Kikoo... Ce texte a été écrit chez et pour Linnie, elle ne le sait pas encore (Tss, lève tard va TT)
Bonne lecture....

Chanson : De toi à moi - Olivia Ruiz
Les personnages sont pas à moi mais à la sublissime JKR et je gagne pas un centime en écrivant ces trucs là :)


Tu es face à moi… Et tu ne sais plus trop pourquoi…

Tu trembles ?

De ta pudeur à moi
Il y a quatre boutons de bois

Qui cachent ton corps à toi

Ma main se balade sur ton corps, pas sur ta peau, bien trop délicate pour mes rudes mains…

Ta chemise de soie
Glissants à tes talons

Ma main passe dans tes cheveux, longs, noirs, … Ils reflètent un peu ton âme…

Sombres comme ton masque, brillants comme ton caractère une fois ta carapace franchie…

Elle descend plus bas encore, défait les boutons de ta chemise…

Deux petits ronds bien droits
S'étonnent d'avoir froid

... Découvrant un torse merveilleusement imberbe, et la vue de tes tétons dressés provoque en moi une décharge plus qu'électrique. J'ai si chaud à présent…

Tu es nu devant moi
Comme le serait une fille

Certains pensent que c'est anormal, immoral…

Mais je n'y peux rien, c'est pour toi que mon cœur bat. C'est toi qui fait monter en moi ces sensations que jamais je n'avais connues…

C'est toi qui es nu, là, tandis que mes mains continuent leurs mouvements…

Et la pudeur te va

Tu rougis, tu frémis.

Tu crois peut-être que les marques sur ton corps vont me faire fuir…

Quand je te déshabille

Et ta virilité dressée qui me donne une nouvelle décharge, tandis que je me mets à genoux devant toi et te prends entre mes lèvres.

Tu es beau devant moi

Tu es si beau, bien plus que tu ne crois…

Tandis que tu te libères dans ma bouche et hurles mon prénom, je me sens si bien…

Je me relève, et t'embrasse.

Quand à tes lèvres brillent
Un peu de ton émoi

Un peu de toi restait sur mes lèvres, et maintenant sur les tiennes…

Un sourire. Salé.

Que ta langue éparpille

D'un coup de langue tu le fais disparaître, et tu soupires…

Avec moi, contre moi, tu t'allonges.

Enroulé, caressant
De ton corps les contours

De caresse en caresse, de soupir en soupir, la nuit avance. Trop vite. Trop lentement.

Ma main passe sur ton dos, essayant de ne pas suivre de la main les aspérités provoquées par ces maudites cicatrices, tout comme tu as depuis longtemps détourné ton regard de mon front.

Mes doigts vont, s'empressant
En retracer le tour

S'aventurant de plus en plus loin, lèvres et mains caressantes éveillent nos sens.

Effleurer les limites

Jusqu'entre tes fesses, que j'écarte en douceur, et où je glisse ma langue, dégustant ton intérieur.

Enveloppe que l'âme excite

Langue bientôt remplacée par mes doigts, pour te préparer en douceur à ma venue…

Ton joli cœur s'agite
Dans ce corps qui palpite

J'entends ton cœur s'emballer, le mien le rejoint.

Ton corps vibre de frissons quand j'entre enfin en toi…

Tu es ce beau dessin
Que je trace sans fin

De coups de reins en coups de reins monte l'extase, et toi qui cries sous moi. Qui te tortilles.

Sais-tu à quel point je t'aime ?

Ressens-tu cette force qui m'anime, toi, l'homme de ma vie ?

Respectant et le grain
Et les creux et les pleins

Et je hurle en toi, me libère en toi.

Je me retire.

Tu souris de plénitude.

Ma main glisse de nouveau sur ta peau, si douce malgré tout ce que tu peux dire.

A la petit écuelle
Je pose enfin ma bouche

De même que ma bouche se promène sur tes hanches, remontant, remontant encore.

Mes narines se couchent
Aux formes de ton aisselle

Finalement apaisé, j'enfouis mon visage dans ton cou, respirant ton odeur à pleins poumons…

Je rends grâce à ces gens
Qui te donnèrent la vie
Et m'offrirent le moment
De te voir nu ici

Bénis soient ceux qui t'ont mis au monde, mon Severus…

Ceux qui ont fait de toi ce que tu es.

Qui ont fait que le Survivant soit heureux au moins une fois dans sa vie…

Égoïste, peut-être… Mais qui ne le serait pas pour pouvoir te garder…

De t'avoir nu ici
Contre moi à l'instant

Jamais je n'avais espéré qu'un jour mes mains se promènent sur ton corps si beau.

Corps que tu caches désespérément à toute vue…

Pour ma plus belle envie

Et que moi seul verrai à présent…

Ce corps maintenant brûlant

Ce corps marqué à vie, de même que ton esprit.

Et tu ne bouges plus

Tu dors, je crois, le repos bienfaiteur, dans des bras rassurants. Dans des bras aimés.

Et je ne bouge plus

Et tout comme toi je ne bouge pas…

Je ne voudrais pas troubler ton repos…

Ton visage de profil
Et le cou long tendu

Je crois que je rêve, quand me reviennent en boucle des images de cette soirée. Notre soirée.

Mes lèvres sur tes cils
Et les tiennes fendues

Un dernier baiser avant de fermer les yeux, ayant juste peur du lendemain. De notre lendemain…

Et je ne bouge pas
Et tu ne bouges plus

Et le silence nous enveloppe…

Si ta pudeur à froid
Quatre petits boutons
Quatre boutons de bois
Refermeront tout ça
Une chemise de soie
Couvrant ton corps à toi
Deux petits boutons droits
Tairont tes jeux à toi

Vivons un peu, demain viendra bien assez tôt…

FIN


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