Disclaimer: rien n'est à moi.
Titre: Mon dernier espoir.
RAR:
Chapitre 9:
Le lendemain de la rentrée à Poudlard, Dumbledore annonça officiellement, lors du petit déjeuner, qu'Harry Potter n'allait pas passé sa cinquième année dans cette école. Même les professeurs, vu leurs réactions, ne le savaient pas.
Ron, qui n'était pas très bien réveillé au début du petit déjeuner, ouvra complètement les yeux en entendant l'annonce. Sentant de nouveau sa tristesse de passer l'année sans Harry, Hermione lui prit la main d'un air inquiet pour le réconforter. Mais le rouquin ne sembla pas y faire attention car il venait d'apercevoir les mimiques ridicules de Drago Malfoy exprimant sa grande joie.
"Mais pour qui il se prend ce..." Commença à grogner Ron en tentant de serrer les poings.
Ce fut là qu'il s'aperçut qu'une petite main s'était glissée dans la sienne. Il regarda Hermione puis leurs deux mains.
Hermione crut qu'il allait enlever sa main et s'énerver contre Malfoy comme si rien ne s'était passé mais elle se trompait. Il serra sa main dans la sienne en devenant légèrement rouge au niveau des oreilles. Pour lui, ce geste voulait dire que pendant toute cette année, elle serait là pour lui. La jeune sorcière rougit.
"Ca va je vous dérange pas trop, les amoureux?" Fit une voix.
Ils sursautèrent et se lâchèrent la main avant de remarquer Ginny qui était assise à côté d'eux en compagnie de Luna qui avait son habituel regard rêveur.
"N'importe quoi!" Fit Ron plus par réflexe qu'autre chose.
Ils étaient tous les deux rouges. C'était vraiment un tableau réjouissant pour Ginny qui attendait depuis longtemps que son frère et Hermione se mettent ensemble, c'était si voyant qu'ils s'aimaient profondément. Elle se dit que c'était peut être pour bientôt...
Hermione termina rapidement son verre de lait chaud et quitta la table des lions en prétextant ne pas vouloir arriver en retard au cours de Métamorphose. Elle fut suivit rapidement par Ron qui prétexta la même chose mais d'une façon beaucoup moins convaincante. Ils partirent donc tous les deux précipitamment de la Grande Salle sous les yeux amusés de Ginny.
Le cours de Métamorphose fut un jeu d'enfant pour Hermione car ce n'était qu'une révision des années précédentes. Par contre elle dut aider Ron sur beaucoup de transformations. Mais cela ne se passa pas comme elle l'avait prévu...
Malfoy les regardait depuis le début du cours avec insolence et supériorité. Ron commençait à être sérieusement énervé par ce comportement. Mais Hermione veillait à ce qu'ils n'en viennent pas aux mains. Elle remarqua quand même un fait étrange, Ron ne manifestait pas autant d'ardeur qu'avant, il ne réagissait plus comme avant aux attaques de Malfoy. Il résistait plutôt bien pour l'instant.
A la fin, en sortant, ils découvrirent dans le couloir, alors qu'il ne restait plus personne dans la classe, un accueil assez désagréable.
"Ca alors! Tu ne peux plus te passez de nous Malfoy?"
En effet Drago et toute sa bande de Serpentard les attendaient devant leur salle.
"Fais gaffe, Granger, je pourrais justement décider de ne plus vouloir te voir devant mes yeux et je dois dire que franchement, une sang de bourbe ne me manquerai pas le moins du monde!" Dit il en souriant dangereusement.
"Fais attention à ce que tu dis, Malfoy!" Prévint Ron en fronçant les sourcils de colère.
"Oh, je t'avais oublier Weasley. Mais c'est vrai que j'ai une excuse, qui aimerai se rappeler d'une personne appartenant à une famille aussi ridicule que la tienne!" Dit il en riant." Mais malgré tout, je me demande ce que tu fais avec la sang-de-bourbe qui te suis tout le temps. Peut être est-ce de la pitié? C'est ça, n'est ce pas, elle te fait pitié avec ses cheveux ressemblant à la forêt interdite et ses dents de lapins. Personne ne veut d'elle et donc toi tu te porte volontaire pour la supporter!"
"Espèce de...!" Cria Ron en le prenant par le col de sa robe.
Malfoy fit une grimace en essayant de cacher sa peur. Car à la grande surprise de tous, Ron avait encore grandit pendant les grandes vacances et il dépassait Malfoy de beaucoup. Celui-ci fit signe difficilement à ses 'gardes du corps' de venir l'aider, alors que Hermione essayait de calmer Ron.
"Ron, il n'en vaut pas la peine! Lâche le, ce n'est qu'un imbécile!" S'exclama la jeune fille en tentant de le faire lâcher prise, en vain.
"Qu'est ce que vous attendez!" Lança Malfoy à Goyle et Crabbe qui le regardaient encore en se grattant la tête de façon totalement stupide, ayant un temps de réaction étrangement long.
Goyle bouscula Hermione qui tomba à terre et se cogna la tête sous le choc. Alors, Ron consentit enfin à lâcher le Serpentard en le poussant bien fort pour le faire tomber, et il eut la satisfaction de le voir se cogner la tête encore plus fort qu'Hermione.
"Saleté de Mangemorts miniatures, vous ne vous rendez pas compte du mal que vous faisez? Vous êtes inconscients et vous suivez vos parents sans oser dire autre chose que ce qu'ils veulent bien entendre! Espèces de lâches!" Fit le Gryffondor d'un ton plus calme et plus réfléchi.
Hermione se redressa avec son aide en le regardant d'un air surpris. Jamais depuis qu'elle le connaissait, Ron n'avait autant fait preuve de sagesse sans que ses paroles ne soient altérées par l'impulsion de sa rage. Habituellement, il agissait avant de réfléchir, une demi heure plus tard. Elle exagérait un peu mais elle était vraiment étonnée. Elle se massa pensivement la tête en regardant la suite de sa réaction.
"Allez-vous-en!" Lança t il d'un ton méprisant.
Ca alors, Ron qui ne cherchait pas la bagarre! Hermione se dit que l'absence de Harry l'avait peut être fait mûrir. Malfoy, qui s'était relevé tant bien que mal avec l'aide de ses toutous le regarda comme s'il regardait un déchet et leur cracha:
"Ne crois pas que c'est finit Weasley! Il n'y a plus Saint Potter pour vous protéger, c'est d'ailleurs lui qui est un lâche, il s'est enfuit. Il a sûrement pensé qu'il serra en sécurité là où il se trouve mais il se trompe...
Il s'approcha de Ron jusqu'à n'être qu'à un mètre de lui.
" Le maître va le trouver et va le tuer comme tous ces chers moldus qu'il tue en ce moment même! Où qu'il soit, IL le retrouvera. Et puis s'il était tellement bon comme vous semblez tous le croire, pourquoi a t il abandonné ses petits amis si fidèles?"
Ron le regarda de bas en haut et dit très clairement d'un ton assuré:
"Tu ferai mieux de ne pas te réjouir très vite, Voldemort ne gagnera pas cette guerre."
Et sans leur laisser le temps de répliquer, il s'en alla attrapant Hermione par la main. Avec tout ça, ils ne s'étaient pas rendus compte qu'ils allaient être en retard à leur cours de potions, ce qui n'était pas préférable, surtout avec un professeur comme Séverus Rogue. Mais Hermione n'avait pas la tête à ça, elle regardait Ron comme si c'était la première fois qu'elle le voyait.
"Ron!"
Il s'arrêta et la regarda:
"Quoi?"
"Ron!"
Paniqué, il regarda derrière lui pour voir ce qui mettrait ce amie dans cet état là.
"Mais quoi? Qu'est ce qu'il y a?"
"Tu as réagit comme un adulte!" S'exclama-t-elle en souriant.
Le rouquin souffla de soulagement.
"Ha ce n'est que cela?" Fit il en rougissant un peu.
"Ce n'est que cela! Mais je trouve que tu as fait un énorme pas vers la maturité et d'ailleurs, je te trouve plus concentré en cours et tu fais plus d'effort..."
Elle s'interrompit un moment avant de se rendre compte de quelque chose.
"Ron! Les potions"
" Quoi, j'ai aussi fait un grand pas vers les potions?" Demanda-t-il perplexe.
"Mais non, idiot! On va être en retard pour le cours de potions!"
Et la jeune fille se mit à courir vers les cachots sans attendre Ron, son côté bonne élève reprenant le dessus, tandis que Ron maudissait le caractère difficile d'une certaine fille.
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Le soir, dans la salle commune, après le couvre feu, Ron retrouva Hermione comme convenu. Il la trouva assise en face du feu. Il ne se montra pas tout de suite, préférant l'admirer en liberté. Il la voyait de profil, elle était assise sur un fauteuil, serrant ses genoux contre sa poitrine. Elle regardait le feu tranquillement, l'esprit apaisé. Son visage paraissait reposé, Ron savait que maintenant, il la voyait comme elle était vraiment sous son masque de Miss-je-sais-tout. La jeune fille ne montrait pas cet aspect assez souvent, elle se cachait craignant quelque chose que Ron ignorait. Les autres élèves ne la voyaient que comme la première de la classe, celle qui se plongeait toujours dans ses bouquins, celle qui travaillait sans jamais s'arrêter... Seuls certains la connaissaient sous ses autres facettes. Ron les adorait toutes, il l'aimait à n'importe quel moment de la journée. Harry souriait souvent en le voyant la regarder en cours ou quand ils sont assis autour du lac... Ron ignorait ses sourires et ses regards en faisant semblant de bouder mais en vérité, il savait qu'Harry avait raison quand il disait qu'il passait plus de la moitié de son temps à la regarder. Il ne voulait pas l'admettre mais ne pouvait plus le nier. Puis en souriant il alla rejoindre Hermione en se disant qu'une petite frayeur ne lui ferait pas de mal.
Il avança lentement tel un félin sans faire de bruit et plaça brusquement ses mains sur les épaules d'Hermione. Celle-ci sursauta en se retournant, la main sur son coeur.
"Ron, tu m'as fait peur!"
Le jeune homme rit de sa réaction tout en contournant le fauteuil et en s'asseyant à ses pieds. Elle lui mit une petite tape derrière la tête pour se venger alors qu'il faisait semblant d'être projeté contre la table devant lui et de tomber raide inconscient. Elle rit alors de son comportement enfantin en laissant tomber sa fausse attitude sévère. Après tout, c'était dans sa nature et même si elle ne l'avouerait pas sous la torture, elle adorait ça.
Ron redevint sérieux en se rendant compte qu'elle le regardait pensivement, un petit sourire amusé sur les lèvres.
"Alors? Tu voulais parler de quoi?"
Elle regarda à nouveau le feu sans sursauter puis de nouveau lui, semblant prendre conscience qu'elle le regardait depuis trop longtemps.
"J'ai pensé que si Harry s'entraîne si dure cette année loin de tout le monde, on devrait en faire autant. Harry ne devrait pas avoir à nous protéger tout le temps quand il sera de retour de cette façon."
Ron réfléchit quelques secondes silencieusement avant d'hocher la tête.
"Tu as raison."
Hermione le regarda droit dans les yeux. Elle le rejoint sur le sol sans perdre un instant ses yeux bleus.
"Je ne sais pas si tu t'en rend compte mais tu as un vrai potentiel. Je te propose d'aller à ton rythme, tu es d'accord?"
Il fut troublé par ses paroles et par son ton sincère.
"Tu... crois vraiment que j'ai du potentiel, tu crois que je pourrais être fort?" Sans vouloir y croire.
Elle posa sur lui un regard plein de tendresse se sentant coupable des nombreuses fois où sous la colère elle lui disait qu'il n'était qu'un bon à rien.
"Je crois en toi, Ron. Si toi aussi tu as confiance en tes capacités, tu peux y arriver et je t'y aiderai."
"Comment?" Prononça-t-il difficilement, sous l'émotion.
"La première partie de l'année, nous ferons un récapitulatif des sorts des précédentes années et on essayera de bien assimiler ceux que nous apprennent des professeurs cette année. Puis nous essayerons de nous entraîner par nous même sur des sorts plus difficiles, il faut vraiment être au meilleur de notre forme quand Harry sera de retour!" Elle se tut un instant puis demanda avec appréhension: "alors qu'est ce que tu en dis?"
"C'est une très bonne idée!" Approuva Ron.
Elle sourit d'un air satisfait.
"Bien, il faudra commencer le plus vite possible et il faut donc trouver une salle suffisamment grande pour ce que nous allons faire! Je m'en charge"
Ils restèrent un moment, se mettant d'accord sur les horaires de l'entraînement puis allèrent dormir.
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Seul dans son bureau, Dumbledore signait des papiers administratifs comme à son habitude, il avait reçu également, une lettre de certains journalistes à propos de l'absence d'Harry Potter. Cependant déterminé à ne rien révéler, le directeur prit le paquet de lettres et les lança dans le feu brûlant de la cheminée. Généralement, il était pour la révélation de la vérité à la population mais ce cas là était différent. Car d'une part, c'était la sécurité de Harry qui en dépendait, d'autre part, ils comptaient trop sur une seule personne. Les sorciers devraient moins dépendants. Et si seulement le ministre pouvait changer, Albus se dit que se serait un bon début pour créer une défense plus apte à résister aux attaques de Voldemort.
Il soupira avec lassitude et s'appuya un moment sur le dossier de son fauteuil pour plus de confort.
Puis le vieil homme pensa à un certain sorcier, parrain plus exactement, qui se faisait un sang d'encre pour son filleul et se mit à rire doucement, appréciant la vivacité des paroles de Sirius quand il s'était présenté à lui. C'était étrange d'être amusé par le regard meurtrier de ce cher Black mais ne disait-on pas que Dumbledore était fou?
En regardant sa montre, il vit qu'il était trois heure du matin, après avoir vérifié que tout allait bien dans le château par ses propres moyens mystérieux, il alla dormir un peu.
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De son côté, Harry hésitait toujours à monter vers "sa chambre". Qui sait ce qui pouvait y avoir comme bizarrerie ou bête furieuse volant le tuer? Il avait l'impression que cette maison était comme Poudlard: n'obéissant qu'à elle même ou presque, mystérieuse et magique. Magique, ça elle l'était c'était sûr! Mystérieuse, encore plus. Elle n'obéissait apparemment qu'à son maître et était très hostiles aux étrangers. Il souffla pour se redonner contenance: il avait parcouru toutes les pièces du château, pourquoi aurait il peur de ce qui était censé être sa chambre? D'ailleurs, pourquoi la chambre de Godric Griffondor aurait une sécurité plus importante que les autre pièce. Ce n'était que l'endroit où il dormait, où il entreposait ses affaires les plus secrètes et intimes...
'Eh ben, je crains le pire!' Pensa le jeune sorcier en se disant qu'il ferait mieux de ne plus penser, se faisant plus peur qu'autre chose.
Il posa le pied sur la première marche et attendit en regardant les alentours comme si quelque chose allait lui tomber dessus d'un moment à l'autre. Il monta ensuite la seconde marche puis la troisième et ainsi de suite jusqu'à la dernière où il se permit enfin de relâcher sa respiration. Mais à peine avait -il fait un pas vers la porte de la chambre qu'une vingtaine de flèches et de couteaux foncèrent sur lui des deux côtés. Il n'eut d'autre choix que de se jeter à plat ventre sur le sol en se maudissant de ne pas s'être méfier.
"Bravo Harry! Décidemment, j'aurai dû rester vigilant, ça pouvait pas être aussi simple" Se dit-il ironiquement, un peu agacer malgré lui.
Se décidant à agir, Harry se releva et fit face à la porte sans se préoccuper des armes extrêmement pointues surgissant des murs et fonçant droit sur lui. Il ferma les yeux et se concentra comme le lui avait dit Barthy, tandis qu'elles s'approchaient dangereusement de lui. Arrivé à lui, les armes disparurent brusquement.
Il rouvrit ses yeux et ouvrit enfin la porte de sa chambre en restant sur ses gardes. Ses yeux changèrent de couleur. Ils devinrent rouges pour voir dans l'obscurité de la pièce. Harry avança alors en voyant comme si la pièce était inondée de lumière: voilà un avantage au fait d'être particulier.
'Quand même il faut le faire si à chaque fois que je veux rentrer dans ma chambre pour dormir, je fasse tout ce cinéma!' Se dit-il en souriant un peu.
Soudain, la chambre s'éclaira d'elle-même alors qu'il faisait un autre pas vers l'intérieur. Ses yeux redevinrent normaux et il put détailler la pièce à sa guise. Celle-ci était grande, très grande même. Un immense lit en bois d'ébène trônait au centre, il pouvait contenir au moins cinq personnes, un salon se trouvait devant celui-ci, devant la fenêtre encore cachée par les rideaux en rouge et or. Un bureau recouvert de parchemins et de plumes était accoté au mur près d'une bibliothèque en somme bien fournie de gros grimoires poussiéreux qui raviraient Hermione. Une porte se trouvait sur le mur opposé, Harry l'ouvrit et pénétra dans une sorte de passage arrondi menant à deux portes. Entre la chambre et les portes, étaient entreposés des fauteuils et des petites tables (Harry se demanda à quoi cela pouvait bien servir.). Il choisit d'entrer d'abord dans la gauche.
"Waouh!" Laissa-t-il échapper malgré lui en entrant dans ce qui semblerait être un dressing.
Il écarquillait les yeux devant les rangées impressionnantes de vêtements de toutes sortes, moldus ou sorciers: pyjamas, jeans, robes de sorciers, chemises, chaussures, chaussettes, capes, cravates, pantalons... dans toutes les couleurs qu'il préférait. Il prit un jeans au hasard et remarqua écrit tout petit sur le bord: HP. On ne le remarquerai pas normalement. Il fut soufflé rien qu'en imaginant la tête des Dursley s'ils savaient qu'il avait, lui, autant de vêtement fabriqués rien que pour lui. Il sourit de bonheur, il n'avait jamais eut d'habit pour lui, là il avait l'embarras du choix. Il allait enfin pouvoir s'habiller avec un semblant de goût, pas que son image l'importe beaucoup mais le fait de se balader à longueur de journée avec les vêtements de son cousin sur le dos le gênait horriblement; et puis à présent, il pourrait se trouver un genre peut-être... avec un peu d'aide... de filles.
'Peut-être que selèna acceptera de m'aider!' Songea-t-il.
Cette petite réflexion suffit à détourner ses pensées vers la jeune fille, qu'il avait quitté, effondrée. Il regarda par l'autre porte qui était en fait une grande salle de bain avec une porte menant à une piscine, puis retourna vers sa chambre où il eût la surprise de trouver Hedwige sur le rebord de la fenêtre ouverte avec rideaux ouverts également et King en train de sautiller sur l'immense lit qui lui était destiné. En le voyant, Hedwige se précipita vers lui pour se mettre sur ses genoux tandis que le lionceau sauta du lit et essaya de grimper sur sa jambe sans succès. Harry pris King dans ses bras tandis qu'il caressait les plumes de sa chouette d'une main.
"Eh ma belle je t'ai manqué. Je suis désolé de t'avoir un peu oublier." Fit il en s'adressant à Hedwige qui poussa un cri mécontent tandis qu'elle lui mordillait affectueusement son oreille.
King, quand à lui, se pelotonnait déjà contre son maître, rassuré de le retrouver. Harry se demanda quand même comment étaient-ils arrivés jusqu'ici alors qu'il avait fallut affronter mille danger pour ça.
Il décida ensuite de retourner voir le fées et...Selèna.
Selèna leva la tête hors de ses bras un moment pour se résonner. Il fallait qu'elle arrête de se tourmenter ainsi, il fallait qu'elle se persuade plutôt d'aller de l'avant. Elle pourrait éventuellement changer de vie complètement après son passage ici. Elle n'avait nulle part où aller, peut être que Harry pourrait lui permettre de rester un peu plus dans ce château. Elle rougit en se surprenant à penser à lui, elle ressentait de drôle chose quand il était près d'elle... c'était très intense.
Ce fut à ce moment que Harry pénétra dans la chambre. En se regardant, ils virent que le même rouge était présent sur leur joues.
"Salut." Eut le courage de dire Harry en souriant timidement en s'asseyant sur le bord du lit.
"Salut" Répondit-elle en faisant le même sourire timide. Puis elle prit un air embarrassé." Je suis vraiment désolée pour tout ça, le cri et tout. Je suis vraiment navrée!"
"C'est vraiment pas grave" Fit-il en levant une main rapide vers les fenêtres qui se réparèrent d'un coup.
Selèna écarquilla les yeux d'étonnement.
"Je n'ai jamais vu un sorcier faire de la magie sans baguette, ils ont tous une baguette pour faire des sorts et tous, non?"
"C'est vrai mais, je ne suis pas vraiment comme les autres, paraît-il. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai une facilité dans l'ancienne magie, que ne maîtrisent pas les sorciers. C'est étrange mais j'ai toujours été étrange..." Répondit-il d'un air songeur en baissant le regard.
"C'est comme moi. A l'orphelinat, je me demandait souvent pourquoi j'étais si différente des autres."
Harry releva la tête vers la jeune fille et vit qu'elle le regardait aussi.
"Je ne sais pas pourquoi mais je me sens étrangement proche de toi..." Dit elle. "C'est la première fois que je parle ainsi à quelqu'un sans me cacher, sans mentir, sans avoir peur que quelqu'un découvre ce qu'il y a sous cette apparence. Je me sens comme..."
"Libre." Termina Harry.
Elle acquiesça lentement en le regardant droit dans ses yeux.
"Ca fait du bien. Je n'avais ressentit ça qu'avec mon grand père à la fin de ses jours."
Leurs mains entrèrent en contact provoquant des frissons aux deux adolescents.
"Ca aussi c'est étrange, n'est ce pas?" Fit Harry en regardant leurs mains.
Il lui prit la main et la serra et se sentit transporter. Il semblerait que se soit la même chose pour elle car juste avant, il l'entendit sursauter.
