Auteur : Caramelon
Titre : Solidaires
Genre : moi. UA.
Résumé : la suite du premier chapitre (sans blague !)
Couple : ben, y a bien un couple qui apparaît mais sinon, toujours que dalle !
Disclaimer : tant qu'on m'empêche pas de faire mumuse avec…
Note : la note 1, c'est juste pour votre culture générale (si vous êtes pas déjà au courant de ce phénomène) donc, vous n'êtes pas obligés de lire. La psycho est un sujet qui me passionne (en faisant des études dessus, vaudrait mieux…) donc je peux déblatérer dessus pendants des heures… La seconde, c'est une débilité.
Merci à tous ceux qui m'ont reviewer. J'espère que j'ai répondu à tout le monde, enfin ceux dont j'avais l'adresse email. Donc un merci à Kitty, à Sailor Sayuri, à Mithy, à Kaorulabelle, à Kelidril, à Mayu-chibichan, à Youkai, àPtite Clad, à Thealie, à Naia, à Florinoir, à Moonfree et àAele.
Petite réponse personelle à Delphine: comme je n'ai pas ton adresse email, je n'ai pas pu te répondre directement. Mais c'est pas grave. Merci beaucoup pour ta review. Je suis heureuse qu'elle te plaise. De toute façon qui aime pasle kawai? Pour le titre du livre, tu as raison: Les enfants de Timpelbach. Tu l'as lu?
Bonne lecture à tous!
Première partie
Chapitre 2
Environ un mois après sa rencontre avec Heero, Duo avait perdu espoir. Il pouvait fixer tout le temps qu'il voulait ce fameux portail, celui-ci restait obstinément clos. Il avait beau espéré, ses parents ne le franchissaient pas.
Quelque part, tout au fond de lui, il savait qu'ils ne viendraient jamais le chercher. Cependant, Duo ne pouvait se résoudre à perdre son seul espoir. Il aimait bien être avec Heero. Mais il préférait grandement rentrer chez lui. Revoir sa famille. Revoir ses amis. Pour lui, sa mère avait juste un empêchement. Ça ne pouvait qu'être ça, hein ? Sa maman ne pouvait pas lui mentir, n'est-ce pas ? Sa maman ne pouvait pas lui faire une chose pareille ? Elle ne pouvait pas lui avoir dit de l'attendre si elle ne comptait pas le récupérer, pas vrai ?
Alors, pourquoi elle ne venait pas ? Qu'est-ce qui l'empêchait de franchir ce portail ? De venir le sauver ? Est-ce que le policier lui avait menti ? Est-ce que c'était lui qui empêchait sa mère de venir ? Après tout, il n'avait plus aucune nouvelle de sa part. Et chaque fois que le petit garçon demandait aux Sœurs si elles en avaient, celles-ci lui souriaient tristement avec compassion et disaient non.
Ce jour-là, Duo fixait le portail, comme à son habitude. Heero, assis à côté de lui, finissait son livre. L'après-midi touchait à sa fin. Le soleil d'automne ne les réchauffait plus efficacement, mais ils se sentaient bien. Ils n'avaient pas froid. De toute façon, ils étaient trop occupés pour sentir que l'air s'était rafraîchit.
Heero referma son livre dans un claquement sec. Il l'avait fini et il pensait déjà à son prochain livre. Après le repas, il irait à la bibliothèque de l'orphelinat emprunter un autre livre. Ou bien, il se mettrait au dessin. Oui, le dessin, ce serait bien.
Heero soupira et pivota vers Duo. Le châtain observait toujours le portail. Heero savait qu'il attendait ses parents. Il le lui avait dit. Il lui en parlait souvent. Mais ce que Heero gardait pour lui, c'était qu'il était persuadé que Duo avait été purement et simplement abandonné. Et que ce dernier refusait catégoriquement d'y croire.
Duo, sentant que Heero le dévisageait, se tourna vers lui, les yeux brillants de larmes.
-Ils viendront pas, hein Heero ?
Des larmes coulaient le long de ses joues. Le métis ne savait pas quoi faire.
-Pourquoi ? Pourquoi maman a menti ? Pourquoi elle vient pas, comme elle a dit ? Qu'est-ce que j'ai fait ?
Heero commençait à paniquer. Il ne l'avait jamais vu pleurer. Il n'avait jamais vu autant de tristesse dans les yeux de Duo. Qu'est-ce qu'il pouvait bien faire pour qu'il arrête de pleurer ?
-Heero, tu crois que… j'ai fais quelque chose de… de pas bien et que ma maman… m'aime plus ? Tu crois que… que c'est pour ça qu'elle me laisse… ici ? Qu'elle…
Duo se mordit la lèvre inférieure qui tremblait de plus en plus violemment. Ses poings se crispèrent sur ses genoux.
-Qu'elle m'a…
Duo étouffa un sanglot. Heero, indécis, effleura le poing serré de Duo. Le poing se desserra progressivement et le métis lui prit la main. C'était tout ce qu'il pouvait faire. Il ne pouvait rien dire. De toute façon, il n'aurait même pas su quoi lui répondre. Il voulait justement lui montrer qu'il était là. Et qu'il savait ce qu'il ressentait puisque lui aussi, il ne savait pas où était sa mère. S'ils s'étaient perdus de vue. Ou si lui aussi avait été abandonné.
-Qu'elle m'a… a… abandonné ?
La main de Duo qui retenait celle de Heero se crispa. Le métis avait mal et sans qu'il s'en rende compte des larmes coulaient le long de ses joues également. Duo se mordit plus profondément la lèvre en tentant de retenir ses sanglots. Il passa sa manche sur ses yeux essayant vainement d'empêcher ses larmes de couler.
-C'est… c'est parce que… que j'ai été mé… méchant ? Si j'étais… sage… elle aurait pas…
-Duo ? Heero ?
Sœur Véronique s'approcha des deux enfants en pleurs. Heero releva la tête vers la Sœur, ayant senti son odeur. Duo, toujours sa manche sur les yeux, avait du mal à respirer calmement. La Sœur s'accroupit devant eux et leur caressa affectueusement les cheveux.
-Qu'est-ce qui ne va pas ?
Duo lâcha soudain la main du métis et se réfugia précipitamment dans les bras de la Sœur Véronique. Puis il éclata en sanglots. De longs sanglots déchirants. Sœur Véronique le serra contre elle en chuchotant des paroles apaisantes. Elle jeta un coup d'œil au métis qui pleurait silencieusement, assis dans le creux que formait la haie. Elle lui tendit une main et Heero, comme s'il n'attendait que cette invitation, se réfugia à son tour dans ses bras.
Sœur Véronique savait que les deux enfants restaient et resteraient probablement méfiant envers les adultes. Elle savait aussi qu'ils n'aimaient pas les bonnes sœurs. Ce n'était pas personnel, elle l'avait deviné. Ce qu'ils n'aimaient pas, c'était simplement ce qu'elle représentait, ce qu'elle signifiait : qu'elles étaient là parce qu'ils n'avaient plus leur mère.
Mais ils avaient beau vouloir « s'émanciper » des adultes, ils n'en restaient pas moins des enfants. Des enfants qui ne pouvaient pas toujours se consoler entre eux. Des enfants qui avaient tout de même besoin des adultes, tout du moins affectivement. Ce dont ils avaient le plus besoin, c'était de leur mère. De l'affection, de la tendresse d'une vraie mère qui s'occuperait d'eux. Parce qu'elles avaient beau être là, les bonnes sœurs, elles avaient beau être plusieurs, ce n'était pas toujours suffisant. Combien d'enfants en bas âge qu'elles avaient recueilli s'étaient laissés mourir ? (1) Ils avaient beau être nourri correctement, certains se laissaient invariablement mourir de faim… ou peut-être était-ce de tristesse. Ces nourrissons mouraient littéralement de chagrin.
Peu à peu, les deux enfants se calmèrent. Puis Sœur Véronique les amena se débarbouiller, puis les conduisit à la cantine de l'orphelinat pour dîner.
Tard dans la soirée, une petite silhouette quitta sa chambre pour en rejoindre une autre. Il se faufila silencieusement à l'intérieur et secoua la forme endormie dans le lit. Celle-ci se releva doucement, apparemment réveillée, se frotta les yeux pendant que la deuxième silhouette alluma la lampe de chevet.
-Heero ? Qu'est-ce qu'y a ?
Le métis lui tendit une espèce de tortue, pas plus grande que sa main. Duo la saisit, ne cachant pas sa surprise. Il l'examina rapidement. C'était une petite tortue sommaire en pâte à sel, peinte intégralement en vert.
-C'est pour moi ?
Heero hocha la tête avec sérieux puis il obligea le châtain à retourner la petite tortue. Sous la carapace, Heero y avait gravé son prénom. Ce que devina rapidement Duo. Il ne savait pas lire mais connaissait les signes qui formaient son propre prénom et celui du métis.
-Pourquoi ?
Le métis leva un doigt et le posa sous l'œil du châtain. Puis le doigt descendit doucement sur la joue jusqu'au menton. Et en même temps, Heero secouait la tête de droite à gauche, comme en signe de négation. Duo réfléchit quelques instants, puis tenta une explication.
-Je dois plus pleurer, hein ?
Heero acquiesça.
-Tu me donnes ta peluche comme ça je suis pas tout seul, c'est ça ?
Heero opina de la tête encore une fois, avec un petit sourire timide. Duo lui sourit en retour et sauta au bas de son lit. Il se rua vers son armoire et fouilla son baluchon, celui avec lequel on l'avait trouvé. Il en sortit un gros porte-clé, un gros rat blanc, les pattes jaunes et la queue grise. (2) Il fourra le porte-clé peluche dans les mains du métis.
-Toi aussi, t'es plus tout seul. Il faut plus pleurer, d'accord ?
Heero observa en tremblant son premier cadeau, d'aussi loin qu'il se souvienne. Il effaça bien vite les gouttelettes qui se formaient au coin des yeux puis planta ses iris dans ceux de Duo. Il hocha rapidement la tête.
-Alors, on va plus pleurer, confirma le châtain.
Fier de sa résolution, il éclata d'un petit rire. Rire qu'il communiqua au métis. Duo sauta sur son lit et invita Heero à faire de même. Ils jouèrent pendant quelques minutes, puis de longs bâillements les arrêtèrent. Duo, fatigué, se faufila sous ses draps, suivit de près par Heero. Ils ne leur fallu pas bien longtemps pour dormir à poing fermé.
Depuis cet épisode, les deux enfants devinrent encore plus soudés. Ils étaient déjà très proche auparavant, mais le lien qui les unissait se renforçait au fil des jours. Trop. Beaucoup trop aux yeux des autres enfants. Surtout ceux qui avaient pour habitude de rire aux dépens du petit sourd muet. Une chose que Duo n'acceptait pas. Et qui le leur faisait bien savoir. Pendant près d'une semaine, le châtain s'appliqua à bien leur faire comprendre que le temps où ils pouvaient rire de Heero à ses dépends était révolu. Tout ça à grand renfort de coups de poings et de coups de pieds.
La première fois, les camarades de Heero n'avaient pas saisit. Ils n'avaient pas compris pourquoi ce nouveau leur avait sauté dessus alors qu'ils étaient entrain de se moquer tranquillement. Premièrement, il était extrêmement rare que les orphelins osaient leur tenir tête. Deuxièmement, ils ne leur étaient même pas venus à l'esprit que Duo défendait le sourd muet.
On pouvait observer ce phénomène dans toutes les cours de récréations : ceux qui étaient marginalisés par les uns, marginalisaient eux-mêmes les autres. Généralement, un petit groupe d'enfant, plus communément appelés boucs émissaires. Et Heero était ce qu'on appelait bouc émissaire. Les enfants « normaux » passaient leurs nerfs sur les orphelins qui passaient à leur tour leur frustration sur Heero, qui s'en moquait royalement. Mais pas Duo. Duo ne s'en moquait pas. Et il était bien décidé à inverser cette tendance.
Aussi, il entreprit de mettre les points sur les i.
Sauf qu'apparemment, juste une fois, ce n'était pas suffisant.
Lorsque les autres élèves arrêtèrent de s'interroger sur l'étrange réaction du châtain, ils reprirent leurs bonnes vieilles habitudes de persécutions sur les orphelins. Ce qui obligea une fois de plus Duo à remettre les pendules à l'heure.
Heero, en voyant le châtain se battre, et apparemment pour lui, ne comprenait pas. Lui, ça ne le dérangeait pas qu'on se moque de lui. Personnellement, il n'en avait rien à faire. Et surtout, il n'entendait rien et ne voulait rien savoir. Alors pourquoi Duo réagissait ainsi ?
Il ne comprit que ses motivations que lorsqu'il fut confronté à la même situation.
Les autres élèves de l'école commencèrent à se plaindre de l'attitude de Duo. Tout comme les professeurs et les surveillants d'ailleurs. Alors que ces derniers sévissaient surtout en l'obligeant à rester en classe pendant les récréations, les autre enfants décidèrent de changer de cible et de régler leurs comptes avec Duo.
Et lorsqu'il vit le châtain aux prises avec plusieurs de ses camarades de classe, Heero courut le rejoindre et se battre à ses côtés. Qu'on l'embête lui, Heero, il s'en moquait. Mais qu'on embête Duo même s'il l'avait cherché, il ne pouvait pas le tolérer.
Les enfants furent bien vite arrêtés par les surveillants et tous emmenés à l'espace infirmerie pour soigner leurs égratignures. Quand ils leurs avaient demandé ce qu'il s'était passé, Duo avait crié, furieux mais déterminé :
-Ceux qui veulent embêter ou faire du mal à Heero, je les tape !
Puis Duo se mordit la lèvre tout en serrant les poings. Le métis qui avait pu lire sur les lèvres du châtain, hocha la tête et s'approcha de lui. Il lui prit la main et défiait les enfants du regard de faire la même chose à Duo. Ils s'étaient mis dos à dos, comme si l'un protégeait les arrières de l'autre, fixant avec détermination leurs camarades d'école et les professeurs.
Depuis lors, tous les enfants « normaux » ou orphelins les laissaient tranquille. Ou du moins, évitaient de parler ouvertement des deux enfants. Ce qui diminua nettement le nombre d'altercation entre les deux enfants et les autres. Ce qui n'était pas très évident puisque Duo était loin d'être sourd et Heero savait parfaitement lire sur les lèvres.
Tout aurait bien pu se passer, si cela ne s'arrêtait qu'à leur comportement violent. Mais les bonnes sœurs durent faire face à un autre problème, beaucoup plus sérieux.
L'année de leurs 6 ans, Duo apprit finalement à écrire et à lire en même temps que les autres enfants de son âge. Il était juste le plus motivé de sa classe. Non pas qu'il lui tardait de dévorer les livres de la bibliothèque, mais il lui tardait de parler avec Heero. De comprendre entièrement ce qu'il voulait.
Sœur Véronique avait d'abord vu cela d'un bon œil. Que Heero ait un ami, bien qu'ils ne se considéraient pas comme ami, l'avait ravie. Et le fait qu'il puisse entièrement s'exprimer avec son ami, sans passer par des gestes maladroits, des mimes et des rébus, la comblait de joie.
Grâce à Heero, les progrès de Duo à la lecture se firent plus rapidement. Il lui restait tout de même quelques lacunes au niveau de l'écriture : il avait du mal à former certaines lettres. Mais il s'en moquait. Il voulait d'abord savoir lire, plus que tout. Puis au fil des semaines, Heero et Duo purent enfin échanger pleinement leurs idées, leurs impressions. Heero put enfin dire au châtain pourquoi il était ici. Qu'il ne se souvenait de rien. Qu'il aurait voulu se souvenir du visage de ses parents. Ils purent partager pleinement leurs moments de tristesse. Mais aussi leur désir de vouloir partir.
Assis, caché dans leur creux de haie, ils se faufilaient souvent vers le grillage pour regarder la rue. Leur envie de la traverser. De partir. De retrouver leurs parents. Leur désir. Cette envie de liberté. Leur détermination à partir. C'était cela le vrai problème pour les bonnes sœurs.
Une nuit où les deux enfants dormaient ensemble (cela devenait une habitude. Et les sœurs sachant qu'ils se réconfortaient l'un l'autre, qu'ils avaient besoin d'une présence affective, les laissaient faire), ils s'étaient réveillés très tard dans la soirée. Juste avant d'aller se coucher, ils avaient fourré dans le baluchon de Duo, celui qu'il avait quand on l'avait trouvé, toutes leurs affaires. Ils étaient sortis en douce de leur chambre, chacun faisant confiance aux capacités sensoriels que l'autre n'avaient pas : l'ouie de Duo, qui était de toute façon bien plus développée que celle de Heero. Et l'odorat du métis, ou sa capacité à sentir l'odeur de ceux qui approchaient. Ils passèrent quelques instants aux cuisines pour voler de la nourriture. Ce fut sans doute ce qui les perdit puisqu'ils furent ensuite rattrapés alors qu'ils tentaient d'ouvrir le portail.
Le lendemain, les bonnes sœurs essayèrent de savoir ce qui les avait poussés à vouloir s'enfuir. Les deux enfants leur avaient juste répondu qu'ils voulaient retrouver leur mère. Emues, les Sœurs leur pardonnèrent et les cajolèrent. Elles tentèrent de leur expliquer qu'ils devaient attendre parce que Dehors était dangereux. Qu'elles comprenaient leurs motivations, mais qu'ils ne pouvaient pas partir : ils étaient beaucoup trop jeune pour vivre seul, Dehors.
Mais cela ne vint pas émousser leur désir de partir. Ils n'avaient vraiment qu'une seule idée en tête : retrouver leur famille. Et ils se fichaient bien de savoir comment ils allaient s'en sortir une fois Dehors. Ce que constatèrent rapidement les Sœurs après les avoir retrouvés plusieurs fois entrain d'ouvrir le portail. Et aucune punition, aucune explication logique, ne parvint à les faire changer d'avis.
La mère Supérieure prit donc les choses en main en prenant une décision : il fallait coûte que coûte, les séparer. Pour leur bien. Décision prise à contrecoeur, mais il fallait absolument qu'ils oublient leur désir de retrouver leur mère. Du moins pour l'instant. Il fallait à tout prix recentrer, rediriger leur attention sur d'autres activités.
Et l'occasion de les séparer se présenta en même temps qu'un couple, alors que Heero venait de fêter sa 7ème année, et que Duo finissait sa 6ème…
A suivre…
Caramelon : Ben finalement, c'est pas le dernier chapitre de la première partie. Promis ! C'est l'avant dernier !
Wufei : Tu sais, tu peux prolonger cette première partie. Je suis sûr que les lecteurs ne t'en voudront pas !
Caramelon : Je vois… Pas pressé à ce que j'entame la seconde partie ?
Wufei : …
Trowa : Tu es démasqué.
Quatre : C'était facile à voir, remarque.
(1)Phénomène de l'hospitalisme, décrit par René Spitz (psychanalyste hongrois) en 1945. Pour lui, le terme d'hospitalisme recouvre l'ensemble des troubles physiques dus à une carence affective par privation de la mère chez les jeunes enfants placés en institution pendant les 18 premiers mois de la vie.
Pour être plus concrète :
Le premier mois de séparation, l'enfant va se mettre à pleurer sans raison, sera triste, s'accrochant à tout adulte de l'entourage, recherchant le contact.
Au deuxième mois, il y a arrêt de développement, perte de poids, et tristesse. L'enfant cherche le contact mais sans véhémence.
Au troisième mois, il y a un refus du contact. L'enfant reste couché à plat ventre sur le lit, a des insomnies, refuse la nourriture, attrape facilement des maladies, et demeure anxieux et indifférent. Le retard psychomoteur se généralise.
Après trois mois, le visage se fige, le regard est absent. Il n'y a plus de pleurs ni de sourires, plus de crise. On observera quelques gémissements plaintifs, des mouvements bizarres des doigts, des stéréotypies, et une mauvaise coordination oculaire. Le développement mental et physique est entravé mais la guérison sera rapide si l'Enfant retrouve sa mère ou un substitut avant la fin du quatrième, voire du cinquième mois. Dans le cas contraire, il n'est pas rare que le nourrisson se laisse purement et simplement mourir.
Bon, maintenant, c'est ce que j'ai appris en cours. Actuellement, je serai incapable de vous dire si ce phénomène persiste, je me suis pas encore renseignée à ce sujet (note à moi-même : faut que je me renseigne…) Tout ça pour dire que la relation entre une mère (biologique ou non !) et son enfant est primordiale pour le bon développement psychique et psychomoteur de cet enfant dans ses premières années… Mais bon, ça c'est la vision de psychos des années 1900. Aujourd'hui, une telle relation est primordiale, je pense. Mais si des enfants qui ont perdus leur mère dans leurs jeunes années mais qu'ils ont établis une relation similaire avec un proche (père…), ils s'en sortent. Ils auront toujours un manque, mais mmmpphhh mmpphh mmpphh…
Duo (bâillonnant Caramelon avec sa main) : C'est bon, ne me remerciez pas. J'abrège vos souffrances !
Caramelon : mmmpphh… Mais la théorie de l'attachement de Bowlby… mmpphh !
Duo : Mais tu vas te taire oui ? Heero !
Paf !
Heero : Voilà !
Caramelon : … … Zzzzzzz…
(2)C'est comme ça qu'est le porte-clé des clés de mon appart. Comme j'ai tendance à perdre facilement les petits objets… Et puis, c'est pratique pour les retrouver dans ton sac… lol !
