Titre : Solidaires
Genre : trop flemmarde…
Couples : surprise, surprise. Non ! Patrick Sébastien ne fera aucune apparition dans cette fic !
Disclaimer : Konnichiwa ! Arigato ! Dômo ! Aishiteru ! Baka ! Tenshi ! Omae o korosu ! Onna ! Watashi wa Caramelon to moshi masu. C'est à peu près tout ce que je sais dire en japonais, alors je suis bien, bien loin du niveau requis pour faire des dialogues aussi compliqués que ceux de Gundam. Vous en concluez quoi ?
Désolé pour cet immense retard. Comme excuse : les fêtes (ou j'ai fini mon Fièvre et j'ai posté un arc de MA) et les partiels prises de tête.
Merci à tous ceux qui m'ont envoyé des reviews. J'espère qu'ils auront reçu mes mails.
IMPORTANT : ça fait pas mal de temps que j'ai mis cette fic de côté. Donc, on peut dire que la motivation pour l'écrire a beaucoup diminué. Donc, j'aurai vraiment besoin de vos encouragements pour écrire la suite !
RE-IMPORTANT: je mets aussi souvent que possible ma bio à jour. Donc, si vous voulez savoir comment avance mes fics, allez-y faire un tour et vous aurez peut-être la réponse à vos questions!
Bonne lecture !
Deuxième partie
Chapitre 6 :
-Hé merde !
Et Duo tomba à la renverse, sa tête heurtant sans douceur le sol du hall de l'orphelinat.
-Duo ! cria Sœur Véronique en se précipitant sur la forme allongée.
Alors qu'elle se penchait au-dessus du jeune homme, elle entendit un petit rire. Un rire haché. Un rire qui lui donna froid dans le dos. Un rire presque hystérique. Un rire sans joie. Un rire nerveux. Un rire qui venait de Duo. Le rire résonna de plus en plus fort, et la Sœur sentit de longs frissons lui parcourir l'échine. Elle avait peur. Elle était clairement inquiète. Duo devait-il fou ?
-Duo ? Qu'est-ce qui t'arrive ?
Le rire lui répondit. La Sœur jeta un coup d'œil inquiet en direction du métis. Celui-ci fixait, sourcils froncés, la forme allongée devant lui complètement secouée par le rire. Il voyait un autre aspect de celui qui avait été son ami. Et ça faisait mal : de savoir qu'il avait changé à ce point. De voir ce qu'il était devenu.
Soudain le rire sinistre du natté s'interrompit et Duo se redressa brusquement, les yeux grands ouverts mais étrangement vides de toutes étincelles de vie. Ils n'avaient plus leurs reflets métalliques, ils étaient… inexpressifs. Les lèvres de Duo s'étirèrent en un rictus blasé qui s'effaça tout aussitôt. Ignorant la main tendue de Sœur Véronique, il se mit debout et tourna la tête de tous les côtés. Comme s'il cherchait quelque chose. Quelque chose qu'il ne trouvait pas visiblement. Il sembla hésiter, fit un pas en avant, indécis, puis se ravisa. D'un geste rageur, il se frotta les yeux frénétiquement. Sœur Véronique lui saisit les poignets pour l'arrêter.
-Duo, dis-moi ce qui ne va pas !
-Tu m'emmerdes ! grogna-t-il.
Sœur Véronique arbora une expression blessée. Heero avait jusque-là observé la scène. Il n'y avait pas eu besoin de faire de hautes études pour s'apercevoir que quelque chose clochait dans l'attitude de Duo. Pas seulement le fait qu'il n'avait plus rien à voir avec le petit garçon joyeux et amical qu'il avait connu. Non quelque chose n'était pas normal dans son attitude, sa posture, la tension corporelle. Et cela depuis leur bagarre. Ou plutôt la fin de leur rixe. Et cela avait apparemment un rapport avec ses yeux. Heero s'approcha silencieusement de Duo et se posta juste devant lui et le regarda droit dans les yeux, le visage fermé. Le natté l'ignora totalement ou bien… il ne le voyait pas du tout. Le métis sentit un frisson d'anxiété l'envahir et décida de mettre les choses au clair. Il sortit le revolver de Duo et le plaça devant ses yeux. Sœur Véronique interrogea le métis du regard et celui-ci posa un doigt en travers de ses lèvres pour lui intimer l'ordre de se taire.
Duo sentait qu'il se passait quelque chose. Mais il ne pouvait pas dire quoi. Ils ne disaient rien. Et la tension qui pesait sur ses épaules se décupla.
Heero observa la moindre réaction du jeune homme face à lui. Son attitude l'inquiétait et confirmait ses craintes.
Duo ne voyait pas la Sœur. Duo ne voyait pas son expression très angoissée. Duo ne le voyait pas lui. Duo ne voyait pas le revolver. Duo ne voyait pas la main du métis qui approchait doucement de son visage. Et Duo sursauta, surpris, lorsque celle-ci lui toucha la joue. Le natté repoussa violemment cette main avec un air colérique collé sur son visage. Mais avec des yeux vides de toutes expressions.
Duo ne voyait pas.
Heero ouvrit doucement la porte d'une chambre de l'infirmerie. Il passa la tête dans l'entrebâillement et observa la silhouette allongée sur un des lits. Visiblement, elle était encore endormie. Il pénétra alors dans la chambre et se posta au chevet du dormeur.
Il paraissait si paisible, si… serein. Son visage était détendu. Presque souriant. Il ressemblait presque au petit garçon qui avait quelquefois partagé son lit à l'époque. Un visage enfantin. Heero tendit la main et voulu effleurer son visage. Mais il suspendit son geste.
Il ne devait pas se faire d'illusion. Son ami Duo n'aurait rien dit, il aurait même sourit s'il l'avait surpris entrain de jouer avec les mèches de sa frange. Mais ce Duo-là, il ne savait pas comment il aurait réagit. Et Heero ne voulait pas savoir. Il devait être prudent. Pour éviter que Duo ne le rejette définitivement. Il avait tellement changé mais en même temps, il était lui, le Duo qu'il avait connu. Son sommeil, son expression le lui prouvaient. Son Duo était toujours là. Enfouit, caché derrière un masque qu'il avait dû porter pour survivre. Son ami n'avait pas complètement disparu. Il s'était juste effacé derrière une colère, une haine sans borne. Et si Heero était capable de l'apaiser. S'il pouvait juste lui rappeler que la vie s'était autre chose que des galères, des mauvais coups du sort. Qu'avant, même si leur situation n'avait rien eu d'idéale, ils avaient vécu de bons moments, et qu'aujourd'hui, Duo pouvait vivre de bonnes choses. Alors peut-être, oui peut-être, que son ami Duo reviendrait. Il ne serait peut-être plus jamais le même, cependant, Heero voulait revoir son sourire, son vrai sourire. Il voulait voir ce visage détendu et réveillé. Il voulait le voir rire, son visage s'illuminer, pétiller de joie. A l'époque, Duo avait fait le premier pas pour le sortir de sa prison de silence. Maintenant, c'était à lui, Heero, de venir vers le natté pour le libérer de sa prison de colère.
Mais avant tout, il devait éclaircir ce que le natté avait voulu dire la veille. Quand Duo avait insinué que son sort lui avait toujours été indifférent, qu'il était partit sans un regard en arrière. Comment a-t-il pu arriver à une conclusion pareille ? Après tout ce qu'ils avaient vécus ensemble ? Dans cet orphelinat et dans cet école. Après s'être battu l'un pour l'autre ? Duo avait été son seul ami à cette époque. Alors il ne comprenait pas pourquoi Duo lui en voulait. Et plus que tout, Heero voulait régler ça. Eliminer tout malentendu.
Cependant, un problème de taille venait de surgir. Les yeux de Duo. Ce qui c'était passé la veille l'inquiétait énormément. Il avait eu la confirmation que Duo avait perdu la vue. Mais il ignorait si ce n'était que temporaire ou définitif. Quoiqu'il en soit, pour lui, il était clair que tout ça n'était pas normal. Temporaire ou pas, on ne perdait pas la vue aussi subitement et aussi radicalement.
Heero sentit soudain son portable vibrer. Il lut rapidement le sms que sa mère adoptive lui avait envoyé et sortit doucement de la pièce, déterminé et persuadé qu'un jour, il arriverait à apaiser la colère du natté.
Duo se réveilla (peu de temps après le départ de Heero) du moins, c'était ce qu'il supposait puisqu'il n'avait aucune idée de l'heure qu'il pouvait être. Et le noir qui l'entourait ne pouvait pas le renseigner non plus.
Il se remémora les évènements de la supposée veille. Il avait essayé de cacher sa cécité au départ. Mais qu'est-ce qu'il pouvait faire pour pas se faire griller ? Personne ne devait savoir. Mais comment planquer un truc pareil ? Il fallait pas se leurrer, il le pourrait jamais. C'était pas le genre de chose avec laquelle il pourrait vivre comme avant, sans que rien ne change. Même s'il le voulait. Même s'il le souhaitait. Et il avait eu peur. Peur que quelqu'un découvre. Peur de ce qui allait suivre. Peur, parce que dans le milieu où il vivait, ça revenait au même : il était mort. Et cette fois, il n'y aurait pas de Solo pour le sauver.
Puis il avait attendu. Attendu que quelque chose se passe. Qu'ils se mettent à parler, même pour dire n'importe quoi. Il avait juste était assailli par un silence pesant qui avait semblé durer une éternité alors qu'il ne s'agissait probablement que de quelques secondes. Et le phénomène avait été amplifié par le fait que le natté avait été plongé dans le noir. Puis Sœur Véronique avait hurlé. Ça l'avait tellement surpris sur le coup qu'il avait failli tomber dans ses vieux réflexes : frapper et blesser avant de l'être. Autant dire que si Duo avait pu voir, la Sœur Véronique s'en aurait pris une. Au lieu de ça, il avait simplement masqué sa surprise pendant que la Sœur le prenait dans ses bras en répétant comme une litanie « Mon Dieu ! Duo ! Mon enfant ! Tes yeux ! Tes yeux ! » Et Duo avait compris qu'ils avaient grillé le truc. Puis sans même s'en rendre, la jeune femme l'avait amené à l'infirmerie en demandant à Heero de rester et de prévenir la directrice de l'orphelinat. Après, il se souvenait de pas grand-chose. Juste que la Sœur et l'infirmière l'avaient assommé de questions auxquelles il n'avait pas répondu. Il s'était enfoncé sous la couverture d'un des lits de l'infirmerie et leur avait tourné le dos. Il avait dû se faire à l'idée : il ne pourrait pas quitter cet orphelinat le soir même. Il se devrait d'attendre encore un peu…
Malgré sa nouvelle condition, Duo était bien déterminé à quitter cet endroit qu'il détestait plus que la crasse et les bas-fonds de Richmond. C'était peut-être irrationnel et complètement stupide. Mais, c'était viscéral. Il ne pouvait pas rester dans cet orphelinat. Parce que ça voudrait dire qu'il était revenu au point de départ. Que tout ce qu'il avait enduré : le trottoir, le deal, la came et sa désintox, tout ça, pour rien. Qu'il aurait tout aussi bien pu rester dans cette prison plutôt que de vivre l'enfer. Rien que d'y penser, ça lui donnait envie de vomir. Duo avait avancé dans ce monde pourri en se disant que tout ce qu'il vivait le rendrait plus fort et que c'était la seule façon de survivre. Il voulait encore avancer, même si son chemin n'était pas le plus facile. Même si c'était un mauvais chemin. Mais il pouvait pas se permettre de rester là, à attendre. Il ne pouvait pas attendre. Et d'ailleurs, attendre quoi ? Il n'y avait rien pour lui, ici. Les deux sœurs n'avaient jamais eu besoin de lui. Solo non plus. C'était lui qui avait eu besoin d'eux. Et aujourd'hui, il était temps pour lui de prendre son envol. De compter plus sur lui-même. Parce qu'il ne pouvait faire confiance qu'à lui-même. Parce qu'il savait qu'il ne se trahirait plus, qu'il ne se mentirait pas. En tout cas, moins que les autres.
Au jour d'aujourd'hui, Duo pensait qu'il n'avait aucun avenir. Et que c'était à lui seul de s'en créer un. Et autant le faire dans un lieu où il se sente un minimum à l'aise. Et Richmond, il pouvait d'ors et déjà rayer cette ville de sa liste des lieux paradisiaques. Peut-être qu'il partirait pour la Grosse Pomme.
Duo échafaudait déjà des plans. Les lieux qu'il pourrait squatter. Les plans qu'il pourrait monter pour survivre. Il s'imaginait déjà entrain d'arpenter les rues du ghetto d'Harlem. Duo avait vécu dans un quartier Black de Richmond. Dans cette ville, la guerre de Sécession avait toujours lieu, divisant les quartiers pauvres entre les Blancs se croyant toujours sudistes et les Black qui détestaient plus que tout ses foutus sudistes. Autant dire qu'en plus l'éternelle guerre des clans était largement stimulée à Richmond par le racisme ambiant. Les Black contre les Blancs et les Latinos au milieu. Et Duo avait été le seul Blanc depuis plusieurs années à faire partie d'un gang de Black. C'était pourquoi, Duo s'imaginait déjà dans les rues de Harlem, le seul quartier de New York qu'il connaissait par Jeff qui lui en avait longuement parlé.
Mais ce qu'il n'incluait pas dans ses calculs était sa cécité. Pour Duo ce n'était que temporaire. Ça ne pouvait pas durer éternellement. S'il voyait plus, il était comme mort. Il ne pouvait pas mourir comme ça ! Donc, ça ne pouvait pas durer. Non, ça ne durerait pas ! C'était pas possible ! Il voulait vivre encore, vivre comme avant même si c'était pas une vie.
Duo était perdu et apeuré. Il essayait tant bien que mal de refuser la réalité, de la repousser loin de lui. De faire des plans pour le futur, son futur. Même s'il n'avait pas l'air très reluisant. Il avait besoin de se rassurer. Que tout redeviendrait presque comme avant. Que son avenir, déjà incertain, ne le serait pas plus qu'avant. Que quoi qu'il arrive, il pourrait tout surmonter. Eliminer tous les obstacles comme il le faisait. Qu'il n'était pas aveugle. C'était ridicule ! On ne perdait pas aussi subitement la vue. Ça c'était jamais vu, hein ? Et puis quand bien même, c'était pas définitif ? Non, c'était juste un mauvais cauchemar, un putain de film d'horreur. Il allait se réveiller et Solo serait là, mort de rire « P'tain ! Un peu plus et tu faisais dans ton froc, merdeux ! ». Ironie, ironie. Beaucoup de personnes refusaient de croire ce qu'ils avaient sous les yeux, ce qu'ils leur sautaient aux yeux. Parce que la vérité les dérangeait, les effrayait. Parce que certaines personnes préféraient le mensonge, préféraient se mentir, ou faire en sorte que la réalité corresponde à la leur. Ils refusaient de « voir ». Les gens en général ne voient que ce qu'ils s'attendent à voir. Et s'ils refusent de voir quelque chose, ils ne la verront pas. (1) Et Duo refusait justement de croire parce qu'il ne voyait pas. S'il n'était pas aussi effrayé par son futur sort, il aurait bien rigolé.
-Duo. Je vois que tu es réveillé.
Duo sursauta sensiblement. Il n'avait entendu personne entrer, totalement absorbé par ses pensées tourmentées. Le natté ne répondit pas et tourna la tête à l'opposé d'où provenait la voix de la jeune femme.
-Je suis le médecin en chef de l'Institut Winner. Je m'appelle Iria.
Toujours le silence. Il ne savait plus quoi faire. Il était complètement perdu. Il avait juste envie qu'on le laisse tranquille. Et d'espérer. Espérer que tout redeviendrait normal d'ici peu. Il lui fallait juste être patient, hein ?
-Je n'irai pas par 4 chemins Duo. Je suis juste un médecin. Et ce qu'il te faut, c'est un ophtalmologiste. Donc, inutile de me bouder. Tu te lèves et je te conduis à l'hôpital !
Duo retint un sourire cynique. Cette femme, Iria, lui faisait penser au Toubib garou, celui qui se pointait les jours de pleine lune dans son quartier. Ou peut-être que c'était un défaut commun à tout les toubibs : boute-en-train et chieur-né. Mais même si tout au fond de lui, bien enfoui profondément sous une profonde couche de rancune envers les adultes, même si elle l'amusait, il avait pas la plus petite envie d'aller voir cet ophtalmo à la con. C'était censé passer !
-Pas envie. Pas la peine, marmonna-t-il.
Le visage de Iria se fendit d'un sourire amusé. Elle brandit une main devant les yeux du natté.
-Tu vois combien de doigts là ?
Duo se crispa. Y avait pas moyen ! Ces toubibs étaient de véritables chieurs. Pouvaient pas s'mêler de leur cul ?
-Tu m'emmerdes ! Dégage!
-T'as pas l'air de bien comprendre Duo. Je te donne pas le choix !
Elle le saisit par la natte et le tira hors du lit. Duo réussit à ne pas tomber du lit, il ne savait pas par quel miracle, et tenta de dégager sa natte en tirant un coup sec dessus. Iria, pas décontenancée du tout, lui prit la main pour le guider. Duo se dégagea.
-Me touche pas !
-Tu comptes aller chez l'ophtalmo sans mon aide ?
-J'veux pas d'ton aide ! J'suis pas un gamin.
La voix de Duo s'était faite méprisante. Iria observa le visage de l'adolescent. Elle éprouva une vague de pitié pour cet être si jeune et en même temps tellement marqué par la vie. Duo avait vécu des choses qui devraient être interdites, qui ne devraient même pas existées, qu'aucun enfant, qu'aucun être humain ne devrait subir. Les garçons de son âge devraient être préoccuper par leurs études, ou de leur image populaire, ou bien s'ils auraient assez d'argent de poche pour sortir le week-end… Des choses triviales ! Des choses qui n'ont au fond pas tellement d'importance au bout du compte. Iria savait aussi que dans son malheur, Duo avait eu quand même beaucoup de chance. Une relative chance. Il n'avait pas trop souffert de malnutrition. Les seules séquelles de sa vie dans la rue étaient sa méfiance sans borne des adultes qui l'avaient trahi, sa cécité et son caractère épouvantable. Quoique pour la dernière séquelle, elle n'en était pas tout à fait sûre. Après tout, elle ne l'avait jamais connu avant sa fugue. Mais d'après Sœur Véronique, c'était un sacré phénomène avec un caractère de cochon. Et les petits garçons au caractère de cochon devenu adolescent, elle avait déjà connu. Et Duo aurait beau passer ses nerfs sur elle, il n'y avait rien qu'elle n'avait déjà vécu avec son cousin Quatre. Les adolescents chieurs, elle savait gérer !
-Ben justement Duo. T'es qu'un gosse. Y a que les gosses qui refusent l'aide des autres alors qu'ils en ont besoin.
Duo serra les poings. Si seulement il savait avec précision où est-ce que pouvait être cette conne, il lui expliquerait sa façon de penser en lui fracassant sa mâchoire, histoire qu'elle la boucle.
-Attend que cet ophtalmo à la con me refile des besicles… !
-Parce que tu crois que tu vas retrouver ta vue avec une paire de lorgnon ? lui demanda-t-elle avec un sourire amusé.
Elle lui saisit le poignet et le retint fermement alors que l'adolescent essayait de s'échapper.
-Alors si tu te sens capable d'aller à l'hôpital sans te cogner, sans te faire écraser, à supposer que tu aies un sens de l'orientation irréprochable, tu vas me laisser te guider. Je te le répète, tu n'as absolument pas le choix !
Duo réprima un soupir agacé, mais décida malgré de ravaler sa fierté pour se laisser guider. Après tout, une fois qu'il aurait vu ce toubib, peut-être qu'il pourra faire quelque chose pour qu'il récupère sa vue le plus vite possible. Plus vite ce problème sera réglé, plus vite il pourra se casser de cette ville de dingue !
L'auscultation dura plus de deux heures. Il avait dû, la moitié du temps, attendre pour passer des examens. Finalement, le verdict était tombé : il souffrait d'un décollement de la rétine aux deux yeux. Le problème était qu'un seul coup ne pouvait faire de tel dommage. Son décollement de la rétine était dû aux combats répétés, aux nombreux coups qu'il avait reçus depuis son enfance. Puis l'ophtalmologiste lui avait demandé s'il n'avait jamais eu des problèmes aux yeux. Duo lui avait répondu qu'au début, de temps en temps, il avait l'impression d'avoir eu des points noirs devant les yeux. Comme s'il avait été envahi par des mouches envahissantes. Mais la sensation ne durait jamais longtemps et cela arrivait généralement après une bagarre. Il n'y avait jamais vraiment fait attention. Il avait simplement supposé que ces mouches apparaissaient lorsqu'il était sonné par un coup. Rien de bien inquiétant, en quelque sorte. Puis dernièrement, il avait eu l'impression qu'on recouvrait son regard par une sorte de voile, parfois blanc, parfois rouge. Comme toujours, il avait mis ça sur le compte de la fatigue. Ces symptômes étaient apparus très peu de temps après qu'ils aient recueillis les deux sœurs et que Duo avait dû travailler. Bien sûr, il n'avait pas épilogué longtemps sur le genre de travail qu'il avait effectué…
Résultat des courses au final : Duo pourrait un jour retrouvé la vue… à condition qu'il ait les moyens de se payer une opération chirurgicale. Autrement dit, c'était foutu !
Voilà ce que ruminait Duo alors qu'il était assis dans une salle d'attente, il ne savait pas trop où d'ailleurs (Iria lui avait bien dit, mais il ne s'en souvenait plus). Duo tremblait de fureur. C'était rageant ! Il pouvait guérir ! Il aurait pu retrouver sa vue si seulement il avait une sécurité sociale. Ou bien si ses parents ne l'avaient pas abandonné, peut-être qu'ils auraient payé l'opération. Quoiqu'à la réflexion, si ses lâches de parents ne l'avaient abandonné, il n'aurait pas eu besoin d'opération ! Tout ça à cause de deux coups de poings. Deux putain de coup de poing : une gauche et une droite d'affilé. Deux putain de coup de poing que lui avait refilé Heero ! Heero qui non content de l'avoir lâchement abandonné comme ses parents, l'avait tué ! Il se le jurait : un jour, il lui ferait payé. Il ne savait pas comment. Mais ce connard allait payer le prix. Pas question qu'il aille en Enfer tout seul. Après tout, ne s'étaient-ils pas jurés qu'ils partiraient ensemble ? Pour Heero, apparemment, cette promesse n'avait été que du vent. Mais pour Duo, il la tiendrait jusqu'au bout.
Il en était de ses conclusions, avec un rictus mauvais collé aux lèvres, fomentant des plans de revanche, que Iria posa une main sur son épaule.
-Duo ? Le Directeur t'attend.
Il se leva et se laissa guider une nouvelle fois par la jeune femme. Il ne savait pas pourquoi il lui obéissait et la laissait le conduire comme s'il était un handicapé impotent. En fait si, il savait. Il avait appris pendant qu'il faisait ses examens à l'hôpital que cette femme était infernale. Il croyait que Solo était insupportable. Il n'avait évidemment pas compté sur le côté casse-pieds des femmes. Et rien que pour cet état de fait, Iria était incontestablement une femme !
La jeune femme, parfaitement inconsciente de ce que pensait l'adolescent, ou peut-être en était-elle justement consciente et que ça l'amusait de faire tourner son entourage en bourrique comme toute femme sadique qui se respectait, indiqua à ce même adolescent de s'asseoir. Puis elle s'éclipsa. Duo attendait. Il entendait du bruit devant lui, comme les pages d'un livre qu'on tournait. C'était un bruit qu'il connaissait parfaitement : le nombre de fois où il s'était assis en silence à côté du métis pendant que celui-ci lisait un énième livre. En pensant à nouveau à Heero, Duo frémit de colère.
-Duo ?
Une voix grave et qui aurait pu avoir des intentions chaleureuses si Duo n'était pas aussi furieux ou aussi méfiant. Il préférait tout de suite haïr, mépriser et se méfier des gens plutôt que de leur laisser une chance de se faire connaître. Pourquoi faire d'ailleurs ? Pour mieux se faire baiser au final ?
-Duo ? répéta la voix.
-Quoi ? répondit-il avec une pointe d'énervement.
-Je commençais à me demander si tu n'étais pas sourd. Ça fait plus de 5 minutes que je t'appelle.
Toujours la même voix doucereuse. Et ce que ne voyait pas Duo était le sourire indulgent de l'interlocuteur.
-Y a que mes billes qui sont sur off.
Le Directeur éclata de rire. Puis il s'arrêta net.
-Je vais faire court Duo. Je comprends que tu ne sois pas d'humeur. Je suis le Directeur du Centre Winner, Quatre Winner. Tu connais la fonction de ce Centre ?
Duo ne répondit pas mais secoua légèrement la tête de droite à gauche.
-Et bien, nous avons pour but d'aider les gens à accepter et à vivre en fonction de leurs handicaps. Pour qu'ils puissent s'intégrer aussi facilement que possible dans la société et…
Duo se leva de son fauteuil.
-C'est bon, l'interrompit-il. Pas la peine de faire de la pub. Si j'avais d'la thune, c'est pas un centre à la con que je me payerai mais plutôt un aller sur le billard…
-Et si tu ne m'avais pas interrompu Duo, j'aurai peut-être eu le temps de te dire que les frais sont calculés en fonction du revenu des résidents ou des patients. En tant que pupille de l'état, tu toucheras une petite somme tous les mois. Rien ne mirobolant cependant. Alors pour les personnes dans ta situation, tes frais seront quasiment nuls. Si toutefois tu acceptes de venir…
Duo fronça les sourcils. Où était le piège ?
-C'est con. C'est pas parce que je sors de la zone que j'suis débile. Avec ce système, votre Centre se crashera. Ou alors, c'est des charlatans qu'vous engagez.
-Effectivement. La balance entre les recettes et les dépenses est clairement déséquilibrée. Heureusement, je ne compte pas sur les rentrées d'argent de ce Centre. Alors pour apaiser tes doutes, sache que je trouve un autre moyen de financement.
-Ah ouais ? Quoi ? Le commerce ? Armes ? Came ? Gosses ?
-Ca ne te regarde pas Duo. Mais mon autre moyen de financement est tout à fait légal.
Quatre avait expliqué tout cela d'une voix posée. Il avait eu affaire avec des jeunes comme Duo et savait qu'il fallait faire preuve d'une patience infinie. Ne pas montrer d'agressivité. Et aussi faire preuve d'un minimum d'autorité. Remettre ses jeunes à leur place. Ne pas tout laisser passer. Leur apprendre le respect. C'était un savant dosage entre patience et rigueur. Quatre avait toujours marché à l'instinct. Et parfois, ça marchait. Parfois non. Visiblement, avec Duo, ce n'était pas trop mal parti. Malgré ce que lui avait dit Iria, qui le tenait elle-même de la Sœur Véronique, qui le tenait elle-même de l'assistante sociale, Duo semblait avoir reçu une certaine éducation de la part de ce Solo. Et son court séjour à l'orphelinat lui avait donné les bases. Quatre en conclut que Duo était quelqu'un qui avait été profondément blessé. Par les personnes qui auraient dû s'occuper de lui. Qui finalement l'avait trahi en l'abandonnant. Duo avait perdu ses illusions à ce moment-là. Un enfant de 5 ans porte automatiquement ses parents sur un piédestal. Ses parents sont des Dieux. Ils ont toujours raison. Ils savent toujours tout. Et les enfants croient en général qu'ils seront toujours là pour eux. Et la trahison de ces personnes blessent profondément l'enfant dans ses illusions, illusions dont il a besoin pour pouvoir se développer. L'enfant ne fait plus confiance aux adultes et par extension à lui-même. Quatre avait bon espoir de redonner confiance à cet adolescent. Lui montrer que les gens n'étaient pas forcément là pour le trahir, et le blesser.
Quant à son autre moyen de financement, c'était simple : il venait d'une grande et riche famille adepte de la spéculation en bourse. L'argent bien placé pouvait rapporter énormément. Et quand Quatre avait financé sa propre fondation, il avait été exempté d'impôt. (2) Mais ça, Duo n'avait pas à la savoir. Un moyen comme un autre pour Quatre de remettre l'adolescent à sa place. Et aussi par extension, l'obliger en quelque sorte à lui faire confiance à ce sujet, sans pour autant le développer. Juste l'obliger à croire en sa parole. Subtil ? Quatre ne savait pas. Ce qu'il savait, c'était que ça marchait sur Duo, puisque celui-ci se rassit, prêt à écouter ce qu'il avait à dire.
-Tu vivras ici Duo. Tu n'auras pas besoin de retourner à l'orphelinat. Ce n'est pas très pratique. Tu suivras les cours de tes choix, mais adapté à ton handicap. Personnellement, je ne te vois pas apprendre à jouer au basket en fauteuil roulant… Les cours reprennent dans une petite semaine, donc, tu auras tout le temps que tu souhaites pour les choisir.
-Je peux en prendre combien ?
-Autant que tu le désires. Mais il y a un minimum de deux. Sinon, que tu dire d'autre ? Je vous énumère les principales règles : interdiction de fumer à l'intérieur des locaux. Interdiction de se droguer, sauf à l'aspirine (ce que je comprendrais tout à fait après avoir passer toute une journée avec ma cousine infernale) Et interdiction de tuer votre colocataire même s'il vous rend dingue…
Duo fit la grimace. Avec tout le stress et toutes les galères qu'il accumule dernièrement, un bon vieux joint aurait été le bienvenu… L'aspirine, ça l'avait toujours fait vomir. Quant à tuer son coloc… Parce qu'il aurait droit à un emmerdeur dans sa piaule ? Dans ce cas, il préférait grandement créché à l'orphelinat. Au moins, il était tout seul dans sa cellule !
-Des questions ?
Duo secoua la tête. De toute manière, qu'est-ce qu'il pouvait dire ? Ou demander ? « Si vous faites dans la charité, vous voulez pas me payer mon passage sur le billard ? »
-Bien. Alors, verdict ?
-… Je veux bien essayer. Mais si ça m'saoule, j'm'tire !
Quatre l'observa attentivement. Puis accepta.
Une infirmière conduisit Duo dans sa chambre. Elle lui décrivait tout ce qu'elle voyait pendant le trajet, mais Duo n'y prêtait pas attention. Il était encore plongé dans ses pensées et sur le comment trouver assez de fric pour se payer une opération. Il avait bien un petit pécule, mais il avait pas assez. Puis, il préférait pas compter sur cet argent. Il pourrait en avoir besoin s'il avait des dépenses imprévues. L'infirmière le guida devant son lit et déposa son petit sac de voyage. Duo sentit une brise lui caresser le visage. Il en conclut qu'une fenêtre ouverte ne devait pas être très loin du lit. Il chercha le mur d'une main, puis le longea. En effet, à même pas un mètre de son lit, visiblement dans un coin de la pièce, il trouva la fenêtre. Une fenêtre assez large, avec un petit rebord où reposait un large pot de fleurs rempli de fleurs… Le tout était assez large pour qu'une personne s'asseye sur long du rebord. Lorsque l'infirmière le quitta, Duo revint vers son lit. Il fouilla son sac et sortit son paquet de cigarette et son briquet. Rien à faire si c'était interdit. D'ailleurs, ce type lui avait dit que c'était interdit à l'intérieur des locaux, alors on viendrait pas le faire chier s'il tire quelques lattes, assis sur le rebord.
Enfin, ça, c'était ce qu'il croyait. Au bout d'un moment, la porte s'ouvrit. Instinctivement, Duo cacha sa cigarette. Il entendit un léger bruissement, puis quelqu'un souffler comme s'il venait de courir le 1000 mètres.
-Bien, Mr Barton. Vous êtes confortablement installé ? Je vous laisse le fauteuil ici.
Aucune réponse. Allons bon ! Il allait partager sa piaule avec un handicapé muet. Remarque, il risque pas de le faire chier celui-là. Et même si quelque chose lui plait pas, Duo pourrait pas le voir. Pour la première fois depuis qu'il ne voyait plus rien, Duo trouva enfin un avantage d'être aveugle. Mince consolation cependant. Duo entendit la porte se refermer. Il ressortit sa cigarette et recommença à fumer tranquillement.
-Eteint ta clope ! lui ordonna une voix grave.
Il avait à peine haussé le ton. Duo lui répondit simplement avec un doigt d'honneur.
-J'viens d'arriver. Si j'ai envie de cloper, je clope. Et si j'ai envie de me branler, je me branle. Vis ta vie, je vis la mienne. Et on sera pote.
-Ca change rien au fait que la fumée me dérange.
-Ouais c'est ça. J'suis à moitié dehors, alors j'sais pas quelle fumée te dérange, mais c'est pas la mienne.
-T'es aveugle ou quoi ?
-Bingo !
Duo sentit encore la douce brise jouée avec sa frange. Une petite brise avec une odeur de tabac. Pas l'autre gus à peut-être raison. Le vent fait peut-être rentrer la fumée à l'intérieur. Mais Duo s'en tape.
-Ta clope ducon !
Duo perçut de l'énervement dans la voix de l'éclopé. Il sourit. Il avait peut-être pas de joint ou Heero sous la main pour se défouler, mais ce crétin lui servirait de punching-ball. Un mec qui pique une crise pour une fumée de clope pouvait qu'être un gros débile. Il devait être aussi écloper du cerveau ce type !
-Tu sais quoi ? J'm'en tape l'éclopé. T'as qu'à rouler ou ramper pour venir l'éteindre toi-même ! Et si t'y arrives, ça te dirait que je t'apprenne à voler ? On est quoi là ? Au 3ème étage ? (3)
-Ouais t'as raison. Mais te plante pas l'aveugle !
Duo fronça les sourcils. C'était vraiment pas le moment de se foutre de sa gueule. Il avait une humeur de pit-bull enragé.
-P'tite lopette. Puisque t'y tiens, vas-y ! Eteint-la !
Et Duo jeta au loin son mégot vers l'endroit d'où semblait provenir la voix de son colocataire. Le mégot atterrit sur le lit de Trowa. Mégot encore incandescent. Immédiatement, la couverture du lit du paraplégique s'enflamma.
-Mais quel empaffé !
Duo sauta de sa fenêtre tandis que Trowa essaya tant bien que mal d'éteindre le feu en frappant les flammes avec son oreiller. En attendant, il continua d'insulter l'aveugle de tous les noms. Duo ne se laissa pas faire et lui criait des injures à son tour tout en cherchant le lit de son colocataire pour lui faire fermer sa grande gueule. Mais dans la précipitation et l'énervement, il se dirigeait vers la salle de bain, ce qui ne manqua pas de faire réagir Trowa qui s'en moquait avec mordant. C'est à ce moment-là qu'une infirmière intervint pour mettre fin aux cris.
Une dizaine de minute plus tard, il se retrouvait tous les deux dans le bureau du Directeur. Quatre regardait Duo d'un air sceptique. Il avait su que cet adolescent allait lui poser des problèmes, mais il n'en attendait pas aussi rapidement. Surtout, il n'aurait jamais pensé qu'il mettrait le feu au lit de son colocataire. Quatre se montra ferme : pendant près d'une semaine, Duo devra conduire Trowa à ses séances de kiné, au réfectoire pendant les pauses pour manger et le promener dans le jardin, derrière le Centre. Ainsi, les deux garçons seraient obligés de collaborer. Trowa pour guider Duo, Duo pour apprendre à prendre en considération les envies et les désirs des autres. Et oui, ils resteraient dans la même chambre !
Lorsqu'ils sortirent du bureau, Trowa et Duo tiraient une gueule de six pieds de longs. Duo poussa le fauteuil du paraplégique sans aucune douceur, tandis que Trowa lui donnait des indications laconiques sur la position de l'ascenseur. L'infirmière qui les avait conduit devant le Directeur les regarda s'éloigner, quelque peu inquiète.
-Mr Winner ? Vous êtes sûr que c'est une bonne idée ?
-Excellente ma chère !
Quatre lui sourit, un sourire quelque peu manipulateur.
-Il faudra par contre les tenir à l'œil. Ça risque d'être pas mal explosif au départ…
Le sourire de Quatre s'agrandit. Ces deux-là, qu'ils le veuillent ou non, il les aiderait à se libérer de leurs démons.
A suivre…
Quatre : je suis diabolique ?
Caramelon : Et oui ?
Quatre : Cool ! Y en avait marre d'être un angelot !
Heero : Cara, t'es sûre que tu vas vers un 1+2 là ?
Caramelon : bah oui ! Mais j'ai pas dit que ce serait un 1+2+1 ! Tout est dans la nuance !
Heero (sort son flingue) : T'es sûre de toi là ?
Caramelon : parfaitement. Inutile de me menacer. Je te signale que si tu me tues maintenant, tu resteras sur un Duo qui te hais ! XD
Heero : je te hais !
Duo : Cara ! C'est pas grave si je suis aveugle ! je lui en veux pas moi ! Ca peut être plutôt marrant pour certaines activités, si tu vois ce que je veux dire…
Caramelon : Obsédé, mais non !
(1)Dixit mes cours de psycho cognitive sur la perception. Me demander surtout rien sur cette matière. Je viens de passer mon partiel de cognitive, je vais me payer une super banane et je m'empresse là, maintenant, tout de suite, de tout oublier ! (Mes cours de cog, je les ai enregistré sur ma mémoire de travail… Oh secours ! Délivrez-moi de ce calvaire !)
(2) Voilà un des principales raisons du pourquoi en Amérique. Un, pas de soin si pas de thune ou de sécurité sociale, et pas d'impôt si tu finances une fondation. Voilà pourquoi mon choix s'est porté sur les Etats-Unis. Maintenant, il est possible qu'un autre pays applique ces raisons, mais je les connais pas ou je ne suis pas au courant.
(3)Je l'ai déjà souligné au chapitre avec Trotro, mais y a un ascenseur, donc techniquement, Tro peut vivre au troisième.
