Note : Comme Lou01 m'a demandé d'écrire le chapitre 7 avant dimanche soir, je l'ai écris dans le train. C'est une première pour moi. Merci pour les reviews les filles.

Envoi de la fic mardi soir car problème avec le site pour updater le chapitre.

Disclaimer : Stargate Atlantis et les personnages sont la propriété des créateurs de la série.


Chapitre 7

- Je veux un diagnostique complet de la porte ...

- Rodney ...

- Vérifiez le bouclier ...

- Rodney ...

- ainsi que les générateurs ...

- Rodney ...

- et surtout retrouvez l'adresse de la porte d'envoi. Je veux savoir qui a envoyé ce virus.

- Rodney !

- Oui Elisabeth. Quoi ?

Il leva la tête et remarqua à ce moment là que Kate était arrivée.

- Il n'y a que vous pour affirmer que ces données étaient un virus.

- Je ne suis pas le seul. John aussi.

- Mais le Major est mort, intervena Kate.

- Physiquement oui. Mais son esprit est toujours là. Ne me regardez pas comme ça Kate. Je ne suis pas fou.

- Je n'ai jamais dit ça. Moi aussi j'aimerai que le Major soit encore parmi nous. Nous aimerions tous.

Rodney claqua plusieurs fois ses doigts. (1)

- Bien sûr ! Carson !

- Quoi Carson ?

- Il est au courant, il l'a vu.

- Ca m'étonnerait, déclara Elisabeth.

- Pourquoi ?

- Par... par... parce qu'il me l'aurait dit, balbutia t'elle.

- Appelez le.

- Il n'est pas là. Il est sur P4X224 pour des soins.

- Merde !

- Rodney, vous avez besoin de repos ...

- Je ... vais ... bien !

- Vous avez été très malade ces dernières semaines, vous avez eu beaucoup de fièvre, c'est de là que viennent les hallucinations. Le Major est mort, il est temps maintenant de le laisser reposer en paix.

- Kate ! IL N'EST PAS MORT ! Est-ce que vous comprenez les mots qui sortent de ma bouche ? (2) Major ! hurla Rodney. Si vous êtes là, vous avez intérêt à apparaître immédiatement sinon je fais exploser la cité !

Le visage de Rodney virait au rouge et il tordait nerveusement ses doigts.

- Il devient dangereux, mumura Kate. Je serais d'avis de le consigner dans ses quartiers, loin de toute technologie.

- Vous croyez que c'est nécessaire ?

- Oui. C'est juste du surmenage, il a plus de responsabilités maintenant que ...

- Arrêtez de parler à voix basse. J'ai horreur de ça !

- Rodney, je veux que vous alliez vous reposer dans vos quartiers ...

- Je ne suis pas fatigué !

- Ca suffit, s'emporta Elisabeth. Parlez moi sur un autre ton. Je vous le demandais gentiment, désormais c'est un ordre. Nous pouvons le faire calmement ou par la force. C'est à vous de voir.

- Vous allez définitivement le tuer.

- Rodney ! Plus un mot. Messieurs, accompagnez le.

Miller et Johnson s'avançèrent vers lui.

- Docteur, après vous.

Mais Rodney utilisa les techniques de combat que lui avait appris Teyla. Il avait été un très bon élève, élève qui dépassait très souvent le maître. L'effet de surprise plus quelques coups bien placés, les deux gardes se retrouvèrent à terre.

Rodney récupéra l'arme de Miller et la pointa sur la tête de Johnson.

- Maintenant, on va le faire à ma manière. Je prends le commandement de cette cité !

- Vous allez faire une grosse bêtise, calmez vous.

- Que je me calme ? Mon meilleur ami est sûrement en train de mourir. Je dois absoluement le sauver.

- D'accord, d'accord, dites nous ce que nous pouvons faire pour vous aider, capitula Elisabeth.

Rodney se détendit.

- D'abord, retrouver le générateur principal. C'est une énorme machine cylindrique où est stockée la conscience de John. Il n'a jamais voulu me dire où elle se trouve exactement. Elle n'est pas ...

Il stoppa net dans ses explications quand il remarqua qu'Elisabeth regardait derrière lui. Il avait oublié la première règle des enseignements de Teyla. Garder tous ses sens en éveil. Il aperçu une ombre, se retourna, mais il n'eut pas le temps de voir l'intrus. Il s'écroula quand un rayon paralysant Wraith le toucha.

oOo

Rodney ouvrit les yeux. La lumière de l'infirmerie le fit gémir. Il tenta de mettre sa main sur ses yeux mais il ne put pas la soulever. C'est alors qu'il remarqua les entraves autour des poignets et des chevilles. Teyla arriva à ce moment là.

- Bonjour Docteur McKay.

- Teyla. Bonjour. Vous pouvez m'enlever ça ?

- Je suis désolée, je ne peux pas.

- S'il vous plaît. Au nom de notre longue amitié.

- Non, c'est impossible. Euh ... Je suis désolée de vous avoir tiré dessus tout à l'heure.

- Quoi ? C'était vous ? Je croyais que nous faisions partie de la même équipe.

- Oui, mais vous étiez devenu dangereux. Je voulais vous féliciter tout de même, j'ai vu comment vous avez maîtrisé les deux gardes. Je suis fière de vous.

Rodney sourit timidement.

- Vous avez été un très bon professeur.

- Merci.

- Libérez moi ...

- Non.

- S'il vous plaît. J'ai peur que John ne s'en sorte pas.

Elle posa sa main sur son épaule.

- Ecoutez. Le Major Sheppard est mort et enterré. Il ne reviendra pas. Nous avons tous souffert de sa disparition, vous plus que les autres.

Rodney soupira.

- Carson, où est Carson ? Il est sûrement revenu.

- Il est toujours en mission. Elisabeth a essayé de le contacter mais la radio ne semble pas fonctionner.

- C'est le virus !

- Les techniciens ont vérifié chaque système. Il n'y a aucun problème.

- Ce sont des incompétents ! hurla Rodney.

Il tira énergiquement sur les entraves mais celles-çi résistèrent.

- Docteur Buhler ! Il recommence.

Le médecin arriva avec une seringue à la main.

- Docteur McKay, vous avez besoin de dormir un peu. Ca va vous faire le plus grand bien.

- Non ! Ne faites pas ça. John a besoin de moi. Il ... a ... besoin ... de ...

Et Rodney s'endormit, assomé par le calmant.

oOo

- Docteur McKay ? Ouvrez les yeux. Je suis venu exprès pour vous voir.

Rodney connaissait cette voix. Mais impossible de mettre un visage dessus.

- Allez Docteur McKay. Vous me décevez. Un petit effort. Je n'ai pas monté ce plan de génie pour que vous dormiez pendant le spectacle.

Un verre d'eau glaçée dans la figure finit par réveiller totalement le scientifique. Il n'aimait pas ce type, vraiment pas. Surtout son sourire, sadique.Rodney détourna les yeux.

- Alors ? Avez vous aimé mon petit virus informatique ? Il m'a permis d'entrer facilement dans la cité sans craindre votre bouclier.

- Quoi ?

- Regardez moi ! Il attrapa Rodney par le menton. Maintenant Atlantis est à moi.

- Il faut qu'on parle Kolya. J'ai besoin de votre aide.

Le commandeur fut surpris par la demande de Rodney.

TBC.

(1) J'adore quand il fait ça. Eh oui. Il m'en faut peu.

(2) Tirée du film « Rush Hour », cette réplique me fait mourir de rire.