! Bye ! »

Puis les écrans s'éteignent en même temps. Un silence règne pendant quelques minutes puis Ryou brise le silence :

« C'est qui cette deuxième personne ? »

« Ca te regarde absolument pas ! » crache Seto.

« Hé dis donc, » se fâche Jôno, « Si t'as quelque chose à dire, je… »

« On rentre, » coupe Yami.

« KOI ? » fait Jôno. « Mais… »

« On rentre ! » répéta le ténébreux plus durement.

Ryou, Jôno, Honda et Anzu obéissent. Yami se dirige vers la porte, mais, avant de la franchir, dit :

« A plus tard, je pense, »

Puis il quitte la pièce, laissant un Seto qui peut enfin laisser tomber son masque sans que personne ne puisse le voir.

A suivre…

REVIEWS, please! taku.