Titre de la fic (provisoire): Mon dernier espoir.

Auteur: Fay Potter

Disclaimer: tous les persos appartiennent à J.K Rowling sauf ceux que j'aurai crée plus tard. Je ne suis pas payé pour écrire donc cette fic n'est fait que pour le divertissement.

Je ne suis pas un très grand auteur mais je fais de mon mieux. C'est ma première fic donc ne la jugez pas trop vite, elle va s'améliorer par la suite j'espère. J'accepte toutes les remarques, toutes les critiques (pas trop méchantes j'espère) et tous les compliments ().

Bien voici le prologue et bonne lecture!

Prologue:

Dans le calme trop envahissant du 4 Privet Drive, un jeune homme s'ennuyait sérieusement seul dans sa petite chambre, encombrée d'anciens jouets usés et cassés. Cela faisait à peine une petite semaine qu'il était chez les Dursley mais son humeur était toujours aussi morose. Harry avait fait rapidement tous ses devoirs de vacances avec une facilité qui le surpris lui-même. Il se dit que c'était sûrement à cause de son manque d'activité. Bien que les tâches ménagères ne manquaient pas. En effet, sa tante malgré les menaces de Dumbledore, ou bien la peur de voir le parrain présumé coupable de plusieurs meurtres apparaître dans leur salon, il n'en restait pas moins, qu'elle submergeait de travail le pauvre Harry qui ne se plaignait pas. Au contraire, cela lui permettait d'oublier la très désagréable année qu'il venait de passer.

Non, la cause de son humeur était bien due au retour de Voldemort. Le mage noir qui avait tué ses parents et bien d'autres gens ; notamment Cédric Diggori devant ses yeux. C'était sa faute. Il savait bien que c'était à cause de lui que le Poufsouffle était mort. S'il n'avait pas eu l'idée d'attraper le portoloin en même temps pour remporter le Tournoi des trois Sorciers, cet évènement ne se serait jamais produit, jamais…

Il était à présent minuit et Harry n'arrivait toujours pas à s'endormir. Il savait qu'il ne pourrait dormir qu'aux premières lueurs de l'aube. C'est ce qu'il avait fait durant toute cette semaine. Et pourtant, il ne se sentait pas du tout fatigué quand sa tante le réveillait à six heures du matin pour préparer un bon déjeuner consistant, avant d'aller elle-même se recoucher. Il ne se rendait même pas compte que l'oncle Vernon, la Tante Pétunia et leur fils en profitaient pour le traiter de la même manière qu'avant son entrée à la prestigieuse école de magie Poudlard. Il était bien trop préoccupé, pour l'instant. Ils ne poussaient pas encore le bouchon trop loin donc c'était sans importance. Il semblait absent au cours des repas et ne mangeait que très peu. Ce qui réjouissait Dudley qui s'empressait de finir son assiette et celle de Harry. Son régime n'avait pas tenu longtemps, et finalement Pétunia avait abandonnée l'idée. De toute façon, dès que Dudley sortait, il allait acheter une dizaine de paquet de chips avec l'argent de poche qu'il demandait à sa mère avec un de ses regards larmoyants qui attendrissaient toujours autant la femme.

Harry avait pris l'habitude de se promener avant de rentrer préparer le dîner. Il sentait l'air frais lui flatter le visage. Ce visage devenu trop sérieux, trop mûr, trop dénué de sentiments…

Il ouvrit les yeux et se mit à regarder le plafond d'un air distrait. Le devoir de Métamorphose avait été le dernier avec celui de potions qu'il avait fini. Il décida de prendre le livre de Métamorphose pour réviser les leçons de l'année dernière. En y réfléchissant, c'était assez facile. Il revit toutes les transformations de la plus simple à la plus dure puis posa le livre. Avec un soupir, il prit l'album que lui avait offert Hagrid lors de leur première rencontre. Il détailla les photos ensorcelées pour pouvoir bouger. Il arrêta son regard sur Lily, sa mère, courant pour échapper à James, son père, ils riaient… Finalement il l'attrapa par la taille et la serra contre lui avec amour en passant les mains sur le ventre assez rebondi de Lily. Le jeune Potter se dit qu'il aurait mieux fait ne jamais naître, il aurait sauvé en même temps la vie de ses parents, et celle de beaucoup d'autres.

Harry soupira et se dit qu'il était bien égoïste de ne penser qu'à lui-même. Le monde sorcier et même moldu avait eu 13 ans de paix. Et les imbéciles ne s'étaient même pas préparés à la possibilité de voir le mal réapparaître. Il était exaspéré par le cheminement de ses pensées. Et finalement, il se repositionna pour dormir et ferma les yeux.

Le lendemain matin, il se réveilla aux coups assez violents qui faisaient trembler la porte de sa chambre.

« Réveille toi fainéant ! » Entendit il vaguement, encore plongé dans une semi inconscience.

Il se redressa difficilement et frotta ses yeux en baillant. Il replaça ses lunettes sur son nez, ce qui rendit une vue nette et précise de la pièce qu'il aurait tout aussi bien put ne pas voir. Il mit un jean bleu et un tee-shirt quelconque sans faire trop attention aux coups répétitifs sur la porte. Il ouvrit enfin la porte et fit face à sa tante qui commençait à perdre patience.

« Alors qu'est ce que tu faisais ? » Demanda t elle sur un ton très désagréable.

Il haussa simplement les épaules et la contourna pour s'engager dans les escaliers. La femme n'avait apparemment pas dit son dernier mot car elle le suivit et se remit devant lui quand il atteignit la dernière marche.

« Nous sommes assez bon pour t'accueillir et toi tu te permets de traîner dans ton lit à paresser au lieu de m'aider à faire à manger pour que tu puisses prendre ton petit déjeuner ! » S'écria t elle.

Harry ne se préoccupa pas des paroles de sa tante, bien qu'il eût du mal à les digérer.

« Exactement comme ta mère ! Elle ignorait les gens bien pour aller traîner avec des voyous de son espèce ! Ton père était bien sûr l'un deux. » Dit elle encore avec une moue de dégoût.

Harry ne réagit pas à l'insulte. Il avait compris au bout de la dixième fois que c'était ce qui les encourageait au contraire. Il se contenta de la toiser d'un regard neutre.

« Je te pris de me laisser passer pour préparer le petit déjeuner » Répondit il sans lever la voix. « Sauf si tu ne veux pas mais dans ce cas je doute que Dudley apprécierait.» Fit il remarquer.

Elle eut un regard légèrement hésitant puis (pensant sans doute à son petit Dudleychounet chéri qui risquait de mourir de faim) le laissa passer. Harry commença à préparer la table distraitement. Il fit cuire les œufs et le bacon.

Juste à temps car, il entendit son oncle descendre bruyamment les escaliers. Celui-ci lui jeta à peine un regard et s'assit, le journal à la main.

'Je vais très bien merci !' Pensa Harry avec ironie.

Il servit tout le monde, en mettant bien sûr plus de nourriture dans l'assiette de son cousin. Harry mangea rapidement et remonta dans sa chambre. Il fut ravi de trouver Hedwige de retour de sa chasse. Il fut cependant étonné de voir une lettre attachée à sa patte. Le jeune sorcier la libéra de son message et examina l'enveloppe en caressant sa chouette distraitement. Il n'y avait rien d'inscrit. Il l'ouvrit et en sortit un parchemin jauni.

'Tu ne resteras plus longtemps dans la maison des Dursley. Je viendrais te chercher bientôt, A.Dumbledore.'

C'était le directeur qui lui envoyait ce message alors ? Le bon côté des choses était qu'il ne resterait plus longtemps chez les Dursley. Mais allait-il au Terrier ou autre part ? Il aurait bien voulu revoir Ron et toute sa famille. Au moins, il avait l'impression qu'il avait une famille, tout à fait le contraire des Dursley.

Le soir venu, Harry rentra de sa promenade habituelle et monta dans sa chambre sans prendre le temps de manger. Il ouvrit la porte et s'affala sur le lit. Il faisait assez froid dehors, il était complètement frigorifié d'autant plus qu'il ne portait qu'un simple tee-shirt. Il frotta ses mains l'une contre l'autre pour obtenir un peu de chaleur. Contre toute attente, il sentit une douce chaleur émaner de ses mains. Il se leva tout en continuant la manœuvre pour se couvrir un peu plus. Mais avant même d'avoir mis la main sur un pull chaud et acceptable, il ne ressentit plus aucun froid. Il se sentait parfaitement bien, la chaleur qui l'avait envahit plus tôt avait augmenter. Perplexe, il baissa les yeux vers ses mains. Le jeune sorcier sursauta, faisant un petit bond en arrière et tombant par la même occasion sur le lit. Harry ne bougea plus, les yeux grands ouverts, la respiration haletante, allongé sur le lit. Il porta une fois de plus ses mains à la hauteur de ses yeux. Elles étaient illuminées d'une lumière rouge très forte. Il se demanda si il n'était pas entrain de devenir fou. Il les agita dans tous les sens mais elles restèrent tel quels.

« C'est pas possible » Marmonna-t-il avec moue contrariée.

Il souffla d'exaspération. Il était vraiment ridicule, rien n'était impossible dans le monde de la magie. Il se sentait complètement idiot. Si quelqu'un entrait en ce moment même, le trouvant entrain d'essayer d'étreindre ses mains clignotantes, il allait se demander s'il n'était pas dérangé ou quelque chose comme ça. Pourquoi les choses les plus incroyables n'arrivaient qu'à lui ! Et voilà une nouvelle raison pour les Dursley de le détester.

Harry laissa tomber ses tentatives pour les rendre normales. Il décida plutôt de se réchauffer avec et d'en profiter. Un peu plus tard, il découvrit qu'il pouvait dessiner des signes de lumières avec ses mains. Il s'amusa bien en écrivant les noms de ses amis. Quand arriva le tour de Ginny, il se dit qu'il ne lui parlait pas souvent. A vrai dire, il la prenait souvent que pour la sœur de Ron sans chercher plus loin. Il ne la connaissait pas, et il s'en voulait un peu d'avoir fais si peu attention à elle.