Bonjour!
Voici le nouveau chapitre des Maraudeurs Maraudant! J'ai été un peu plus longue cette fois ci mais bon, la suite de ce chapitre devrais arriver plus rapidement normalement!
Il s'agit donc d'un double chapitre centré sur la petite vie de notre cher et torturé Sirius.
J'espère qu'il vous plaira!
Spoilers: 1 à 6, comme toujours!
Disclaimer: Rien n'est à moi sauf quelques petits persos! Tout appartient à JK Rowling of course!
Résumé des chapitres précédents: Les Maraudeurs entrent en cinquième année. La nouvelle prof de Potions, Miss Hurley, leur fait subir un petit test pour vérifier le sens critique des élèves de Poudlard. Les Maraudeurs le réussissent haut la main. Cependant, quelques petites tensions se nouent entre Sirius et Remus, et ce concernant certaines séances d'entraînement très particulières…
Chapitre 4 : Une semaine dans la vie de Sirius Black (1)
Lundi 23 septembre
« Allez Sirius lèves-toi ou on va être en retard ! »
Sirius grogna sans bouger d'un pouce :
« M'en fous Potter. »
« Pas moi Black ! »
Les couvertures du lit furent tirées sans ménagement, laissant le Gryffondor recroquevillé sans la douce chaleur originelle de son lit.
« Putain Potter… »
A tâtons, le jeune garçon posa sa main sous son oreiller. Il en ressortit péniblement sa baguette :
« Litari fadre ! »
Sous les yeux surpris de James, les couvertures quittèrent violemment ses bras pour se reposer sur le lit de Sirius et se border d'elles même. Sirius poussa un grognement satisfait avant de faire mine de se rendormir. Potter renonça :
« Ben si c'est comme ça démerde-toi Black ! Mais n'oublie pas qu'on a interrogation surprise de Méta dans à peine une heure. »
La porte claqua ensuite assez fort pour arracher un grognement à la masse étendue :
« Doucement avec la porte Potter… »
Et il ferma les yeux, décidé à se rendormir. Mais décidément, il avait été trop agacé par l'intrusion de Potter dans son sommeil. D'un geste brusque il repoussa ses couvertures et s'assit au bord du lit. Mentalement, il vérifia qu'il possédait toujours ses deux bras et ses deux jambes. Une fois que ce fut fait il se leva enfin. L'année précédente il avait eu la surprise de se réveiller avec une jambe en moins. Heureusement, il ne s'était s'agit que d'une rune de Remus. Il se demandait toujours ce que James avait fait en échange de ce service.
Il se dirigea à l'aveuglette vers la salle de bain, entra dans la douche tout habillé et tourna fermement le robinet d'eau froide. La douche glacée lui arracha une grimace et de violent tremblements, mais lorsqu'il en sortit, il était réveillé. Il lui fallait au moins ça pour se réveiller un lundi matin. Il ôta son pyjama qu'il jeta dans un coin avant de se saisir des premiers vêtements disponibles dans son armoire. Mais même vêtu n'importe comment, il gardait une certaine classe. C'était un des rares avantages d'être issu de la famille Black, avoir l'air hautain pouvait tout faire passer. Et puis les regards langoureux des filles qu'il croisait lui montrait bien qu'il était plutôt séduisant. Et pourtant.
Agacé de rêvasser ainsi devant son miroir, il sortit de la salle de bain puis du dortoir et ferma la porte avec violence avant de dévaler les escaliers. James n'était visible nulle part dans la salle commune, il avait du en avoir assez de l'attendre. Ce n'était pas plus mal, il ne se sentait pas d'une humeur très sociable. Mais y avait-il seulement un jour où il était d'humeur sociable ? Il descendit jusqu'à la salle principale pour prendre son petit déjeuner.
Les cours se passèrent plutôt bien se jour là. L'interrogation surprise que leur avait annoncé Peter n'eut pas lieu, au grand plaisir de tous les Maraudeurs, sauf de Queudver, déçu de voir un de ses tuyaux démenti. McGo semblait assez fier que ce soit des Gryffondors qui aient découvert le pot aux roses concernant la potion d'Oubli. La semaine qui avait suivi, elle les avait félicité devant toute la classe avant de les assommer d'un speech plombant. Mais deux semaines s'étaient passées depuis, et comme elle avait pu le constater, ils n'étaient pas devenu subitement des élèves modèles. Mais visiblement, les cent points qu'ils avaient fait gagné lui rendait leurs bavardages plus tolérables.
Le cours de potion fut tout aussi navrant. Après s'être amusée à leur faire peur, la professeur estimait sans doute leur avoir donner leur quota de sensations fortes pour l'année. Ils se contentèrent donc de faire une potion de Repousse des plus ennuyeuses et surtout des plus répugnantes. L'odeur qu'elle dégageait était celle d'un engrais des plus naturels… Ils sortirent du cours sans masquer leur dégoût :
« Pouah j'ai l'impression d'avoir passé une semaine dans une poubelle de troll! » Rouspéta Peter.
« Je sais pas comment sentent les poubelles de troll Peter, mais je suis d'accord avec l'idée générale. » Rectifia Remus.
« Ouais on sent la m… » Commença James.
« Si on allait à la bibliothèque faire notre devoir de Défense Contre les Forces du Mal ? » Interrompit abruptement Remus.
La professeur venait de sortir de la salle. Sirius observa la fine silhouette disparaître au bout du couloir d'un pas léger. Cette professeur ne lui était pas particulièrement sympathique. Derrière ses courts cheveux blonds et ses pâles yeux vert, il sentait quelque chose d'étrange, il n'aurait pas su dire quoi. Toujours est-il qu'il se méfiait d'elle. Mais comme trois quarts des élèves de l'école en fait, pour qui le coup des potions piégées n'était pas passé, le dernier quart étant les Serpentards, dont l'opinion sur la prof n'intéressait personne.
« Ouais allons-y. » Grogna-t-il sans conviction.
Au moins pouvait-il espérait que son odeur de chien mouillé tiendrait à distance les premières années. Ces dernières avaient de plus en plus tendance à croire que lui sauter au cou était un grand signe d'admiration.
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Mardi 24 septembre
Le soleil était déjà levé depuis longtemps. Les pâles rayons lumineux filtraient à travers les lourdes tentures rouges du lit. Une tête embroussaillée sortait à peine des couvertures tout comme un pied et une main. Le dortoir était désert, tout le monde avait l'air d'être levé, la forme assoupie remua doucement. Mais elle ne s'éveilla pas pour autant.
Le fracas de la porte ouverte sans ménagement non plus ne réveilla pas le dormeur. Mais la masse qui s'abattit soudainement sur le lit eut tout de même le don de lui faire ouvrir un œil :
« Allez, Black ! On se lève ! » Hurla James en sautant sur son lit comme un dément.
Sirius répondit par une succession de consonnes sans ordre ni sens, tout en se retournant. Cependant, il n'avait pas encore évalué le fait que James était SUR son lit et qu'il ne pourrait donc pas se détourner de lui en se retournant.
« Blaaaaaack ! Lèves-toi il est huit heure et je te rappelle que nous avons cours dans une heure ! »
« Ta gueule Potter… » Parvint à articuler Sirius en enfouissant sa tête sous son oreiller.
Le jeune homme sentit alors le poids sur son lit s'alléger. Ses muscles se détendirent aussitôt alors qu'il s'apprêtait à se rendormir. Mais James n'avait fait que sauter du lit, il n'avait pas renoncé à ses idées machiavéliques. D'un geste brusque il tira les couvertures de Sirius qui se retrouva en pyjama, grelottant. Il se redressa vivement :
« Potter, barres-toi de là avant que je m'énerve ! »
James eut un grand sourire en s'éloignant, les couvertures toujours dans les bras :
« Moi aussi je te souhaite le bonjour Sirius ! Je te rappelle donc qu'il est huit heure… cinq maintenant, que nous avons cours dans cinquante-cinq minutes, que tu dois venir maintenant si tu veux petit-déjeuner et que ta coupe de cheveux est une horreur ce matin. »
Il ferma la porte sur cette dernière déclaration, traînant les couvertures de Sirius derrière lui. Ce dernier se leva avec lassitude. Il s'étira comme un chat avant de se diriger vers la salle de bain. Trois minutes plus tard, il s'observait dans la glace, propre et habillé. Il détailla sommairement son visage, notant les cernes trahissant le manque de sommeil et ses cheveux en désordre encadrant son visage long mais finalement assez séduisant. Il eut un sourire avant de sortir en direction de la salle commune.
James discutait avec Mayer, en bas des escaliers. Peter était assis près du feu et semblait lire. Remus était invisible. Il descendit les escaliers lentement, prenant le temps de se familiariser avec tout ce qui l'entourait. Deux troisièmes années le regardaient avec l'air stupide. Il les ignora. James l'aperçut enfin :
« Sirius ! Enfin prêt à te montrer au commun des mortels ! »
« Bonjour aussi Potter. Mayer. »
« Salut Black ! Je vous laisse ! »
« Ouais, à tout à l'heure en cours Mayer ! » Répondit James en saluant le rouquin : « Tu en as mis du temps ! » Continua-t-il à l'intention de Black.
Sirius se contenta d'un regard noir :
« Ta technique pour me réveiller n'est pas au point Potter, il m'a fallu du temps pour réparer ce que tu avais fait. On y va ? »
James acquiesça en éclatant de rire. Ils descendirent donc en direction de la salle commune. Heure tardive oblige, il n'y avait plus beaucoup de monde dans les couloirs, la grande majorité des élèves commençant leur cours à huit heure et non neuf. Ils entrèrent dans la vaste salle commune relativement désertée, sauf par les autres cinquièmes années de Gryffondor. Sirius regarda d'un œil morne la tablée avant de s'asseoir. Il ne se sentait pas vraiment en forme ce matin là.
Parc contre l'attrapeur des Gryffondor semblait en très grande forme et d'une humeur des plus radieuse. Il se versa un verre de jus de citrouille avant d'engouffrer une première tartine de pain sec. Sirius le regarda faire avec écoeurement. Le cinquième année ingurgitait la nourriture à une vitesse affolante, avalant la confiture après les toasts au lieu de les tartiner. Sans prendre la peine de relever les yeux vers son ami, il eut un sourire moqueur :
« Non, décidément, tu as vraiment une sale tête ce matin Black. Le manque de sommeil sans doute ? »
« Si Peter arrivait à se métamorphoser tout seul, je te prie de croire que j'aurais à nouveau mes dix heures de sommeil quotidienne. Et comme ton poste d'attrapeur t'oblige à des entraînements quotidiens, ce n'est pas toi qui pourrais me remplacer auprès de lui. »
« Et crois-moi, je le regrette. » Dit-il en postillonnant joyeusement.
Sirius eut un haussement d'épaule méprisant avant de repousser son bol de café. Il n'avait plus faim. Son regard erra un instant du côté de la table des Serpentards. Il s'arrangeait toujours pour être du côté de la table lui permettant d'observer les serpents. Tout en détaillant cette population hostile, il se permit de continuer à discuter :
« Et est-ce à cause de ses nombreux entraînements que tu persistes à te baffrer comme si ta vie en dépendait ? »
James s'arrêta net et regarda son ami. Mais ce dernier observait toujours avec intérêt la table des Serpentards. Il se contenta donc de soupirer :
« Tu viens de mettre à jour ma tactique de préparation physique pour le prochain match, Black. Par contre je te ferais remarquer que ton humeur est des plus détestables ce matin. »
Le Gryffondor se tourna vivement vers lui. Instantanément, ils se mirent à sourire de la même manière un peu stupide. Ces piques n'étaient qu'un jeu pour eux. Seul James arrivait à comprendre que Sirius se protégeait ainsi lorsqu'il se sentait vulnérable. Il aboyait fort mais ne mordait pas en somme, il effrayait l'ennemi avant que celui-ci ne l'attaque. Même si l'ennemi en question n'était que James Potter, son meilleur ami.
« Tu as fini de t'empiffrer ? On peut y aller ? »
« Et toi, tu ne manges pas alors ? » James semblait un peu surpris mais sans plus.
« Non. Je n'ai vraiment pas faim ce matin. »
James eut un soupir avant de se lever. Sirius remarqua qu'il semblait blasé de ses sautes d'humeur. Pourtant, pour une fois, il avait d'excellentes raisons de ne pas être de bonne humeur et de ne pas avoir très envie d'être ce jour là un 24 septembre.
« Si, j'te l'jure, Alicia Fenwick et Chris Burrow ! Ils ont été pris en flagrant délit dans une salle de classe inutilisée… Par McGonagall ! »
Assise à une table non loin de lui, deux quatrièmes années bavardaient avec animation. La petite brune semblait surexcitée par le ragot qu'elle colportait ainsi. Il secoua la tête. Pourquoi diable James faisait du quidditch ? Et pourquoi diable Remus était à l'infirmerie ? Et pourquoi diable Peter était parti fouiner du côté de la salle commune des Gryffondor ? Juste le soir où il devenait nécessaire de travailler son devoir de Défense Contre les Forces du Mal ? Une table déserte semblait lui tendre les bras un peu plus loin, il se dirigea vers elle d'un pas lent. Mais il n'était pas assez loin des deux filles pour ne plus entendre ce qu'elles disaient, et ne plus les voir.
« Nan, c'est pas vrai ? Tous les deux en train de… »
La grande rousse eut une grimace accompagnée d'un geste explicite. Elle semblait elle aussi se délecter de la nouvelle. Sirius lança un regard noir dans leur direction mais ne dit rien, il ouvrit son livre de DCFM sans autre signe d'agacement.
« Ouais ! Y parait que McGonagall était verte de rage ! J'aurais bien aimé voir ça ! »
Une succession de petits cris s'apparentant à un rire nerveux lui parvint aux oreilles. Décidément, il devait s'agir des deux créatures les plus stupides de la maison des Serdaigles. Malheureusement pour lui, les deux donzelles semblaient avoir beaucoup de centres d'intérêt. Et l'un d'eux s'avéra être lui-même.
« Chut ! Regardes qui est là bas… C'est Black ! » Chuchota alors la rousse à la brune.
Sirius retint un grognement. Les deux filles s'étaient 'discrètement' tournées dans sa direction. Pourquoi diable fallait-il que cette journée soit si pénible ?
« T'as vu, il lit un livre de Défense Contre les Forces du Mal ! » Chuchota l'une comme s'il s'était trouvé à cent mètres d'elles et comme si le fait qu'il sache lire était un miracle.
« Ouiiiii, il est trop beau. » Répondit l'autre aussi discrètement que la première.
Sirius leur lança un regard noir avant de se replonger dans sa lecture.
« Oh t'as vu, il m'a regardée ! » Hurla l'une, à moitié hystérique.
« Attends, c'était moi qu'il regardait ! »
Sirius ferma violemment don livre. Pourquoi fallait-il que ce soit à lui que cela arrive ? N'en avait-il pas déjà assez ordinairement avec ces saloperies de Serpentards à le regarder de travers ? Il se leva et repoussa sans ménagement sa chaise. Les deux jeunes filles le regardèrent passer avec envie, il ne leur accorda pas un regard. Il pressa même le pas, insensiblement. Il fut rapidement sortit de la bibliothèque.
Son cerveau bouillonnait. Il en voulait à la terre entière de rendre cette journée plus infecte encore que ce qu'il avait imaginé. Et c'est ce moment précis où il choisit d'apparaître.
Longeant les couloirs en compagnie d'un autre garçon de deuxième année, Il était là. C'était seulement un jeune garçon au teint pâle et aux yeux profondément enfoncés dans leurs orbites, le visage fin aux traits anguleux, malingre, les cheveux noirs coupés courts. De loin, on aurait pu dire qu'il se ressemblait. Mais de près un écusson représentant un serpent vert et argent trônait sur son uniforme.
Regulus.
Sirius s'arrêta net dans le couloir.
Lui continua d'avancer d'un pas tranquille, bavardant gaiement avec l'autre Serpentard, qui lui stoppa en rencontrant le regard glacé de Sirius. Regulus s'arrêta à son tour, tétanisé. Le second Serpentard s'empressa de bredouiller un 'A tout à l'heure' inaudible à l'intention de Regulus qui hocha légèrement la tête.
Les deux frères se regardèrent longuement sans bouger, leurs deux visages aussi inexpressif l'un que l'autre. Sirius sentit une boule se former au creux de son estomac sans qu'il puisse l'en empêcher. Regulus semblait plus effrayé qu'autre chose. Sirius se dandina d'un pied sur l'autre, hésitant sur l'attitude à adopter :
« Bonjour Regulus. »
Comme cela sonnait faux ! Comme il se sentait ridicule face à ce frère qu'il n'avait pas revu depuis son séjour-éclair à la maison… au mois de juillet dernier. Il était passé en coup de vent chercher ce qui restait de ses affaires. La seule chose mémorable de cette journée fut la dispute qu'il eut avec sa mère et le fait qu'il lui ait lancé au visage qu'il ne reviendrait plus jamais au 12 Square Grimmaurd. Sa mère l'avait ensuite chassé en lui hurlant tout un tas d'insanités au visage. Cela faisait deux mois et demi presque, et il se sentait toujours aussi mal à l'aise, quoique heureux de l'avoir fait.
Regulus semblait de plus en plus partagé. Il baissa la tête tout en continuant à fixer Sirius. Comme il détestait cette façon qu'il avait de le regarder ! Il avait la sensation de… d'être sa mère.
« Merci. » Murmura Regulus.
« Tu… tu vas bien ? » Demanda Sirius.
Il voulut retirer ses paroles aussitôt après les avoir dites. Son frère tourna la tête. Il y avait quelque chose comme de la colère sur son visage.
« Oh, tu t'inquiète pour moi… » Sirius détesta son ton ironique, cela ne collait pas à sa personnalité de petit garçon trouillard : « Ca me surprend un peu de ta part ! Cela fait bien deux mois que tu n'as pas pris de mes nouvelles en fait. Je pensais que tu étais bien sans nous. »
Sirius fronça les sourcils, c'était à son tour de sentir la moutarde lui monter au nez :
« Et je suis très bien sans eux ! »
« Parfait alors ! » Regulus s'avança : « Alors tu seras aussi très bien sans moi ! »
Cette démonstration d'audace était la première qu'il voyait de la part de Regulus. Le petit Regulus d'Esther Black, celui qui correspondait le mieux aux attentes de leur mère. Insignifiant petit Regulus qui n'osait pas dire que cette famille le répugnait. Pourtant il lui avait dit un jour, ou plutôt murmurer du bout des lèvres. Même cet aveux, pourtant fait volontairement après une rude remontrance de leur mère, même cela sonnait la lâcheté.
Alors que Regulus allait passer à côté de lui, Sirius le bouscula et le saisit par le col de sa chemise avant de le plaquer contre le mur de la bibliothèque :
« Ecoutes-moi, espèce de sale petit con ! J'ai toujours cru que tu pensais sincèrement ce que tu m'avais dit ce soir là. Tu te souviens ? Oh oui tu te souviens ! Tu m'avais dit que tu étais comme moi, que tu détestais ce qu'ils attendaient de toi… Mais que tu aimais trop notre mère pour pouvoir refuser. Moi je vais te dire ce que tu es vraiment… »
Son visage n'était plus qu'à quelques centimètres de celui de Regulus, qui semblait suffoquer sous la poigne de Sirius. Les petits yeux foncés de son frère le regardaient avec terreur, il pouvait le voir. Exactement comme s'il était Esther Black. Cette pensée s'infiltra si brutalement dans son esprit qu'il relâcha immédiatement son frère avant de se reculer :
« Tu es un Black ! Un lâche comme eux ! Vas donc retrouver Voldemort si c'est ce que tu veux ! Moi je n'en ai plus rien à faire ! »
Regulus eut un violent frisson. Sirius ne chercha pas à savoir si cela venait du fait qu'il ait dit 'Voldemort' ou si ce qu'il venait de dire le touchait vraiment. Il tourna les talons sans un regard derrière lui. Cette fois-ci il venait définitivement de tirer un trait sur toute la famille Black.
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Mercredi 25 septembre
Sirius ouvrit les yeux, haletant. Il les referma presque aussitôt, tentant de reprendre son souffle. Son esprit embrouillé ne laissait pas beaucoup de doute sur la cause de son réveil brutal. Il venait de faire un cauchemar. Ou plutôt un rêve qui serait devenu un cauchemar car il se souvenait d'un début agréable, d'un endroit apaisant, et puis… Un rire sinistre comme il n'en avait jamais entendu. Il inspira profondément, tentant de chasser une désagréable sensation de déjà-vu. Il avait déjà fait ce rêve, même s'il ne s'en souvenait pas.
Prenant garde à faire le moins de bruits possible, il se leva. James dormait paisiblement dans le lit le plus proche. Il l'entendit pousser un grognement, puis se retourner avant de se mettre à ronfler doucement. Sirius eut un sourire avant de se diriger vers la porte. Il longea le lit de Remus. Il lui jeta un regard. Il semblait lui aussi dormir profondément. Des ronflements sonores signalaient que Peter dormait parfaitement bien, merci pour lui.
Une fois qu'il fut sortit du dortoir, il put se permettre de se détendre et de descendre les escaliers de son habituel pas traînant. Mais il ne s'arrêta pas à la salle commune. Il n'avait pas envie de rester dans un endroit où n'importe qui pouvait le surprendre. Il poussa donc le tableau qui masquait l'entrée de la salle commune des Gryffondors.
Le couloir était sombre désert et Sirius sortit sa baguette pour pouvoir y voir plus clair. Il n'avait qu'une vague idée de l'endroit où il voulait aller. Il faisait encore très doux en cette saison, mais sortir de l'école était très difficile sans cape d'invisibilité. Et puis cela ne lui disait pas grand-chose. Il commença donc à escalader les escaliers, sa baguette diffusant toujours un léger halo de lumière. Lorsqu'il fut au sommet des escaliers, il s'arrêta pour reprendre son souffle. Il venait de gravir environ huit étages tout de même. Il longea ensuite un long couloir plus étroit que les autres. Les portes qui donnaient sur ce couloir étaient toutes de couleur sombre et n'invitait pas vraiment à les franchir. Même la lumière qui émanait de sa baguette semblait ne pas se refléter sur le bois lustré. Mais comme il avait l'habitude d'emprunter ce chemin, il n'y prêta pas attention. Malgré tout, l'endroit le mettait toujours mal à l'aise. Il se dépêcha de traverser le reste du couloir.
Après avoir gravit une dernière volée de marche, Sirius se retrouva sur le seuil d'une lourde porte : « Vespertilio ! »
Il y eut comme un déclic. Il imprima une légère poussée de l'épaule sur la porte qui s'ouvrit en douceur. L'air frais lui fouetta le visage. Il rangea sa baguette et sortit.
Il se trouvait au sommet du donjon central de Poudlard. Seule la tour d'astronomie était plus élevée, mais elle se trouvait sur l'aile orientée vers la forêt interdite. Sirius, lui, se tourna de l'autre côté, vers le lac. La lune se reflétait sur sa surface noire et brillante. Le ciel parfaitement dégagé permettait de voir les limites du domaine de Poudlard, dans toutes les directions. Seule la forêt interdite semblait d'étendre à perte de vue. Sue l'autre berge du lac, on distinguait nettement quelques collines assez élevées ainsi qu'on devinait le début de la ligne sinueuse du Poudlard Express.
La simple vue de ce paysage dégagé lui permit de repousser au loin les restes de son cauchemar. Il avait enfin la sensation d'être vide et donc bien.
Oui, mais c'était toujours lorsque l'on se croyait enfin seul à Poudlard que l'on était le plus entouré. Ce moment magique n'y faisait pas exception. Alors que selon Sirius, aucun élève de Poudlard n'avait du avoir le courage de monter aussi haut, d'explorer cet aspect du château et surtout de trouver le mot de passe de la porte, il dut se rendre à l'évidence qu'il croyait mal. Il y avait quelqu'un d'autre sur la terrasse. Et ce quelqu'un d'autre assis sur le parapet, les pieds dans le vide. Et son regard finit par tomber sur ce quelqu'un. Il fit un pas en avant. La personne ainsi installée ne semblait pas s'être aperçue de sa présence.
Un léger courant d'air révéla une longue chevelure noire caractéristique. Sirius ouvrit de grands yeux étonnés mais ne recula pas. Cette silhouette si gracieuse sous la lumière de la lune, il la connaissait de vue, et de réputation. Même de dos, il la reconnaissait. C'était une des personnes les plus terrifiantes de Poudlard selon beaucoup d'élèves. Adreva Wyles.
Mais à cette heure avancée de la nuit, et avec la lumière qui nimbait toute sa personne d'un voile argenté, Sirius fut certain que tout ce qu'on disait sur elle ne pouvait être que des ragots. Car rien de mal ne pouvait surgir d'une telle apparition.
Sirius finit par se détacher de sa contemplation. Mais qu'est-ce qu'il faisait là ? On aurait dit une des fillettes qui lui couraient après à longueur de journée. Il était Sirius Black, Maraudeur, Gryffondor de cinquième année et modèle pour bien des cancres de cette école. Il s'avança donc, sans plus chercher à passer inaperçu, Adreva finit par se tourner vers lui, ayant enfin détecté sa présence. La Serpentard le dévisagea un instant, l'air agacé, avant de retourner à sa méditation comme s'il n'était pas là, ce qui eut le don de vexer Sirius. Mais il ne le montra pas et s'installa à son tour sur le parapet, à une distance raisonnable de Wyles, les jambes pendant dans le vide. Il s'attacha à son tour à contempler le paysage. Mais ni l'un ni l'autre ne pouvait plus faire comme s'ils étaient seuls.
« Qu'est-ce que tu fous là, Wyles ? » Demanda Sirius de son ton aimable.
« La même chose que toi, Black. » Répondit Wyles d'une voix froide qui arracha quelques frissons à la nuque de Sirius.
« Et qu'est-ce que je fais là à ton avis ? » Continua Black de la même manière.
« Je n'en ai rien à faire. » Répondit Wyles d'un air parfaitement indifférent.
« Parfait, moi non plus. »
Le silence s'installa ensuite. Le regard de Sirius resta longuement fixé sur le lac, mes ses pensés étaient toutes confusément dirigées vers la personne assise non loin de lui. Adreva Wyles l'intriguait. Depuis son arrivée à Poudlard en fait. Car Adreva Wyles n'était arrivée qu'un an auparavant et elle avait un peu effrayé tout le monde.
« Bonsoir ! Bonsoir mes enfants ! Un peu de calme s'il vous plait ! »
James relâcha le Vif d'Or qui gigotait fébrilement entre ses doigts. Ce dernier s'envola une fraction de seconde avant d'être aussitôt rattrapé sous les applaudissements de toute la table des Gryffondor. Sirius eut un sourire pour son ami avant de se tourner vers Dumbledore. Le directeur de Poudlard portait ce soir là une robe violet pâle assez abominable qui ne faisait que mettre en évidence les goût vestimentaires plutôt déplorables du professeur.
« Oui, bravo à Gryffondor et à son excellent attrapeur pour cette victoire sur les Serpentards qui n'ont pas démérités. »
Il y eut un tonnerre d'applaudissement qui s'éleva de la table des Gryffondors mais aussi de celles des Poufsoufles et des Serdaigles. Les Serpentards lançaient des regards noirs à Dumbledore et aux Gryffondors. James se leva et eut une révérence dans leur direction. Sirius eut un grognement en fixant méchamment Rogue qui semblait atteindre des sommets dans le verdâtre. Dumbledore leva les bras pour obtenir le silence, mais visiblement en vain, car les Gryffondors étaient surexcités pas leur écrasante victoire. 530 à 120… Le score était toujours gravé dans sa mémoire. James avait joué avec le Vif d'Or en virtuose, le poursuivant de très prêt et tenant l'attrapeur des Serpentards à distance. Ses coéquipiers avaient ainsi pu enchaîner les buts face à des Serpentards exécrables.
Adreva regardait elle aussi le lac. Ses yeux noirs n'en quittaient pas la surface. Son teint pâle avait quelque chose d'inquiétant à la lumière du jour, mais en cette nuit magnifique, elle avait l'air presque… normale. Il eut un sourire à cette pensée en se détournant vers le lac.
« Qu'est-ce qui te fait sourire Black ? »
Il se tourna vers elle. Son regard était toujours tourné vers le lac. Il ne comprenait pas comment James pouvait dire qu'elle était terrifiante.
« Bon, je vous annonce donc que la prochaine sortie à Pré-au-Lard aura lieu le samedi 26 octobre. »
Quelques exclamations ravies suivirent cette intervention, mais elles furent noyées dans le brouhaha ambiant. Dumbledore ne sembla pas s'en formaliser. Il continua sur sa lancée :
« Et je tiens aussi à vous présenter une nouvelle élève qui rejoint notre école suite à un déménagement, c'est bien ça Miss Wyles ? »
Une jeune fille, qui se tenait depuis le début dans l'ombre du directeur s'avança légèrement. Assez grande, banale aurait pu dire Sirius en détournant la tête, mais derrière ses longs cheveux noirs il y avait un regard des plus sombre, d'une couleur indéfinissable, plus sombre encore que le noir. De longues mèches de cheveux empêchaient de voir davantage son visage d'un blanc laiteux.
« Oui, professeur Dumbledore. »
La voix de Wyles fit s'arrêter toutes les conversations. Les regards de tous les élèves présents se fixèrent sur elle dans le plus profond silence. C'était une voix froide, métallique.
Adreva Wyles venait de donner la frousse à tous les élèves de Poudlard, Maraudeurs et Serpentards compris. Et ce uniquement grâce à un regard et à trois mots, d'ailleurs assez étranges prononcés par une telle apparition.
« Je ne sourie pas Wyles, je regarde le paysage. » Répondit Sirius en continuant de sourire.
Adreva secoua la tête, comme si cette réponse la laissait perplexe. Elle avait d'ailleurs l'air souvent perplexe quand quelqu'un osait lui parler. Sirius devait reconnaître que c'était souvent ainsi qu'elle le regardait. Mais il était bien un des seuls à ne pas se cacher derrière une colonne dès qu'elle s'approchait. Il devait même bien être un des seuls à trouver plaisant de lui adresser la parole. Avec Rogue.
Cette pensée lui fit froncer les sourcils. Il avait déjà vu Wyles et Rogue en grande conversation. Trois fois pour être plus précis. Et à chaque fois cette vision lui avait donné un profond sentiment de malaise. Il n'aimait pas beaucoup l'idée que ces deux-là puissent avoir des idées en commun.
Wyles se tourna vivement vers lui :
« Laisses Rogue tranquille ! »
Sirius sursauta de surprise. La voix de Wyles avait résonné assez étrangement dans l'espace dégagé de la terrasse. Comment avait-elle pu deviner qu'il pensait à Rogue justement à cet instant ?
« Quoi ? »
« Laisses Rogue tranquille. » Répéta plus bas Wyles avant de se détourner : « C'est un garçon qui ne mérite pas qu'on le pourchasse comme tu le fais. Je t'ai vu faire, c'est méprisable. »
Sirius ne se souvint pas de l'avoir vu roder autour de lui lorsqu'il s'en était pris à Rogue. Ces prises de bec étaient d'ailleurs moins fréquentes depuis la rentrée. Il eut un grognement.
« J'en ai rien à faire que tu trouves ça 'méprisable' Wyles. Rogue est un sale type, un mage noir en herbe. Il sait se défendre. Et je vois pas en quoi ça te regarde. »
« Ca ne me regarde pas, en effet. »
« Et bien ne te mêle pas de ça alors. »
Sirius était énervé. De quel droit cette Serpentard ce permettait de lui donner des leçons ? Un instant il eut envie de partir mais il se retint. Non, il voulait rester. Il ne se sentait pas si mal à l'aise près de Wyles. Et puis il était curieux.
« Tu sors avec Rogue ? »
Il regretta immédiatement cette question. Il se conduisait comme une adolescente stupide ! Wyles était… enfin, Wyles et Wyles, non ? Elle était bien au dessus de ce genre de considération ? Et puis depuis quand cela lui importait ? Il n'en avait rien à faire de ce que les Serpentards boutiquaient entre eux !
« Oublie ça. »
« Mister Black ! »
Une silhouette hurlante s'approchait du château. De loin, Sirius cru distinguer un morceau de tissus à carreaux sur un balai. Non il ne rêvait pas, il s'agissait bien de McGonagall, directrice de la maison de Gryffondor, qui lui fonçait dessus sur un balai. Sirius fut trop surpris pour réagir.
« Mister Black ! »
Répéta McGonagall en s'approchant dangereusement de lui. A cette distance, il pouvait voir que son visage exprimait une fureur qu'elle ne cherchait pas à masquer. Elle se posa sur la terrasse et descendit de son balai avec grâce. Elle portait son habituelle robe écossaise et ses lunettes carrées si seyantes. Il aurait souri si elle ne l'avait pas regardé avec autant de colère dans les yeux.
« Qu'est-ce que vous fichez ici à cette heure ? »
Elle s'avança vers lui, l'air hors d'elle. Il se leva péniblement.
« Je prends l'air. Je n'arrivais pas à dormir. Et on… »
McGonagall était si près de lui maintenant qu'il pouvait voir ses narines palpiter dangereusement. Il ne l'avait jamais vu dans un tel état de colère. C'était d'ailleurs assez surprenant, elle l'avait déjà surpris hors du dortoir des Gryffondors en pleine nuit, mais cela ne l'avait jamais mis dans un tel état de fureur.
Il se tourna vers Adreva que la professeur n'avait pas l'air de prendre en compte. Pourtant il n'était pas seul en faute ce soir là. Mais à peine eut-il tourné la tête qu'il dut se rendre à l'évidence. Wyles n'était plus là. Elle avait disparu. Pourtant il ne l'avait pas entendu partir. Elle était là quelques secondes auparavant. McGonagall avait du la voir, elle avait tout du moins du l'apercevoir, la nuit était claire et ils étaient tous deux aussi visibles l'un que l'autre. Pourtant elle ne semblait pas l'avoir remarquée. Il se tourna vers McGonagall, légèrement troublé. Elle semblait littéralement furieuse.
« Vous vous foutez de moi ! Rentrez immédiatement vous coucher ! Vous n'avez rien à faire ici ! Déguerpissez ! »
La voix du professeur de Métamorphose montait dangereusement dans les aiguë, se rapprochant de l'hystérie. Black acquiesça en silence et s'avança rapidement vers la porte : Vespertilio. Il ferma ensuite la porte derrière lui et n'eut que le temps de voir McGonagall remonter sur son balai et décoller avec facilité. Elle avait du être joueuse de quidditch à une époque. Mais même l'image du professeur donnant des coups de batte à des Serpentards lors d'un match particulièrement violent ne lui redonna pas le sourire. Adreva Wyles avait disparu dans son dos s'en qu'il s'en aperçoive. Et McGonagall ne lui avait pas enlevé de points. Il ne dormirait pas cette nuit là.
« Tu veux dire que McGonagall ne t'a pas enlevé un point alors que tu te trouvais dans un endroit interdit à une heure interdite ? »
Sirius hocha négativement la tête à la question de Remus. Celui-ci semblait plus outré par la négligence du professeur que par la sortie de Sirius. James était littéralement écroulé de rire :
« McGonagall sur un balai ! » Hoqueta-t-il entre deux éclats de rire.
« Mais qu'est-ce que tu foutais là-bas ? Enfin, sans cape d'invisibilité c'était quasiment sûr qu'elle te voit ! »
Sirius eut un vague mouvement de la main. Il venait de raconter à ses comparses Maraudeurs son aventure de la veille, en omettant volontairement de parler de la présence d'Adreva. Il se pencha un peu plus sur la table de façon à ce que personne ne puisse les entendre :
« Ce qui m'intrigue le plus, moi, c'est ce que faisait McGonagall à une telle heure de la nuit sur un balai. Où était-elle parti et pour quoi faire ? »
« Peut-être que… » Avança Peter « qu'elle avait… un rendez-vous ? »
Sirius haussa des épaules avec mépris :
« Peter, tu vois vraiment McGonagall avoir un rendez-vous galant en pleine semaine hors du château ? Je te rappelle juste comme ça qu'aux dernières nouvelles elle est mariée. »
« Oui mais justement… » Continua Peter.
James tentait vainement de contrôler le fou rire qui l'avait saisit à l'image de McGonagall sur un balai :
« Mc… Gonagall… sur un… balai… Je ne… pourrai… plus jamais… la regarder… en face… »
Remus regarda sévèrement James qui venait de rouler sous la table sous les regards médusés de la plupart des élèves présents. Sirius eut un regard reconnaissant pour son ami. Sa présence suffisait à lui redonner le moral, l'envie de sourire et de faire des remarques acerbes :
« James, reprends-toi voyons, tu vas finir par t'oublier. »
La tête de James émergea alors de sous le banc. Mais ce fut pour tomber sur la table des professeurs où McGonagall prenait son petit-déjeuner le plus naturellement du monde. Il disparut alors de nouveau sous la table, ses seuls gloussements incontrôlés prouvant qu'il lui faudrait tu temps pour s'en remettre.
« Même si vous n'avez pas l'air de vous en rendre compte, j'ai l'impression qu'il se passe des trucs bizarres tout de même dans cette école. » Reprit Remus, l'air soucieux : « Hurley n'a pas un comportement normal de professeur de Potions et McGonagall n'a pas l'air dans son état normal cette année. C'est quand même inquiétant non ? »
James réapparut, enfin calmé. Il essuya négligemment une larme qui perlait au coin de sa paupière :
« Je suis d'accord avec toi. Elle ne t'a même pas convoqué dans son bureau aujourd'hui ! Et puis, décidément ce n'est pas dans ses habitudes de sortir, même sur un balai… » Il inspira profondément : « On l'aurait vu tout de même les années précédentes, si elle sortait comme ça, non ? Franchement tout ça n'annonce rien de bon. »
Sirius acquiesça avant de repousser son bol de café encore plein. C'était à ne plus rien y comprendre.
Reviews
Enora: merci pour ton soutien! Ouais je sais un peu dure avec Remus mais pareil avec Sirius. Et puis je me dis que ce sont des ados et donc… Et bien ces garçons ne sont pas les plus sensibles du monde, quoique bien sûr… Bref!
Tashiya: voici donc ce nouveau chapitre. J'ai cru comprendre que tu aimais bien Sirius… J'espère que ce chapitre ne te décevra pas! J'irai voir tes fics incessamment sous peu mais suis plutôt occupée là… comme toujours en fait.
Ladybird: La prof de potion… Un peu absente cette fois ci et pour le suivant aussi, mais le 6 devrait être plus intéressant pour cela. Merci pour ta review!
Merci pour vos reviews ! J'espère que le chapitre vous a plus ! Si c'est le cas, review ! Si c'est pas le cas, ben pareil ! J'aime bien les critiques constructives surtout que c'est ma première fic !
A bientôt !
