Titre : Solidaires
Genre : ché plus
Couples : ché plus
Disclaimer : ché plus
Conclusion : je connais au moins le titre !
Merci pour vos reviews. J'espère que j'ai répondu à tout le monde! Donc, un gros merci à : kitty, Elangelcaido, Sailor Sayuri, Shima-chan, Kelidril, Alana, Aele, Naïa, Drusilla la folle, Kaorulabelle, ShinNoMeg, Justshadows et Thealie. Voilà, j'espère n'avoir oublié personne!
Zib et bonne lecture!
Deuxième partie
Chapitre 5 :
Wufei traversa d'un pas claudiquant le grand hall du Centre Winner. Il y travaillait maintenant depuis 2 ans, depuis qu'il était sortit de son école. Lorsque Quatre avait fondé son institut, il lui avait tout de suite proposé un poste en tant que masseur-kinésithérapeute. Et Wufei, qui venait à peine de terminer ses études, s'était empressé d'accepter l'offre de son ancien camarade de classe. Quatre et Wufei avaient fréquenté le même lycée et avaient même gardé le contact après que Quatre soit entré à la fac et lui à son école de kiné.
Wufei frappa à la porte du bureau de son ami. Il n'attendit même pas l'autorisation de son ami pour entrer et ouvrit la porte. Le blond lui sourit.
-'Lut Wu ! Tu commences tôt aujourd'hui.
-Hum…
-Toujours aussi loquace. T'as pris ton thé ce matin ?
-Pas eu le temps.
-Ca explique tout.
Wufei prit place dans le fauteuil juste en face, plongeant ses yeux onyx dans ceux de Quatre.
-Il y avait une note sur mon bureau, dit subitement Wufei après un petit moment de silence.
-Oui. Un nouveau résident est arrivé ce week-end.
Quatre fit rouler son fauteuil de bureau vers une sorte d'armoire où il rangeait tous ses dossiers. Il en sortit un qu'il tendit au chinois.
-Trowa Barton.
Wufei consulta vite fait le dossier médical. Jambes brisées, il fallait donc lui réapprendre à marcher.
-Tu veux que je m'occupe de lui, affirma plus que ne demanda Wufei, qui connaissait bien son ami pour savoir où il voulait en venir.
-Exact. Je compte sur toi pour l'aider, Wu.
-C'est mon boulot, je te rappelle.
-Tu m'as très bien compris Wu.
Wufei hocha la tête. Il connaissait suffisamment le blond pour savoir ce qu'il avait derrière la tête. Et puis, ce n'était pas la première fois qu'il lui demandait de « l'aide ».
-Je dois le voir quand ?
-Quand tu veux Wu. C'est toi qui gères sur ce coup.
Le chinois acquiesça et se replongea brièvement dans le dossier médical de son patient. Il observa la photographie du jeune homme. Son seul œil vert, l'autre étant caché par la mèche, fixait droit devant lui sans expression particulière. Trowa ne souriait même pas. Wufei devina qu'il devait faire partie de ces gens qui n'arrivaient pas à sourire devant un écran de photomaton ou à un photographe. Lui non plus, il n'y arrivait pas. Il avait toujours l'impression d'être ridicule à sourire comme un demeuré pour rien. Sourire sans raison, ce n'était vraiment pas son truc. Et ce qui le rebutait encore plus, c'était quand le photographe chargé de lui tirer le portrait l'encourageait à sourire plus. Ça, c'était un coup à le crisper un peu plus.
Wufei se secoua mentalement. Allez savoir pourquoi ses pensées avaient dérivé vers les photographes et les photomatons… !
-Au fait, j'ai vu ta cousine Iria ce matin. T'es au courant pour ce qui s'est passé ce week-end ?
-Oui. Elle m'a demandé si je ne pouvais pas faire quelque chose.
-Et ?
-Et j'avoue que j'attends de voir. Ce garçon n'est pas un cas facile à gérer. J'ai peur qu'il nous pose plus de problèmes qu'autre chose. Mais en même temps, j'ai bien envie de lui laisser une chance.
Wufei approuva d'un hochement de tête.
-Tout le monde devrait avoir droit à une seconde chance, murmura pensivement le chinois.
Quatre observa son ami attentivement. Il voyait bien que son passé le hantait toujours, quoique moins présent depuis quelques temps… Il espérait que le chinois arrive enfin à vaincre ou surmonter ses démons intérieurs. Quoiqu'il arrive, Quatre le soutiendrait du mieux qu'il pourrait, et Wufei en était parfaitement conscient. Et il lui en était d'autant plus reconnaissant que le blond ne jouait pas les psy avec lui. Qu'il ne s'amuse pas à l'analyser. De toute façon, le chinois savait que son ami avait beaucoup à faire avec ses propres patients…
-Wu, tu sais que je te paye pas pour que tu te roules les pouces ?
Wufei esquissa un sourire amusé.
-Techniquement… si.
-Joue pas sur les mots !
-C'est une façon aimable de me dire qu'il est temps d'aller travailler ?
Quatre fronça les sourcils avec un faux air autoritaire, digne des grands patrons grincheux. Puis son visage s'adoucit avec un sourire complice. Wufei secoua brièvement la tête, signifiant par-là ce qu'il pensait réellement du blond. Le chinois s'apprêta à sortir de la pièce quand son ami l'interpella.
-Wu, je sors ce week-end. Si tu es partant…
-… Je te ferai signe, finit-il.
Quatre opina du chef puis Wufei sortit du bureau.
(petite indication d'ordre chronologique: le scène suivante se passe vers le milieu de la semaine, soitdeux ou troisjours après la petite discussion)
Wufei traversa la petite cour pour se diriger vers une aile du Centre Winner. Le rez-de-chaussée de cette aile lui était entièrement consacré. Il avait ainsi pu aménager une salle de sport, des petites salles de massage et fait construire une piscine intérieure et des bureaux pour lui et ses collègues, qu'il avait lui-même engagés avec l'accord de Quatre toutefois, et une salle d'attente pour les patients.
Le chinois pénétra dans son propre bureau qu'il partageait avec une secrétaire qui organisait généralement ses journées. Le début de la semaine avait été plutôt calme. Tout comme Quatre, la majorité de ses patients ne faisait pas partie des résidents du Centre. Tous les résidents ne possédaient pas que des handicaps physiques, ne nécessitaient pas toujours les soins du masseur-kinésithérapeute.
Sa secrétaire, une vieille femme proche des 80 ans, restait malgré son âge une femme dynamique, pétillante de vie. Elle distribuait des sourires bienveillants et malicieux et se mêlait un peu trop de ce qui ne la regardait pas. Comme beaucoup d'américains, elle ne touchait pas d'indemnité de retraite et devait vivre sur ses maigres économies ou bien se mettre à la charge de ses enfants, voire de ses petits enfants. Etant donné qu'elle ne se considérait pas comme grabataire et qu'elle avait une santé de fer, elle avait décidé de continuer à travailler encore quelques temps, retardant ainsi le jour où elle serait un poids pour ses descendants.
Wufei appréciait beaucoup cette vieille dame, surtout son naturel avenant qui mettait les patients à l'aise. Il devait bien l'avouer, elle y arrivait beaucoup mieux que lui…
-Bonjour Wufei ! le salua la secrétaire.
Ah oui ! Et elle s'autorisait d'elle-même à l'appeler par son prénom alors que seuls ses plus proches amis le pouvaient.
-Christa, la salua Wufei avec un hochement de tête.
Le chinois accrocha son long manteau sur un portemanteau logé dans un coin de la pièce, à côté d'une blouse blanche, qu'il enfila. Il sortit d'une poche un élastique et s'attacha les cheveux en une fine queue de cheval. Christa, comme chaque matin, grogna.
-Tu devrais vraiment laisser tes cheveux lâches, lui conseilla pour la… la… euh, la énième fois la veille femme. Tu serais beaucoup plus séduisant.
-Je n'ai besoin de séduire personne.
-Et moi alors ? s'offusqua la vieille dame.
Le chinois réprima un éclat de rire mais ne pouvait pas empêcher ses lèvres de s'incurver. La vieille femme bougonna de plus belle et Wufei la laissa sans remord. Il pénétra dans la salle d'attente et vit enfin pour la première fois, en chair et en os, le patient que Quatre lui avait expressément recommandé… pour ne pas dire carrément obligé.
Trowa Barton regardait par la fenêtre, avec un air complètement absent collé sur le visage. Totalement renfermé sur lui-même. Il s'avança vers le jeune homme et posa une main sur son épaule pour attirer son attention. Trowa tourna doucement la tête vers le chinois.
-Bonjour, Trowa Barton, c'est ça ? Chang Wufei, votre kiné.
Il lui tendit la main et le jeune homme la serra rapidement.
-On va y aller.
Wufei s'écarta et attendit quelques secondes. Trowa, un peu plus habitué à son fauteuil, se débloqua et roula vers la sortie de la salle d'attente.
-Deuxième porte à gauche, lui indiqua Wufei.
Et le chinois le suivit sans prononcer une parole. Il comprenait mieux pourquoi Quatre lui avait demandé de s'occuper de ce jeune homme. Il avait l'impression de se retrouver face à lui-même, quelques années plus tôt. Ce même regard sombre, même si le jeune homme essayait vainement de refréner ses émotions. Cette colère, il l'avait longtemps ressentie à une certaine époque, mêlée à un fort sentiment d'injustice. Et surtout une incroyable fierté. Tellement mal placée qu'il n'avait demandé de l'aide à personne. Et si Quatre, en grand stratège de la psychologie, ne l'avait pas poussé, il aurait eu beaucoup de mal à atteindre le bout du tunnel. Et même si ça le tuait de se le reconnaître, il avait juste eu besoin de quelqu'un, de son soutien : Quatre.
Wufei avait appris, après cette expérience, que tout le monde avait besoin d'une personne pour être soutenu. Qu'il ne pouvait pas tout résoudre seul.
Trowa et Wufei, suivis d'un stagiaire en kinésithérapie, entrèrent dans une petite salle de massage, assez vide en fait. Une petite table en bois recouverte de produits, de petites bouteilles etc., une petite armoire, et enfin, la traditionnelle table de massage.
Le jeune homme avisa la table de massage et essaya de grimper dessus à la seule force de ses bras. Wufei réprima un sourire amusé : exactement comme lui ! La même réaction : la volonté d'affronter seul toutes les difficultés rencontrées. Du coin de l'œil, le chinois vit le stagiaire hésiter puis se précipiter vers Trowa. Mais Wufei le retient fermement. Le jeune homme devra comprendre seul qu'il a besoin d'aide. S'il n'arrivait pas à s'en rendre compte, Wufei aurait vraiment du mal à l'aider correctement. Parce qu'il n'y avait rien de pire qu'un patient récalcitrant, refusant toute aide.
Finalement, après beaucoup d'effort et quasiment en sueur, Trowa réussit maladroitement à monter sur la table. Le chinois fit signe au stagiaire de les laisser seuls. Celui-ci s'empressa d'obéir. Sans un mot échangé, Wufei recala le jeune homme dans une position correcte. Trowa reprenait son souffle. Des mois de coma et d'inactivité avaient eu raison de son excellente condition physique. Wufei l'observa silencieusement, puis secoua la tête impuissant. De toute façon, Trowa mettrait sans doute du temps à comprendre… Wufei se positionna devant le jeune homme, et entreprit de le déchausser. Puis il plaça une main contre la plante du pied droit du jeune homme. Il posa l'autre main sur la jambe à même la peau, après avoir défait les pressions du jogging de Trowa et avoir dégagé le mollet du jeune homme.
-Très bien, Mr Barton. Essayez d'appuyer sur ma main !
Wufei se concentra sur la pression qu'exerçait Trowa avec son pied. Faible pression, mais bien présente. Il lui demanda de recommencer plusieurs fois avant de passer à l'autre pied. Chaque fois que le jeune homme faisait jouer ses muscles, il grimaçait de douleur. Mais pour Wufei, c'était plutôt bon signe : le jeune homme retrouvait peu à peu toutes les sensations dans ses jambes et la douleur était due au travail forcé des muscles. Même si Trowa, dans l'état actuel des choses ne pensait pas de la même manière.
Le chinois passa près d'une demi-heure à stimuler les muscles endormis du jeune homme en les étirant doucement. Mais faisant toujours attention au seuil de souffrance de son patient.
-Mr Chang, vous occupez pas de savoir si j'ai mal ! le coupa Trowa d'un ton cassant alors que Wufei lui demandait une nouvelle fois si la douleur était supportable. Contentez-vous de me faire marcher à nouveau !
Wufei lâcha la jambe qu'il tentait de plier au maximum et foudroya le jeune homme du regard. Mais il se calma rapidement.
-Ecoutez-moi ! On va mettre les choses au clair. Les patients hargneux, j'en ai eu. Et croyez-moi, il ne vaut mieux pas mettre son kinésithérapeute en colère. Si vous faites preuve de mauvaise volonté, je ne vois pas pourquoi moi je ne pourrais pas en faire autant. C'est clair ?
Trowa hocha la tête à contrecoeur.
-Bien.
Wufei se tourna vers la petite table et s'enduit les mains d'une substance liquide, puis il commença à masser les cuisses du jeune homme. Un massage plus doux, plus léger que ceux qu'il avait prodigués auparavant. Un massage qui détendait les muscles trop tendus.
-Je ne comprends pas, dit Trowa. Vous avez passé près d'une demi-heure à me torturer, à faire travailler mes muscles, pourquoi maintenant un massage ?
Wufei cacha son sourire. Trowa s'intéressait enfin à ce qu'il lui faisait faire depuis le début. Sa petite réprimande avait fait effet. Il pourrait ainsi entamer une bonne relation, une relation de confiance avec son patient. Il en connaissait un qui sera ravi de ce petit progrès…
-Comme qui dirait : après l'effort, le réconfort ? proposa le chinois.
Trowa détourna la tête, comme pour s'empêcher de rire ou de sourire.
-C'est surtout pour éviter les éventuelles courbatures demain au réveil, lui expliqua Wufei. Après tant de mois d'inactivité, tes muscles ne sont plus habitués à travailler autant. Et puis, ça facilite la circulation du sang dans les veines, et donc dans les muscles.
Wufei passa à l'autre jambe. Trowa garda le silence et profita du contact des mains du kiné sur ses jambes, les pétrissant doucement. Il aimait beaucoup ce contact. Doux, et surtout non douloureux. Depuis qu'il avait recommencé à éprouver les sensations de ses jambes, il avait plutôt éprouvé de la douleur que du bien-être.
Au bout d'un temps incalculable, Wufei arrêta son massage et reboutonna les pressions pour refermer les pans du jogging de son patient. Puis il l'aida à se réinstaller dans son fauteuil roulant. Et Trowa reprit sa mine renfrognée. Il fit rouler son fauteuil vers la sortie.
-Trowa ! l'appela Wufei. Je sais ce que tu ressens.
-Qu'est-ce que vous pouvez bien savoir ? lui demanda le jeune homme en reprenant son ton mordant.
-Je sais ce que ça fait d'avoir l'impression d'être prisonnier de son propre corps. De ne pouvoir le contrôler totalement, à volonté.
Trowa se figea.
-Ce que je veux dire Trowa, c'est que tu n'es pas seul.
Wufei le fixa et le jeune homme lui soutint son regard. Puis il hocha sensiblement la tête avant de s'éloigner. Wufei s'autorisa un long soupir, il alla dans une pièce attenante pour se laver les mains.
Il avait vraiment envie d'aider le jeune homme. Il avait vraiment l'impression de se retrouver face à lui-même, et il n'avait pas vraiment envie que ce jeune homme vive ce que lui avait vécu. Il n'avait pas menti : il savait exactement ce que l'on ressentait quand on avait plus le contrôle de sa vie. Et ils n'étaient malheureusement pas les seuls. Mais chacun vivait avec ses propres forces, avec ses propres moyens, essayant de se libérer de ses entraves. Chacun faisait comme il pouvait. Et c'était plus facile si des personnes nous entouraient dans ses moments-là. Si on avait leur soutien.
Wufei secoua la tête. Il avait maintenant d'autres personnes à voir. Il aurait tout le temps du déjeuner avec Quatre pour repenser à Trowa. D'ailleurs, en y repensant, il l'avait appelé par son prénom… Il ne le faisait que rarement. Mais appeler le jeune homme par son prénom, et le tutoyer, c'était abaisser les barrières, passer d'une relation professionnelle à une relation plus amicale. Et le plus étrange, c'était que cela lui avait semblé naturel.
-Tu as bien fait Wufei. Il sait maintenant qu'il peut compter sur toi. Tu t'es naturellement proposé en ami. C'est parfait ! s'exclama joyeusement Quatre alors qu'ils déjeunaient tous les deux dans un petit snack en centre-ville.
-On peut savoir pourquoi tu me pousses à manipuler ce pauvre gosse ?
-Pauvre gosse ? Attends Wu ! Il a juste 7 ans de moins que nous !
Quatre avala une feuille de salade alors que Wufei s'acharnait à capturer un croûton récalcitrant qui semblait trouver le fond de l'assiette bien plus intéressant que l'idée de finir engloutit et mâchouillé par un chinois assez énervé. Qui pouvait l'en blâmer ?
-Et puis Wu, il aura vraiment besoin de tout le soutien qu'on peut lui apporter. Parce que je n'ai pas vraiment l'impression qu'il réalise parfaitement ce qu'il lui est arrivé.
-Tu veux dire ?
-Le deuil, l'accident, le fait d'être à demi paralysé…
-Ca je peux t'affirmer qu'il en a parfaitement conscience.
-Bref… Il aura besoin de sa famille, de toi…
-Et de toi.
-Hum… Avant qu'il ne me fasse totalement confiance…
-Il y arrivera. Tout le monde y arrive !
-Et bien, je peux te dire que dernièrement, rien n'est plus faux. Entre Trowa et son nouveau colocataire… Ils vont me rendre dingue ces deux-là !
Wufei esquissa un sourire. Il était au courant qu'entre Trowa et son nouveau colocataire, dont il ignorait le nom, c'était une guerre des nerfs de tous les instants. Les seuls moments où ils semblaient enterrer la hache de guerre était quand ils tombaient enfin de fatigue ! Et bien entendu, quand ils en venaient aux mains, enfin, du moins quand leurs disputes devenaient de plus en plus violentes, les infirmières les conduisaient dans le bureau du directeur où ils recevaient blâmes et punitions comme deux gosses de maternelles.
Trowa avait l'air d'une personne renfermée et calme, mais il n'en était rien. Wufei, dans son for intérieur, le qualifiait de volcan. Un volcan endormi la plupart du temps mais qui réveillait sa fureur quand on le titillait un peu trop.
Wufei sourit en repensant à cette image et se concentra sur les élucubrations de son ami qui avaient repris.
A suivre…
La suite? C'est avec Duo! Et Heero! Enjoy! Et à la prochaine! (normalement vous aures de bôôôôô cadeau pour noël!
