Taku

Titre : Watashi no Hikari – Chapitre 9

Auteur : Taku

Genre : action/aventure, romance, yaoi

Base : Yu-Gi-Oh !

Note : Cette histoire est dédiée à ma petite Thémis !

Je suis vraiment désolée pour le retard ! Je voulais remercier à tout ceux et celles qui me soutiennent et qui me donnent une review ! Et aussi une précision, pour Hisokaren, « Watashi no Hikari » veut dire « Ma Lumière » ! 'smile'

Allez, bonne lecture et à bientôt ! (comme je me connais, à dans plusieurs mois, surtout avec les bacs qui tombent ! wouin !)

Watashi no Hikari

1ere Partie

Chapitre 9 : L'île du rendez-vous

La Lumière doit voyager dans son subconscient pour trouver la porte de la bride du souvenir

qui dévoilera l'infime partie

de sa Puissance.

« Monsieur Kaïba, vous voulez vraiment décoller tout de suite ? » demanda le pilote, les yeux ronds.

« Pas de discussion sinon vous êtes viré ! » raille Seto, déjà monté dans l'hélicoptère, suivi de près par un des ses gardes du corps.

Ne demandant pas son reste, le pilote monte rapidement dans son appareil et démarre le moteur.

« Où doit-on aller, Monsieur Kaïba ? » demande l'homme, d'une petite voix.

« Ici ! » répond ce dernier en pointant son doigt sur une carte géographique posée sur le siège passager.

« Dans la zone B15 de la Mer du Japon ? » s'exclame le pilote, ahuri par la grande distance qui les sépare de cet endroit.

« Arrêtez vos gémissements, cela m'écoeure ! Décollez immédiatement ou vous serez de la nourriture pour les requins ! » articule Seto, une lueur maléfique dans ses yeux.

Un frisson parcoure l'échine du pilote malmené. L'appareil décolle enfin en direction de cet étrange endroit où aucun îlot n'est indiqué sur la carte.

Mais Seto, après des recherches sans relâche, a réussi à trouver cette stupide île où Pegasus se cache. Non, il n'y a pas que Pegasus… Mais aussi son petit frère et Yugi… Cela fait plus de 72 heures qu'ils ont été kidnappés et plus les minutes défilent, plus la peur serre le cœur de Seto… Cet enfoiré de Pegasus n'a pas intérêt à toucher le moindre centième carré de leur peau sinon ce sera le jeune homme qui arrachera, lentement, la peau de ce pervers. Un sourire sadique apparaît sur ses lèvres à cette pensée. Oh oui, une torture lente et douloureuse, pour avoir osé toucher à ses trésors…

Pendant que des idées de sadisme et de torture en tout genre traversent la tête de Kaïba, le garde du corps, assis près de lui, le regarde du coin de l'œil sous ses lunettes noires. Un regard qui ne veut rien dire de bon.

Y.Y.Y.Y

Sur un paquebot en direction du Royaume des Duellistes, Yami se promène sur la terrasse, s'éloignant le plus possible du contact humain. Les mains des les poches, il arrête son errance sur la plage arrière du paquebot. L'air frais de la nuit caresse son visage et danse avec ses cheveux. Ses yeux vides brillent de tout son éclat rouge grâce à la lumière pâle de la lune.

Cela fait près d'une journée qu'il a pu lui parler. Il se souvient encore de sa douce voix, exprimant cette chaleur qu'ils ont ressentie lors de leur premier contact. Un immense bonheur éphémère. Ces mots… Ces derniers mots, qu'il a prononcé, a laissé un gouffre glacial dans son être.

'Il va me tuer…'

Cette phrase était précédée d'une 'coupure' douloureuse entre eux… Depuis Yami n'a plus rien entendu, ni même ressenti… C'est le néant, malgré tous ses efforts pour être re-connectés. Comme si…

« Yami… »

Le jeune ténébreux se retourne vivement, surpris par cette intrusion dans ses pensées noires. Ce n'est que Jôno qui est venu le retrouver. Le blond avance vers lui jusqu'à qu'il soit côte à côte.

« Hé mec ! » dit Jôno, avec un sourire. « Ne reste pas là comme ça, tu vas attraper froid comme ça ! »

« Hum… »

Jôno se gratte la tête devant cette réponse assez vide. Il croise ensuite les bras, essayant de trouver un sujet de conversation… et il trouve une idée :

« Waouh, cette Maï est super canon, tu trouves pas ? En plus, elle sent super bon ! »

« Hum… »

Cette même réponse coupe, légèrement, la vivacité du blond. Ce dernier sait que depuis la 'crise du mal de crâne' hier, son ami s'est renfermé sur lui-même, répondant à peine aux questions, voire même pas du tout. Il faut trouver une tactique pour le sortir moralement de là !

Jôno se met devant Yami et fait les yeux de chien battu :

« Tu me fais la tête parce que je n'ai pas pu trouver toutes tes cartes d'Exodia ? »

Yami est surpris devant cette attitude et la culpabilité que porte son ami. C'est vrai, il y a peu de temps, un binoclard du nom d'Insector Haga a prit ses cartes d'Exodia pour les balancer en mer, espérant ainsi avoir plus de chance de battre son adversaire aux cartes. Jôno a sauté à l'eau pour pouvoir récupérer les cinq cartes mais hélas, seulement deux ont pu être retrouvées.

Yami fait un petit sourire et hocha négativement la tête :

« Non, tu n'y es pour rien. »

Jôno se félicite pour avoir fait sortir de la bouche de son ami une phrase, ainsi qu'un sourire. Enfin, ce n'était pas un sourire ravageur, mais c'est beaucoup venant de sa part.

« C'est à moi de m'excuser, » dit Yami à voix basse.

« Hein ? » s'exclame Jôno, surpris. « Ben, pourquoi ? »

Yami soupire car il n'aime pas beaucoup faire des excuses mais il est évident que c'est lui le coupable et non son ami le blond.

« Je m'excuse d'avoir agir comme je l'ai fait ces derniers temps. Le fait que j'avais une chance de pouvoir rencontrer ma Lumière m'a rendu nerveux et agressif. J'avais conscience que je te parlais comme un chien, et non comme un ami. J'ai eu tord. »

Pendant un bref moment, Jôno reste tout bête devant ce changement de situation. C'est pas tous les jours que Yami fasse des excuses.

« Bah, c'est pas grave ! » répond Jôno, un peu gêné. « Les amis pardonnent donc je te pardonne. »

Yami cligne des yeux puis fait un léger sourire :

« Très bien. »

« Allez, mon pote ! On va retrouver tout le monde ! Ils s'inquiètent aussi pour toi, tu sais ! »

« Hum… »

« Ah non ! Je t'interdis de répondre par ce 'hum' maintenant ! »

« Ouais…, » dit Yami d'une voix maussade.

Jôno a comme l'impression que de pousser Yami à parler davantage est loin d'être gagné.

Y.Y.Y.Y

« Laissez-moi sortir, laissez-moi sortir ! » hurle Mokuba, tapant comme un forcené sur la porte.

« Tais-toi, morveux, sinon je te file une trempe ! » dit un garde de l'autre côté de la porte, qui commence vraiment à s'énerver.

« Fait chier ! » soupira le jeune garçon, qui abandonne. Il s'assoit sur le lit de cette chambre qu'est sa prison.

Il ne sait plus depuis combien de temps sont passés depuis son réveil. Depuis il fait le plus de bruit possible… Mokuba ne sait pas trop pourquoi il fait ce bouquant. Peut-être pour exprimer sa rage… Sa rage de ne pas être assez fort pour avoir pu sauver Yugi… Il n'est qu'un gamin mais veut être tellement fort pour pouvoir protéger celui qu'il adore. Au diable, son grand frère ! Il a bien mérité d'être seul après avoir dit ces mots cruels envers Yugi.

Enfin, c'est vrai que Seto lui manque dorénavant… Il veut tellement être dans ses grands bras, retrouver sa chaleur… Mokuba se demande s'il reverra un jour son frère…

Un bruit, venant de la porte, attire son attention. Discrètement, il s'approche de cette porte et colle son oreille : il a des personnes qui ont une conversation assez importante.

« Monsieur Pegasus, quelle agréable surprise de vous voir, » dit le garde.

Mokuba écarquille ses yeux : Pegasus est ici ? Juste derrière cette porte ? Que veut-il ?

« Merci, Sako. As-tu fait venir les vêtements que je t'ai fait demander ? »

« Bien sûr, ils sont dans la chambre juste en face. Mais pourquoi voulez-vous des vêtements de ce genre ? Surtout pour une petite taille ? »

« Hé bien, je veux immortaliser son image, donc il est normal que j'habille ma précieuse poupée ! » répond Pegasus, avec une voix assez perverse.

« P… poupée ? Vous voulez dire la Lumière ? » fait la garde, assez surpris.

« C'est une belle création, n'est-ce pas ? »

Cette fois, Mokuba tape, avec plus de puissance, la porte en hurlant :

« Yugi ! T'es là ? Je sais que tu m'entends, t'es juste en face ! Répond-moi, Yugi ! »

« Oh, Mokuba est réveillé ? » demande Pegasus, le sourire aux lèvres.

« Oui, monsieur Pegasus. Ne vous en faites pas, je vais le faire taire ! »

« Ne faites rien, il va se calmer tout seul. Et bien, au revoir. »

« Au revoir, monsieur Pegasus, » s'incline Sako, se disant qu'il doit avoir la force de supporter les pleurnicheries du petit prisonnier.

Pegasus entre dans la chambre, en face de celle de Mokuba. Près de la fenêtre ouverte, se trouve un fauteuil Voltaire où est assis Yugi. A côté de lui, il y a une petite table où des habits noirs sont posés.

Yugi a les bras posés sur les accoudoirs, et sa tête est inclinée légèrement en avant. Ses yeux vides sont fixés sur un point invisible sur le sol. La couleur rubis de ses yeux brillait d'une façon étrange, dû peut-être au poison.

Avec un sourire mystérieux, Pegasus se dirige vers Yugi et s'arrête à sa hauteur. Il l'observe longuement puis regarde sa montre.

« Oh, tu as vu l'heure ? C'est l'heure de ton traitement ! »

Il sortit de sa veste une seringue, remplie d'un liquide translucide. Il enlève le capuchon de l'aiguille, prend le bras du jeune adolescent et plante l'aiguille dans la chair tendre. Pendant l'injection, une larme coule sur la joue blanche de Yugi. Après avoir fini son acte, Pegasus remarque cet intrus sur le visage :

« Hé bien, pourquoi pleures-tu ? »

L'homme, d'un geste de la main, efface cette larme.

« Serait-ce parce que tu entends les appels vains de Mokuba ou… »

Son visage se glisse près de celui de l'adolescent et ses lèvres murmurent près de son oreille :

« Serait-ce à cause des morts que tu vois autour de toi ? »

Pegasus se redresse puis fait un sourire innocent :

« Cela est de ma faute, j'étais un peu en retard. La prochaine fois, je serai à l'heure pour l'injection. »

Il prit, délicatement, une mèche blonde au creux de sa main et la caresse avec ses doigts.

« Bien, il est temps que je t'habille à ma manière, car je pense que les vêtements, que tu portes, sont grotesques par rapport à ton image. Oui, il faut des vêtements qui aillent avec la Lumière… comme ces vêtements aussi noirs que ton instinct… »

Y.Y.Y.Y

De loin, Yami et ses amis peuvent voir le Royaume des Duellistes. Le ténébreux serre, entre ses mains, son Puzzle Millénaire : inconsciemment, il prit pour que sa Lumière soit saine et sauve.

A suivre…