Tout d'abord bonne année à tous !!!!
Ensuite... Me revoici avec ce petit One Shot que j'avais promis il y a bien longtemps, pour me faire pardonner une bêtise....
J'espère que ça ira...

Disclaimer : Tout est à moi, sauf Sevy... Et Poudlard... Et tout ce que JKR a inventé quoi....
Pour Orlina


- Miss Fleurit !!! Attendez !!!!!
La jeune femme stoppa et pivota vers son interlocuteur en soupirant....
Qu'est-ce qu'il me veut encore lui ?
- Professeur Snape, je pensais avoir été claire....
- Limpide même. Je vous en prie...
- Non !
- ... Laissez-moi une chance !
- NON !
- Miss Fleurit !
- Filez ! Laissez-moi !
- Orlina ...
- Baf ! On ne m'appelle pas par mon prénom sans mon autorisation !

La jeune femme partit, laissant derrière elle un homme tout de noir vêtu se frottant la joue.
Aigri, l'homme retourna vers ses cachots, aussi sombres que son humeur à présent...

Il ne souhaitait qu'une chose... Que la jeune femme l'écoute. Le pardonne.

Il avait été stupide.
Vraiment stupide.

Mais les sentiments humains sont si compliqués...

Des années qu'il était seul, des années que son coeur était fermé.
Fermé aux autres...
Et elle est arrivée.
Une jeune fille, aux cheveux bruns bouclés encadrant un visage au sourire si... Pur...
Elle l'avait ensorcelé d'un regard, d'un éclat de voix.
Elle obnubilait ses pensées... L'homme au coeur de glace avait fondu...
Il tenta de se rapprocher d'elle, la charma par son savoir.

Elle aimait passer du temps avec lui, lui qu'on surnomme allègrement la chauve souris, l'ours mal léché ou encore l'homme des cavernes.
Elle a vu en lui ce que les autres ne voyaient pas.
Elle se laissait apprivoiser par cet homme que l'on disait sauvage.

Plus il la connaissait, plus il l'aimait...
Le sans-coeur était amoureux... Amoureux d'un ange...

Elle lui faisait confiance. Elle n'avait pas peur de lui... Elle ne fuyait pas devant ses cicatrices qu'elle avait aperçues un jour où elle lui rendait visite à l'improviste, et qu'il avait ouvert la porte uniquement vêtu d'une serviette de bain...noire.

Petit à petit il se mit à occuper toutes ses pensées, elle ne voyait plus que lui...

Et lors d'un instant magique, un soir de décembre, il s'empara de ses lèvres et lui murmura ces mots qui réchauffent le coeur...

« Je t'aime. »

Elle lui avait répondu de même, emprisonnant la bouche tant convoité avec ses lèvres, laissant errer ses mains sur ce corps tant désiré.
Ses pensées étaient confuses.

Il ne savait plus où il était... Il ne voyait qu'elle, même dans l'obscurité totale...
Il ne sentait qu'elle, son odeur.
Ses lèvres sur sa peau, ses mains sur sa poitrine...
Sa peau contre la sienne...

Il passa sa main sous sa robe, cherchant le contact avec la douceur rassurante des seins de la demoiselle, l'embrassant, l'embrassant encore.
Il ne saurait dire maintenant à quel moment les robes et sous-vêtements ont disparu de leurs corps, ni même comment ce lit était arrivé là.
Il se souvient juste des sentiments, des impressions qu'il a ressenti...
Quand il a fait glisser sa main jusqu'à l'intimité de la jeune femme, elle a tressailli.
Quand il a commencé à mouvoir cette main, l'extase qu'il a vue sur le visage de son amante l'excita encore plus...
Il sentait monter en lui un désir si profond de l'aimer, de la rendre heureuse... Mais aussi de la posséder...
De la faire crier à en faire trembler les fondations de l'école...

Il retira sa main, et fit descendre sa bouche le long du corps de la jeune femme.
Il embrassa le sexe humide de la jeune femme, le lécha doucement, et finit par remonter... Il embrassa ses seins, puis de nouveau sa bouche...
Perdue, submergée par ces sensations nouvelles, elle se laissait faire.
Il la regarda, replaça délicatement une mèche de cheveux de son amour derrière son oreille, et lui sourit.
Il se dressa, écarta ses jambes, se coucha sur elle et la pénétra en douceur.
Un gémissement rauque lui répondit.

Elle passait et repassait ses doigts sur le dos strié de cicatrices de son homme... Pendant qu'ils continuaient leurs va et viens, leur danse horizontale. Entre soupirs et gémissements, la température de leurs corps montait, montait... Et finit par une explosion de sensations...

Il se retira, l'embrassa encore et encore.

« Je t'aime. »
« Je t'aime... »

Les jours qui suivirent furent merveilleux...
Mais...

Les contes de fées n'existent pas...
Un jour tout fini... Ou plutôt tout se gâte...

Quand son coeur n'est pas habitué à être habité par de tels sentiments, il se met à les mélanger....
Et le professeur n'échappait pas à la règle...
Seul pendant tant d'années....
Et maintenant si comblé...

Il se mit à douter de tout, même de sa tendre fiancée, puis finit par ne plus ressentir de sentiments...
Il était triste, et ne comprenait pas pourquoi... Ses chaudrons ne l'interessaient plus, il ne retirait même plus de points à Gryffondor. Il en oubliait d'humilier Potter...

Elle tenta de le faire revenir à eux, mais n'y arriva pas...

Le jour où le professeur Fleurit claqua derrière elle la porte de leur appartement en emmenant ses affaires, il ne ressentit rien.

Mais la douleur et la peine arrivèrent... D'un coup, sans crier gare...
D'un coup il s'aperçut qu'elle était partie, qu'il était de nouveau seul dans ce grand lit froid.

Il eut envie de mourir, il sentait son estomac se nouer, son ventre se tordre.
Comme si on s'amusait à nouer ses entrailles.

Quand il sortit de son isolement, et qu'il la vit, il voulut aller vers elle, lui dire qu'il ne comprenait pas, qu'il avait mal.
Elle refusait même de l'entendre. Il lui avait fait si mal.

Ce jour-là il tenta une fois de plus de lui parler.
Elle s'enfuit.
Il lui courut après.

- Miss Fleurit !!! Attendez !!!!!
- Professeur Snape, je pensais avoir été claire....
- Limpide même. Je vous en prie...
- Non !
- ... Laissez-moi une chance !
- NON !
- Miss Fleurit !
- Filez ! Laissez-moi !
- Orlina ...
- Baf ! On ne m'appelle pas par mon prénom sans mon autorisation !

Snape resta un instant immobile, paralysé.
Elle lui en voulait tellement...

Il rentra chez lui, pour réfléchir... Chez lui, chez eux...
Il repartit à sa recherche, et la coinça enfin dans un couloir...

- Orlina, écoute...
- Sévérus, je ne veux plus t'entendre... Tu ne parlais plus, tu aurais du rester muet...
- Écoute-moi, je t'en supplie... Je ne sais pas ce qui m'est arrivé... Je n'ai pas l'habitude d'aimer, et encore moins d'être aimé... Je crois que j'ai eu peur, mais j'ai réalisé que...
- Que ? Tu n'est qu'un...
- Que je n'aime que toi. Que sans toi je ne suis rien. Que sans toi je ne peux pas vivre... Je t'aime.
- Ah oui ?
- Oui. Je t'aime à en crever... Si tu pars, si tu restes loin de moi, alors ce monde n'aura plus d'intérêt...
- Sévérus... Je...
- Je suis désolé...
- Je t'aime idiot... Mais si tu me refais un coup comme ça, je te jette en pâture à un troupeau d'hyppogriffes bourrés...

Il ne la laissa pas finir, et la rendit muette par un doux baiser....

(Sortez les violons... èé)


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