"Citron"

Il n'y a pas vraiment d'histoire, ce n'est qu'un Lemon. Donc, fic R.


- Et maintenant, que comptes-tu faire ?
- Tu vas voir très cher…

Le jeune homme commença à déboutonner la chemise de celui qu'il dominait.
Il écarta les pans de tissus, et dévoila ainsi un torse glabre, lisse, et d'un ton pâle.
Il passa ses mains sur le torse de l'homme, murmurant tendrement des mots que seul leur destinataire pouvait comprendre.

Puis il remplaça ses mains par ses lèvres, sa bouche goûtant chaque parcelle de peau découverte, sa langue titillant les tétons durcis de son amant.

Doucement, sa main glissa le long du flan pâle, et s'enfonça sous le pantalon noir, pour bifurquer vers l'intimité gonflée de l'homme soumis aux baisers reçus. Celui-ci frémit et gémit au contact de la main chaude et hésitante du jeune homme aux cheveux bruns.
Celui-ci releva la tête, et plongea son pétillant regard vert dans le chaud regard sombre de l'homme qu'il aimait.

- Harry !!! Ne t'arrête pas !
- Je n'en ai pas l'intention Sev' !

Ses cheveux noirs épars, Le professeur Severus Snape, Maître des Potions de Poudlard se laissait caresser par Harry Potter, le Survivant, officiellement l'élève qu'il haïssait le plus au monde… Allongé sur le dos, chevauché par un jeune homme insatiable, il revoyait ce qui les avait conduits à s'aimer…

Il haïssait le jeune homme, à cause de son père, au départ. Puis pour son arrogance de jeune premier, il l'avait brimé, humilié. Avant de voir enfin le jeune homme courageux, opprimé par une destinée qu'il refusait, des ennuis qu'il n'avait jamais demandés.
Avant de voir que les regards que lui lançait parfois le Survivants n'étaient ni arrogants, ni provocateurs, mais langoureux. Chargé de désir.
Avant de comprendre à quel point il l'aimait.

Harry déboutonna le pantalon de son professeur, couvrant toujours son ventre de ses baisers.
Il libéra les jambes de son amant de l'entrave du vêtement, et acheva de le déshabiller en lui ôtant son caleçon, libérant ainsi l'objet de sa convoitise : le membre dur et dressé de son aimé qu'il engloutit aussi sec, faisant de légers vas et viens avec sa bouche autour de la virilité tendue.
Il se mit ensuite à lécher le gland violacé de Severus, le faisant gémir de plus en plus fort.
Le Survivant caressant toujours le corps (superbe) de son amant, léchait encore et encore ce qui témoignait du désir de l'enseignant pour son élève.

Les mains du Maître des Potions s'affairaient également. Elles avaient d'ores et déjà arraché la chemise de l'étudiant, et erraient paresseusement sur son corps, glissant le long des hanches juvéniles, des fesses tendres, mais fermes.
Severus laissait Harry faire, il aimait le sentir sur lui, sentir ce poids sur son corps, cette poitrine chaude et humide sur la sienne.
Il aimait sentir la bouche du Survivant entourer sa virilité, ses mains la caresser.
Il aimait le Survivant, tout simplement.

Au dessus de son professeur, un jeune homme de 17 ans s'affaire. Il caresse, et fait vibrer de ses mains le sexe de l'homme, pendant qu'il le couvre encore et encore de ses baisers.

Sachant ce que son amant attendait, il lui demanda de se retourner.
Severus s'exécuta. Il savait ce que Harry comptait faire.

Le jeune homme approcha son visage des fesses de l'homme, et commença à les lécher.
Du bout de sa langue, il titilla l'entrée de l'orifice annal de son professeur, provoquant maints gémissements.
Au bout de quelques minutes, il inséra sa langue dans l'orifice, la faisant aller et venir, laissant hurler son partenaire, finissant de se déshabiller en même temps.

D'un murmure, il ouvrit un tiroir et attira à lui un tube de plastique. Il l'ouvrit, libéra du gel, et s'en enduit le sexe, dur, tendu, puis l'introduit dans l'orifice dilaté de son amant, prêt à le recevoir en lui.

Sans hésitation, il pénétra son professeur, qui se cambra sous l'effet de surprise, et recommença à gémir, sous les mouvements de bassin de Harry.
Doucement, puis de plus en plus vite, de plus en plus fort, il bougea en lui, jusqu'à se libérer dans son amant.
Il se retira, et fit se retourner de nouveau son professeur. Insatiable, il engloutit de nouveau la virilité tendue de Severus, mais ne la garda pas en bouche longtemps.
Harry récupéra le tube de lubrifiant tombé à coté du lit, le pressa pour en sortir une noix, et en badigeonna le sexe qu'il tenait de nouveau.

Il se redressa, et à genoux sur le corps allongé, le torse de l'homme entre ses cuisses, il s'empala sur la verge dressée, et commença de lents vas et viens, sous les cris synchrones des deux amants.

Quand Severus se libéra en Harry, celui-ci libéra le sexe de son amant, alla s'allonger contre son amour, et l'embrassa de nouveau.

Et soufflant, serré l'un contre l'autre, ils se murmurèrent des mots tendres.
Enlacés, épuisés, ils s'endormirent.