Titre : Solidaires.

Genre : UA, torture, sadisme et j'en passe !

Résumé : point de vue de Heero.

Couple : 1+ héhéhéhé… 2+ hihihihi… 3+gnégnégné… 4+gniark gnark gniark… 5+mwarf, mwarf, mwarf… Comment ça, ça vous aide pas ?

Disclaimer : partit trifouiller son formidable dictionnaire de l'argot anglais et américain (qu'est-ce qu'on se marre !)

Note : on m'a demandé combien de chapitre je ferais pour la seconde partie et la réponse est : euh… autant de fois, tant que ça vous plaira ? Ce qui d'après mes prévisions porteraient à 15 chapitres environs. Mais je pourrais faire plus court comme plus long…

Note 2 : vu que j'ai repris mes cours, j'essaierai d'updated régulièrement (tous les dimanches) mais je ne peux pas le promettre.

Note 3 : j'ai repris mes études. Et j'ai été pas mal débordée. Donc pour cette fois, je ne pourrais pas faire de réponse aux reviews par e-mail. Donc, exceptionnellement (enfin peut-être pas…) je répondrai aux reviews à la fin du chapitre.

Deuxième partie

Second chapitre :

Heero avait passé une bonne demi-heure pour convaincre les enfants de rentrer à l'orphelinat. Les petits monstres avaient tenus absolument de terminer leur jeu dans le parc et avaient tout fait pour le prolonger indéfiniment. Finalement, Heero avait dû y mettre le holà, malgré les supplications des petits orphelins.

Ca faisait maintenant plus de deux ans que Heero travaillait bénévolement à l'orphelinat pendant les vacances d'été, en tant qu'animateur. C'était un boulot sympas, pas trop difficile. De toute façon, les enfants, il suffisait qu'ils les amènent faire un tour au parc. Après, ils faisaient à peu près tout ce qu'ils voulaient. Et Heero se contentait de les surveiller, assit sur un banc. Et généralement, le petit groupe d'orphelins se tenait relativement à carreau. Parce que sinon, les bonnes sœurs ne les autorisaient plus à sortir et devaient donc rester à l'institut à travailler avec les Sœurs. Ce qui ne les enchantaient pas du tout. Aussi, les enfants obéissaient à Heero au doigt et à l'œil. Enfin… Ils essayaient tout de même de négocier avec le métis pour rentrer le plus tard possible par exemple.

Heero aimait bien son job d'été. Ça lui rappelait sa propre enfance. Son propre séjour dans cet orphelinat. Il se souvenait de ses premières années, quand il avait été seul. Il n'en avait jamais souffert jusqu'à l'arrivée de Duo. Et depuis, Heero n'avait plus supporté ni la solitude, ni la sensation d'être enfermé. C'était pour ça qu'il conduisait souvent les enfants à l'extérieur. Pour ne pas les obliger à rester enfermer entre ses quatre murs. Oui, murs. C'était la première chose qui avait étonné Heero lorsqu'il était revenu sur le lieu de sa première enfance : le grillage qui entourait l'institut avait été remplacé par un haut et épais mur de pierre.

Le métis surveilla attentivement alors les six gamins qui trottinaient devant lui en jacassant. Il passa devant son ancienne école, qui avait fermé depuis près de 7 ans. Les enfants de l'orphelinat allaient maintenant à l'école du quartier voisin. Heero jeta à peine un coup d'œil à l'ambulance garée devant l'ancienne école aujourd'hui devenue un centre de réadaptation, géré par la fondation Winner. C'était d'ailleurs dans cet institut que Heero suivait ses études, en même temps qu'il donnait bénévolement des cours de soutien de langage des signes aux enfants muets pour la plupart.

Alors il n'était pas rare qu'une ambulance conduisait, dans ce centre, des accidentés. Accidentés qui devaient parfois réapprendre à se mouvoir correctement par exemple. Ou bien apprendre à vivre avec sa maladie, ou bien son handicap. C'était pourquoi la Fondation Winner l'appelait Centre de Réadaptation et non centre de rééducation. D'ailleurs, il aperçut brièvement deux infirmiers déposer un jeune homme sur un fauteuil roulant. Heero se dit simplement qu'il devait être dans ce centre pour soit apprendre à vivre en fauteuil roulant, soit réapprendre à marcher.

Dans ce centre, Heero suivait des études normales mais suivait aussi des cours spécialisés. Parce que même si le métis savait lire sur les lèvres, écrire et parler en langage des signes, dans la vie courante, sa surdité restait un handicap plutôt gênant. Il ne pouvait bien sûr pas exercer de profession nécessitant l'utilisation d'un téléphone. Encore heureux que le monde de l'Internet se développait de plus en plus ! Parce que Heero était devenu très fort à ce jeu-là. Ses parents adoptifs lui avaient un jour acheté un ordinateur portable et il était devenu un pro du surf sur le net. Fallait pas non plus exagérer ! Il était loin d'être un hacker expérimenté, mais il savait se débrouiller pour pêcher ses informations quand il en avait besoin.

Mais savoir se débrouiller avec le web ne suffisait pas pour la société. Parce que le monde était un monde fait de sons. D'écoute. Oral. Et pour les personnes atteintes de surdité, s'y intégrer n'était pas toujours facile. Surtout que dans l'esprit des employeurs, une personne sourde ou malentendante restait une personne handicapée. La plupart les sous-estimaient. Les autres ne leur laissaient même pas une chance de prouver leur valeur (malgré les lois sur les quotas)

Heureusement, ce n'était pas le cas partout. Mais cela restait encore trop rare.

Alors Heero ainsi que certains de ses camarades qui possédait le même problème de surdité, apprenaient à se servir de tous les moyens de communication qui ne nécessitait pas l'ouie. Ils apprenaient à faire confiance à leurs autres sens, comme le goût, l'odorat, la vue et le toucher. Mais c'était surtout l'informatique que Heero avait choisit. Les autres activités que le centre proposait ne l'intéressaient pas. Sinon, il prenait aussi des cours d'arts martiaux. Il aimait beaucoup cette discipline qui nécessitait rigueur, contrôle de soi et de son corps, et précision.

L'attention de Heero fut attirée par l'animation des enfants. Ils pointaient quelque chose du doigt en s'agitant. Comme si un évènement inhabituel particulièrement excitant avait perturbé leur petite routine. Le métis regarda donc ce qui les rendait fébrile.

Une camionnette.

Une simple camionnette noire. Avec des gyrophares. Et le mot Police peint en blanc.

Et de ce camion en descendit quatre policiers, une jeune femme en tailleur, deux adolescents, dont une avec une longue natte lui arrivant à la taille, et enfin une fillette. Heero ne s'en étonna pas beaucoup. Ce n'était pas la première fois que les services de protection de l'enfance déposaient des enfants, voire des adolescents à l'orphelinat. Mais il était rare de voir un tel déploiement de force.

Au fur et à mesure qu'il s'approchait avec les enfants, il aperçut Sœur Véronique arriver et prendre subitement la jeune fille à la natte dans ses bras.

Alors qu'ils n'étaient plus qu'à quelques mètres les uns des autres, le métis vit l'adolescente à la natte se tourner vers lui.

Bleus.

Non. Pas banalement bleus. Un bleu unique.

Une couleur qui avait hanté ses rêves. Une couleur qu'il avait espéré revoir.

Duo.

Heero obligea tant bien que mal les petits orphelins à rentrer au plus vite dans l'orphelinat. Puis il se tourna vers Duo. Duo qui n'avait toujours pas dit un seul mot. Se contentant juste de fixer le métis, pendant que Sœur Véronique se présentait vraisemblablement aux deux autres futurs pensionnaires.

Il avait changé. Et Heero ne pensait pas seulement à la natte. Quelque chose dans la posture du châtain, dans son regard lui révélait que Duo n'était plus le même. Et cela mettait Heero très mal à l'aise.

Ce fut à ce moment-là qu'il s'en aperçut. Qu'il remarqua que Duo le regardait avec une indifférence non feinte. Une froideur détachée.

Soudain Sœur Véronique envahit son champ de vision. La Sœur, tout sourire adressa quelques mots à Duo.

-Duo, tu te rappelles de ton ami Heero ?

Ami. Heero avait finalement, au bout de toutes ses années, mit un nom sur ce qui l'avait relié à Duo. Et malgré ce qu'il avait pensé à l'époque, c'était bel et bien de l'amitié. Une amitié différente de celle de leurs camarades, mais une amitié quand même. Duo et lui n'avaient jamais été comme les autres, il était presque logique que leur relation soit différente. Et depuis qu'ils avaient été séparés, Heero n'avait jamais retrouvé pareille complicité. Il s'était fait des amis parmi ses camarades de classe par exemple, et pourtant, avec Duo, ça avait été unique. Peut-être parce qu'il avait été le premier enfant à lui offrir sa sympathie. En bref, Duo avait été sa première relation sociale consentie.

Et le métis ne pouvait pas se voiler la face, ça lui avait manqué. Duo, son sourire et sa bonne humeur, ses idées farfelus. Tout ça lui avait manqué.

Le regard indifférent du châtain se remplit d'un profond dégoût. Heero fronça les sourcils.

-Me souviens pas avoir été pote avec ce type, répliqua froidement Duo.

Heero fut envahit par un sentiment de déception. Ce garçon n'était pas le Duo qu'il avait connu. Jamais il n'avait été si… venimeux. Lui qui avait parfois secrètement espéré le revoir. Lui qui avait espéré retrouver cette amitié si particulière. Il ne pouvait qu'être déçu. Et triste. Triste de voir que celui qui avait été son ami le plus cher était devenu quelqu'un de… haineux. Oui, Duo faisait partie de ces personnes qui avaient la haine. Qui préféraient frapper et blesser avant que les autres ne le fassent. Qui préféraient prévenir que guérir.

Pourquoi était-il devenu ainsi ? Qu'est-ce qui lui était arrivé ?

La Sœur Véronique arbora une expression choquée.

-Duo ? balbutia-t-elle, les yeux écarquillés.

Le châtain haussa les épaules.

-Elle est où ma piaule ?

La Sœur bafouilla quelque chose que Heero ne saisit pas entièrement. De toute façon, il était obnubilé par l'attitude du châtain. Soudain celui-ci secoua brièvement la tête.

-Hil', Maia !

Le métis devina qu'ils s'agissaient des deux autres futurs pensionnaires. Il remarqua aussi que la plus grande était en fait une fille. Avec ses cheveux courts, son visage fermé et méfiant, et ses vêtements amples, elle ne faisait pas très féminine. Duo fit signe de les suivre. Quelqu'un bouscula quelque peu Heero pour attraper l'épaule du natté. Le métis devina que l'homme en uniforme devait lui parler, mais il ne put lire sur les lèvres car il était de dos. Duo dégagea violemment la main de son épaule et s'éloigna avec les deux filles, tout en levant un doigt d'honneur.

Le visage de la Sœur se remplit de tristesse et se tourna vers le métis qui regardait toujours le natté s'éloigner. Elle attira son attention et Heero ne posa les yeux sur elle que lorsque la silhouette de Duo disparut à l'intérieur du bâtiment. Sœur Véronique secoua la tête, chagrinée.

-Il a beaucoup changé…

Heero ne put qu'acquiescer. Tout ce qu'il savait, c'était qu'il n'était plus le Duo qu'il avait connu. En même temps, il était conscient qu'en 10 ans, Duo devait, était obligé de changer. Mais pas aussi radicalement. Jamais Heero n'aurait imaginé qu'on pouvait changer à ce point.

A ce moment-là, l'assistante sociale s'approcha d'eux. Elle leur tendit la main.

-Bonjour. Je suis Melle Clayton, assistante sociale, dit-elle.

Heero lui serra la main ainsi que Sœur Véronique. Les policiers, eux, s'éloignèrent un peu, certains en allumant une cigarette. Mais l'attention du métis se reporta immédiatement sur la jeune femme.

-Je serai directe, commença-t-elle. Ce sont des enfants qui ont vécus par leurs propres moyens durant des années, sans aucun repère, sans aucun cadre éducatif. Ils étaient sous la coupe d'un dealer recherché depuis longtemps par la police locale.

Sœur Véronique étouffa une exclamation horrifiée.

-Il est heureusement aujourd'hui en prison. Mais ces enfants sont très perturbés. Ils ne savent plus où est le bien, où est le mal. Ils risquent de poser des problèmes. Surtout Duo.

L'assistante sociale sortit un petit paquet de feuille agrafé.

-D'après ce que j'ai lu, il a fugué de votre orphelinat un soir d'Halloween, il y a maintenant presque 10 ans. Et Monsieur Solo, le dealer que nous avons arrêté, prétend qu'il a recueilli Duo il y a près de 10 ans.

Dix ans ? Duo avait vécu dix ans dans la rue ? Il avait fugué une semaine après son adoption ?

Le métis n'avait jamais été au courant. Tout ce qu'il savait, c'était que Duo n'était plus à l'orphelinat quand Heero y était retourné. Il se souvenait qu'il avait demandé à la Mère Supérieure s'il avait été recueilli par une famille d'accueil. Elle lui avait répondu seulement qu'elle l'espérait. Puis, les bonnes sœurs avaient systématiquement évité le sujet. Heero avait seulement souhaité que Duo était heureux (1) puis avait continué sa vie tranquille avec son job d'été, ses cours et sa famille d'accueil.

Avec Duo, sa famille d'accueil était la meilleure chose qu'il lui soit arrivé. Il les aimait beaucoup et leur était extrêmement reconnaissant. De l'avoir sortit de cet orphelinat qu'il détestait. De l'aimer tel qu'il était avec son handicap. De lui donner une chance d'être quelqu'un.

Sa mère essayait d'être là pour lui, de l'écouter lorsqu'il en avait besoin. Elle était d'une patience infinie. Une femme totalement frustrante pour les adolescents en pleine crise. Heero savait qu'il en fallait beaucoup pour la mettre en colère. Sa mère n'haussait pratiquement le ton, certes, et de tout façon, elle n'en avait pas besoin. Ses reproches, bien qu'implicites, pouvaient se sentir facilement. Juste un regard, ou bien une attitude. Et c'en était frustrant. Parfois, Heero aurait presque souhaité que sa mère soit plus démonstrative. Même dans ses colères. Même si lui, il ne pouvait rien entendre. Mais il pouvait voir. Il pouvait lire les expressions sur les visages. Il pouvait ressentir les émotions des autres.

Son père restait la personne exigeante et droite que Heero avait vue dans le bureau de la Mère Supérieure. Il restait pour le métis un modèle de rigueur et de droiture. Ses colères par contre étaient beaucoup plus démonstratives. Mais jamais il n'en était venu aux mains. Par contre, on ne pouvait pas dire qu'il débordait de chaleur affective.

Bien sûr, tout n'était pas tout rose. Et après avoir vécu ses premières années sans aucune famille, même si la sienne était loin d'être parfaite, Heero était content d'avoir trouver celle-là. Ou du moins d'en avoir eu la chance.

Et il avait souhaité la même chose pour son ami.

Et voilà que cette jeune femme lui prouvait que Duo n'avait pas eu autant de chance que lui. Alors que lui, Heero, avait eu la vie facile, Duo, lui, avait du lutter pour survivre.

-Quoiqu'il en soit, vous ne serez pas capable de gérer ces trois enfants. Je vais essayer d'obtenir une place dans un centre de redressement pour Duo. Quant à Hilde, nous n'avons pour le moment aucune idée de la décision à prendre. Nous allons observer son comportement pendant les deux prochaines semaines et aviser par la suite. Et concernant sa petite sœur, son état de santé m'inquiète. Je demanderai à ce qu'un médecin passe pour l'ausculter.

Sœur Véronique ne put qu'hocher la tête. L'assistante rajouta quelques indications, mais déjà, Heero ne lisait plus sur les lèvres. Il fronçait les sourcils d'un air concentré, le regard déterminé.

Tant pis si Duo avait changé ! Tout le monde changeait. Et l'attitude exécrable du natté avait une raison d'être. Alors non, Heero ne pouvait lui en vouloir d'avoir trop changer. Il n'avait pas non plus le droit de le juger. Tout ça parce qu'il (Heero) avait eu plus de chance que lui. Duo restait et resterait son seul ami d'enfance. Et le métis avait décidé que cette fois, rien, absolument ne l'empêcherait de l'aider. Pendant toute cette semaine, il ferait en sorte que l'attitude de Duo soit irréprochable. Parce qu'il envie qu'il reste. Parce que Heero ne voulait plus qu'il revive ce qu'il avait enduré. Il ignorait exactement ce qu'avait vécu le natté, mais il pouvait l'imaginer.

Cette fois, il ne voulait pas le laisser tomber. Même si, réellement, Heero ne pourrait malheureusement pas faire grand-chose pour empêcher les services sociaux d'amener Duo dans un centre de redressement.

Heero ne pensa même pas que ce centre pouvait être une bonne chose pour le châtain.

Une main se posa sur son épaule et Heero vit la Sœur debout devant lui. L'assistante sociale montait dans la fourgonnette que le conducteur démarra.

-Heero. Je suis désolée. Pour Duo.

Le métis secoua doucement la tête et sourit légèrement à la Sœur.

-Tu devrais rentrer chez toi Heero. Merci pour aujourd'hui.

Le jeune homme réfléchit quelques instants puis secoua à nouveau la tête en faisant un signe.

-Non. Je reste ce soir.

-C'est gentil à toi, mais ce n'est pas la peine. Va rejoindre tes parents !

-Je connais Duo, enfin, je le connaissais. Mais il y a une chose qui n'aura pas changé ma Sœur : il déteste cet orphelinat. Il n'y restera pas longtemps.

-Tu veux dire que…

Heero acquiesça avant de reprendre ses signes.

-Il essaiera de s'enfuir. Le plus tôt possible.

-Mais… Il ne peut pas…

-Ma Sœur ! Vous n'avez pas pu l'arrêter quand il avait 7 ans, alors, à 17…

Heero ne savait trop d'où il sortait ça. Mais cela lui semblait plutôt logique. Si à l'âge de 7 ans, un âge où un enfant est censé être malléable et impressionnable, rien n'avait pu le dissuader de s'évader, alors il était certain qu'à 17 ans, rien n'avait changé.

Duo avait vécu par ses propres moyens, avec plus ou moins de légalité. Même si cela avait dû être difficile, il avait été libre de faire ce qu'il voulait. Et Heero savait que Duo ne se plierait pas à l'autorité. Déjà, à l'époque où ils avaient été ensemble, Duo avait eu une tendance à l'indiscipline… Et il était beaucoup trop fier pour accepter l'aide des autres.

La Sœur soupira.

-Tu as raison Heero. Après tout, tu le connais mieux que personne…

Non, il l'avait connu mieux que personne. Le Duo qu'il venait de rencontrer lui était inconnu. Mais il apprendrait à le connaître. Et il espérait que la haine, la méfiance et le mépris s'effaceraient de son visage. Ou au moins, s'atténueraient.

Heero suivit la Sœur à l'intérieur des murs de l'orphelinat, et sortit son téléphone portable pour prévenir ses parents qu'il ne rentrerait pas ce soir, qu'il resterait à l'orphelinat. Il pianota vite fait son sms et l'envoya.


Le repas s'était à peu près dérouler dans le calme. Les enfants avaient été aussi turbulents qu'à leur habitude, mais pour une fois, il n'y avait pas eu de bataille à coup de nourriture. Seules les deux nouvelles, Hilde et Mariemaia, n'avaient pas pris par aux conversations, malgré les efforts des Sœurs. Quant à Duo, il n'était pas descendu. Sœur Véronique était monté dans sa chambre pour lui dire que le dîner était prêt et il avait apparemment répondu qu'il n'avait pas faim et qu'il voulait qu'on le laisse tranquille. Enfin, ça c'était la version policée ! (2)

Heero avait secrètement espéré qu'il allait descendre. Mais en un sens, cela ne l'avait pas du tout étonné. C'en était même presque logique.

Les deux sœurs étaient restées à l'écart, bavardant de temps en temps entre elles. Mais Hilde parvenait mal à cacher son inquiétude face à la fatigue et à la pâleur quasi mortelle du visage de sa petite sœur.

La soirée terminée, Heero avait aidé les Sœurs à mettre des orphelins récalcitrants dans leur lit respectif. Puis le métis s'était établit dans le salon en relisant un des livres qu'il avait lu étant enfant. Sœur Véronique, elle, faisait la vaisselle dans la cuisine, puis le rejoignit dans le salon où ils jouèrent aux échecs. Et ils attendaient. Attendaient que Duo bouge, ce qui n'allait sûrement pas tarder à mesure que les heures avançaient. Finalement, vers 1 heure du matin, le Sœur leva brusquement les yeux vers le plafond puis fit signe à Heero qu'elle avait entendu quelque chose. Ils se levèrent comme un seul homme et se postèrent devant les escaliers menant au premier étage. Au bout de quelques secondes, il aperçurent une silhouette descendre. Ce fut lorsqu'il posa son pied sur la dernière marche que Heero alluma le hall.

Ebloui, Duo mit un bras devant ses yeux, puis lorsqu'il s'accoutuma à la luminosité, il poussa un profond soupir.

-'Tain ! Faites chier !

Le regard du châtain se durcit et les fusillait.

-Cassez-vous !

Heero secoua la tête négativement, et devina que la Sœur devait dire la même chose.

-Ok, z'avez pas l'air de piger.

Il amena son sac à dos devant lui et l'ouvrit. Il fouilla rapidement à l'intérieur et en sortit un revolver qu'il pointa devant lui. Ses yeux brillaient d'une lueur froide de détermination. Yeux braqués sur la Sœur.

-Maintenant, dégagez ! les menaça-t-il.

La Sœur recula d'un pas, les mains posées sur son cœur. Puis, elle s'avança un peu en tendant la main. Heero vit les lèvres de la Sœur bouger mais il ne parvenait pas à lire. Mais de toute façon, il était trop hypnotisé par le regard meurtrier du châtain. Il était… envoûtant. Ténébreusement envoûtant. Il esquissa un sourire moqueur dirigé vers la Sœur.

-Oh si ! Je peux faire ça. Ça m'a jamais posé de problème avant. Et éliminer les obstacles, ça me pose pas plus de problème.

Il réajusta son arme.

-Et vous voyez, le seul obstacle entre moi et ma liberté… c'est vous !

Il s'avança vers la Sœur, ignorant totalement Heero.

-Laissez-moi passer parce que je n'hésiterais pas.

Heero sut qu'il ne plaisantait pas. Et il avait peur. Peur qu'il le fasse réellement. Peur qu'il la blesse. Peur qu'il puisse le faire. Qu'il soit vraiment capable de tirer sur quelqu'un de sang froid, sans sourciller. D'être aussi… implacable.

Le métis écarta vivement la Sœur et la plaça derrière lui, pour qu'entre Duo et lui, il n'y ait plus que le revolver. Puis, il le défia du regard. Le défier de lui tirer dessus. Son geste eu l'effet de surprendre le natté. Celui-ci abaissa quelque peu son arme.

-Heero ?

Le métis éprouva une petite vague de joie. Au moins, Duo se souvenait de son prénom et le regard qu'il lui lançait n'était plus de la haine mêlée au mépris. Seulement de l'incompréhension et de la surprise. Cependant, cette impression s'effaça très vite et fut remplacé par une expression de méfiance et de détermination. Il releva son arme.

-Je n'hésiterai pas non plus à te tirer dessus Heero.

Sœur Véronique tira le métis par le bras pour l'éloigner, mais celui-ci la repoussa et lui ordonna d'un geste de rester en arrière.

Les yeux dans les yeux, Heero et Duo se dévisageaient. Le métis redécouvrait en même temps les lignes et les courbes qui formaient son visage. Et surtout, il se sentait irrémédiablement attiré par la couleur des yeux du natté. Et Heero, inconsciemment, commença à s'avancer vers lui.

Aucun des deux ne semblaient vouloir flancher. Duo le tenait toujours en joue le métis, mais ne semblait toujours pas avoir envie de tirer. Heero continuait toujours à avancer. Sans se quitter des yeux. Toujours accrochés l'un à l'autre. L'un défiant toujours l'autre d'appuyer sur la détente.

Heero dut stopper sa progression lorsque le canon de l'arme lui toucha la poitrine. Duo sembla reprendre un peu ses esprits.

-Heero, dégage ou je tire.

Le métis esquissa un petit sourire ironique qui remplit de fureur le regard de Duo. Patiemment, et ignorant les menaces du châtain, Heero posa une main sur le poignet de Duo qui tenait la crosse de l'arme. L'autre main la plaça sur le canon de l'arme. Toujours sans le quitter des yeux, Heero éloigna doucement le canon tandis qu'il serrait le poignet pour que Duo lâche l'arme.

Heero sentait sous ses doigts le pouls de Duo battre à la chamade. Il le sentait aussi trembler. Et il vit aussi des gouttelettes de frustrations se condenser au coin des yeux du châtain. Heero comprit instinctivement qu'il ne pouvait tirer. Qu'il n'y arrivait pas. Et le métis en fut ravi. Et soulagé aussi : Duo n'avait pas oublié leur amitié, sinon pourquoi il hésitait ? Heero avait bien vu qu'il aurait tiré sur Sœur Véronique. Il ne l'aurait peut-être pas tuée, mais s'il l'avait fallu, il l'aurait fait. C'était d'ailleurs pour cette raison que Heero avait tenté sa chance.

Finalement, Duo lâcha l'arme comme si elle l'avait subitement brûlée. Et il foudroya le métis du regard.

-Tu te prends pour qui ? Hein ? Qui es-tu pour m'empêcher de quitter ce putain de trou à rat ?

Le châtain serra des poings tandis que Heero mit le revolver hors de portée de son ami au cas où il déciderait de la reprendre. Toujours les yeux dans les yeux.

-Qu'est c'qui t'prend ? T'en avais rien à foutre de qui pouvait m'arriver quand on était môme !

Le métis le regarda avec surprise.

-Dis pas le contraire ! Ca t'a pas empêché de te barrer. Alors viens pas la ramener comme si tu te sentais concerné. Parce qu'à la base, t'en a rien à cirer !

Un coup de poing atteignit Heero à la mâchoire. Le métis, sans réfléchir plus longtemps, riposta et s'ensuivit une bagarre à coups de poing. Duo soudain lui sauta à la gorge et le renversa au sol. Heero, grâce à ses entraînements, reprit immédiatement le dessus et immobilisa le châtain au sol. Duo se débattit et Heero eut du mal à le maintenir sous lui. Puis soudain, le châtain s'immobilisa et sembla se calmer. Le métis attendit quelques minutes d'être sûr que son ami d'enfance se tienne tranquille.

La lèvre du natté avait encore explosé après un crochet particulièrement violent de Heero. Mais ses yeux, bien que l'un soit poché, l'autre rendu pratiquement aveugle à cause du sang qui coulait de son arcade sourcilière ouverte. Le métis reprenait lui aussi son souffle. Il relâcha la pression sur les poignets de Duo qui en profita pour se dégager. Il repoussa brutalement le métis pour s'asseoir en tailleur. Il essuya rapidement le sang qui coulait de son arcade et jeta un coup d'œil flamboyant à Heero. Celui-ci nettoya rapidement le sang à la commissure de ses lèvres et il avait l'impression que ses joues étaient en feu : il aurait certainement de beaux bleus le lendemain !

Sœur Véronique s'approcha d'eux un peu craintive. Elle s'agenouilla. Heero ne regardait que Duo qui fixait ses mains. Il les tourna, et retourna. Il se frotta ensuite les yeux et fixa une fois encore ses mains tremblantes. Il fronça les sourcils et Heero ne put lire que :

-Hé merde !

Et Duo s'écroula.


A suivre…

Caramelon : Je sais pas… Y a un truc qui me gêne dans ce chapitre. Mais je n'arrive pas à mettre le doigt sur le truc qui colle pas.

Duo : T'inquiète, moi j'ai trouvé : y a pas de torture dans ce chapitre ! Heero l'est heureux et moi, je morfle encore !

Caramelon : Ah ! C'est ça ! J'm disais aussi.

Duo : Saleté !

Caramelon : Bon, j'avoue, j'y vais peut-être un peu fort (n'en pense pas un mot) Donc titre du prochain chapitre : Torturons Trowa !

Wufei : Et merde ! Moi qui pensais qu'elle allait nous oublier !

Caramelon : Jamais mon cher Wuffy. Jamais. Après, ce sera le tour de Quat-chan. Puis enfin ton tour. Alors Heureux ?

Wufei :… T'as vraiment besoin qu'on te le dise ?


Réponses aux reviews

oOo Taki Chan oOo : ça faisait longtemps que je t'avais pas vu sur le site. Enfin, ça fait plaisir que tu aimes cette petite histoire, ma première véritable UA à vrai dire… Ben j'espère que tu as apprécié la suite et les formidables retrouvailles entre Heero et Duo… Et pour savoir ce qui est arrivé à Duo… hinhinhin ! Ben va falloir pas mal attendre ! Héhéhéhé ! Sadique ? Oui, c'est mon troisième prénom.

Kittyval : Alors comment tu trouves mon petit Duo ? Et mon petit Heero ? Et j'interdis l'acronyme OOC, ce serait trop facile XP ! Sinon comment tu trouves ma fin génialissime ? Moi, je l'adore. Héhéhé ! Enfin, tu as eu au moins la réponse à ta question à savoir ce que pouvait bien fabriquer notre petit Heero à l'orphelinat. Du moins t'as les grandes lignes.

Choupette : frustreuse de lecteurs ? Oui, pas mal. Mais je suis sûre que je peux mieux faire… XD

Shima-chan : Duo racaille, c'était un fantasme.

Duo : tu sais que quelqu'un d'intelligent a dit que les fantasmes ne devaient rester que des fantasmes parce que fatalement, on serait déçu !

Caramelon : Oui, mais c'était pas quelqu'un d'intelligent. C'était un frustré ! Et je suis pas du tout déçu ! XD Bien Shima, j'espère que t'as eu des réponses à certaines de tes questions. Mais j'ai comme dans l'idée que maintenant tu t'en poses d'autre, ne ?

Sailor Sayuri : Voilà ce qui s'est passé entre Heero et Duo. C'était plein d'amour et de poésie, lol ! Ben sinon, t'as bien intuité : Hee-chan il travaille bien à l'orphelinat, ça l'occupe pendant les vacances ! Enfin, j'espère que tu as bien aimé. La prochaine fois j'essaierai de reprendre les réponses aux reviews par e-mail, mais c'est pas évident. On verra bien !

Kelidril : Alors comment tu trouves mes émouvantes retrouvailles ? Fantastiques, hein ? Quant à savoir comment va Duo… ? Trois chapitres à attendre ! J'adore mon sadisme. Le prochain chapitre sera focalisé sur Trowa et son histoire et le comment il va rencontrer les autres. Quant à la suite, j'essaierai de respecter mes délais.

Khisanth : J'adore ses retrouvailles, quand tout dérape. Je trouve ça magnifique. Et beaucoup plus intéressant du point de vue du scénario. Merci pour ta reviews et j'espère que tu aimeras toujours autant ma petite fic.

Yat : Bah oui, je me suis demandée : Bah elle est où Yat ? Et puis je me suis dis que les maths devaient t'avoir passablement perturbée, sans compter que tu as un lemon sur le feu et une autre fic dont je voudrais avoir la suite assez… rapidement ! Je veux pas casser l'ambiance mais le 1x2, c'est pas encore gagné ! Héhéhéhéhé ! Sinon, ça va ? Tu trouves qu'il a bien souffert notre Heero ? (oui, miss cruauté, c'est mon cinquième prénom) Bon, maintenant, au tour de trotro de se faire charcuter !

Larm : merci pour ta review. J'adore les encouragements.

Duo : Dis-donc Larm, tu te rends compte que l'encourage à nous persécuter ?

Caramelon : Bah, oui. Et c'est ça qui est drôle ! XD

Hades Hiei : clap clap clap, merci, merci, clap clap clap ! Bien, merci beaucoup pour cette review. Alors j'aimerai remercier mes parents parce que sans eux, je ne serai pas là. Et je voudrais juste ajouter que j'ai de grand projet pour la suite. Et donc je voudrai remercier d'avance Trowa de bien vouloir se laisser faire pour le prochain chapitre. (Projecteur sur un Trowa ligoté et bâillonné par 500 kilomètres de chaînes.

Naïa : Moi, mon ordi, il peut mettre les trémas ! Quant à mon inhumanité… Ben, euh… Hum… Bref, contente que l'enfance de Duo te plaise. Moi aussi, ça me plait beaucoup. Et puis, il a réellement passé son enfance dans la rue à la base. Sauf que moi, il y est resté assez longtemps pour avoir des séquelles. Alors les retrouvailles ? T'en penses quoi ? XD

Mayu-chibichan : Glauque ! Oui, j'aime bien ce mot : c'est glauque ! Duo a eu une enfance glauque. Mais j'aimerai juste dire une chose à se propos : franchement, il y a pire comme enfance. Je trouve que j'ai été gentille (s'enfuis devant Duo qui brandit le sabre de Wufei) Pfff (reprend mon souffle) L'ai semé. Bref, je disais donc, si si j'ai le droit de m'arrêter à un moment pareil. D'ailleurs, je compte bien le refaire ! XD Enfin, merci pour ta review et je suis contente que tu aimes mon style d'écriture (des années de travail ! Larmes)

Florinoir : Enfance de merde ? Y a pire comme enfance. Il aurait pu mourir par exemple ! lol ! Quant à Heero, ben, t'as tes réponses et t'avais à peu près deviner juste. Donc, j'espère que tu as aimé mes superbes retrouvailles !

Youkai : Oh ? J'ai oublié de te prévenir que ça finissait mal ? XD Mais sache que je ne sais pas moi-même à l'avance comment va finir un chapitre. Donc pas moyen que je te prévienne ! XD. (cruella, c'est mon sixième prénom) En tout cas, merci pour tes encouragements, j'ai encore plus envie de les torturer maintenant ! (Gboys/ Youkai, va falloir qu'on cause !)

Kaorulabelle : Et là, tu les vois venir aussi les emmerdes ? Serais-tu extralucide ? (Duo/ Non, elle te connaît juste très bien) hhéhéhéhéhéhéhé ! Bon, Trotro ! Petit petit petit petit petit ! Viens la mon beau !

Lu : Alors t'en pense quoi des retrouvailles renversantes ? XD Merci pour ta review en tout cas. Ça me motive et après j'ai envie de plus les torturer.

ElangelCaido : vive les messageries ! Moi aussi j'ai des problèmes avec ma boite a e-mail. Quant à ta loi, tu peux toujours la faire ratifier, quelqu'un de très intelligent a dit qu'une loi était créée pour la transgresser ! Quant à Fièvre, ben, j'y travaille, mais en ce moment, je n'ai pas trop eu le temps. Mais ça avance. Je pense que tu devrais pas t'inquiéter, tu l'auras avant l'année prochaine (et encore…) Va falloir apprendre la patience !

Ptite Clad : Juste une médaille ? C'est tout ? Moi, je concours pour la coupe du monde ! Va vraiment falloir que je fasse des efforts. Ce chapitre risque pas de m'attirer la coupe donc Trotro, va falloir que tu te laisses faire ! Beaucoup de lectrices pensent que c'est horrible l'enfance de Duo. Vous ne pensez pas que j'ai été gentille ? Il aurait pu vivre des choses bien plus horribles ! (en salive déjà) Quant aux retrouvailles…

Moonfree : Cool ! T'as été mal à l'aise. Super ! Exactement ce que je voulais que faire ressortir. Ben là, t'as pu souffler parce que Heero, ben, il a eu la belle vie. Enfin, je suis contente que tu aies trouvé mon chapitre crédible. J'ai vraiment essayé que ça le soit, sans tomber dans le mélodrame ! Bien, j'espère que tu te seras régalée avec ce chapitre !

Thealie : Ben l'enfance de Heero, comme tu as pu le voir, elle a été plutôt banale. C'est vrai. Duo a eu du bol de trouver Solo. Il a réussi à le rendre plus fort quand même. Capable de survivre même s'il lui filait des roustes. Sinon, euh… Duo a suivit le même parcourt que Solo : la drogue, le deal, la violence et AUSSI le trottoir, même si ça n'a pas duré trop longtemps (quoique ça doit durer une éternité pour ceux qui y sont, quelques soient le nombre de mois ou nuits qu'ils y passent !)

Alana442 : Oh ! Une fan de Patricia Cornwell ! Copine ! Ouais, ça aurait craint qu'il soit passé entre les mains du doc Scarpetta ! Sauf qu'elle travaille plus à Richmond dans les derniers livres… Enfin, t'as eu les réponses à tes questions. Et j'espère qu'elles étaient assez complètes. Voilou ! Merci pour ta review.

Aele : S'expliquer ? Hum… Pas pour tout de suite. Ils sont plutôt fier et têtus dans leur genre. Donc des franches explications, je ne pense pas qu'il y en aura. Surtout que Duo va avoir un autre petit problème à gérer. Héhéhé !

Echizen D Luffy : bah, c'est pas grave pour la review. L'important, c'est que tu réussisses à la lire. En espérant que tu l'apprécies. Et pour ton ordi, essaie les coups de pieds ! lol !


(1)Alors petite indication comme quoi Heero pourrait à partir de maintenant éviter de souhaiter quoique ce soit : selon mes calculs, Heero a travaillé à l'orphelinat pour la première fois à l'âge de 15 ans environ… Et si vous vous souvenez bien, c'est à cet âge là environ que Duo a commencé sa descente aux Enfers… Et donc la béatitude la plus complète !

Duo : Saleté !

(2)Une amie à moi m'a demandée ce que voulait dire policé, donc, je vais donner la définition, au cas où : qui a atteint un certain degré de civilité, de raffinement.