Taku

Titre : Watashi no Hikari – Chapitre 8

Auteur : Taku

Genre : action/aventure, romance, yaoi

Base : Yu-Gi-Oh !

Note : Cette histoire est dédiée à ma petite Thémis ! Même si tu ne peux plus les lire, je continuerai pour que tu ais une bonne surprise en rentrant !

A cause d'un problème familial, je pourrais allez très peu sur l'ordi. J'espère que vous m'excuserez. Encore désolée.

Je remercie Mickaelle, Onarluca, Celestevladerchane, Regenerating Fire, Madrik and Sam Pegasus, Yumi4, Syt the Evil Angel, Sogna, Neko, Golden Sun 17, Kairi Sakura Potter, Estelle01, Thealie, Ambre/Thémis, Chise, Lord Ma-koto Chaoying, 4rine, Yumi44, Orieul et Mini Pouce06.

Répondes aux questions posées :

Mickaelle : Vi, c'est normal qu'il les appelle 'boy' car j'ai prit cette façon de parler dans le manga ! C'est assez marrant ! Puis ça me fait encore vraiment plaisir que toutes mes histoires te plaisent tant, je ferais les efforts nécessaire pour ne pas te décevoir. Il n'y aura que le temps qui sera le point noir. J'espère que tu comprendras. Et puis, si tu as un roman à me présenter, montre-le moi, je serai ravie de le lire.

Yumi4 : Ben, Yami est très dur envers lui-même et envers les autres sans son Yugi. Par contre, avec son complément, son côté dur s'apaise. J'espère que ça t'aidera ! lol

Sogna : Non, 'boy' est une façon de parler de Pegasus, comme dans le manga (sourire) ! Ce dernier dit à chaque fois le mot 'boy' après le nom d'un garçon et 'girl' après le nom d'une fille.

Golden Sun 17 : Sadique ? Non… lol… quoique…

Kairi Sakura Potter : Vi, Yugi est trouillard lol ! En fait, je prend la même attitude de Yugi dans le début de l'anime. (sourire)

Lord Ma-koto Chaoying : Non, c'n'est pas indiscret, t'en fait pas lol ! J'ai 17 ans, bientôt 18 au mois de mars ! Mais dis, qu'est-ce qui t'as marqué dans ma façon d'écrire ? Chuis curieuse…

Orieul : Un lemon est prévu normalement mais pas pour le moment. (sourire) Je vous le dirai à toutes dès le lemon sera proche.

Désolée pour les fautes d'orthographe, de grammaire, etc. J'espère que cela ne nuira pas à la lecture, et sur ce, bonne lecture à toutes et à tous !

Watashi no Hikari

1ere Partie

Chapitre 8 : Ce que je suis… ?

Yugi, sous l'effet de la peur, se cache sous les draps. De son acte, il entend un petit rire de la part de l'étranger. Le petit adolescent sait très bien que cet homme se moque de son attitude enfantine, mais c'était la seule chose qu'il lui avait traversé l'esprit. Il se maudit à lui-même pour être incapable de se tenir comme un homme… Non, il reste et restera toujours un enfant… Un enfant, qui, bientôt, se fera dévorer par le loup.

Pleins d'idées traversent l'esprit de Yugi sur ce que va lui faire cet homme. Plus les images horribles défilent dans son esprit, plus il sent des douloureux spasmes nerveux dans son ventre. C'est insupportable ! Comment est-il arrivé ici, sans que personne le remarque ? Peut-être que Seto se fiche de lui après tout ? Il avait prit un coup dans sa fierté de Kaïba la dernière fois, et donc, voulait se venger ? Yugi ne sait pas… Ne sait plus… Il sait juste que cet homme va lui faire quelque chose d'horrible. Son heure serait donc arrivée ?

/Ma Lumière ? Tu m'entends ?/

Yugi écarquille les yeux de stupeur en entendant cette voix familière… qui provient de sa tête…? Il ferme ses paupières, essayant de retenir ses larmes. Il devient complètement pathétique… Dans un moment comme ceci, il s'imagine la voix de Yami dans sa tête… Peut-être que Yugi s'est crée une illusion rassurante ? Est-il devenu fou…?

/Je t'en prie, réponds-moi…/

La voix de Yami a encore fait surface dans son esprit ? Yugi se demande, maintenant, si c'est vraiment un effet de son imagination ou un fait réel. S'accrochant à cette brindille d'espoir, il tente de créer une réponse dans son esprit.

/Yami…?/

Étrangement, Yugi ressent une douce chaleur dans son coeur. Inconsciemment, il porte ses mains sur sa poitrine, fermant les yeux pour apprécier plus amplement ce sentiment… qui n'est pas le sien.

/Ô Ra, comme je suis heureux de t'entendre… Tellement heureux…/

Laissant les larmes couler sur ses joues roses, Yugi se sourit à lui-même… Un magnifique sourire qui illumine son visage pâle…

/Moi aussi, Yami…/

/Oui, je peux le sentir… Dans mon cœur…/

/Je… Je ne peux pas le croire… Croire que je te parle…/

/Ma Lumière, j'ai tout fait pour te trouver. S'il te plait, crois en moi./

/Yami, je…/

Mais soudain, le drap, qui couvre le petit corps de Yugi, est retiré et jeté au loin. Les yeux rubis rencontre des yeux de couleur bois. Cet homme, que le petit adolescent a oublié pendant quelques instants, lui adresse un sourire étrange :

« Coucou ! Hé bien, on veut jouer à cache-cache ? J'adore jouer… »

Sa voix est traînante et moqueuse. Instinctivement, Yugi se redresse et sort du lit comme un diable. Voyant qu'il n'y a aucun moyen de sortir, il se plaque contre le mur, endroit le plus reculé de cet homme. 'Reculé' est bien un faible mot, car seulement quelques mètres les séparent.

Regardant l'homme s'avancer, lentement comme un félin, vers lui, Yugi se laisse tomber tout contre le mur, tremblant comme sa proie.

/Ma Lumière ? Qu'y a t'il ?/

Ses yeux rubis expriment la terreur, l'angoisse de ce qui va se passer.

/Je t'en prie, parle-moi !/

Ses phrases résonnent dans sa tête. Ne quittant pas des yeux l'homme, il ne peut que créer cette pensée :

/Cet homme… Il va me faire du mal…/

Soudain, Yugi sent ses tripes se nouer et des aiguilles dans son cœur… La colère, la haine… Les émotions de Yami…

/Pegasus est avec toi ?/ Sa voix est devenue dure et sèche. /Qu'est-ce qu'il te fait, cet enfoiré ?/

Le dénommé Pegasus s'arrête devant lui, les mains derrière le dos, regardant le petit Yugi, assis sur le sol. Une lueur étrange brille dans ses yeux et cela n'envisage rien de bon pour Yugi. Ce dernier écarquille davantage ses yeux en voyant cette grande main se diriger, lentement, vers lui.

/Ma Lumière ?/ s'inquiète Yami.

Que va-t-il lui faire… ?

/Ma Lumière ?/ insiste le ténébreux, la voix tremblante à cause de l'inquiétude.

Des larmes perlent des yeux fixés par cette main. Une idée certaine lui traverse l'esprit.

/Il va me tuer…/ pense Yugi avant que Pegasus n'atteigne son visage.

Yugi ferme les yeux, ne voulant pas voir ce qui va se produire. Il sent juste une pression au milieu du front… Sûrement son pouce… Puis plus rien…

Y.Y.Y.Y.

« NOOOOOOOOOON ! » hurle Yami, se tenant la tête entre ses mains.

Jôno recule, ayant pris peur par son attitude si soudain. Il y avait quelques secondes, il était très calme, voir pensif, mais là, on dirait qu'il souffre le martyre. Se secouant mentalement pour devenir plus actif, le blond prend son ami par les épaules, essayant de l'immobiliser. Mais c'est plus facile à dire qu'à faire. Yami se tortille violement, se tenant toujours la tête, hurlant comme un malade.

« YAMI ! Qu'est-ce qui t'arrive ? » s'écrie Jôno, élevant la voix pour que son ami puisse l'entendre malgré ses cris.

Yami serre les dents, étouffant ainsi ses innombrables hurlements.

« CA FAIT TROP MAL ! MA TÊTE VA SE FENDRE EN DEUX ! »

Son visage tiré exprime une douleur sans nom.

Des larmes coulent, de ses yeux rubis, à cause de l'insupportable.

Voyant son ami dans un tel état, le blond commence à dévoiler sa peur. Il ne sait pas du tout comment l'aider ! Il se sent si impuissant… Soudain, Yami s'écroule par terre, lâchant enfin sa tête. Jôno s'accroupit rapidement près de lui puis le relève légèrement sa tête. Ce dernier a les yeux mi-clos, l'air extrêmement fatigué.

« Yami, tout va bien ? » s'inquiète Jôno.

Le regard du ténébreux se dirige, lentement, vers le blond.

« Je…, » commence Yami en murmurant. « J'ai perdu… le contact avec… ma Lumière… »

Jôno écarquille les yeux de stupeur : Yami a vraiment eu un contact avec sa Lumière ? Pourtant le blond n'avait rien entendu. De plus, il est davantage surpris en voyant des larmes couler sur les joues de son meilleur ami… C'est bien la première fois…

« Je ne l'entend plus…, » articule Yami, la gorge serrée. « Je ne ressens même plus ses émotions… Il… Il n'y a plus rien… »

Lentement, Yami ramène ses mains sur ses yeux, pour cacher le fait qu'il pleure… Comme s'il voulait que l'on ne voie pas une de ses faiblesses…

Ô délicieuses ténèbres,

Prenez-moi dans vos bras,

Puis embrassez-moi de vos lèvres.

Y.Y.Y.Y.

« Que s'est-il passé dans la chambre ? »

Dans un grand couloir d'un château, Yugi et Pegasus suivent leur chemin qui est 'toujours tout droit'. Yugi, qui est légèrement derrière lui, est vraiment fatigué que cet homme ne réponde pas à sa question qu'il a répété une dizaine de fois… qu'il répète depuis la chambre…

« Hé bien, si tu en as marre, » commence Pegasus, avec une voix enfantine. « Arrête de me poser la question. »

« Comment se fait-il que vous puissez lire dans mes pensées ? » demande Yugi, les yeux écarquillés, parvenant à être au niveau de Pegasus en pressant le pas.

« Aha ! » s'exclame l'homme, avec un sourire. « C'est grâce à mon Œil Millénaire ! »

« Votre œil doré ? »

« Oui, oui ! Il me confère des pouvoirs, comme celui de voir à travers les âmes ! »

Yugi s'arrête brutalement, bientôt imité par Pegasus, légèrement surpris. Le petit adolescent baisse sa tête et prend son Puzzle entre ses mains.

« Me confère-t-il aussi des pouvoirs… ? » demande Yugi plus pour lui-même que pour Pegasus.

Le visage de l'adulte est devenu sombre.

« Qu'est-ce qui te fait penser ça ? » demande Pegasus, calme.

« J'ai remarqué qu'il y a le même œil, incrusté sur nos deux objets et… »

« J'ai coupé votre lien, » dit subitement Pegasus.

« Quoi ? » s'exclame Yugi, levant la tête brutalement, l'air ahuri.

« Je viens de répondre à ta question. J'ai coupé le lien qui vous unissait toi et Yami. »

« Comment se fait-il que vous connaissez Yami ? » questionne, lentement, le petit adolescent de plus en plus surpris. « Pourquoi avez-vous coupé ce lien, Mr Pegasus ? »

« Je l'ai coupé car c'était trop dangereux ! » répond l'homme, riant légèrement. « Regarde, tu sais déjà mon nom ! Cela pouvait prendre des proportions inimaginables ! Et puis, il ne faut pas oublier que tu es mon prisonnier ! Tu pouvais très bien l'aider pour qu'il puisse te retrouver ! »

Yugi retient ses larmes : comment a-t-il pu ce monstre ? Il avait enfin pu parler à Yami comme s'il était devant lui ! Mais cet homme a tout brisé ! Tout ! Même les émotions de Yami qu'il pouvait ressentir. C'est tellement cruel !

« Hé ho, Yugi boy ! » dit Pegasus, l'air faussement outré. « Tu pourrais au moins avoir une pensée plus positive de moi ! Je ne suis pas si 'monstrueux' que ça ! »

Yugi rougit violement : il a oublié que Pegasus peut lire dans ses pensées. Que c'est gênant !

« Soit pas 'gêner', mon mignon ! Et puis, il n'est pas de mon intention de te garder longtemps prisonnier ! »

Cette dernière phrase a été dite sans humour, mais avec une voix étrange, voir mystérieuse. Yugi ne comprend pas où il voulait en venir. Pegasus, ayant entendu ses pensées, dit, avec une voix lente :

« Soit patient, mon garçon. Suis-moi. »

Et donc, ils continuent à marcher. Yugi a l'impression que ce couloir n'allait jamais se finir. Mais ses pensées sont interrompues par la voix de Pegasus :

« J'ai donné une invitation à Yami dans mon île, où se trouve le château où nous sommes, pour qu'il participe au tournoi Magic and Wizards. Et je lui ai promis que s'il gagne, il 'retrouverait' sa Lumière… »

Yugi reste silencieux, écoutant chaque mot de son explication. Pegasus s'arrête devant une double porte en bois de chêne, qui se trouve devant un grand escalier. Il pose sa main sur la poignet, et se tourne lentement vers un Yugi surpris, voir même apeuré, face à ce regard mystérieux :

« Mais… ce tournoi, et tous mes autres plans, ne sont qu'une couverture cachant mes réels desseins… »

Il ouvre puis entre. Avalent difficilement sa salive, Yugi le suit à pas hésitants.

Ils se trouvent dans une grande salle qui doit être la salle à manger, vu qu'il y a une grande table pouvant assurer une vingtaine d'invités. Yugi est admiratif devant la beauté des décors. Des lustres, des statues de marbres, des rideaux en soies rouges, des chaises méticuleusement travaillées, et encore d'autres objets que Yugi ne connaissait pas le nom. Ce dernier s'imagine ce spectacle magique illuminé à cause de la nuit. Une vrai vision de bonheur.

« Je suis très touché que cette salle te plaise, » dit Pegasus, sortant ainsi Yugi de ses rêveries. « Mais retournes-toi et regarde en haut. »

Yugi obéit et voit deux tableaux. Celui de gauche représente un jeune égyptien au regard mystérieux et celui de droite une jeune femme à la chevelure dorée et au doux sourire. Ces deux personnes sont, aux yeux de Yugi, totalement inconnus.

« Vois-tu cette femme ? Elle se nomme Cyndia. Il y a sept ans, à l'âge de ses 17 ans, elle est décédée d'une maladie. »

Sa voix est très mélancolique et son visage triste et pensif. Yugi ressent un pincement au cœur de le voir comme ça.

« C'était votre femme ? »

« Ma fiancée… »

« Je… Je suis vraiment désolé. »

Surpris, Pegasus tourne sa tête vers lui et voit que ce dernier a les larmes aux yeux. Il ne peut s'empêcher de sourire.

« Merci. »

Il retourne à la contemplation du tableau pendant quelques minutes puis dit :

« Sais-tu pourquoi on te nomme 'Lumière' ? »

« … non…, » souffle Yugi, les yeux écarquillés.

« Donc tu es amnésiques, comme Yami… »

« Non, je ne suis pas amnésique, je… »

« … viens d'un autre monde, je sais. Je l'ai lu dans ton âme. »

Le petit adolescent baisse la tête, tripotant ses doigts.

« Sais-tu ton rôle dans cette histoire en tant que 'Lumière' ? »

« Hé bien… Je pense que comme le mot 'Lumière' est synonyme de bien, cela doit être positif, non ? »

Pegasus le regarde, d'un air très calme :

« Mais une lumière a plusieurs couleurs, contrairement aux Ténèbres. »

« Pardon ? » s'exclame Yugi, le regardant.

« Les Ténèbres n'ont qu'un seule couleur : le noir. Alors que la Lumière peut être verte, blanche, bleue, voir noire. »

Les yeux rubis s'écarquillent de plus en plus.

« Qu'est-ce que vous voulez dire ? »

« Elle peut être bénéfique ou maléfique, qui sait ? On ne sait pas ce qui s'est passé avant ta mémoire et ce que réserve le Destin pour toi, pour tous… »

Des larmes perlent sur les petites joues de Yugi… Il a l'air terrifié.

« J'ai… J'ai fait quelque chose de mal dans le passé ? »

« Qui sait, qui sait ? » répond Pegasus en prenant l'unique verre qui se trouve au bord de l'immense table. « Tient, boit ce verre. Cela te fera du bien. »

Yugi, tremblant à cause du choc, prend le verre tendu et boit le liquide d'un trait : cela a un mauvais goût. Haussant les épaules, il regarde le tableau de Cyndia.

« Qu… Qu'est-ce que vous voulez de moi… de la Lumière… ? »

« Le Lumière ne peut pas utiliser sa puissance sans croire et sans être elle-même. »

« Quoi ? » demande Yugi, tournant sa tête vers l'homme.

« 'La Lumière doit voyager dans son subconscient pour trouver la porte de la bride du souvenir qui dévoilera l'infime partie de sa Puissance.' »

La vision de Yugi commence à être voilé et son ouie diminuée. L'ado lâche le verre qui se brise sur le sol.

« La Lumière doit ouvrir la Porte des Enfers pour me ramener ma bien-aimée… Et ce poison va t'aider à la ramener… »

Sa tête commence à tourner et Yugi se laisse s'asseoir par terre, à cause de la lourdeur de son corps. Pegasus s'accroupit, pour être à son niveau, toujours l'air calme. Yugi, avec beaucoup de mal, essaye de braquer son regard rubis vers cet homme.

« Qu'est-ce… que je suis… ? Un… humain ? »

Ses bras n'ont plus la force de tenir le haut de son corps. Ils cèdent à ce poids insupportable. Pegasus le rattrape avant qu'il ne se claque la tête sur le sol. L'homme observe les yeux rubis vides mi-ouverts et répondit, au creux de son oreille :

« Non… Juste la Lumière… »

Ô douces lumières,

Prenez-moi dans vos bras,

Puis tuez-moi de vos prières.

A suivre…