Titre: Mon dernier espoir.
Auteur: Fay Potter.
Rayed: K+
Disclaimer: rien ne m'appartient! Sauf l'histoire!
Genre : Général
Désolée mais je n'ai pas pu poster plutôt, je n'ai pas eu le temps, j'avais besoin de repos et les vacances se sont prolongées malgré moi, merci pour tous vos messages d'encouragement...
RAR:
greg83 : merci beaucoup et j'espère que tu vas aimer celui là.
Thealie : non ce n'est pas la fille de sirius. Bonne lecture.
Diablotine : et oui il l'a enfin trouvé et ce serait pas bien qu'il la perde ! Mais le pouvoir d'un auteur est immense, qu'est ce que je vais bien pouvoir faire de ces deux là. Lol. Bonne lecture ! (Au fait si tu vois une similitude de mot dans mon chapitre avec ton nom, c'est pas fait exprès j'espère que tu me pardonneras, j'ai trouvé que ça)
Hisoka : oui enfin la rencontre ; voici le nouveau chapitre un peu en retard. Bisous !
Chapitre 8:
Selèna resta, un bon moment, silencieuse en présence d'Harry. Sa confiance n'était pas facile à donner certainement à cause de toutes les épreuves par lesquelles elle était passée. Pourtant, elle ressentait quelque chose de très étrange sous le regard du jeune homme. Elle sentait son regard se poser sur elle, comme une caresse, la caresse agréable d'un vent léger et froid contenant de toutes petites gouttes d'eau tombant sur son visage et provoquant en elle de multiples petits frissons incontrôlables. Un vent comme ceux qu'elle aimait chez son grand-père. La jeune fille restait des heures sous le froid glacial des matinées sans tomber une seule fois malade. Les autres pensaient qu'elle était folle mais elle n'y prêtait aucune attention tant que la personne la plus importante à ses yeux la comprenait. Le cœur fidèle, son grand-père grondait ceux qui osaient s'en prendre méchamment à sa petite fille chérie et parfois souhaitait la rejoindre mais elle l'en dissuadait tendrement prétextant qu'il était assez malade comme ça. Il lui répondait avec la même tendresse infinie qu'il aurait pu tous faire pour elle ; même mourir et sacrifier sa vie pour elle. La pensée de cette personne qui avait été la seule (avec le vieux Sam) à l'aimer lui rendit son humeur brumeuse et sombre.
Une autre personne qu'Harry aurait put trouver cette réaction étrange mais lui, la respectait et la comprenait. Tandis qu'il la regardait, sans aucune trace de dégoût ou d'animosité dans ce regard, il remarqua alors les changements imperceptibles de son comportement tout au long de son monologue intérieur. Le jeune homme observa Selèna changer d'humeur. En premier lieu, la réflexion se refléta sur son visage, ses yeux étaient fixés sur le bas du lit, sans broncher, interrompant parfois leur immobilité pour cligner des yeux. Puis alors que son beau visage s'assombrissait, ses longs cheveux retombèrent comme un rideau tout autour d'elle… tel une protection. Sa tête pencha vers le côté droit dans un geste lent et empreint de tristesse et de douleur. Cette douleur qu'Harry avait l'impression de connaître, cette impression de douleur devant la perte d'êtres chers. Seulement, il avait sa manière à lui de la cacher au plus profond de lui même. Il l'avait incorporé dans le processus d'oubli de la douleur, il ne ressentait pas cette douleur à présent mais elle était bien en lui. Les évènements actuels l'en empêchaient, cette guerre imminente, l'empêchait de se libérer de cette coquille qu'il s'était forgé grâce à la concentration intense de ces derniers mois solitaires qui lui avait été bien utile. Avant cette isolation, tout ce qu'il ressentait pouvait s'extérioriser sous forme de colère ou de larmes. La colère n'était vraiment pas une bonne solution au problème, la colère permanente de Voldemort était une force pour lui mais dans son cas, on ne combat pas le feu par le feu. Le mage noir allait bientôt comprendre que chacun avait ses propres armes ; des armes très différentes et dangereuses chacune à leur manière. Harry savait que la douleur était une chose qui excitait et qui amusait ce sorcier sadique et cruel qu'il avait comme ennemi de toujours. Cependant, il savait aussi que ses rangs avaient plusieurs failles très dangereuses et très imprudentes. Notamment les espions ralliés à la cause de Dumbledore. Mais l'inconvénient majeur était qu'il n'y avait à ce jour aucun moyen de savoir si Voldemort avait fait la même chose en ralliant un allié du directeur de la plus grande école de Magie du monde à sa cause.
Layanna était une petite fée très dynamique et très active d'après les dires de toutes les autres sorcières. Cependant, elle était d'une nature adorablement naïve et gentille, elle était en quelque sorte la petite du groupe. Et pourtant elle avait plusieurs centaines d'années, elle était l'une des plus âgées des fées des fleurs. Quand elle l'affirmait aux autres, on riait d'elle partout en la disant très gamine de répéter cela tout au long de la journée. Il était vrai que son apparence et son caractère joyeux ne convenaient guère à une Ancienne. Elle s'en moquait complètement ne souhaitant pas l'être avant quelques siècles. L'avenir qu'elle suivait était très simple pour elle. Mais c'était avant sa rencontre avec un être incroyable à son avis : Harry. Elle lui vouait une profonde adoration, jurant le suivre dans toutes ses aventures. Justement, elle le regardait vivre une très belle aventure dans un monde inconnu pour lui comme pour l'ange qui était assis à ses côtés. Ils étaient tout deux plongés dans une réflexion longue à ne plus en finir. Layanna pensa un instant à les faire sursauter mais décida de voir la suite. Ils semblaient déjà se connaître, et avaient développé une confiance inconsciente depuis le premier regard et ça la fée l'avait remarqué grâce à sa grande expérience. Mais ils étaient tout deux trop blessés pour le faire dans l'immédiat. Elle avait devant elle ces deux individus incroyablement étranges et mystérieux, ayant vécu des choses bien trop horrible pour leur jeune âge. Ils avaient besoin de temps pour se libérer et se confier leurs peines mais elle sentait ce moment proche.
Soudain, elle vit les deux jeunes gens se redresser lentement en même temps dans un mouvement parfaitement coordonné et enchaîné. La petite fée remarqua enfin le positionnement de leurs mains. Celle de Harry était posée sur son genou droit et celle de Selèna sur son genou gauche, de sorte que leurs mains s'effleuraient légèrement, très légèrement.
Ils tournèrent la tête l'un vers l'autre d'une façon brusque, une expression surprise sur leurs visages, faisant sursauter la petite fée.
« Je t'avais déjà vu avant ! » S'écrièrent ils d'une même voix.
Ils se dévisagèrent encore une fois, les yeux grands ouverts d'étonnement.
« Non, pas la dernière fois, bien avant » Dirent ils encore.
Ils recouvrirent leur bouche de leurs mains, ahuris. Selèna semblait avoir oublier ses problèmes, non pas oublier, elle semblait les avoir enfouis au plus profond d'elle même pour ne pas en ressentir la douleur à chaque fois. Cette méthode s'était imposée en elle toute seule, dépendamment de sa volonté. De son côté, Harry avait été envahi d'une douceur presque anesthésiante à ses douleurs enfouies. Il avait senti son âme, ses souvenirs et son esprit dans les bras d'un autre esprit, il avait senti des yeux traversés tel un fantôme ses défenses mentales et le plus important… était qu'il s'était sentit faire la même chose…
Ils s'étaient rappelés ensemble le moment où ils s'étaient rencontrés pour la première fois.
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Flash back :
C'était une journée très ensoleillée où le soleil brillait avec intensité. Harry était assis dans la voiture de son oncle, que conduisait sa tante Pétunia. Il avait cinq ans et demi, et était très petit pour son âge, sa tête n'arrivait pas à la fenêtre, il devait se mettre sur les genoux pour bien admirer le paysage. Mais sa tante n'était manifestement pas d'humeur à supportait un seul mouvement de sa part. Il en ignorait la raison mais elle semblait bien remonter contre lui depuis la veille… il se dit que c'était peut être à cause de ses cheveux qui ne cessaient de résister aux nombreuses tentatives de sa tante de les lui couper très courts et malgré les multiples passages chez le coiffeur du quartier. La veille, elle avait voulu pour la première fois les lui couper mais quelques secondes plus tard, juste après le deuxième ricanement de son cousin Dudley, ils repoussèrent et reprirent leur mouvement désordonné. Puis chez le coiffeur, elle avait du payer une somme assez rondelette en revenant toutes les dix minutes à six reprises. Harry avait eut beau répéter qu'il ne le faisait pas exprès, sa tante l'avait puni et avait refusé de le laisser sortir avant le lendemain matin sans lui donner à manger. Elle avait semblé furieuse en l'entendant nier son évidence à elle.
Pétunia l'avait réveillé à l'aube, c'était une heure où toute la maisonnée dormait sauf Harry qui était réveillé par sa tante pour préparer le petit déjeuner tandis qu'elle retournait au lit. Mais ce jour là, au lieu de le pousser vers la cuisine, elle le sortit de la maison et lui demanda sèchement de monter dans la voiture. Il ne sut où ils allaient qu'au moment où elle s'arrêta. Ils étaient devant un petit hôtel devant lequel se trouvait un grand bus. La femme prit la main d'Harry brutalement pour le faire avancer plus rapidement. Harry dut suivre bien malgré lui la cadence pressée de sa tante, en trébuchant bien souvent sur les obstacles qui se présentaient sous ses pieds et qu'il ne pouvait pas éviter. Ils entrèrent dans l'hôtel et entrèrent dans le petit restaurant très rempli d'enfants de tout âge. Une grande femme se présenta devant Pétunia et elles se saluèrent chaleureusement.
« Comment allez vous Pétunia ? » Dit la femme.
« très bien malgré quelques problèmes de disciplines avec ce garnement qui me sert de neveu. » Fit elle en le fusillant du regard.
Elles se mirent ensuite à parler comme si personne d'autres n'existait en parlant des autres enfants et de lui comme bon leur semblait.
« Je te comprend ma chère, mais tu as de la chance de n'en avoir qu'un, moi j'ai récolté de mon cher mari toute une ribambelle d'enfants brailleurs incapables de rester en place très longtemps. Et puis si tu savait comme je suis lasse de les entendre à longueur de journée toutes les deux minutes. »Dit la femme.
Pétunia lui fit un regard très compatissant avant de demander :
« Mais pourquoi garde tu cet orphelinat ma chère Elisa ? »
« oh, la famille Pills a toujours été une famille bienfaitrice, mon mari souhaitait que je le conserve mais je ne le fais que parce que c'est un bon moyen de gagner de l'argent ! Car, Pétunia comme tu le sais l'argent est tous ce qui importe aujourd'hui, je souhaite au moins vivre aisément si je dois m'occuper de ces morveux. »
« Je comprends »
« Si je ne les avais pas sur les pattes, j'aurais pu être dans un bon hôtel au lieu de séjourner dans ce miteux hôtel ! Car vois tu je n'ai pas décider de les amener avec moi ; un inspecteur est venu et a décidé qu'une sortie par an en dehors de notre chère patrie était de mise ! Il m'a pourrit la vie ! » S'écria t elle d'une façon indignée.
Assis à côté de Mme Pills se tenait une petite fille qui avait les yeux baissés. Harry n'écoutait plus ce que disaient les adultes depuis longtemps, il se demandait à présent pourquoi cette petite fille qui avait l'air d'avoir son âge ne jouait pas avec les autres enfants. Elle semblait réservée et très discrète.
De son côté, cette petite fille qui était bien sûr Selèna n'était de retour à l'orphelinat que depuis quelques mois et étaient encore très perturbée par son « renvoi » de la maison de sa provisoire famille. Elle ne parlait à personne, ne jouait pas avec les autres comme toujours et restait près de la directrice car celle ci tenait toujours à l'avoir près d'elle pour la surveiller : les propos de Katia l'avait rendu très suspicieuse à son égard, elle n'avait jamais cru à ce genre phénomène mais restait sur ses gardes.
Selèna sentit un regard sur elle tandis que la directrice de l'orphelinat et son amie parlaient encore des horreurs crées par les enfants futurs délinquants. Elle leva les yeux et vit un petit garçon de son âge la regardait intensément. Elle fut captivée par son regard émeraude et par la gentillesse présente dans ses yeux.
La tante Pétunia ne le laissa guère essayer de parler avec elle en s'adressant avec lui.
« Vois tu, tous ces enfants n'ont pas de parents, tu devrais être avec eux et non dans une famille respectable comme la nôtre. C'est dans un tel établissement où les enfants apprennent la discipline. Je t'ai emmené ici pour que mon amie ici présente te vois et juge par elle même quel odieux garçon tu es. Si tu fais la moindre bêtise je t'emmènerai dans un orphelinat comme celui de Mme Pills et tu y passeras toute ta vie car je ne crois pas que quelqu'un veuille de toi un jour ! » Dit elle méchamment.
« D'ailleurs c'est ce qui est arrivé avec elle. » Ajouta Mme Pills en désignant du doigt la jolie petite fille qui était assise à côté d'elle. « Figure toi qu'elle a été adopté mais que trois ans plus tard sa famille n'a plus voulu d'elle et me l'avait rendu en disant que c'était une abomination qui n'aurait jamais dû naître ! » Finit elle dans un éclat de rire.
Selèna retint difficilement ses larmes et baissa la tête.
« Oh, celui là a été abandonné devant notre porte alors qu'il n'avait qu'un an. Ils n'ont apparemment pas voulu de lui même pas pendant un an ! » Rajouta Pétunia en riant.
Cette remarque fit baisser la tête à Harry, presque honteusement. Ces deux adultes inconscients détruisaient l'enfance et la candeur de ces enfants qui étaient déjà souffrants dans l'âme sans leur aide. La tristesse et la résignation se lisaient dans leurs visages.
Une demi heure plus tard, Harry monta dans la voiture non sans avoir jeté un coup d'œil à la petite fille qui regardait en ce moment par la fenêtre pour le voir partir tandis que la femme faisait de grands signes à Pétunia pour lui dire au revoir.
Selèna vit pour la dernière fois Harry essayant de voir par la fenêtre après avoir fermer la portière.
Fin du Flash Back.
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Harry s'en rappelait à présent, voilà ce qui expliquait cette impression de déjà vu qu'il avait ressentit dans le Chemin de Traverse. Selèna aussi s'en rappelait à présent, elle s'était sentit bizarre en croyant son regard. Mais ce qu'ils ne s'expliquaient était le fait qu'ils s'étaient rappelés cet épisode de leur vie en même temps en ayant des réactions étrangement similaires et coordonnées.
A présent, les deux adolescents se regardaient droit dans les yeux. Ils ne savaient quoi dire. Finalement, aucun ne put briser la glace car ce fut une tierce personne qu'ils avaient complètement oublié qui s'en chargea. La petite fée se planta entre leurs deux et s'écria haut et fort :
« Whaou ! Vous étiez bizarres tout à coup, je n'avais jamais vu ça de toute ma longue vie ! »
Ils furent tellement surpris que chacun sursauta et recula jusqu'au bord du lit. Tandis qu'Harry fixait Layanna comme si c'était la première fois, Selèna regardait la petite créature qui se tenait à présent fièrement sur le genou de Harry, n'arrivant pas à en croire ses yeux.
« mais qu'est ce que… ? »
« oh, elle arrive à me voir, mais cela devient vraiment trop courant. Serait elle une fée elle aussi comme Harry ? » S'exclama Layanna, en portant ses mains à ses joues.
Elle vola jusqu'à la jeune fille et commença à l'examiner. A la fin de son examen, elle eut une mine toute contente, car elle trouvait cette fille tout à fait sublime, avec un peu d'entraînement, elle serait une très bonne fée. Et à défaut d'avoir Harry comme disciple, elle pourrait lui apprendre tout sur les fées en tout genre. Le seul fait étrange en elle était qu'elle avait des oreilles pointus, d'ailleurs elle s'empressa d'aller chercher un mouchoir imbibé d'eau pour lui nettoyer le sag encore présent sur ses joues et sur son cou.
Selèna était complètement perdue, Harry était une fée ? Il n'en avait pas l'air, en tout cas. Elle décida de le lui demander.
« Heu… tu es une fée ? »
Harry rougit et s'empressa de répondre.
« Non ! Enfin, non je suis un sorcier, pas une fée. Layanna, que tu vois là est une fée et elle croit que je le suis car aucun humain normal ne peut les voir. »
« Ah… » Fut tout ce qu'elle put dire. « Un, un… sorcier… »
Elle avait eut jusqu'à présent une mauvaise impression des sorcier mais elle ne croyait pas Harry de mèche avec eux. Mais elle allait quand de surprise en surprise, une fée, un sorcier… puis soudain elle pensa à quelque chose… Les humain normaux n'avaient pas d'oreilles pointu alors pourquoi ,elle, en avait ?
'Je ne serai pas humaine ?' Pensa-t-elle paniquée.
« Qu'est ce que je suis, moi ? » dit elle sans s'en rendre compte.
Harry vit toute la détresse sur son beau visage et eut envie de la rassurer, de la prendre dans ses bras pour qu'elle ne soit plus triste. Et alors qu'il souhaitait la réconforter, Layanna se mit près de lui et lui chuchota à l'oreille :
« Sortons, laissons la seule un moment. »
Il obéit malgré lui, sachant qu'elle avait raison. Ils quittèrent la pièce.
« Elle avait l'air si triste »
« Je vais aux cuisines lui chercher un peu de nourriture ! » Dit Layanna.
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Après son départ, Harry décida de faire la visite du château pour s'occuper. Mais il se rendit bientôt compte qu'il lui faudrait plus d'une journée pour le parcourir entièrement… Les chambres se trouvant dans le couloir de la chambre où se trouvait Selèna étaient toutes des chambres à coucher, toutes différentes. Arrivé à la fin du couloir, Harry ouvrit la porte qui se situait en face de lui, et l'ouvrit sans problème. Il remarqua d'ailleurs le motif ancien de Gryffondor gravé sur chaque porte. Après être entrer, il vit devant lui une immense pièce chaleureuse comportant de nombreux divans et fauteuils en tout genre ainsi qu'une très grande table rectangulaire autour de laquelle se trouvaient des chaises. Au centre, un grand sofa semblant très confortable, contre le mur, une grande bibliothèque et à l'opposé, une cheminée avec de petits tabourets devant elle… Cela semblait être le salon commun. Cette aile de la grande demeure devait être attribuée au confort. Le salon correspondait avec une grande pièce où divers jeux sorciers qu'Harry ne connaissait pas. Il y avait plusieurs caisses de plusieurs gabarits dans un coin. Le jeune garçon s'en approcha et essaya de les ouvrir. La plus petite, celle qu'il ouvrit en premier contenait des feuilles vierges liées ainsi qu'une plume et de l'ancre. Il ouvrit la deuxième et fut agréablement surpris de ce qu'il vit. C'était le plus gros coffre, il contenait des balles de Quidditch portant la marque du fondateur, elles étaient exactement comme ceux de Poudlard mais étaient dorées. Harry sourit en se disant qu'il pourrait jouer avec ses amis ; quand ils viendraient le voir ; à côté de la cabane. Puis il vit sur la dernière caisse, une inscription : 'A tenir contre le mur où se trouve la grande Horloge pendant cinq secondes. Cette option ne marche que si la personne est le maître de cette demeure.'
Curieux, Harry voulut tout de suite essayer. Il chercha prestement la grande Horloge du regard et la trouva finalement derrière à l'opposé de la fenêtre. Il tint alors la caisse qui était étrangement légère dans une partie du mur qui était vide. A la quatrième seconde alors qu'Harry commençait à se trouver stupide, la caisse sembla devenir moins épaisse progressivement. A la cinquième seconde, Harry était appuyé sur une porte de bois noire jurant avec la couleur dorée des murs. Puis soudain, sans crier gare, celle ci s'ouvrit d'elle même et Harry s'écrasa lamentablement sur le sol.
« Heureusement que c'est de l'herbe… » Fit une voix.
Harry se releva rapidement et regarda son interlocuteur. Il était devant un garçon de petite taille. Il était extrêmement blond, avait des yeux pétillants de bonne humeur et portait une tunique rouge sang.
« L'écriteau disait pas plus de cinq secondes, seulement, vous être resté pendant sept secondes ! » Dit il sans se départir de son éternel sourire enjôleur.
Harry réagit enfin mais ne put que demander :
« Mais qui es tu ? »
Il sourit puis répondit en s'inclinant très bas devant Harry qui se sentit assez gêné.
« Je me nomme Barthélemy, vous pouvez m'appeler Barthy, maître. Je suis le dernier représentant de ma race qui a disparu depuis longtemps. Nous avions plusieurs noms mais celui que nous adoptèrent est Diablotins. Godric Gryffondor m'avait nommé responsable des jeux en tout genre et surtout du quidditch ! Je suis aussi celui auquel tu peux demander n'importe quoi, des conseils, organisation de fêtes, des invitations ; vous pouvez même me donner la charge du courrier le plus important. Je suis en quelque sorte… votre secrétaire particulier car je ne peux obéir qu'à vous, Maître Potter ! »
« Oh, je t'en remercie… » Fit Harry en se disant que c'était très utile.
« Ce n'est rien car il est de mon devoir de vous servir, Maître. »
« Je t'en supplie arrête de m'appeler Maître et de me vouvoyer. J'ai l'impression d'entendre les mangemorts appeler leur maître et aussi d'entendre les professeurs me vouvoyer pour me faire sentir coupable d'avoir commis une quelconque faute. »
« Très bien j'accepte de remplacer maître par Harry mais je garde le vouvoiement qui un signe de respect… pour moi ! » Céda Barthy, les yeux malicieux.
Cela convenait à Harry qui remercia son nouvel ami du regard. Il soupira d'aise, il se sentait bien dans cet endroit.
'Au fait je n'ai même pas vu ce que c'était !' Pensa Harry en levant les yeux.
Il se figea de surprise en s'apercevant qu'il était dans un immense terrain de Quidditch.
« Whaou ! Génial, ce terrain est gigantesque ! »
Barthy sourit et regarda à son tour au dessus de lui. Puis il disparut sous les yeux de Harry pour réapparaître au milieu du terrain. Harry le rejoint en courant peu de temps après.
« Transplanage ? »
« Non, je suis un diablotin et j'ai cette capacité naturellement depuis ma naissance. Le Transplanage est une forme de magie humaine. » Réctifia le diablotin.
Ce fut à ce moment là qu'Harry remarqua la queue de Barthélemy, elle était enroulée autour de la jambe de celui ci mais sa pointe qui se terminait en flèche tordue bougeait de temps à autre. Il comprenait mieux leur nom à présent mais il se garda bien de faire aucun commentaire.
« Vous pouvez faire tout ce que vous voulez de ce terrain, l'agrandir, le rétrécir, ajouter une place pour d'éventuels visiteurs ou spectateurs, commander de la nourriture de choix… »
« C'est vrai ? Je peux vraiment tout faire par la volonté ? »
« oui, Harry, allez y essayez ! Pensez à quelque chose en vous concentrant mais ça je sais que vous savez le faire parfaitement. » Harry accentua la concentration permanente dans laquelle il était plongé tout le temps. « C'est comme de la magie sans baguette … » continua Barthy.
Quand Harry rouvrit les yeux, il vit tous ce qu'il avait imaginé dans sa tête. Le terrain avait rétréci légèrement pour en voir le bout et comprenait à présent une tribune et un panneau de score.
« Bien, vous apprenez vite. Souhaitez vous voir autre chose dans la maison ? »
« oui, l'endroit où se trouve la salle d'entraînement ainsi que la chambre où je vais dormir. » Dit Harry.
« Suivez moi je vous pris » Dit il, courtois.
Ils ressortirent par la porte crée au début du terrain. Harry suivit Barthy dans les couloirs de la maison. Ils sortirent de l'aile des chambres et traversèrent un deuxième hall plus petit que celui où se trouvaient les escaliers. En plus, il bénéficiait des commentaires de Barthy.
« Nous sortons donc de l'aile du Repos, nous sommes dans le Hall de Recherche que n'atteignent que moi, certains autres serviteurs et vous bien sûr. Il n'y a qu'une seule porte, vous prononcez le nom de la partie du château où vous voulez aller et vous y êtes ! Commençons par les salles adéquates pour l'entraînement !»
Il s'avança vers l'unique porte et prononça distinctement.
« Aile Privée ! »
Il ouvrit ensuite la porte et s'engagea dans un long couloir où s'accumulaient les portes.
« Vous découvrirez toutes les pièces de votre Aile Personnelle plus tard, je vais vous montrez les salles d'entraînement »
Ils s'arrêtèrent devant quatre ouvertures sans portes.
« Posez vos mains sur l'entrée… elle est transparente, cette porte s'ouvre seulement si c'est vous qui voulez l'ouvrir ! »
Harry s'exécuta, il y eut un ondulement de l'air et ils purent enfin rentrer.
« ceci est la première pièce, la pièce de concentration, avec la même capacité de changements que la précédente car chaque personne se concentre dans l'environnement qu'il souhaite ; ceci est le modèle de Gryffondor, il n'y a pas eu d'autre héritier à part vous ! »
Il n'y avait aucun meuble dans la pièce, seulement un oreiller assez grand pour s'y asseoir, drôle d'endroit pour se concentrer. Harry décida de la changer dès le lendemain. Il fit le même manège avec les trois autres pièces. La deuxième était l'armurerie servant aussi à l'entraînement avec des armes. La troisième pièce était La Salle à Obstacles, un vrai parcours de combattant avec beaucoup d'animaux magiques ou de montres ainsi que des pièges mais Barthy n'avait rien voulu dire de plus. La dernière porte était la Chambre de la Magie mais Barthélemy dit qu'elle devait être découverte par son maître seul, sans campagnie.
Perplexe, Harry acquiesça quand même et demanda cette fois :
« et ma chambre à présent ? »
Le jeune diablotin eut un sourire malicieux et fit :
« Aucun serviteur n'a jamais su où elle se trouvait, Vous devez la trouver seule, personne d'autre que vous ne peut la voir ! »
Harry eut un drôle d'air pendant un moment commençant à trouver l'inventeur de cette maison complètement fou. Puis il se souvint de l'escalier qu'aucune des fées n'avaient vus. Barthy sourit encore plus en le voyant réfléchir intensément et s'éclipsa sans un bruit.
« Barthy, je… » Commença t il en levant la tête avant de remarquer qu'il n'y avait plus personne devant lui.
Il regarda partout mais il semblerait que le petit diable se soit volatiliser.
« Pfff… Comment vas tu faire maintenant Harry ? Bien concentre toi, la maison peut encore te guider, elle la déjà fait une fois ! » Se dit il.
Il se concentra mais rien. Puis il décida de changer de destination, au lieu de penser à sa chambre pour dormir, il pensa au hall principal pour aller à la chambre. Et cela fonctionna. Une fois dans le hall, il se retrouva en face de l'escalier principal.
A suivre…
A plus Fay Potter !
